Vendredi 2 octobre 5 02 /10 /Oct 06:27

19ème rencontre avec Madame

Le chantier avance avec quelques difficultés. Si les deux maisons sont enfin hors d’eau depuis la semaine dernière, la creusement de la roche pour atteindre le complexe souterrain a pris beaucoup de retard et la jonction devrait être enfin réalisée aujourd’hui.

Le début du chantier a coïncidé avec un renforcement sévère de la discipline que Johanna m’impose. Sa période de doute et de flottement est du passé maintenant et ma Dresseuse d’hommes est revenue en pleine forme dominante. Cela s’est traduit en particulier par des séances quotidiennes d’endurcissement au fouet et autre cravache données systématiquement jusqu’aux premières larmes.

Johanna m’a consigné au suivi du chantier au jour le jour, pendant qu’elle joue au maître d’œuvre. Ce qui ne manque pas de piquant quand je pense que c’est moi l’architecte qui ait signé le permis de construire. Mais là comme beaucoup de choses dans la domination de Johanna, il faut m’y faire et surtout ne pas chercher à résister à l’évolution des choses… surtout en cette période de resserrement de son contrôle.

Le retard n’est pas dû à la faute des ouvriers polonais qui se donnent du matin au soir, de lundi au samedi, mais juste parce que j’ai mal évalué le temps nécessaire pour percer 30 mètres de roches. Et Johanna m’a transmis en fin de semaine dernière le mécontentement de Madame sous la forme de 30 coups de fouets donnés en présence de l’entrepreneur Piotr qui en tremblait pour moi ! Le message passé a été très clair pour tout le monde.

Johanna a resserré son contrôle le jour de mon anniversaire le 7 juin. Mon cadeau : une nouvelle cage de chasteté gravée à son nom qui est plus nettement plus petite que celle fournie par Madame que je portais avant, presque une cage miniature.

- Les hommes croient en général qu’ils sont plus membrés que réellement. Cela fait partie de ton éducation de comprendre que finalement ce qui te sert de zizi est très petit et mérite donc une très petite cage à son taille.

En fait la nouvelle cage a la taille exacte de mon sexe à l’état flaccide absolu : pas plus de 6 centimètres au total. L’anneau des couilles a été resserré. Cela m’a fait peur au début, mais finalement interdire tout début d’érection rend le port beaucoup plus confortable la nuit. 

- Cela me donne l’assurance que tu ne pourras pas te dresser dans ta cage. Et c’est important car nous allons profiter des beaux jours pour te faire progresser dans ta chasteté. Donc cela sera nada pour toi, pas même un de ces milkings que tu apprécies, jusqu’à ce que l’automne soit arrivé !

- Mais cela fait plus de 3 mois, Maîtresse. Comment vais-je pouvoir y arriver ?

- Et bien, tout simplement parce que tu n’auras pas d’autre choix !

Et je n’ai eu effectivement  pas d’autre choix de m’y laisser immédiatement enfermer. Tout comme devoir suivre le soir Johanna dans la carrière pour découvrir la cabane qu’elle m’avait fait construire « au plus près du chantier ». C’est pour cela que Johanna m’avait interdit pendant quelques jours d’y aller…

Johanna a une vision très stricte du suivi de chantier : j’y dors tous les soirs et n’ai plus le droit de le quitter. La cabane abrite mes nuits et parfois une partie de mes journées, si Johanna n’est pas venue me libérer... Mais ce n’est pas le pire de mes soucis actuels ! Les couches sont revenues plus exigeantes que jamais, que je porte maintenant sous une culotte de cuir tyrolienne verrouillée. C’est mon seul vêtement d’été nuit et jour, que je ne quitte plus sauf quand Johanna « daigne » venir me changer, parfois tard la matinée.

Mon extravagante tenue a fait sensation sur le chantier. Les premiers jours tout le monde s’est moqué de moi et de ma condamnation aux couches permanentes qui dépassent de la culotte. J’y ai acquis un surnom : « Gaspopo ». Les moqueries humiliantes continuent toujours mais globalement les ouvriers sont devenus sympas avec moi, après que Piotr leur ait expliqué le pourquoi du comment…

Je suis un peu devenu leur mascotte. Ils viennent me soutenir quand je reste consigné dans ma cabane. La porte extérieure n’est jamais verrouillée mais la grille intérieure toujours tant que Johanna n’est pas arrivée. Il m’offre à travers les barreaux du café, des sandwichs et me laissent de quoi manger quand ils partent le soir. Les horaires de Johanna sont imprévisibles…

- C’est fait exprès : tu dois apprendre à me désirer encore plus…  Et rien de mieux que mon absence pour cela.

Parfois je n’en sors pas de la journée et si Johanna vient toujours changer ma couche plusieurs fois dans la journée, j’ai vit appris que ce n’est pas la garantie d’être autorisé à sortir de la cabane. Les gars se sont adaptés : ils prennent une photo et viennent me parler du problème à la grille. Ou tout simplement me remonter le moral quand cela ne va pas. Ils sont formidablement gentils et attentionnés avec moi, au moins pour me saluer car à part Piotr et le plus jeune de la bande, Blajez, aucun ne maîtrise plus de 3 mots de français. J’aime beaucoup Blajez qui est devenu un peu comme mon petit frère. Il voudrait reprendre ses études dès qu’il aura suffisamment gagné d’argent. 

En tout cas, pour cette journée spéciale de fin de percement de tunnel, Johanna est venue me retrouver tôt, accompagnée de Madame qui me salue mais reflue devant mon « odeur ». De toute façon ma cabane n’est pas grande et permet difficilement la présence de plus de 2 personnes : une paillasse, un petit bureau, un lavabo et ma laisse et mon collier accrochée à l’unique patère. J’ai l’électricité et l’eau mais pas le chauffage. Cependant Johanna m’a accordé une couverture quand les nuits ont été plus fraiches que j’ai pu garder.

J’adore notre moment de complicité matinale, surtout que c’est devenu un des rares moments d’intimité du couple qu’elle me laisse dans cette période actuelle de discipline intensive. Comme tous les matins, elle me fait me laver dans un paquet de bois à l’extérieur de la maison à l’eau froide et à la vue de tous. J’ai souvent droit à une caresse au zizi avant qu’elle referme la nouvelle couche, puis retour enchâssé dans ma culotte de cuir, laisse et collier et nous voilà prêts pour une nouvelle journée sur le chantier…

Piotr a fait venir une douzaine de compatriotes qui s’affairent durement. En Pologne, les entreprises ne sont pas spécialisées et ses gars savent tout faire du gros œuvre jusqu’aux finitions. Ils ont loué un camion en France pour la livraison des matériaux. Par soucis de discrétion, aucun matériau n’est livré directement et tout passe par un entrepôt déporté avec le camion pour faire la navette.

Nous retrouvons Piotr en train de discuter avec Madame.

- C’est mon petit tunnel sous la Manche à moi, Piotr. 2 mois d’attente ! Je crois que je n’ai jamais aussi impatiente…

- Eryk est en train de finir d’un côté pendant que Dawid s’occupe de l’autre. Je pense que d’ici une heure cela sera bon…

Piotr salue avec déférence Johanna et me sert chaleureusement la main.

- Bonjour Gaspard. Comment vas-tu ce matin ?

Je lui suis gré de toujours avoir fait comme si j’étais normal, comme si je ne portais pas cette humiliante couche sous la culotte de cuir, comme si je n’étais pas tenue en laisse devant lui par ma Maîtresse. De tous, Piotr est celui qui comprend le mieux ma situation : il vit après tout la même depuis 22 ans maintenant. 22 ans à être sous la coupe de Madame Slowasky qui l’a fait cocu dès sa nuit de noce. Il travaille dur à l’étranger pendant que Madame prend du plaisir avec ses amants.  Je ne sais pas comment ils se sont rencontrés, mais ces deux-là ont l’air aussi indestructibles que l’acie, même à distance.

Piotr est encagé en permanence. Il m’a montré son sexe encagé le premier jour où j’ai été enfermé dans la cabane. J’étais gêné mais je pense qu’il tenait à me montrer qu’il était lui aussi soumis à la volonté de sa compagne. Et Madame Slowasky ne rigole pas : sa cage est scellée par 2 piercings – je pense qu’il s’agit d’Appalangs – qui lui traversent le gland en croix. Ils ont été scellés il y a 5 ans (!) à la cage au plomb fondu. Je m’en suis étonné un soir à Johanna qui m’a répondu que cela pouvait être l’évolution naturelle des choses pour un soumis et que peut-être un jour elle jugerait qu’elle devrait faire pareil avec mon sexe…

Piotr n’a le droit de rentrer honorer sa Maîtresse de femme que tous les 2 mois. Mais sur ce chantier, il a rendez-vous chaque jeudi soir avec une Maîtresse désignée par sa femme, pour se faire contrôler et corriger. Même à distance sa femme impose sa domination totale…

Mais cela n’a leur a pas empêché de faire avec le temps, 5 petits Slowaski qu’il sait à 100% d’être de lui. Couple étonnant et atypique.

- Bon on va voir où ils en sont ?

- Oui, j’ai hâte…

Moi quand Johanna est là : je n’ai aucune question à me poser ; je vais où la laisse de Johanna m’emmène… Et finalement je suis très fier de lui appartenir ainsi.

Nous rentrons tous les 4 dans le couloir creusé dans la roche depuis la future maison de Madame. Nous faisons la totalité du chemin jusqu’à ressortir de l’autre côté. Cela a été un travail de titans pour les ouvriers de Piotr de creuser la galerie au marteau-piqueur ! Finalement nous revenons sur nos pas pour prendre la future entrée de l’Enfer de Madame Delamaye. L’espace y est plus restreint et je suis relégué derrière. Je retrouve Eryk qui semble excité d’en terminer. Nous attendons les coups sur la roche de Dawid de l’autre côté et finalement le miracle se produit : une brèche est ouverte, une main se temps qui est serrée avec fierté de l’autre côté. En une demi-heure, le passage est agrandit et nous pouvons accéder à niveau au complexe souterrain… Une grande étape du chantier !


21ème rencontre avec Madame

C’est le 14 juillet : Madame a accordé un jour de repos payé aux ouvriers polonais.

Marc est là aussi. Je demande à Johanna qu’est-ce qu’a-t-il été fait d’André ?

- Envoyé 3 jours en séjours Golf avec ses amis Mais Séver promet que c’est sa dernière fois, même s’il l’ignore encore. Mais avant Marc l’a bien enculé à sec et Séver s’est chargé de lui détruire le cul ! Il est donc parti avec un handicap…

Un barnum est dressé pour l’événement pour abriter tout le monde. L’ambiance est à la détente : grillades et vins à foison. Aussi des cigares cubains que Marc a rapportés… Johanna est cool aujourd’hui avec moi, peut-être parce qu’elle a pas mal fêté, elle aussi.

Mais dans ma nouvelle vie de soumission à Johanna, j’apprends que l’on peut passer de la gaité à la détresse en un clin d’œil de Maîtresse. Au café, Johanna vient me chercher et m’amène dans la tente safari dressée à l’écart. Dedans une pile de palettes m’attend sur laquelle je suis enchaîné nu  à 4 pattes. Je prends peur quand elle me pose une cagoule de cuir avec un conduit à pipes forcées…

- Je n’aime pas ça  mais pas le choix que d’en passer par là… Tu vas être la pute à foutre de l’après-midi. Sois courageux que je sois fière de toi !

Je comprends immédiatement ce qu’elle me promet et je tombe en panique totale. Je hurle que je ne veux pas ! Mais elle me répond d’une voix troublée…

- Désolée, mais Nous devons le faire… Il n’y aura pas de capote : Piotr m’a donné hier les analyses. Ils sont tous cleans…

Je me révolte sur le Nous qui ne m’inclut pas. Mais en réponse, je ne reçois rien d’autre que le graissage abondant de mon anus (le graissage par l’huilage !) avant qu’elle m’abandonne…

Dehors la fête bat bruyamment son plein. Mais rapidement quelqu’un arrive et jette 2 pièces dans le pot, qui me glacent. L’homme enfile immédiatement son sexe déjà tuméfié dans mon bâillon sans que je puisse m’y opposer. Je reconnais l’odeur de Marc. Cela me rassure quelque peu pendant qu’il me baise la bouche longuement jusqu’à fatalement s’épandre en fond de gorge dans mes hoquètements. 5 minutes de répit peut-être et il s’attaque à mon cul. Durement. Je crois que je ne l’ai jamais aussi senti excité : en deux minutes, il m’envoie son sperme loin dans les intestins !

J’ai un quart d’heure de répit. Le temps que les polonais comprennent que l’aubaine est réelle et cela commence à défiler. Dès le premier, je pleure à chaudes larmes. Les pièces tintent. Les mâles arrivent et me baisent, la bouche, le cul ou les deux en hurlant des obscénités en polonais. Toujours la même chose : les pièces qui sonnent et ma bouche et mon cul qui sont violés à la suite. Je perds les comptes des violeurs… n’arrêtant pas de pleurer et docilement prendre la queue en bouche ou la laisser éjaculer dans mon cul.

Après 2 heures de viol, le dernier à venir est mon ami Blajez. Il s’excuse en arrivant :

- Désolé, Gaspard, mais les copains m’ont mis la pression… je dois montrer que je suis un vrai homme… si je ne le fais pas… et ma copine m’a quitté…. encore désolé, Gaspard…

Putain ne parle pas ! Tu dois rester une bite inconnue pour moi… Blajez lâche une pièce dans le pot. Et merde ! Il hésite et choisit finalement la bouche. Une bite que je ne veux pas connaitre, mais qu’il essaye de me mettre dans la bouche. Je ne peux l’accepter, pas lui ! Je me refuse….

- S’il te plait, Gaspard, s’il te plait : les autres vont se moquer sinon…

Je suis à moitié ailleurs. Je relève la tête et me laisse faire, heureux de pouvoir enfin contrôler quelque chose. Je pense à autre chose pendant qu’il s’excite dans ma bouche longuement dans des halètements ridicules de femelle excitée. Sitôt après sa petite éjaculation, il disparait…

Je suis anéanti. Je rejette sur les palettes le trop de spermes que j’ai encaissé. Je me vide par le haut et par le bas. Et je sanglote sans fin…

Johanna vient me détacher. Les polonais sont partis continuer la fête en ville. Il ne reste plus que nous deux. Ses bras viennent me réconforter…

- Je suis si désolé, Gaspou, Madame me l’a demandé. Je n’ai pas su refuser. Et je les ai vus défiler dans la tente. J’ai eu mal pour toi.

Nous restons enlacés un long moment… 

- Et si nous allions nous baigner ?

Nous finissons dans la carrière. L’eau est délicieusement chaude et réparatrice. Johanna m’embrasse fougueusement la bouche nettoyant de sa langue le reste des « autres ». Sa main se fait tentatrice sur mes testicules. J’oublie mes douleurs d’âme et de corps, et me réchauffe de son amour.

Nous finissons de nous sécher enlacés sur le bord, la tête de Johanna contre mon épaule et mes doigts à farfouiller dans sa chatte humide. Elle est mon amour, ma joie de vivre. Elle soupire sous mes actions…

- Oh Gaspard, qu’est-ce que j’aurais envie de me prendre ta queue… maintenant.

Je tends l’oreille. La femme amoureuse m’appelle Gaspard. La Maîtresse, Gaspou.

- Et pourquoi on ne ferait pas un break là ?

- Parce que ce n’est pas possible…

- Mais si tu ouvres ma cage. J’y retournerai demain sagement…

- Non c’est impossible à faire ! Je n’ai pas ta clé : elle dans ma boîte à secret dans ma chambre chez mes parents à Rotterdam ! Je l’ai laissé à la mi-juin.

Je suis le cul d’apprendre cela…

- Mais… pourquoi ?

- Parce que je ne me fais pas confiance. Les hommes croient que les Maîtresses femmes sont infaillibles et déterminées, mais ce n’est pas vrai et encore moins quand on domine l’homme que l’on aime. Des doutes avec toi j’en ai en permanence quand je te vois passer un moment difficile par MA faute… Mais je t’aime, tu comprends, je t’aime, Gaspard et j’ai peur parfois de ne pas être à la hauteur pour toi, pour nous.

- Tu sais Johanna que je pourrais très bien de me passer de ma soumission…

- Oui, je le sais et nous n’aurions sans doute pas d’avenir.

- Je suis d’accord mais pourquoi devoir aller toujours plus loin ?

- Parce que sinon tu te lasserais et te révolterais. Tu me l’as dit le premier jour. J’ai beau avoir pas mal d’expérience, des fois je crains de ne plus avoir assez d’idées noires pour toi. C’est si dur de dominer si tu savais… Et puis avoue combien notre vie s’est érotisée avec ces jeux pas sages…

- Oui, tu as raison : je suis excité en permanence à me regarder être ce que tu m’as fait devenir. C’est comme un rapport sexuel qui serait sans fin. Mais pourquoi finalement m’imposer des trucs aussi extrêmes ?

- Parce que je ne suis une oie blanche en matière de BDSM : je te ferais ce que je faisais aux clients du Studio, que j’aurais l’impression de plus assez t’aimer et de rester extérieure à notre couple. Tu sais là-bas ils étaient toujours en demande de flagellations, de gode ceinture ou de torture de leur sexe. La première fois, c’est une nouveauté, mais quand tu refais la même chose 10 fois, cela devient de la routine. Non je fais des trucs totalement nouveaux avec toi ! Pas un seul client n’était mis en couche au Studio, cela n’était pas la spécialité de ma cousine. Toi oui tu l’es, mais pas pour jouer, pour de vrai jusqu’à y faire en permanence tes besoins. Je ne suis pas fétichiste du scat. L’odeur me dégoute. Mais je me force à t’y forcer…

- Je…

- Allez plus de pensées, Gaspou, mais des actes. J’ai envie là de ta folle petite langue dans mon entrejambe complètement humide d’amour. Et après nous irons voir dans la cabane, comment je peux donner du plaisir à mon homme même en l’absence de clé …

Nous finissons tard dans la nuit et les sens repus, à nous endormir tendrement blottis l’un contre l’autre. J’aime tellement ma Johanna…

Je me réveille à l’aube le lendemain plus amoureux que jamais. Johanna est lovée contre moi sa main sur ma poitrine. Je l’admire un temps dormir d’un sommeil si apaisé, avant d’avoir envie d’aller contempler le lever du soleil sur la carrière, pour la première fois à l’extérieur et non depuis la petite fenêtre de ma cabane. 

Je suis d’accord avec Madame, ce lieu minéral est magique. Le plan d’eau dévoile sa surface moirée dans la lumière de l’aube. Le bruit du chantier est encore absent et les oiseaux poussent leur premier chant du matin. Le soleil ne va pas tarder à inonder de sa lumière le haut des rochers. J’adore ce spectacle…

- Ah tu es là…

Johanna est levée, son corps nu drapé dans la couverture. Heureusement il fait déjà bon…

- Que regardes-tu ?

- Le jour se lever dans la clairière. Je ne le vois que par la fenêtre de la cabane d’habitude…

Je trouve Johanna encore plus magnifique ce matin. Je l’aime tellement. Elle m’offre le plus fabuleux baiser d’une femme amoureuse.

- Agenouille-toi maintenant…

Je crains quelques vilénies mais j’obéis instinctivement : je m’agenouille nu à ses pieds, anxieux de ce qu’elle peut dire ou faire.

- Tu m’as posé une question la dernière fois après le restaurant du notaire…

Oui je lui avais demandé de m’épouser et elle m’a sèchement rembarré.

- J’ai réfléchis…

Là je suis pris par surprise !

- Tu sais, Gaspard, que je suis contre le mariage de façon générale, comme un lien vanille trop étriqué. Mais il n’y a que les idiotes qui ne changent pas d’avis. Alors j’imagine bien qu’il doit m’être possible de faire une exception pour ton mignon petit cul, si cela a autant d’importance pour toi. Mais j’y mets mes conditions sur la forme d’abord : pas de mariage religieux, mais juste civil en petit comité. Tu prendras mon nom comme nom d’époux. Si on a des enfants pareil : ils porteront mon nom, pas le tien. Et sur le fond : fidélité absolue pour toi et liberté sexuelle pour moi. Tu dois te rendre compte que ta petite queue ne sera jamais suffisante. Tout ce que je te promets, c’est que j’essaierai que tu sois le père de nos enfants… Es-tu prêt à subir tout cela pour moi ?

- Oui, je t’aime Johanna.

Je veux l’embrasser…

- Calme, je n’en ai pas encore fini. Je ne veux pas que tu te trompes. Cela sera un mariage où je porterai la culotte évidemment, ça tu t’en doutes, et je veux inclure des symboles de notre monde dans notre engagement mutuel. Le premier est que je te ferais marquer au fer rouge comme ma propriété personnelle et éternelle dès le jour de notre mariage. Es-tu prêt à l’accepter, Gaspard ?

- Oui Johanna, je l’accepte.

- Le second symbole est que je ne porterais pas d’alliance. Pour toi, ton alliance sera ta cage de chasteté permanente que je veux inviolable. Pour cela il faut que je te fasse au préalable percer le gland comme Piotr. Es-tu prêt à endurer cela ?

- Oui Johanna, j’y suis prêt.

- Je te garderai chaste jusqu’à ce que nous soyons unis. Enfin je ne veux pas de mensonges. Mes parents savent déjà quel type de sexualité que je mène même s’ils n’aiment pas trop. Je veux qu’il en soit de même pour tes parents !

Ça c’est le plus dur : un Coming Out devant mes parents en Bretagne. Mais sans doute qu’un mauvais moment à passer… Je promets que oui je le ferais.

- Alors sachant tout cela, Gaspard, je veux bien te prendre comme mari fidèle et toi veux-tu me prendre comme épouse exigeante ?

- Oui, Mille fois oui !

- Alors viens m’embrasser, futur Monsieur Van Hess !


23ème rencontre avec Madame

J’ai été extrait du chantier pour la journée. J’ai la trouille au ventre. Aujourd’hui mon gland doit être percé. Johanna a demandé à Madame de nous accompagner. Elle a accueilli notre mariage avec enthousiasme en particulier les conditions que m’a imposées Johanna. André lui n’est pas encore percé, et Madame envisage sérieusement de le lui imposer, à lui aussi.

Nous  pourrions aller chez le perceur de notre ville, mais ce n’est pas assez discret. Johanna préfère m’emmener à la capitale chez un spécialiste reconnu de la communauté SM. Madame demande :

- C’est quoi la différence ?

- Oh c’est tout simple : lui ne fait aucune anesthésie. Il opère à vif…

J’en tremble d’autant plus !

- Alors Johanna tu as vraiment l’intention de marquer ton Gaspou de ton chiffre au fer rouge, le jour du mariage ?

- Oui je le ferai.

- Pourquoi ?

- Parce qu’en s’offrant ainsi à moi, il accepte de devenir quelque part ma chose jusqu’à la fin de sa vie. Et en tant que future propriétaire, je trouve plus que symbolique de le marquer à mon chiffre, définitivement. Je veux magnifier son acte de don de soi. D’ailleurs tous les couples qui se marient devraient faire comme nous et il y aurait beaucoup moins d’enfants tristes de la séparation de leurs parents…

Le voyage est un peu long mais je finis quelques heures à mon corps défendant, étroitement sanglé sur la chaise d’opération, les cuisses écartées  de la façon la plus obscène que l’on puisse imposer à un homme. L’assistante me pose un exigeant accessoire entre le harnais de tête et le bâillon pour empêcher de mordre la langue, complété d’une cagoule obscure et d’un casque de musique d’Enigma sur les oreilles. Je ne vois et n’entends plus rien. Mais je sens bien que ma cage est retirée (Johanna a fait un aller-retour express au Pays-Bas le dernier week-end pour récupérer ma clé).  Je suis à disposition sans défense n’ayant plus d’autre contact avec le monde que mes sensations sur la peau…

Je suis d’abord méthodiquement rasé de l’entrejambe, badigeonné de désinfectant qui attaque les petites blessures de la cage puis étonnamment branlé d’un gant ferme. Tromperie car une fois érigé, l’aiguille me transperce dans la douleur. Je n’ai jamais eu autant mal de ma vie et je crie ma détresse dans mon bâillon. L’aiguille est remplacée par un tube qui m’écarte douloureusement les chairs.

Mais le pire reste à venir : je dois être percé une seconde fois en travers et je ne veux pas. C’est intolérable. La main recommence son mouvement de va et vient. Mais le premier piercing me fait mal et je me refuse ostensiblement à bander. Je ne vais pas leur faire ce plaisir… 

Je semble créer une certaine confusion dans la salle, mais ils ne sont pas à court de ressources. Je sens que l’on me pose un préservatif, puis la chaleur d’une bouche accueillante avec un doigt qui s’immisce dans mon anus. Le temps d’être trahi par son propre sexe. Une fois le zizi dur, la bouche se retire et aussitôt je suis percé à vif en seconde fois à travers le caoutchouc. La douleur est intenable et je finis par m’évanouir…

Quand je me réveille, Johanna est train de me faire des petits bisous amoureux. Mon bâillon a été enlevé et le perceur est en train de me poser une cage de « cicatrisation », une sorte de grosse boule de métal prise autour des couilles qui m’empêche tout contact avec mon sexe blessé.

- J’ai posé un drain à urine pour les premiers jours…

Je descends de la chaise d’opération en titubant. Johanna découpe des trous dans la couche et ma culotte de cuir pour laisser sortir la grosse boule de métal. Le drain lui revient dans ma couche. Je suis toujours autant coincé et cette boule protubérante sera un nouveau sujet de moquerie éternelle sur le chantier…

Mais je suis si fier de l’avoir subi pour mon amour de  Johanna !

- à suivre -

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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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