Vendredi 4 mars 5 04 /03 /Mars 09:04

17 février

Le retour au travail le lundi est difficile. Je vis depuis 5 jours tellement à fond dans ma soumission avec Julie puis Claire, que d’être nouveau libre de mes mouvements est finalement déstabilisant. 

Mes testicules sont douloureux ce matin et un bleu marque celui de gauche, conséquence du traitement de hier. Mais finalement le paradoxe du soumis l’emporte et je suis fier que ma Claire ait osé et de cette manière. J’en suis presque à regretter que je n’ai pas eu assez de courage pour l’inciter à continuer…

Le retour à la maison est calme, trop calme même. Je me mets nu avec mon collier et attend le retour de Claire en rangeant et nettoyant de ci et de là. Quand elle arrive enfin, je vois tout <de suite qu’elle a sa tête des mauvaises journées. Elle se met immédiatement devant la télévision. J’essaye d’être le plus gentil possible, prépare un plateau repas et vient le partager avec elle devant la télé.

La série qui passe ne m’intéresse pas du tout. Je commence à bouillir un peu intérieurement que rien de D/S ne se passe et à un moment j’en ai marre : je me lève pour aller sur l’ordinateur.

- Tu vas où ?

- Sur l’ordinateur … et je ne veux pas te déranger dans ta série.

Je sais cela fait un peu fayot, mais bon si j’arrive à m’échapper…

- Tu m’as demandé l’autorisation ?

- Euh… non… je n’y ai…

- Donc pas de demande, pas d’autorisation. Tu vas te mettre à regarder le mur à côté de la télévision que j’ai le plaisir de voir tes petites fesses craquantes…

J’en suis un peu sur le cul. Mis au coin à mon âge ? D’ailleurs Claire précise son désir : « non pas debout, à genoux, les mains sur la tête ! ».

Putain que le temps est long quand on n’a rien à faire. La série parle à mes côtés sans que je puisse suivre quoi que ce soit. Bientôt cela tiraille dans les muscles des jambes et du bas du dos, et j’ai du mal à tenir la position.

Finalement à la fin du premier épisode, une demi-heure plus tard peut-être, je suis libéré.

- Pense la prochaine fois à demander. Cela sera tout pour ce soir. Au lit maintenant le petit Pierre, pas de lecture et lumière éteinte. Tu as de telles valises sous les yeux qu’un sommeil réparateur te fera le plus grand bien… et que je puisse regarder le deuxième épisode au calme…

Et voilà pour couronner le tout, me voilà envoyé d’office au lit à 21h50 ! Ben voyons…

Cela a été l’unique activité D/S du lundi que je n’ai pas trop apprécié …

Très différent a été hier le mardi. D’abord elle m’a interdit de mettre un caleçon le matin et j’ai apprécié la nouveauté.

D’abord, Claire m’a envoyé dans l’après-midi un SMS. Je dois passer au magasin de lingerie Plaisir des Yeux récupérer son « cadeau de Saint Valentin » qu’elle s’est fait, puis récupérer les courses commandées à 19h précises au drive de l’hypermarché.

Le trajet vers le magasin de lingerie me morfond de nouveau. Je suis un mari nul pour oublier de lui fêter sa Valentin, mais cela m’arrive aussi pour son anniversaire et sa Fête… 

Je n’aime pas les magasins de lingerie, beaucoup trop féminin à mon goût. Je ne m’y suis jamais senti à l’aise. La patronne et sa vendeuse, heureusement aucune cliente. J’annonce venir récupérer ce que m’a femme a réservé.

- Ah oui. Elle a passé vendredi denier.  Je lui ai mis de côté…

Le paquet est déjà emballé et je suis un peu frustré de ne pas savoir quelle ensemble de dentelle elle a pris. Car si je n’aime pas aller dans les magasins de lingerie, j’aime beaucoup quand Claire la porte.

J’ai déjà sorti ma carte bleue prêt à payer et m’enfuir de cette atmosphère.

- Non attendez, votre femme vous a demandé de choisir…

Choisir quoi ? Vu que le paquet est déjà prêt…

- Qu’est-ce que tu en penses Suzy ? la taille doit être bonne ?

- Oui cela ira parfaitement.

La patronne étale sur le comptoir 2 culottes en dentelle transparente, style grand-mère. L’une mauve et l’autre rose. Je ne vois vraiment pas Claire porter cela…

- Alors vous en pensez-quoi, Monsieur ?

Je ne sais que dire. Je ne vois pas comment Claire ait pu vouloir acheter ce genre de culotte…

- Oh cela ne me plait pas… je ne vois pas ma femme porter cela… peut-être quand elle est indisposée, mais quand même ce n’est pas son genre…

La patronne et la vendeuse échange un sourire complice que je ne comprends pas et elles ne cessent de me sourire.

- En fait je pense, Monsieur, que vous faîte une méprise. Votre femme les a choisis pour vous… mais elle hésitait pour la couleur.

Cela a été dit le plus doucement possible mais pour moi l’Enfer vient de s’ouvrir au milieu du magasin. Je deviens cramoisi immédiatement, le regard fixé sur « mes » culottes. Comment Claire peut-elle me faire cela ?

- Ne soyez pas gêné. Si vous aviez combien d’hommes aime porter de la lingerie féminine et vienne l’acheter chez nous en catimini…

Cela tangue de plus en plus. J’ai envie de crier : je ne suis pas ce genre d’homme ! J’ai hâte de sortir de ce piège…

- Bon, je prends les deux.

- Votre femme a demandé que vous les essayiez d’abord… pour avoir notre avis de professionnel…

- Non je ne veux pas !

- Soyez raisonnable. Votre femme était si enthousiaste de vous trouver une jolie culotte… cela serait dommage de la contrarier.

Je crois surtout qu’elles ne veulent pas rater leur vente. La vendeuse m’ouvre le rideau de la cabine d’essayage en guise de lourde invitation… J’hésite mais c’est plus fort que moi, l’humiliation prend le dessus et je rentre dans la cabine pour passer les culottes. Je pense garder mon slip dessous pour essayer de cacher le peu de fierté que Claire m’a laissé, quand je m’aperçois et me rappelle, qu’elle me l’a tout simplement confisqué ce matin. A escient ! Malédictions…

Les grandes humiliations se vivent dans les limbes de l’esprit. Je passe la première culotte mauve. Avec la dentelle, on voit tout et surtout ma cage de zizi. Bien sûr, la patronne et la vendeuse viennent passer une tête pour voir « comment cela me va ». Je suis pivoine n’osant plus rien dire… Mais les 2 femmes parlent pour 2.

- Ne vous inquiétez pas. Votre femme nous a déjà parlé de votre cage de chasteté… ne soyez pas gêné… nous avons déjà vu le « loup » et vous n’êtes pas le premier homme qui en porte une qui vient ici … toujours des maris si doux et attentionnés, que je me demande si je ne devrais pas faire de même avec le mien… cela ne lui ferait que du plus grand bien !

Il est « décidé » que la mauve me va parfaitement ainsi que la rose. «Votre femme a bien choisi… » Je suis pressé de payer et de sortir de ce maudit magasin de Femmes liguées contre les Hommes. Mais Claire m’a laissé un mot : où elle me demande/ordonne d’acheter les 2 culottes et surtout de revenir à la maison avec la culotte rose sur moi !

Je respire enfin quand je quitte le magasin. Il me reste 10 minutes pour rejoindre la zone commerciale et récupérer les courses au drive. 

Il est 19h25 quand j’arrive enfin à la maison. La voiture de Claire est déjà là. 

- Bonsoir mon chéri. Tu ranges immédiatement les courses et tu reviens me voir dans le salon avec la tapette de bois.

Aie ! J’appréhende déjà la suite…

Les courses rangées, je file récupérer la tapette de bois dans la commode de Claire sous les pulls. Et je reviens un peu penaud me présenter devant Maîtresse Claire assise sur le canapé. Elle récupère la tapette de mes mains.

- Tu as aimé ta visite au magasin de lingerie ? La patronne et sa vendeuse sont délicieuses et pleines de bons conseils…

Je fais un peu la moue…

- Mais si tu es là devant moi, Pierre, c’est pour régler un vieux compte, d’ailleurs depuis le début de notre mariage. Tu as encore oublié ma Saint Valentin et j’en ai marre de devoir me faire mes propres cadeaux. Jusqu’à présent c’était un peu goujat de ta part mais gratuit. Et bien maintenant on va mettre un prix à ton oubli… Au travers de mes genoux !

C’est émotionnellement très fort devoir s’exécuter comme un vulgaire garçon désobéissant. Totalement troublant quand Claire déboutonne mon pantalon et le fait glisser jusqu’à mes chevilles et encore plus quand la culotte rose (qui me va « très bien ») est baissé sous la joue des fesses.

- Tu es un grand garçon maintenant qui doit être puni comme un grand. Donc tu mérites 50 coups de tapette que tu compteras à voix haute un à un. Et j’espère que l’an prochain, tu n’oublieras pas la Saint Valentin pour la première fois.

C’est définitivement humiliant d’être puni ainsi et Claire ne cherche même pas à contrôler la force de ces coups. Je bouge et crie rapidement, et plusieurs fois, elle doit reprendre sa prise sur le haut de mon corps.

A la fin de la série, je suis envoyé les fesses rouges et brûlantes, méditez les conséquences de mon « oubli » au coin à côté de la télévision… le temps nécessaire pour que la position soit difficile à tenir et  je me repente humblement…

- C’est bien mon petit mari soumis… allez direction la chambre ! Ton petit cul rouge, qui se trémousse tant, a fini de m’exciter et de me donner une folle envie de ta queue…

- Mais tu n’as pas la clé… elle est dans les mains d’Emilie !

- En es-tu si sûr ? Tout ce que tu as vu c’est effectivement la clé de ta cage accrochée dans une boîte et bloquée par 2 cadenas. Et si tout cela était une supercherie ? Que la boîte soit à la maison, ou même qu’elle n’ait existé que le temps de la photo ? Tu as vu les clés bouger qui prouve que c’est en direct ?

Je fais une tête d’ahuri et de dindon de la farce. Un vrai ravi provençal… Et effectivement si tout cela était vrai ?

-  C’est une possibilité… Même si Emilie a réellement  la clé de ton zizi chez elle, as-tu aussi pensé que je pouvais toujours avoir accès à la clé de secours ? Que la combinaison du coffret où elle est, n’a jamais été changée ? Tout est possible et tu n’as aucune certitude si tu réfléchis  2 secondes à ta situation.

Je chavire devant effectivement tant de choses inconnues, sans aucune incertitude que ce qu’il parait être, le soit réellement.

- Je crois que je t’avais demandé de rejoindre la chambre pour satisfaire mon désir actuel de me prendre ta queue. Mais si tu préfères passer ton tour, pas de problème. J’ai un rabbit…

Sa voix est légèrement plus froide. Je me dépêche de rejoindre notre chambre, me déshabille et attend Claire sous la couette, la bite en feu qui a compris qu’elle va avoir une autorisation de sortie. Finalement Claire aura été moins résistante que moi pour le sexe…

Claire me rejoint quelques minutes plus tard après s’être déshabillé dans la salle de bain… Je suis si excité de la perspective d’enfin jouir après 1 mois et demi de chasteté intégrale. Claire cherche quelque chose dans la commode, le trouve avant de me le jeter sur le lit…

- Tiens mets-çà !

Je suis surpris par la tournure des événements. Je regarde ce qu’il semble être un harnais de cuir. Je le fait tourner dans mes mains pour comprendre son utilisation : un harnais porte gode ! Non pas ça ! Je suis pris et donc instantanément humilié et anéanti.

- Et oui mon chéri, il a plusieurs possibilités pour qu’un mari encagé donne du plaisir à sa femme… ce soir j’ai envie de quelques choses de plus « consistant » que ta langue…

Je me retrouve vite avec le Black Eagle entre les jambes. Le faux pénis prend appui sur le pubis au dessus de la cage et, somme toute, ne parait pas trop bizarre dans cette position. L'impression est cependant très bizarre comme si ce n'est pas moi avec ce gros phallus. Il y a un tel écart de taille avec mon propre zizi, que Claire ne manque pas de commenter, que c’est déstabilisant en plus d’être terriblement humiliant. Je crois que nulle femme ne peut résister longtemps à la tentation de se prendre un sexe puissant. 

- On zappe les préliminaires, je suis déjà bien excitée.  Couche-toi sur le dos, je veux me le prendre en amazone pour pouvoir contrôler la profondeur de pénétration vu la bête !

Claire essaye de m'enjamber pour se l'introduire en amazone mais la longueur de l'engin et sa flexibilité réduite lui pose trop de problème. Elle n'arrive pas à se soulever suffisamment haut pour se l'enfiler au creux de sa matrice. Elle essaye de nombreuses fois sans succès entraînant une (petite) frustration.

Elle ne revient donc à un choix de positions plus classique, celle de la levrette. Je ne dois pas bouché. Sa main guide la tête du gode qui s’introduit et disparait cm par cm. La première sensation que Claire raconte est un effet d'envahissement et puis la longueur du sexe permet de jouer avec son col de l'utérus ce que ni mon asticot, ni les bites de ses amants d’avant, n’ont réussi à toucher.

- Et encore là, je l’ai laissé à sa taille minimum en longueur. Humm en diamètre c’est un peu juste… 44 mm ok parfait… je suis bien ancré… vas-y bouge doucement… d’avant en arrière…

Je commence de lents va et vient. Autant il est difficile pour une femme d’apprendre à manier un gode ceinture (au début Claire était même très maladroite), autant pour un homme ainsi équipé les mouvements sont contrôlés immédiatement. C'est si proche du réel et les coups de reins sont quasi similaires. La seule chose est que ce n'est pas ma queue qui, elle, mouille en permanence son envie tout en essayant de remplir au maximum le faible volume disponible de la cage. Elle ne comprend pas pourquoi elle n’a pas les sensations qu’elle devrait avoir dans cette situation… La seule sensation physique étant la pression dans la cage et le frottement du drap sur le bout du gland qui dépasse de la cage. 

Mais si la frustration est bien là, il me reste le plaisir que c'est bien moi qui donne un intense plaisir à la femme que vous vénère. Claire adore sentir les fausses couilles cogner sur l'entrée de son vagin. Et cerise sur le gâteau, la cage vient titiller l'entrée de son anus pour tout son plaisir.

Claire veut se le prendre au « naturel » et n’utilise pas les gadgets du gode pour cette première fois. Elle veut «  de la bonne grosse bite qui fait tant de bien à la chattoune ! Pas des cure-dents comme le tien !  « 

- Allez vas-y remue-toi, que le gode, un vrai mâle lui, me baise profond comme une salope ! Tu n’es plus bon qu’à cela : un rabbit humain dont la petite queue qui m’est inutile mérite d’être enfermée à vie ! Allez du nerf ! Je veux des coups de bites ! Du ramonage à faire fumer mes muqueuses ! Je veux jouir !!! …. Oui ! Oui ! Ouiii !….

L’orgasme s’annonce encore plus dévastateur que tout ceux qu’elle me sert depuis 1 mois et demi, et que je vois passer frustré en cage. Claire n’est habituellement pas ordurière pendant l’Amour .J’en suis tout retourné et excité. Mon définitivement petit pénis ne cesse de crier son envie empêchée pendant qu’elle monte en gammes… Il voudrait tant être de la fête… J’ai mal aux couilles tellement il est devenu dur et  veut s’échapper. Je m’épuise à pistonner de plus en plus fort…  Il est temps que cela en finisse pour ma santé mentale et physique… Faîtes mon Dieu qu’elle jouisse enfin et vite du big O !

dyonisos


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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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Mardi 1 mars 2 01 /03 /Mars 08:01

16 février

- Joyeuse Saint Valentin mon amour !

C’était dimanche matin de cette semaine tellement folle que je n’arrive pas à rattraper mon retard dans mes comptes rendus à Emilie.

Dimanche 14 février. Comment ai-je pu oublier ? Sans doute comme d’habitude, je fais toujours beaucoup moins attention aux dates que Claire.  

Pour l’instant c’est une Claire totalement craquante qui m’apparait au lit dans la douce lumière du matin d’hiver. Et d’ailleurs mon sexe ne tarde pas à réagir à cette beauté, d’autant que sa main vient me titiller l’entrejambe.

- Joyeuse Saint Valentin, ma chérie !

Je me penche pour l’embrasser et mêler nos langues langoureusement. Je suis heureux de l’Amour.  Quel chance j’ai de vivre à ses côtés !

- Je suis désolé, tu n’auras pas ta traditionnelle petite pipe amoureuse du matin pour ta Saint-Valentin cette année… dommage, cela me faisait bien envie de la sucer amoureusement…

Il y a des petites remarques  qui vous font durement regretter les impossibilités physiques. Ma bite crie sa frustration entre les barreaux !

- … mais après tout il était peut-être temps de changer…

Sa main me quitte l’entrejambe pour soulever le haut de la couette. C’est une invitation claire à un « Pierre broute la moi ! ». Après tout, pourquoi pas ? Ma Claire le mérite tant…

Je me faufile sous la couette pour poser mes lèvres sur la moiteur déjà bien installée entre ses cuisses. J’ai plaisir à y poser ma langue, à me perdre dans ses odeurs épicées de la nuit, à la boire à la source et entendre son plaisir monter et monter encore jusqu’à la joie partagée de lui procurer l’orgasme infini et dévastateur qu’elle crie au monde entier…

Nous mettons quelque temps à reprendre nos sens et esprits et descendre prendre notre petit déjeuner. Je garde le sexe bandouillant qui bave. Je suis heureux de notre vie en ce matin à l’écart du monde. Je m’occupe amoureusement de tout préparer avant de nous mettre autour de la table de la cuisine.

Claire se lève pour revenir avec un paquet cadeau. Je suis gêné. J’ai toujours d’habitude beaucoup de mal à me rappeler de lui acheter un cadeau, mais cette année  la mise en cage d’Hervé m’a pris toute mon attention, et je n’ai pas anticipé. Je suis à l’aguet vu qu’elle a toujours beaucoup plus tenu au symbole de la Fête des Amoureux que moi et vu ma situation, mon oubli pourrait me coûter plus cher que les autres années.

- Tu n’as rien prévu comme chaque année ? Non ? Cela ne m’étonne pas… même si à la longue, c’est frustrant… mais on verra cela plus tard… allez déballe mon cadeau… moi au moins j’y ai pensé…

J’ouvre mon paquet avec appréhension. Et cela me met sur le cul : un DVD BDSM d’une Maîtresse allemande et en allemand !

- Oui, tu n’arrêtes pas de mater ce genre de vidéo sur internet dès que j’ai le dos tourné et j’avais envie de partager avec toi pour une fois. Mais cela sera pour plus tard, car ce matin j’ai prévu que nous allions à Ujkua ensemble pour profiter que nous n’ayons pas nos éternels pleurnichards que c’est trop long … Allez viens avec moi à la douche, Pierre !

La douche est très coquine, trop sans doute en mon état de dureté contrée. Je lui fais les cheveux, le corps et elle me rend la pareil comme tout couple qui s’aime et a du temps de complicité amoureuse devant soi. C’est très érotique et mon sexe ne cesse de déborder par les trous de la cage.

- Humm… c’est embêtant cela. Comment allons-nous faire pour finir de te nettoyer ?

Je crois que la question n’est que de principe et que Claire a déjà imaginé la solution… car un jet d’eau froide vient me viser dans l’entrejambe. Evidemment au maintien de ce traitement, toute fierté finit par disparaître. Et elle peut me laver le sexe, jusqu’au gland qui est savonné de son petit doigt entre les barreaux et m’apporte tant de frissons…

La visite à Ujkua est irréelle. Je me sens intimidé à ne pas comprendre l’urgence d’y aller. Je ne crois pas à une visite non-intéressée. Bon  dans ce magasin norvégien, c’est toujours la même chose : parcourir et parcourir encore des kilomètres d’allées entre les chambres, les salons, les cuisines aux noms nordiques incompréhensibles  dans l’espoir clair que le chaland consomme et consomme encore. Moi je vois très bien leur stratégie et la plupart du temps cela m’énerve et je trouve la visite aussi longue que les enfants. Mais cette fois, Claire ne s’arrête que là où elle semble vouloir aller. Au rayon des sièges, où elle prend le numéro d’une chaise en bois au haut dossier. Et au rayon divers, elle cherche un temps avec intensité ce qui s’avère être au final des sangles d’attache de colis. Elle en prend plusieurs d’ailleurs avec enthousiasme. Qu’est-ce qu’elle prépare ?

Nous en profitons pour manger sur place des boulettes norvégiennes avant de retourner à la maison, nos achats dans le coffre. Drôle de Saint Valentin !  Et je ne peux m’empêcher de m’inquiéter sur le chemin de retour alors que je conduis, de la façon dont je vais être bouffé…

Arrivé à la maison, Claire me fait mettre nu, avant de me demander de monter la chaise. Elle se fout que je doive courir jusqu’au garage indépendant à la vue potentielle des voisins, pour récupérer les outils… Sous sa stricte supervision, la chaise est bel et bien montée devant notre télévision.

J’y finis attaché sanglé du chevilles a cou, sous la vue de Claire installée dans mon fauteuil de cuir. Le DVD se lance…

C’est le genre de vidéo BDSM typique, de celles qui font fantasmer les mâles en mal de soumission. La Maîtresse allemande est jolie et divinement dominante.  Le soumis en prend plein la gueule… face sitting, coups de ceinture y compris sur le sexe,  cire et ballbusting… j’oublie, immobilisé sur ma chaise, Claire qui garde le silence et je reste excité dans ma cage à la vue d’un tel traitement…

Finalement le générique de fin défile et me laisse sur ma faim de sexe. Je me serais bien astiqué en délivrance. Claire se lève et me laisse seul… un moment.

Elle revient finalement avec un sac de course de supermarché qui a l’air bien plein. Elle le pose sur le canapé et revient vers moi.

- C’est une des procédures que conseille Zutto de faire avec son mari apprenti soumis. Nous allons donc re-regarder ensemble la vidéo et j’ai la mission de tout refaire avec toi ! Humm, je pense que cela va-être un moment passionnant…

Là je commence à paniquer, me demandant quel pourra être le pire ? Le ballbusting peut-être qui n’a jamais fait partie de mes fantasmes ? La cire oui mais je ne connais pas son effet. J’appréhende tant…

La vidéo qui recommence me fait l’impression d’une marche vers l’échafaud. Je suis beaucoup plus conscient de la cruauté de la Maîtresse Allemande que Claire a décidé d’imiter. Je sais que la vidéo commence par une séance d’hommage. Claire met en pause avant de me libérer de ma chaise. Me voilà devoir faire la même chose : ramper sur le sol jusqu’à ma Maîtresse… comment ai-je pu être excité de voir le pauvre homme le faire ?

Claire passe sa paire de talons moins hauts que ceux de la vidéo, que je dois lécher en même temps que le soumis le fait. C’est pas du tout mon truc le fétichisme des chaussures et mon excitation est proche de zéro. Mais le pire est que je sais à l’avance tout ce que je vais subir à la suite : La Domina va marcher sur le corps nu de son soumis !

- Tu crois que c’est vraiment possible ? Je dois être quand même un peu plus lourde qu’elle… mais bon une mission est une mission… et n’oublie pas de regarder la télévision, cela fait partie de la pédagogie de l’exercice…

La Maîtresse allemande monte entièrement de ses hauts talons sur le corps nu de l’homme en jubilant. Claire n’ose pas le faire et garde un pied à terre. Heureusement car la pression d’un seul talon sur la fine peau de mon dos est aigüe et encore elle n’y a pas transféré tout son poids. Je grimace sous la souffrance. Comment peut faire le gars pour supporter cela ?

Par contre, je n’échappe pas à la pointe du talon contre mon petit trou. La Domina finit par violer ainsi son soumis. Claire ne réussit pas à entrer mais ne m’épargne pas la pression à me faire serrer les dents face à la douleur comme le gars de la vidéo. 

Je suis heureux quand la scène finit enfin… La vidéo est mise en pause pour la préparation du face-sitting, qui suit immédiatement après. Cela se passe sur une banquette de simili cuir. Claire se contentera de notre canapé de tissus. Elle me fait installer couché en travers pour avoir la place de me chevaucher le visage et enlève culotte et pantalon. J’ai une délicieuse vision aux premières loges de l’intimité de Claire qui réveille violemment mon sexe dans la cage. Je relève la tête pour essayer de goûter à mon Paradis. Mais Claire ne l’entend pas ainsi, et de sa main me fait me tenir tranquille pendant que la vidéo reprend.

- Attends Pierre, j’ai un détail qui m’interpelle. Là dans cette position, il ne peut pas lui sucer la chatte. C’est physiquement impossible…

Je regarde avec intérêt la vidéo. 

- Effectivement, je ne vois pas comment le gars peut faire pour lui brouter la chatte… c’est que donc il la lèche ailleurs…

- Tu as raison. Il lui lèche la rondelle. Et je me demande si c’est aussi jouissif que ce que montre la femme…

Et merde ! Pourquoi j’ai dit cela. Je ne pouvais pas me taire…

- … et ne fait pas semblant, Pierre.

C’est les derniers mots que j’entends quand ses cuisses se referment sur moi. Effectivement dans cette position, il n’y a que cela d’accessible. C’est une grande première, pour moi, pour nous. L’odeur légèrement acre me chatouille les narines. J’hésite d’autant à y poser ma langue. Mais ce qui me décide finalement, c’est le sentiment d’intense soumission… J’essaye d’oublier où je me suis posé. Je me sens plus à l’aise et ose même titiller de la pointe de la langue l’oculus au milieu qui se détend et réagit en s’ouvrant comme une fleur. Claire soupire et apprécie la caresse. Et moi je me laisse aller au plaisir de la prodiguer à ma Maîtresse… Etonnant découverte un peu taboue, ce qui en renforce le sentiment de soumission ou domination pour chacun.

- Merci mon chéri, c’est délicieusement bon d’être sucée là. Mais bon on va faire comme dans la vidéo, et je vais faire comme si je n’étais pas contente de tes services.  Allez en place sur le tapis ! 

Claire prend la ceinture de cuir dans le sac. Je sais que je vais prendre grave par procuration de la vidéo. Les coups sont coordonnés avec les splashs de la Maîtresse allemande. Elle frappe au même endroit où l’homme est frappé et même si je crois qu’elle n’applique pas la même force, je hurle vite autant que le pauvre soumis de la vidéo ! 

Le summum des cinglées est atteint quand la Maîtresse retourne son esclave pour lui frapper directement le sexe. Claire fait de même avec moi, mais au lieu de viser la hampe se contente de me donner des petits coups secs sur les couilles. Nous hurlons en cœur l’homme de la vidéo et moi, notre détresse d’esclaves battus et restons prostrés une fois qu’elles nous laissent.

- Ouah ! Cela défoule bien de battre son homme comme cela !

La Domina prend à ce moment un bougeoir allumé sur la commode pour faire couler la cire sur le sexe à demi-bandé. Par contre chez nous, aucune bougie à proximité. La vidéo est donc de nouveau mise en pause. Claire en profite pour boire avant de maugréer qu’elle a oublié de prendre le bougeoir de la « grand-mère ». Elle rapporte aussi au passage un vieux drap qui est étalé sur le tapis devant le canapé.

- Couche-toi dessus, sur les fesses…

J’hésite à obéir cette fois mais cède quand même. Les sangles sont récupérées pour m’immobiliser strictement le corps 

- Désolé, mais dans le film c’est fait dans l’action. Alors que nous hachons pas mal, le temps de tout préparer. Faudrait pas que tu échappes au dernier moment...

« Notre » bougie est enfin allumée sur son bougeoir. Je regarde avec grande appréhension n’ayant aucune idée du niveau - forcément de douleur – que cela suscite chez celui qui reçoit la chaleur de la cire. Même si l’idée dans le principe m’excite, la réaliser me fait baliser. La vue d’une Claire surplombant mon corps nu sans défense est si intimidante et j’en tremble, le regard fixé sur la flamme menaçante.

- Là aussi c’est une grande première. Dommage que tu sois en cage… cela serait sans doute plus esthétique sans…

Je me rebelle un peu, heureux au fond de moi-même de gagner un peu de sursis…

- C’est quand même toi qui m’y a mis et qui a donné la clé à Emilie ! Pourquoi ?!

J’ai gagné son attention.

- Parce que j’en avais marre d’avoir un mari « pacha » à la maison, parce que tu ne cesses de me demander de la domination, et parce qu’une amie est venue chercher mon aide et que cela suppose que tu sois gardé longtemps en cage…

- Quelle aide a-t-elle demandée ? La mise en asservissement de son mari ? Ou quoi d’autre ?  Je veux savoir !

- NON ! Tu ne veux rien et ne peux rien ! Je t’en ai déjà trop dit… Laisse Emilie là où elle est et commence à serrer les dents car tu commences à m’énerver là !

Je regarde avec une terrible inquiétude, la bougie se pencher et la goutte de cire me vise sur la cuisse. C’est intolérable cette sensation de brûlure à l’endroit où elle tombe. Heureusement, la cire refroidit vite et la douleur s’atténue rapidement. Mais bientôt une autre goutte et une autre brûlure fugace resurgit sur une autre partie de peau exposée. La cire a tout du Supplice Chinois sans fin. C’est sa force et puissance démoniaque. Impossible d’avoir une pensée claire, de se détacher de la vue de cette cire qui coule et torture doucement… Je comprends maintenant la nécessité de mon immobilisation. Je me tortille en vers dans tous les sens pour essayer d’échapper aux gouttes brûlantes.

Le scénario du film est de momifier le sexe de l’esclave avant de dégager le tout par des coups de pied dans les parties. Le genre de scènes qui me font terriblement bander habituellement mais là mon sexe est recroquevillé dans sa coquille.

Claire s’attaque donc à construire avec application une deuxième gangue de cire autour de mon sexe. C’est une horreur de souffrance surtout sur la fragile peau des couilles. Je hurle, crie, me débat. Mais Claire tient sa barre et a manifestement décidé de faire fi de ses propres appréhensions pour rejouer la vidéo en intégralité. 

- Tu vois, là c’est manifestement monté et coupé. Impossible de recouvrir un sexe complet dans les 8 minutes qui y sont consacrées dans le film !

Mais la persévérance de Claire est là. Je finis la cage et les couilles complètement recouverts de cire blanche solidifiée pour passer au « final » de la vidéo et donc au mien. Le ballbusting ! Je n’ai vraiment pas envie de découvrir son effet. Mais Claire, elle, veut finaliser son exercice de perfection de sa Domination… Aucune marge de négociation possible !

Le soumis est immobilisé en X par la Domina au portique du donjon. Nous n’avons évidemment par ce genre d’équipement. Claire utilise la structure de la chaise en bois pour me forcer à garder les cuisses ouvertes, et m’attache des sangles aux chevilles et aux genoux. Le haut du corps est  immobilisé contre le dossier, les mains dans le dos. La position est acrobatique mais efficace : aucune chance d’échapper à son pied ! 

Je tremble de nouveau et demande pitié.

- Désolé Pierre, j’ai pris l’engagement envers moi-même que je referais la vidéo jusqu’au bout, quoi qu’il m’en coûte. Frapper un homme par-là est loin de m’exciter a-priori, mais je crois qu’il faut l’avoir partagé au moins une fois avant de  l’éliminer…

- Tu parles d’un partage !

- C’est que ces procédures ne sont finalement pas ce que les soumis croient qu’elles sont. Point de manuel infaillible de mise en soumission du mari. Leur but réel en fait est d’entraîner la femme à devenir une salope sadique pour le mari, pour qu’il la craigne dans la réalité au-delà du fantasme D/S qu’il peut avoir.

- S’il te plait…

- Non il faut le faire. Aller jusqu’au bout… Mais je veux bien te masquer la vue. Comme cela tu ne verras pas quand mon pied partira et cela me sera plus facile pour continuer de ne pas voir ta réaction sur ton visage…

Je suis atterré, le moral au plus bas. Claire me laisse un instant seul pour récupérer ma cagoule de soumis en cuir qui finit sur ma tête. Pas sûr que cela m’aide à mieux supporter la peur viscérale qui me prend aux entrailles.

La vidéo est de nouveau mise en lecture avec le son augmenté. C’est la longue tirade en allemand de la Domina qui rabroue son esclave. C’est vraiment une langue faite pour le BDSM. Chaque phrase claque comme un ordre…

La tirade finit et le silence se fait dans la vidéo et la pièce. Je sais comment cela se passe : la Maîtresse compte les coups un à un, un moment d’attente et son pied part vers l’entrejambe de l’homme…

« Ein ! »

Ma tension monte d’un cran. Je suis crispé de tout mon corps. Je sens au dernier moment le souffle sur ma peau exposée du pied qui arrive, frappe et me fait hurler de détresse infinie en duo avec l’esclave de la vidéo. J’en ai le souffle coupé. Cela vacille de tout part et je manque de tomber avec ma chaise de douleur.

- Non ! Arrête ! Cela fait trop mal !

Je chancèle et me mets à pleurer. Je ne mérite pas cette torture d’un autre temps. Je dis à Claire combien cela fait mal, combien cela m’est insupportable d’être frappé là, que je ne suis pas maso à ce point… Je la sens hésiter…

« Zwei ! »

Les secondes les plus terribles de ma vie à attendre de me faire détruire les couilles ! Je hurle par avance. Rien n’arrive, mais va forcément arriver…

« Drei ! »

Claire m’enlève la cagoule et grimace à découvrir ma tête de supplicié… Elle me prend immédiatement dans ses bras pour me réconforter…

- Oh je suis désolée mon Amour. Je ne pensais pas que cela serait si terrible… Même pour moi où je ne prends aucun plaisir à ta frapper de mon pied là… je n’ai pas de haine à assouvir envers le genre masculin… je suis si désolée…

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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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Dimanche 28 février 7 28 /02 /Fév 09:25

15 février

En fait quand je suis rentré samedi soir, Claire et les enfants n’étaient pas là, tout simplement parce qu’elle les avait amenés chez ses parents à 3 heures de route de la maison. C’est les vacances. Mais j’ai un doute si je le savais, si Claire me l’avait dit ou si cela s’est décidé à la dernière minute pendant mon absence au ski. De toute façon, Claire comme toute femme use et abuse du fait que les hommes n’écoutent pas toujours, pour faire comme si elle me l’avait dit, même si parfois je crois que ce n’est pas le cas… Mais dans le doute de son écoute, l’homme s’abstient…

Le résultat, qui lui est clairement annoncé, est que Claire a une semaine sans contrainte familiale pour s’occuper de son « petit mari ». Et cela a commencé dès son retour une demi-heure après moi ! Elle avait manifestement des désirs sombres en tête, qui ne m’ont pas immédiatement enthousiasmé, le séjour au ski avec Julie m’ayant déjà bien épuisé émotionnellement…

Mais ce que Maîtresse veut, elle l’obtient. Elle m’a donc mis nu dès son arrivée. Et cela sera mon obligation de toute cette semaine sans les enfants : me déshabiller et mettre mon collier dès mon retour du travail. Cela ne va pas être une semaine de tout repos…

Pour l’instant le collier était en place et Claire avait manifestement l’intention de me le faire garder. Je découvre à cette occasion que nous « possédons » dorénavant à la maison une laisse conjugale pour petit mari en destination de soumission, qui finit en prise sur mon collier.

Claire inspecte alors minutieusement l’état de sa « propriété » partagée avec Emilie entre les barreaux, la taquine avec jubilation jusqu’à la faire pleurer sa frustration. Je me retrouve alors à marcher à 4 pattes, en chien.

- Non pas en chien… en chienne plutôt… et une chienne cela se fait enfiler… allez Zézette direction le lit de la chambre !

Je suis perturbé par la pression de ses envies dès mon retour. Notre chambre est à l’étage et Claire a une façon instinctive de me tenir serré en laisse. La négociation de l’escalier est une chose délicate… 

Sur le lit, un plateau m’attend déjà avec le gode qui est destiné à me prendre le cul, rangé à côté du porte gode, d’une télécommande et d’un tube de lubrifiant. C’est un nouveau modèle qui ne sort pas de notre boîte à malice qui commence à bien être remplie depuis des années. Un gode au diamètre exigeant en limite de ce que je sais pouvoir avaler en serrant les dents. Mais si sa forme est classique avec une paire de fausses couilles à la base, il a un quelque chose d’inquiétant dans sa matière mauve, nervurée en nid d’abeille. Et la télécommande est incongrue, avec ses boutons et son petit afficheur.

- Tu aimes le look de notre nouveau joujou. Je l’avais repéré depuis longtemps et Audrey, ta vendeuse préférée au sex-shop, me l’a obtenu à prix revendeur. La merveille est arrivée mercredi et je l’ai récupéré au magasin jeudi matin…

La « merveille » ne m’inspire pas du tout confiance, mais vraiment pas. Je ne crois pas du tout au simple gode « innocent ».

- Allez on essaye, mon amour ?

Je marmonne un oui peu convaincu. Claire me fait installer en levrette, enlève sa culotte et passe le harnachement que vient bloquer son jean. Il ne dépasse plus que la tête de verrouillage en métal, sur laquelle vient bientôt se coincer le gode. Je frémis de ces préparatifs : pour l’instant, j’ai le cul complètement fermé et crispé. Elle se positionne, après nous avoir bien huilés tous les 2, le gode mâle et mon petit trou femelle, et se présente.

Son gode a quelque chose de reprise en main ferme après mes « escapades » entre les mains d’une autre. Pour la première fois, il m’est enfoncé d’autorité faisant fi de la résistance que je peux montrer. Et même si tout a été bien lubrifié, je le sens passé en apnée. Il me force plutôt que je l’accepte.

Il finit par complètement m’empaler. Je frémis au contact des fausses couilles et de la peau chaude de Claire. Je reprends mon souffle en essayant d’accepter la taille de son invasion, comme à chaque fois. Mais là c’est différent : le gode grandit encore dans mes entrailles et pousse sa pénétration. C’est impossible ! Tout comme cette étrange boule de pression qui monte dans mon rectum. C’est quoi ce plug de damnation ?

Je fais le savoir vite. Claire se détache de son missile et me le laisse planté dans le cul : il ne bouge pas d’un millimètre ! Et son visage apparait devant moi alors que je garde le cul pris. Je ne comprends plus rien…

- Surpris ? 

Je ne peux qu’avouer mon désarroi… Je ne comprends de moins en moins… Le gode me semble bien ancré, comme une ventouse. Même si je le voulais, je suis dans l’incapacité de l’expulser.

- Oui…

- C’est quoi ce machin ?

- Un gode très doué. Le modèle s’appelle The Back Eagle Il a vraiment beaucoup de possibilités. Le japonais qui a inventé cela est un vrai génie !

Claire est enthousiaste. Pas besoin de la relancer, je vais tous savoir. Mais pas sûr que cela me rassure plus après…

- C’est entre autre le premier « gode ceinture à géométrie variable radiocommandé ». C’est excitant de la voir se transformer. Je me suis follement amusée à tester jeudi soi.

Je la regarde étonné, comme si je n’arrivais pas à comprendre ce qu’elle me dit…

- Ah les hommes et leur manque de confiance envers les femmes dès qu’il s’agit de technique… ne bouge pas, le mode d’emploi est resté sur ma table de chevet… voilà c’est là… « l’appareil possède trois circuits fluide powerisés par une pompe membrane de haute capacité…  Le diamètre peut être programmé entre 38 et 63 mm par pas de 1 mm… la longueur peut être programmée entre 180 et 245mm par pas de 5 mm ». Là je t’ai programmé 200 mm sur la télécommande. « dispositif anti-retrait : un ballon en tête de plug pouvant atteindre 70 mm ». En fait le ballon permet de détacher le gode de son support en empêchant le porteur de l’expulser. C’est ce que je viens de te faire…

Je suis sidéré : comment un gars peut être aussi sadique pour concevoir un tel accessoire ? Je tire ostensiblement la gueule… Mal m’en prend, car je reçois immédiatement la réponse de la bergère au berger.

- Ce ne te plait pas ? Pas de problème… C’est quoi ton record en écartement de rondelle ? 4.2cm ? Et bien nous allons te faire immédiatement battre ton record…

Je sens cette fois la lente vibration de la « pompe à membrane » qui agit malicieusement, alors que mon anus s’écartèle sans répit. Cela fait mal. C’est trop. J’ai le souffle coupé et cherche désespérément ma respiration alors qu’une larme me coule aux yeux ! Mes mains partent extirper en urgence vitale l’intrus mais n’y arrivent pas…

- Impressionnant, non ? Je suis capable de te casser le cul, mm par mm, quand je veux. Là, mon chéri, tu viens de battre ton record de 4 mm : 46 mm !

- S’il te plait, Claire, c’est trop dur… diminue le diamètre…

- Non. Cela ne fait que commencer. Il faut que tu me racontes tout de ce que tu as vécu avec Julie au ski…

J’ai beau lui avoir envoyé les copies de mes Comptes Rendus à Emilie, elle a beau être à l’origine de la mainmise de Julie, Claire est une femme et reste une femme : elle veut s’assurer que je n’ai passé sous silence aucun détail et surtout veut mes ressentis pour chaque moment. Un véritable interrogatoire en règle. Et j’ai déjà compris que toute omission me coûtera de la souffrance supplémentaire…

Finalement, Claire se lasse de m’interroger…  J’ai tout avoue et je suis épuisé émotionnellement… j’ai surtout hâte d’être débarrassé du truc qui me dilate trop le cul… J’ai été le plus honnête possible et Claire semble satisfaite de ma confession intime...

Mais Claire n’entends pas me libérer : elle annonce vouloir éteindre la tension de la soirée d’un orgasme libérateur. Et cela, elle le veut de mon cul !

- Il est temps de se ré-arrimer à ta lune… Non c’est pas moi qui bouge, mais toi. 

C’est une nouvelle humiliation de devoir se mouvoir sous les ordres de Madame dans des bzzz que s’amuse Claire à faire de sa bouche. « En haut… bzzz… à gauche… bzzz…en bas… en gauche… bzzz…à droite… plus lentement maintenant… bzzz… allez nous y sommes presque… bzzz… voilà, parfait… ne bouge plus… bzzz… La Terre, Eagle est posé ! »

Le gode est un peu dégonflé en diamètre me redonnant du confort de prise. Le ballon d’ancrage disparait. Et Claire est libre de le faire coulisser lentement sur toute sa longueur dans mon séant maintenant bien ouvert. C’est un massage d’un type particulier mais si agréable. Je ne peux m’empêcher de frissonner mon plaisir et de gémir doucement.

- Je ne comprends pas pourquoi tu as mis si longtemps à perdre ta virginité anale, mon chéri ? Tu aimes cela. Tu es fait pour cela, indéniablement, et je le sais depuis longtemps, depuis exactement la pipe que je t’ai offerte dans l’hôtel de Périgueux et que mon petit doigt est venu traîner sur ton petit trou…

Je me crispe légèrement. Non, je ne suis pas ce genre d’homme… Mais c’est comme si Claire lisait dans mes pensées en direct et y répondait…

- Je me suis toujours même demandée pourquoi tu n’as jamais essayé avec un homme, un vrai, avec une queue bélier bien bandée et des grosses couilles pendantes ! Trop de honte à oser le quémander ? à assumer à prendre du plaisir à te faire enfourner profond ?  Te voilà réconcilié avec toi-même. Je suis sûr que ton zizi ne cesse de baver dans sa cage maintenant… Ah les hommes et leur sexualité si compliquée… 

Elle accélère un peu le rythme de ses va et vient, m’arrachant de nouveaux gémissements plus bruyants…

- Tu vois… C’est net : tu deviens une chienne en chaleur qui aime avaler de la queue ! Comme beaucoup de choses chez toi, l’humiliation est le plus puissant des moteurs  aphrodisiaques… et là tu y es en plein, alors que ma queue vise le centre de ta cible ! Cela me fait toute chose dans mon bas ventre, d’enfin baiser mon petit mari ! Dis-moi combien tu aimes ma queue…

Sur cette dernière question, le gode gagne en diamètre. Je me sens tellement empli et aspire ce plaisir si définitivement trouble d’être pris par là et de cette manière. Claire a raison : la honte ouvre tant de mes portes et me fait devenir autre...

- Oui, j’adore votre queue, Madame !

Je suis passé au vouvoiement sans y faire gaffe.

- Et bien tu vas la quémander, la supplier qu’elle te défonce à fond jusqu’à tu sois  obligé de ta s’assoir sur un coussin pendant une semaine…

Sa voix est excitée et me trouble. Je murmure presque…

- S’il vous plaît, Maîtresse, baisez moi avec votre queue… au plus profond. Je le mérite…

- Plus fort ! Et ce n’est pas une question de mériter ma queue – ça c’est à moi d’en décider – cette queue à la base tu la veux pour toi, pour ton plaisir trouble de sale petit pervers, qui prend plus de plaisir à se faire enfiler qu’enfiler sa femme ! Tu n’es qu’une chienne en chaleur ! Tu es enculé par ta femme et tu adores cela ! Ose le dire !

Sa queue grossit encore et me marteau-pilonne le cul, faisant fi de toutes mes dernières résistances…

- Oui, Maîtresse…

- Non, oui Claire !

- Oui Claire, je suis une chienne en chaleur ! J’adore que ta queue conjugale me défonce le cul ! Je la veux au plus profond ! Dure et honteuse ! C’est ton droit. Ne m’épargne pas… Joui en me faisant jouir de mon cul !

La queue commence une samba dans mon rectum. C’est physiquement impossible mais je m’en fous. C’est si bon de sentir pris par là et de cette manière. Je gémis continuellement mon plaisir amplifié parce que Claire a elle aussi le souffle court de la vague qui arrive… Je ne me suis jamais senti autant en phase avec mon Amour !

- Tu la sens, la puissance de ma queue ? Comment elle te dévaste avec tant de plaisir partagé ? Tu deviens de plus en plus tous les jours mon petit mari enculé, qui aime tant se faire enfiler la bite…  qu’à se faire défoncer sans pitié par sa femme… Tu imagines quand tout le monde le saura ? Que le sérieux petit Pierre, n’est qu’une tapette, qui n’aime rien de plus au monde que de se faire défoncer la rondelle au lit ? Tes collègues ! Tes amis ! Tout finit par se savoir !

La queue de Claire est démoniaquement bonne. Je trémousse du trouffignon pour l’avaler encore et encore plus loin… le zizi humide qui ne cesse de pleurer… la tension dans le ventre qui attend avidement la délivrance… et l’orgasme de Claire monte bruyamment derrière… oui moi aussi, je veux jouir ! Enfin jouir ! De n’importe quelle manière ! Mais partir et jouir ! J’y suis presque mais l’orgasme puissant de ma partenaire me vole la politesse au dernier moment… Claire a toujours été bruyante dans la jouissance… une dernière profonde pénétration, et sa queue se crispe comme tout son corps… un instant hors le temps… avant qu’il s’effondre anéanti par le plaisir sur mon dos…

Le gode suit le mouvement et vient durement presser contre mon boyau interne. Cela m’arrache un cri qui est aussi un cri de vive frustration. Putain, j’y étais presque… mais il reste plus que le vide… de l’absence d’achèvement… qui tétanise l’esprit et désespère tant…

Claire se remet de son orgasme.

- Tu as joui, toi aussi ?

Je ne peux que faire non de la tête, très lentement. La main de Claire vient me consoler d’une caresse dans les cheveux.

- Oh, mon Amour, je suis tellement désolé… alors que tu m’as donné un tel orgasme…

Il s’en suit un long moment de silence, nos corps collés ensemble et sa douce main apaisant qui me masse doucement. Finalement Claire y met fin et se remet à genoux derrière moi. J’apprécie la disparation de la pression interne du gode.

- Mais que tu restes un peu frustré n’est pas si mal, vu comment tu es gentil et attentionné dans cet état… fais attention… je vais me retirer…

Elle le fait heureusement tout en douceur, avant de finir de se relever et de faire le tour du lit. Son sexe pendouille après l’amour entre la braguette de son jean. Je relève un peu la tête pour le contempler.

- Je crois qu’il est temps de remercier avec dévotion le sexe qui vient de t’emplir…

J’envie la capacité de Claire de passer en un instant de la femme aimante à la Maîtresse D/S. Moi cela m’est plus dur, comme là où je comprends immédiatement que les « remerciements » sont à donner de ma bouche. Il m’a enculé sans préservatif et sa couleur noire ne permet de ne rien distinguer. J’hésite à franchir ce nouveau pas. Mais Claire entend que j’y conforme. Sa main me prend au menton alors que le gland factice se présente devant mes lèvres…

- Allez Pierre, c’est à toi maintenant, suce ma bite en bon petit soumis, pour remercier ta Maîtresse…

Sa voix a quelque chose d’hypnotisant, et docilement sans que je puisse rien y faire, j’ouvre mes lèvres. Le gode s’y enfonce y amenant ce goût amer et corsé que je reconnais, la trouille au ventre de rencontrer un endroit au goût plus prononcé. Mais heureusement, je n’en trouve pas. J’avale pour la première fois de ma vie de la bite. Et Claire en éducatrice décidée me fait passer d’un coup plusieurs étapes ma main en prise sur mes cheveux. Elle me baise la bouche sans violence de sa queue plutôt que je lui offre la caresse demandée. C’est très dominant et mon esprit s’en accommode d’y être acculé dans l’humiliation. Une quinzaine de doux mouvements avant de recueillir la surprise de ma vie : la fausse bite éjacule dans ma bouche !

J’ai un mouvement instinctif de recul, désembouchant en urgence et essayant de recracher sur le sol le maximum de la liqueur reçue. C’est répugnant. Je ne peux qu’imagine que c’est là le sperme des amants que Claire a forcément derrière mon dos…

- … humm que j’aime ta surprise, mon chéri. C’est un des points forts de ce merveilleux gode… Imagine quand il éjaculera dans ton cul… j’ai hésité tout à l’heure, le doigt crispé au-dessus du bouton… mais non la découverte est mieux comme cela…

Je la regarde effaré.

- Et oui tu sais maintenant comment cela fait quand de l’imposer aux Dames… et ce n’est qu’un juste partage… et retour des choses.

J’ose la question.

- C’est quoi ?

- A la base du lait concentré pour la matière et du blanc d’œuf pour la viscosité, avec quelques aromes de saveur pour se rapprocher au mieux de l’original. J’ai gouté et effectivement c’est assez proche en goût et en saveur…

Comment elle le sait, vu qu’elle a toujours refusé de recevoir mon sperme sans sa bouche ? Ah moins que cela soit celui de quelqu’un d’autre… avant moi ? à mon insu ? C’est le genre de petites remarques qui déstabilisent complètement.

-… servi tiède à 35°C par le gode comme en vrai. Tu sais qu’à ces températures, le blanc d’œuf ne coagule pas ?

Toujours à mes pensées de l’autre, je la regarde inexpressif… Pas de quoi couper la parole à une femme.

- … mais pour toi, spécialement, cela sera un peu tes dragées surprises de Bertie Crochue…

Qu’est-ce qu’elle me raconte là ? Que vient faire Harry Potter ici ?

- Je ne tiens plus. Je te montre. Suis-moi !

De toute façon, elle a pris la laisse du collier et je ne peux que la suivre. Heureusement elle ne m’impose pas la marche canine. Nous traversons la maison pour nous retrouver dans le glacial garage. Claire se dirige vers le congélateur où elle récupère une boîte en plastique fermée par un cadenas.

- Le cadenas, c’est pour être sûre que tu ne tricheras pas, vu le temps que j’ai passé à te préparer cette surprise…

La boîte s’ouvre. L’intérieur ressemble à une boîte à vis, comme je peux avoir dans mon atelier, avec une trentaine de compartiments tous remplis sauf un de « sachets » avec une étiquette plastique attachée à chacun. Claire en prend un, choisi avec soin, au vu de son étiquette et me le met devant mes yeux…

Je blêmis totalement quand je m’aperçois de près en guise de sachet, il s’agit en fait d’extrémité de préservatifs remplis d’une petite boule translucide blanche… Non ! Pas cela ! Claire doit être définitivement folle… Je sens son regard me transpercer de part en part et elle sourit bizarrement. J’ai finalement un mouvement de recul instinctif et le goût se rappelle en bouche… J’ai de nouveau la nausée…

- Je vois que tu as enfin compris. C’est parti au départ de l’agacement de voir toujours la capote traîner après l’amour sur ta table de chevet…

Claire ne peut plus prendre la pilule pour raison médicale et nous utilisons des préservatifs depuis 2 ans et demi, quand le risque de grossesse est trop important…

- Je me suis dit que cela valait bien une leçon en retour. Alors un jour, je l’ai gardé au congélateur pour la renvoyer à l’envoyeur, en surprise, pendant un de nos jeux D/S. Je l’avais faîte pour une, pourquoi pas le faire pour les autres ? C’est ainsi que ma collection de sperme a commencé…

Cette femme est folle !

- Il m’a fallu du temps pour rassembler tout cela. Pour rationaliser cette drôle de collection. Nous allons voir si c’est si facile d’avaler comme tu me le dis à chaque fois, ou de se le prendre en fond d’entrailles comme tu as osé une fois. Je me suis toujours promis que je te rendrai un jour la monnaie de ta pièce… et l’heure est arrivée.

J’en tremble ! 

- Impressionnant, non ? Mais non, je ne vais pas gâcher en une seule fois ce qu’il m’a fallu une année totale pour récupérer. Tiens celui-là, le n°14, c’est ta levrette de Pâques l’an dernier… un très bon souvenir et un bon cru que tu sauras apprécier le moment voulu… je connais l’origine de chaque numéro : quand, comment et qui…

Je suis estomaqué. Je regarde en détresse les 29 préservatifs remplis… Combien de fois ai-je baisé l’an dernier ? Cela n’était pas notre meilleure année de sexe. Ai-je joui 29 ou 30 fois dans une capote ? Cela me parait beaucoup, trop, et un terrible doute me submerge… Le sol tremble sous moi et je suis pris d’un vertige devant le machiavélisme du piège…

- Oui, il m’a fallu du temps pour collecter cela… et une patience infinie… alors chaque que je partirai en toi, tu de demanderas si j’y ai mis la surprise… et si c’est de ta propre production… et on verra si c’est si facile que cela d’avaler comme tu le disais ! Crois-moi je ne suis pas prête d’être lassée de jouer à ce jeu…

Vaincu, je regarde le sol par terre…

dyonisos


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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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Mardi 23 février 2 23 /02 /Fév 18:00

14 février

Je n’ai pas terminé hier mon récit. J’étais en train de l’écrire en guise de compte-rendu pour Emilie (et aussi pour Claire) quand Julie est venue nous rendre nos valises et notre liberté. Pas de ski pour nous samedi comme prévu, malgré le beau temps, elle nous ordonne de rentrer retrouver nos « Maîtresses » au plus vite… Je serais bien passé outre, mais pas question pour Hervé de désobéir maintenant. Il ne me laisse pas le choix et nous quittons la station à 9h30. 

Donc me voilà de retour à la maison. Je suis seul à attendre le retour de Claire et des enfants sans doute partis faire des courses.

Hier soir, le rideau s’est ouvert sur l’arrière salle du restaurant, un espace isolé par rapport aux autres tables des convives, avec une banquette autour d’une table en rond. 3 personnes sont déjà à nous attendre, deux femmes et un homme. Nous nous les saluons et nous asseyons intercalés entre eux, en glissant nos fesses le long de la banquette de velours rouge. Le plug fiché dans mon cul me rappelle sa présence quand je me pose.

Les copain et copines de Julie, entre 25 et 30 ans comme elle, ont l’air très sympa et nous accueillent avec bonne humeur. Julie nous commande une pinte pour l’apéritif avant la raclette prévue ce soir au programme. Les 2 copines s’intéressent naturellement d’où nous venons et à ce que nous faisons. L’homme reste plus taiseux, mais la façon dont il se colle à la femme à ma gauche et lui enserre la main entre ses doigts, m’indique que les deux sont amants et sans doute depuis pas longtemps… 

Personne ne semble s’intéresser à l’épaisseur du collier sous mon col, et c’est tant mieux. Je me détends peu à peu, sans doute aidé par les vapeurs d’alcool, et le plug qui se fait oublier en mon séant. Hervé vit la même détente… A un moment, il a trop chaud et enlève son pull, ce que je n’ai pas osé encore faire. Le motif de son T-Shirt m’apparaît bizarre, un peu trashy chic, avec des lettres effacées à moitié. 

Non je ne peux pas croire à cette fourberie ! Nos femmes ont osé ! KEPT UNDER LOCK AND KEY ! C’est ce qu’il y a marqué sur son T-Shirt. Heureusement que j’ai encore mon propre pull. 

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Je jette un coup d’œil inquiet le plus discrètement possible à mes voisins. Aucun ne semble avoir remarqué ou compris le message du T-Shirt. Ouf ! J’essaye de faire comprendre à Hervé par des roulements d’yeux qu’il doit remettre son pull au plus vite. Il me regarde sans comprendre…

- Tiens salut les jeunes…

Là c’est Patou, la patronne de quasi 60 ans qui vient nous saluer. Et selon le troisième principe de la thermodynamique, qui dit que dans la vie tout devient plus merdique, elle ne rate pas le T-SHIRT d’Hervé.

- Gardé… sous cadenas et… clé ? Cela veut-dire quoi ?

Et en plus elle comprend l’anglais. Sa question attire l’attention de toute la table. Hervé qui vient d’enfin de comprendre le piège, commence à terriblement rougir et je ne suis pas plus à l’aise.

Julie, qui fait forcément partie de la conspiration, réagit plus vite que l’éclair et tend son téléphone à « Patou ».

- Oh tout simplement ça. C’est à prendre au sens littéral…

Patou étudie avec étonnement l’écran du téléphone.

- Tu me fais une blague, Juju ?

- Non je t’assure que non. C’est réel.

- C’est lui, là ? 

- Non, c’est celle de son copain, prise « en live » hier matin… L’ « autre » est sur la photo suivante…

- Mais pour quoi faire ?

- Pour ce que j’en comprends leurs femmes portent la culotte à la maison. Et elle l’applique strictement… comme un mode de vie. Parait que les maris sont plus doux après.

Maintenant toute la tablée est intriguée par l’étrange tournure de la conversation.

- C’est vrai que celui-là est un asticot qui ne doit pas servir à grande chose. Du moins c’est mon avis. L’autre est un serpent plus respectable…

- Oui mais qui, d’après sa femme, crache trop vite son venin pour être utile…

Patou gratifie Julie d’un immense sourire. Les autres sont impatients d’enfin comprendre et le téléphone circule avec intérêt de personne en personne. Cela nous vaut des regards un peu méprisants quand ils découvrent ce que nos femmes nous imposent… Je regarde mes chaussures, les joues rouges de honte.

Le téléphone arrive dans les mains de la femme à ma droite, qui regarde sans gêne la photo de mon sexe encagé avant de fixer avec lourdeur la bosse dans mon pantalon.

- C’est fou, comme truc ! Dis Juju, on peut voir en vrai ?

- Ne te gêne pas. Celui-là il adore être humilié, de toutes les manières. Tu sais cette après-midi, je lui ai presque rentré la main dans son cul.

Cela provoque des oh vifs d’étonnement, pendant que la femme ne perd pas son intention première et se saisit de ma ceinture pour la défaire. Je ne sais que faire, que répondre. Je jette un coup d’œil à Julie qui de son regard ne semble ne pas laisser le choix. La ceinture est ouverte, suivi bientôt des boutons de la braguette de mon pantalon. Sans aucune gêne, elle descend sa main sous mon caleçon à la recherche de ma bite emprisonnée. Elle jubile quand elle la débusque enfin, pendant que je trésailles émotionnellement du trouble de se sentir une main féminine inconnue sur mon intimité. Elle détermine à dégager le tout pour exhiber mon sexe encagé.

Là c’est la quasi-émeute. Je suis devenu une bête de laboratoire et tour le monde regarde mon entrejambe…

- Impressionnant !

- Comment fait-il pour bander

- Il ne peut pas… c’est le but de la contrainte.

- Donc pas de masturbation ?

- Eh, non….

- Il fait comment pour pisser ?

- Comme toi, assis sur la lunette !

- Il la garde tout le temps ?

- C’est le jeu. 24/24 et 7/7. Et lui depuis 5 semaines !

- Quoi il n’a pas éjaculé depuis 45 jours. C’est pas possible !

- Il faut bien croire que oui. Tu en as la preuve devant toi…

- Tu vois mon amour, si tu n’es pas sage, clic-clac l’oiseau…

- Non tu rigoles…

- Vas-t-en savoir….

Et ainsi de suite….

Pour ne pas faire de jaloux, Julie déculotte aussi de la même manière Hervé, qui se crispe au début avant de se laisser faire avec quelques difficultés. Je crains que nous n’ayons pas d’autre choix que de laisser exhiber nos zizis en cage pour le reste de la soirée… à notre honte infinie.

Je bois plus qu’à mon habitude de l’Apremont pour oublier mon mal à l’aise. Le couple à ma gauche roucoule. Ils s’embrassent à ne plus finir et elle ne gêne pas, vu l’ambiance érotique qui a pris possession de la table, à lui caresser sa bite gonflée sous le pantalon. Il bande comme un taureau, prêt à la saillir dès qu’ils se retrouveront dans leur chambre. J’en suis jaloux.

Julie s’occupe trop d’Hervé à mon goût. Sa main disparait sous la table et ne quitte jamais son entrejambe. Les lèvres d’Hervé se crispent régulièrement comme si elle le branlait à travers les barreaux. D’ailleurs c’est ce qu’elle doit faire !

Il ne reste plus sur cette terre que ma voisine de droite et moi. C’est Madame sans gêne qui a parfaitement compris ce qu’on pouvait faire à un homme avec le zizi encagé. Elle a un petit côté pervers, à me presser les couilles, à me griffer de son ongle le gland ou descendre le long de la hampe. Mais ces traitements ont l’effet inverse : je n’ai jamais autant bandé dans ma cage. Je jouis masochistement de ses saloperies et je mets même à couler du bout. Elle est d’abord étonnée mais prend vite du plaisir à récolter ma « mouille » sur son doigt pour me le donner à sucer.

Le couple s’extirpe avant le désert, sans doute pressé de libérer en chambre la tension sexuelle de la soirée. Nous prenons un dessert et la copine sans gêne insiste pour nous raccompagner. Elle découvre mon collier, et le plaisir de promener un homme en laisse dans la neige. Elle me torturerait toute la nuit pour finir de m’avaler tout cru si Julie ne décidait pas sagement qu’il est temps de la laisser. Je ressens la frustration de la copine à se voir retirer son joujou. Une Julie qui colle de plus en plus à Hervé, la main traînant ostensiblement sur la bosse de son sexe. Il n’y en a plus qu’elle pour lui !

Donc retour dans l’hôtel toujours par l’entrée de service vers 23h. Le temps d’étrangement récupérer un balai dans la cuisine et nous retournons dans notre chambre.

- A poil Pierrot !

Cela sonne comme un ordre couperet, auquel je me conforme avec lenteur. Finalement je me retrouve nu.

- Tourne-toi…

Je suis surpris de voir mes mains attachées serrées dans le dos par la ceinture d’un peignoir, avant d’être bâillonné de nouveau de mon écharpe.

- Comme cela, je suis sûre que tu ne toucheras pas et que tu ne nous dérangeras pas. 

Julie ouvre la porte du placard vide. 

- Allez dedans. C’est fini pour toi ce soir !

Je suis poussé à me tasser sous la dernière étagère. Les portes sont refermées et le balai trouve sa destination à empêcher toute ouverture par l’intérieur. Je suis fait et bien fait, mais encore plus intrigué de la suite des événements.

- Hervé va nous préparer un bon bain chaud. J’ai une envie folle d’en partager un avec toi. Je t’y rejoins dans une minute…

Hervé complètement charmé de l’aubaine se dépêche d’aller faire couler l’eau dans la salle de bain. Julie s’éclipse un moment et s’active dans la chambre. Je suis curieux de voir ce qu’elle prépare avec tant d’empressement. Je me tortille en silence pour atteindre le trait de lumière entre les portes mal jointées. J’ai la vue directe sur le lit. Elle pose des cordes aux 4 coins du lit ! 

Une fois terminé, je l’observe virer un à un ses vêtements et finir en tenue d’Eve. Cette fille a définitivement un corps de de rêve. Je bande à fond à la fois devant cette beauté naturelle et de mon impuissance d’encagé actuelle. 

- Ne te gêne pas Pierrot à mater... Oui je sais que tu regardes ! C’est pour cela que j’ai laissé les portes entrebâillées, exprès, pour que tu puisses participer à ta manière.

Le machiavélisme de cette remarque me saisit et je ne peux pas m’empêche de reculer pour disparaitre au fond du placard dans une bruit. Julie regarde dans ma direction et sourit… Et là la plus incroyable arrive : elle retire de sa poche de pantalon une chaînette avec une clé de cage, malheureusement pas la mienne, celle d’Hervé qui finit autour de son cou !

- Allez sois-sage. Je vais m’occuper de finir de chauffer à blanc ton copain. Et nous reviendrons pour le final. Tu as de la chance : tu seras au premier rang !

Elle disparait dans la salle de bain. Cela rigole bien là-dedans. J’en suis jaloux à devoir attendre seul dans mon placard. Cela discute, cela rit, cela doit même s’amuser à s’éclabousser vu les bruits d’eau…

Peut-être une demi-heure plus tard, ils finissent par revenir. Je regarde immédiatement l’entrejambe d’Hervé : ouf, il porte encore sa cage ! Mais cela ne m’apporte pas la détente attendue…

- Couche-toi sur le lit. J’ai envie de toi maintenant…

Hervé ne se le fait pas dire 2 fois. Il semble ailleurs, complètement hypnotisé par la beauté sexuelle de la fille. Il ne proteste pas quand elle lui attache pieds et mains aux cordes du lit. Il a lui aussi le regard fixé sur la clé coincée entre les 2 magnifiques seins de Julie ! Il est jeune en cage, mais il a compris la puissance de l’apparition de la clé. Sa cage est prête à exploser.

Julie s’amuse à finir d’étouffer sa bite entre les barreaux de la pulpe de ses doigts. Il geint sa frustration… et moi aussi en concert. Je vois les formes nues de notre belle le chevaucher et mettre au chaud sa cage. La clé pend contre sa poitrine poilue, en folle tentation. Hervé n’y tiens plus…

- S’il te plaît, Julie…

- Que je te laisse sortir ? Je ne sais pas… serait-ce une bonne idée… pas encore…

Le corps bouge encore jusqu’à positionner la tête du Hervé cuit à point entre ses cuisses. Je sais l’offrande qui est demandée. Hervé aussi. Julie s’assoit sur la langue sortie…

- Fais-moi jouir… pour me mettre d’humeur conciliante…

C’est la plus folle expérience de matage de toute ma vie. Plus fou encore que tout ce que j’ai vu sur internet. Les fesses magnifiques ondulent à la recherche du plaisir pris contre Hervé. Julie n’a aucune pudeur et hurle son plaisir primal de jouir. Là c’est totalement en direct, à deux mètres de mon placard. L’homme lutte pour reprendre son souffle et ne pas finir étouffé. La femme s’en fout et prend son plaisir de cette façon si directive. Mon sexe est cabré dans sa cage et en devient douloureux. Et déjà je sens les portes liquides qui s’ouvrent sur mon plaisir contraint.

La scène est fantastique et dure une éternité. L’orgasme féminin monte en différents gammes, s’éteint presque, avant de rejaillir et d’exploser dans une longue crispation de tous les muscles du corps de la Belle !

Finalement elle s’enlève et laisse Hervé reprendre difficilement son souffle. Mais aucun répit ni pour Hervé, ni pour moi. La clé tourne dans le cadenas. La coque décolle de sa base avant d’être enlevée et révéler le zébulon dans sa splendeur. Je ne crois que je n’ai jamais vu mon ami en totale érection. Et je suis jaloux. Sans aucune comparaison possible en ma faveur. Julie caresse doucement la hampe qui tremble tant d’émotion. Elle le maintient entre ciel et terre, entre plaisir et frustration, au point Hervé de sait plus où donner du gémissements. La scène est follement érotique, si sexuelle…

- Dis Hervé, tu voudrais partir maintenant ?

- Oh oui, Mademoiselle… je n’en peux plus…

Le doigt souligne la couronne du gland luisant… Hervé se pince les lèvres…

- Je ne sais pas. Est-ce une bonne chose ? Tu es un garçon si doux en cage…

- Je le serais encore après !

- Ta femme craint que non… que tu en profites pour redevenir comme avant…

- Mais non. Je serais sage… je promets de retourner en cage… immédiatement… après… mais s’il vous plait laissez-moi jouir !

La main ne cesse de le maintenir à la limite de l’inévitable en n’arrêtant pas de flatter.

- Pourquoi pas… Mais qu’est-ce qui t’empêchera de l’enlever dans le dos de ta femme… non je serais à sa place, je trouverais cela pas suffisant… je crois qu’elle attend plus…

- Tout ce qu’elle veut !

- Je crois qu’elle veut de l’engagement sur la durée… que tu sois fier de porter une cage pour elle… que tu acceptes qu’elle te possède de cette manière…

- Oui tout ce qu’elle veut…

- Cela tombe bien, elle a écrit ce qu’elle veut et je suis chargé de recueillir ton assentiment.

Qui se présente sous la forme d’une unique feuille qu’elle lui met devant les yeux. Hervé lit attentivement. Ses traits se crispent et il débande quelque peu malgré les caresses sur son sexe. Les conditions doivent être exigeantes. J’ai un peu pitié pour lui… 

- Si je signe, vous me laisserez jouir là ?

- Tu verras bien… qui ne risque rien, n’obtient rien…

Hervé prend une grande inspiration, réfléchit et demande un stylo. Il signe le papier de sa main entravée. Julie récupère la feuille qu’elle plie en 4, se rhabille et emporte le papier en dehors de la chambre ! Nous restons terriblement seuls. J’ai encore plus pitié pour lui : il vient de se faire totalement avoir par le gente féminine.

Mais je suis surpris du retour inattendu de notre gardienne 5 minutes plus tard.

- Je devais te laisser ainsi et ne venir te libérer que demain matin après remise en cage. Mais ce n’est pas moi cela. Je trouve cela injuste. Et je n’aime pas l’idée de mentir… alors je vais te donner ce que je t’ai promis… et qu’importe si cela ne fait pas partie de ma commande…

Julie s’agenouille au pied lit et se penche au-dessus de son sexe. En un tour de main le reste de l’anneau de la cage est enlevé, et sa bouche engloutit le sexe dressé. Je suis à l’agonie : pourquoi cela lui arrive à lui et pas à moi ? Julie semble avoir une expertise infinie en suçage. Les lèvres montent, descendent, avalent en grand fond et titillent de toutes parts. C’est fabuleux à regarder et si excitant. A ce traitement, Hervé perd vite tout contrôle. Il est à la merci totale de la bouche qui décide finalement de cueillir son plaisir en fond de palais. Hervé éjacule dans un grand râle roque de plaisir absolu ! La bouche se retire laissant un mince filet de sperme suspendu un instant entre le bord de la lèvre et le gland. C’est une folie érotique et une frustration intense pour moi…

Plus un mot n’est échangé. Julie remonte la cage autour du sexe qui ramollit maintenant. Le cadenas est refermé. Et elle s’en va en emportant la clé avec elle., après avoir retiré le balai qui bloque les portes de mon placard.

Il nous faut un moment pour nous libérer mutuellement, mais nous y arrivons finalement. Nous sommes KO tous les 2 et nous nous couchons ensemble sans pyjama et sans pudeur sous la même couette.

- Tu sais Hervé que je dois tout raconter à Emilie et qu’elle le saura…

- Oui elle me l’a dit. De toute façon ce qui est fait est fait. Et j’étais libre de parler pour refuser. Donc je suis coupable… et Pierre tu sais quoi ?

- Non…

- C’était la plus fabuleuse pipe de ma vie… et rien que cela, cela mérite les semaines où Emilie voudra me laisser mariner en cage...

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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.

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