Dimanche 8 mai 7 08 /05 /Mai 12:40

20 mars

Il y a des ces moments où on sent sa vie vous échapper. J’en suis là. Ma nuit est hachée par les interrogations qui tournent sans cesse dans ma tête. Je me sens perdu avec une Claire que je reconnais plus. Elle me fait tant tourner la tête. La niche, la salle de punition  et la pipe entre hommes qu’elle a retournée à mon encontre. Où est passée la sage femme que j’ai épousée ? 

A 5 heures du matin, je n’en peux plus et préfère me lever. Je descends au sous-sol, récupère la clé dans le pot du garage et entre dans le sous-sol interdit. Il y a moins de cartons que dans mes souvenirs. Claire a-t-elle déjà fait le tri en secret en prévision de l’usage futur ? Il y a avait aussi des néons qui ne fonctionnaient plus. J’avais la flemme de les changer : là tous marchent ! Le trop serviable Michiel en repérage ? Et manifestement le ménage a été fait par une Claire finalement si secrète pour son petit mari.

J’ouvre avec un petit frisson la lourde porte en bois du sauna. La lumière fonctionne et dévoile l’unique banquette de bois contre la paroi. L’espace est restreint, idéal pour enfermer un mâle en mal de dressage. Et il y a ce que j’identifie finalement comme un pot d’aisance en faïence sous la banquette. Je ne me souviens pas avoir cette antiquité dans nos affaires avant de comprendre en rougissant la raison de sa présence. Put*** qu’est ce que cela va être dur !

Pour l’instant, je ressors pour étendre la lessive de la buanderie avant de remonter à la cuisine pour ranger et préparer tous les petits déjeuners de la famille. 

Je croise peu Claire avant le départ des enfants, affairée à préparer leurs sacs et surtout qu’ils n’oublient rien. A 10 heures piles, notre progéniture embarque dans le Scénic 7 places des Vilerains en départ pour leur maison de campagne. J’ai juste le temps de leur faire un coucou au coin de la rue qu’arrive la camionnette de Michiel, homme mince et chauve, très poli dont je fais la connaissance.

Claire est radieuse et cela me réconforte de la voir sourire plutôt que de l’imaginer en sombre Maîtresse noire…

- Bon les garçons, au travail.

A 64 ans, l’homme tient la forme plus que moi avec 25 ans de moins. Il me fait d’abord l’aider à décharger le contenu de son camion que nous amenons dans le sous-sol par le garage. Il y une porte, des panneaux, des boîtes, des câbles… Tout un fatras destiné à équiper l’espace imaginé par Maîtresse Claire. 

Il s’ensuit une très dure matinée de perçage, de collage, de montage. Je comprends  la fonction de certains trucs, comme la nouvelle porte ou le liège pour isoler phoniquement la salle de punition mais je n’arrive pas encore à avoir une vue d’ensemble du dispositif.

Malgré mes tentatives, Michiel est taiseux. Il refuse de parler d’autres choses que les travaux en cours et surtout pas de sa vie longue D/S. Et pour tous ces câbles que je dois tirer et enfiler dans des gaines, je ne comprends pas. Nous travaillons dur jusqu’à 14h où Claire arrive avec les sandwichs. 

- Humm cela prend forme… J’ai hâte ! Michiel, plus besoin de ton apprenti pour tout brancher comme prévu ?

- Non.

- Bon, je te l’emprunte donc. Nous avons une après-midi shopping devant nous.

C’est loin d’être tout en place. Je suis déçu de ne pas voir la suite et m’en ouvre à Claire.

- C’est comme les émissions de déco à la télévision, tu vois le début des travaux mais après tu t’en vas pour découvrir à ton retour le résultat final. Faut être patient mon nounours : tu auras bien le temps de découvrir en détail… 

Je me demande si l’après-midi de shopping n’est pas plus éprouvante que les  travaux du matin. Claire me traîne de magasin en magasin, essayant beaucoup et  achetant finalement peu. Après, elle se fait inviter dans une saladerie (!) avant de nous emmener au cinéma voir un des ses films féminins qui m’intéressent pas.

- C’est cela aussi de passer en soumission à Madame. C’est ses goûts et envies qui priment et toi qui doit suivre. Quoique que cette partie m’est loin de m’être déplaisante et sonne comme une petite vengeance.

A la fin de la séance, il est 22h et Claire regarde son téléphone.

- Parfait, Michiel a finit de tout installer comme prévu. Rentrons !

Mais de retour à la maison pas question que j’assiste à la réception des travaux. Je suis enfermé à la place dans le placard sous l’escalier !

- C’est comme pour les magiciens, il ne faut pas connaître tous leurs trucs ou la magie disparait…

Claire revient avec Michiel une heure plus tard et me libère. Elle est enthousiaste.

- Bon, Pierre je crois qu’il est temps de remercier chaleureusement Michiel pour son excellent travail….

Là je suis mal à l‘aise. Elle en veut quand même pas que je le suce en remerciements  « chaleureux » ?!

- Mais quel idiot tu peux être ! Tu crois que j’allais de te demander de le prendre dans ta bouche ?

- Oui, après la discussion de hier soir…

- C’est que tu n’as pas retenu la leçon. Si c’est un de tes fantasmes ultimes de vivre qu’on te l’impose, cela ne fait pas partie de mes envies de voir mon mari sucer la queue d’un autre homme devant mes yeux. Et mes envies,  comme tu apprendras, comptent plus que tes fantasmes… D’ailleurs c’est impossible comme Michiel va aimablement te montrer…

Michiel comprend l’intention et se déculotte devant moi : son sexe est étroitement encagé dans une solide cage de métal verrouillé par un cadenas en guise de Prince Arthur. Impossible de s’échapper d’un tel dispositif !

- Tu comprends mieux l’impossibilité là. Sa Maîtresse a pris comme toutes les Maîtresses une garantie avant de l’autoriser à aller dans le monde, surtout que dans son cas son encagement initial est une conséquence de son infidélité en couple. Michiel depuis combien de temps n’as-tu pas été sucé ? 

- 20 ans Madame, depuis que Maîtresse m’a mise sous clé.

- Et pénétré une chatte de femme ? 

- 9 ans, Madame. Au départ Maîtresse me l’autorisait quelques fois par an, mais elle décidé un jour d’arrêter et de prendre des amants.

- Tu as le droit de jouir ?

- Oui Madame. Maîtresse tient un compteur des jouissances autorisées qui diminue d’année en année. J’en suis maintenant à 4 autorisées par an en tout et pour tout.

Je prends pitié de cet homme, tout en ne souhaitant pas finir comme lui.

- Mais rassure toi, mon nounours, Michiel n’a jamais été aussi heureux en couple. Et une telle pénurie d’éjaculations n’est possible que parce qu’il a son  âge. Non, quand je disais de le remercier, je pensais que tu pourrais lui offrir un verre de ton whisky de 20 ans. Et d’ailleurs sers moi en un aussi…

Je sors 3 verres avant de me faire rabrouer.

- Je ne crois pas mon chéri t’avoir proposé à en prendre un toi aussi…

Petite humiliation gratuite qui fait son effet. Je range donc le 3ème verre et les regarde siroter « mon » whisky envieux.

Après Michiel nous laisse et repart avec sa camionnette retrouver Madame….

- Bon, mon nounours, il est temps je crois de te faire découvrir notre nouveau sous-sol. Mets-toi à poil, avec ton collier et prends ta laisse…

Le moment où Claire bascule en mode Dominante me panique à chaque fois un peu quand elle l’annonce, mais je me glisse vite dans ma seconde peau de mari soumis. Elle m’emmène en laisse et à 4 pattes au sous-sol. Je ne peux m’empêcher de trembler…

Nous nous retrouvons dans la première pièce que je ne reconnais plus. La cave à vin es passée à gauche et des étagères métalliques pour le rangement qui n’étaient pas là occupent le reste des murs. La pièce parait sans autre issue et ne montre aucun indice qu’il y a 2 pièces existantes à suivre. Je suis intrigué…

- Nous la laisserons maintenant ouverte. Cela devrait combler la vilaine curiosité des enfants. Mais pour toi il y a un truc à savoir. Ta « caverne d’Alibaba » s’ouvre en utilisant le banal boitier thermomètre collé au mur à côté de la porte. Une fois la flèche de gauche, 5 fois celle de droite, puis une fois celle de gauche et enfin 5 fois celles de droite. 1515 la bataille de Marignan, en commençant par celle de gauche, puisque tu es gaucher. Tu devrais t’en rappeler facilement…

Elle me fait la démonstration devant mes yeux. Et miracle : une étagère se déplace automatiquement sur le côté libérant le panneau de la porte qui s’ouvre par magie. Je suis scié ! On se dirait dans un film de James Bond !

- Il te plait mon petit effet ? J’en suis très fière !

- Ouais, génal !

- Je suis toute mouillée. Viens m’embrasser mon nounours…

C’est plutôt Claire qui se penche pour saisir mes lèvres et mélanger nos langues. Je suis rapidement aussi excité dans ma cage qu’elle !

- Nous entrons ?

- Après vous Madame…

La porte se referme depuis l’intérieur par l’appui d’un bouton. Sans en bruit, le panneau se scelle tandis que l’étagère reprend sa place.

- Michiel a vraiment conçu une merveille ! Bien évidemment, dans ce sens : pas de liberté de sortir sans autorisation. Tiens essaye de ré-appuyer sur le bouton. 

J’appuie : rien ne se passe…

- Il te faut mon autorisation pour pouvoir sortir. 2 modes ou je te libère à distance, ou tu attends l’heure d’ouverture programmée. Le feu vert ou rouge t’indique la possibilité ou non d’appuyer sur le bouton pour ouvrir la porte. Regarde tout arrive sur mon téléphone. Michiel a du renforcer le réseau wifi de la maison pour que cela marche partout et à l’extérieur j’ai non seulement internet, mais une liaison de secours par SMS codés. 

Claire jubile à me montrer l’application sur son téléphone.

- Regarde, je sais à quelle heure tu es rentré dans l’espace de la niche, où tu en es et je peux même voir ce que tu fais avec l’aide des webcams ! 

Je suis impressionné par autant de technique pour surveiller un petit mari à soumettre. 

- Cela a dû coûter cher ?

- En fait pas vraiment. Tous ces équipements sont courants sur le marché, donc à bas prix, et Michiel avait déjà développé l’application pour d’autres couples. Il a même une application de géolocalisation d’encagé que je n’ai pas retenue. Donc si tu n’es pas enfermé sagement dans ta prison comme ordonné, je le saurais immédiatement. Je voulais un lieu sans possibilité pour toi de m’échapper…

La détermination à s’imposer de Claire est suffisamment nette. Pas besoin d’ajouter mes commentaire.

- La niche, Pierre, c’est obligatoirement tout nu et je ne rigole pas. Tu as là la patère pour mettre des vêtements  avant d’y rentrer. Mais ne t’inquiète pas : il y a un système de chauffage que je peux régler à distance, tout comme la température de la douche que tu prendras obligatoirement en sortant de tes longs séjours, au moins pour te rincer cul et zizi.

J’ai l’impression de me retrouver face à une petite fille espiègle qui me détaille avec une jubilation communicatrice les infinies possibilités de sa maison de poupée ! Et j’aime masochistement beaucoup la sentir comme cela…

Elle me fait découvrir maintenant ma niche.

- Et tatata… Supercalifragilisticexpialidocious ! 

Je m’attendais évidemment aux caméras, interphones et autres mécanismes de surveillance, mais pas au fait que la hauteur de l’ancien sauna soit réduite de moitié par une grille qui m’empêchera d’y être débout. Je lève les yeux d’incompréhension…

- Ah la grille ? J’ai été très intéressée par le récit d’une Maîtresse qui avait éduqué son mari dans une cage à chien où il ne pouvait pas se lever, surtout pour la partie où elle parlait de son petit cul ravissant tout nu qui se trémoussait pour rentrer dans la cage ! Bref, j’aime bien l’idée de te priver aussi du droit d’être débout en homme en l’absence de ta Maîtresse. Très symbolique ! Mais j’ai aussi des craintes que cela soit physiquement impossible pour toi d’y rester longtemps sans pouvoir étendre tes muscles. Alors au final, j’ai décidé de ne pas trancher… et Michiel a imaginé cela.

Claire appuie sur son téléphone ce qui déclenche un petit buzz dans le sauna et au bout d’une quinzaine de secondes, la grille se met à bouger par miracle.  En position haute je récupère la hauteur du sauna. En position basse, je n’ai même plus accès à la banquette me réduisant un espace de 70 cm de hauteur !

- Te voilà prévenu. Tu as une Maîtresse qui aime bien la variété. Pour le reste, équipement minimal : un matelas de 5 cm, une couverture et un seau pour les besoins. Et là, le bouton pour m’appeler en cas de problème. N’en abuse pas… 

Nous sommes maintenant prêts à aller dans la pièce des punitions qui « sera » fermée à clé en dehors de son utilisation. Pour l’instant Claire nous maintient encore à l’extérieur.

- Attends, il faut que je te dise le pourquoi du comment avant. J’ai longtemps hésité à créer un réduit obscur pour les punitions physiques qui ne m’excitent vraiment pas à la base, contrairement à toi. Cette fascination excitée que tu portes à ces pratiques sombres me pose un problème. Soit j’en reste à des punitions classiques, longues et ennuyeuses, qui ont ma préférence. Mais je ne suis pas sûre d’être en capacité de te l’imposer à chaque fois sans que tu te rebelles. Soit je force ma nature pour te faire si mal au delà de toute ton excitation au point que tu souhaiteras ne plus jamais être dans la situation de devoir retourner dans cette pièce, au moins pendant quelques semaines. Plus je m’y montrerai sévère, moins j’aurai besoin de te devoir recommencer à me détester de mes actes. Les jours où tu y rentreras ne seront pas des bons moments pour toi et moi. C’est qu’il y aura eu un dysfonctionnement dans ton apprentissage, un échec pour nous deux. J’espère avoir le moins besoin possible d’utiliser les possibilités de cette pièce.  Tu comprends ce que je veux dire ?

- Oui, Claire…

- Et cela ne t’empêche pas de bander à fond dans ta cage ?

- Je n’y peux rien. C’est un réflexe conditionné. J’ai toujours fantasmé de me retrouver dans cette situation du soumis qui va se prendre sa dure punition…

- C’est bien ce que je pense : ta fascination excitée pour la flagellation risque de rendre les punitions improductives, surtout que j’ai toujours autant de scrupules à te frapper réellement. Et pourtant notre objectif est clair : il faut que tu ais une peur viscérale de te retrouver à nouveau sous ma main !

Je lève les yeux sur le visage particulièrement pâle de Claire… Où veut-elle en venir ?

- Je butte là sur un écueil lié à nos natures humaines.

- Nous ne sommes pas obligés de passer immédiatement aux punitions physiques « réelles »… Nous pourrions le découvrir ensemble avec le temps ! 

- J’y ai pensé. Mais cela serait finalement te rendre une partie de la main, dont je veux te priver. Il me faut une aura à être crainte pour que tout le reste coule de source, et donc vu ton caractère fort, à m’imposer en force. Pour le reste, ce que je souhaite c’est de devenir ta Maîtresse joyeuse, à te balader entre frustrations et déceptions, à te voir gémir ou grimacer quand je te saute la rondelle, à boire le rictus de tes lèvres en mouillant quand tu t’aperçois en oie blanche que tu as été piégé, à voir se trémousser ton merveilleux petit cul nu quand je te fais marcher à 4 pattes à mes côtés ou tu simplement à être ravi que tu m’obéisses sans aucune question… Par contre te fouetter jusqu’à la douleur non supportable ; ne m’excite pas et ne me plait pas. J’ai plutôt une conception joyeuse du monde de fonctionnement D/S…

Ce qui ne m’étonne pas…

- Pourquoi n’arrive-je pas à dépasser ce blocage ? C’est ce que je me suis reprochée tout au long de ces mois d’organisation. 

- Le programme joyeux est déjà pas mal. Pourquoi on ne commencerait pas par là ? 

- Parce qu’il y a maintenant autre chose que je n’ai pas vu arriver : la perspective de t’avoir à ma botte m’excite follement. Tu entends ça, mon nounours ? Ta sage et raisonnée Claire mouille de la chatte à ne plus finir de devenir une petite peste envers l’homme de sa vie que pourtant j’adore ! Quand je me suis mise à étudier cet été au bord de la mer, le monde qui te fascine tant, c’était pour t’aider, nous aider. J’avais encore en travers de la gorge la dernière engueulade que nous avions eue sur le sujet au printemps dernier. Je me sentais bonne épouse à regarder comment je pourrais rendre mon mari plus heureux dans notre couple. C’est du moins ce que j’ai cru au début, dans mes bonnes intentions… Mais il s’est passé quelque chose d’inattendu, venu du fond de moi. Plus je lisais ces témoignages de femmes ayant réussi le passage en mode D/S de leur couple, à m’enthousiasmer de leur petit jeu de chatte et de souris, plus je m’identifiais à elles et plus j’en inondais ma chattoune ! Je voulais être une de ces femmes ! J’étais une des ces femmes quand je me cajolais la chatte sur le canapé après ton couché !

Ouah ! Je comprends mieux maintenant qu’est ce qui c’est passé ces derniers mois…

- Pourquoi tu ne me l’as pas simplement dit ?

- Je ne m’aime pas me contempler ainsi. Vouloir devenir une peste dans le mariage, n’est pas une chose convenante. Allons donc ! J’en avais si honte et je me réfrénais… jusqu’à ne vouloir plus qu’un couple classique à la papa-maman. Mais la sagesse dit une chose, et l’envie une autre… Tu te souviens quand je suis partie en mission début décembre ?

- Oui, mais…

- Je n’étais pas en mission. Je ne savais plus que faire. Je suis allée voir Mimi. Elle avait senti combien j’étais perturbée et que j’avais besoin d’aide. Elle a posé des congés pour rester avec moi à l’hôtel le long de ses 2 jours. Et nous avons beaucoup parlé, de nos vies et de nos maris, de choses que nous nous n’étions jamais avoués. C’était comme quand nous étions adolescentes que nous papotions sans cesse et nous câlinions entre. Nous avons naturellement retrouvé ce chemin sur le lit… Tes oreilles ont du siffler comme celles d’Hervé, mais c’est là que nous avons conclu un pacte entre femmes nous jurant solennellement de ne pas autoriser l’autre à reculer.  

Là j’énerve un peu…

- Qu’avez-vous donc décidé sur notre dos, entre femelles ?

Elle me caresse doucement les cheveux ce qui me radoucit instantanément.

- Ne t’énerves pas, mon nounours, alors que nous y sommes presque…Tu en sais déjà une partie. Il faut encore que tu ignores l’autre pour la réussite de notre pacte.

Et je sais que Claire n’avouera jamais. Elle est trop douée pour garder les secrets  de famille contrairement à moi.

- Mais pour l’instant ferme les yeux et rentre…

Je fais quelques pas, sur une moquette, ou un tapis, qui n’était pas là tout à l’heure. Claire me positionne avant de me laisser ouvrir les yeux… Et là c’est un choc : je fais face à un authentique banc à fesser ou spanking bench, aux lourds montants de bois noirs et aux assises de cuir rouge qui trône au milieu d’une pièce par ailleurs vide, un râtelier à « instruments » sur un mur et c’est tout.

- J’ai eu peu cassé notre tirelire. Il te plait ?

- Enormément ! Merci…

- Mais te réjouis pas trop vite, mon nounours. Si je me suis convaincue de nous acheter un tel équipement, c’est avant tout pour son côté pratique. Pas envie de devoir lutter pour te faire garder la position, pendant je me concentrerai sur tes fesses. Tu comprends mon intention ?

Drôle de question qui vise à me faire acquiescer l’utilisation d’un outil à mon détriment, mais bon Prince, je réponds.

- Et avec toute cette épaisseur de liège au mur, tu n’auras pas à craindre que les cris de ton petit mari, quand tu le puniras,  attirent les enfants…

- Tu deviens un peu trop sarcastique là… Mais oublions. Alors tu veux essayer le magnifique banc à fesser les popotins que ta femme a acheté pour l’amour de son petit mari ?

Le sarcasme répond au sarcasme… J’en ai une folle envie, mais je vérifie quand même avant l’absence de tout instrument infligeant dans la pièce. Rien ! 

- Non je n’ai pas l’intention de te fustiger… pas avant que tu es signé pour les 6 mois…

Rassuré, je chevauche le banc et m’installe à califourchon, poitrine collée contre le cuir et bras et jambes sur les reposoirs. Cela me fait tout drôle de me retrouver ainsi exposé et encore plus une fois que Claire a serré les lanières de cuir qui m’immobilisent torse et membres. L’appareil maintient les jambes légèrement écartées et expose indécemment anus et sexe. J’adore finalement les sensations sur ce cheval des futurs tourments et je suis prêt à exploser dans ma cage sous l’émotion. Je suis si fier qu’elle est osée acheter ce banc de mes rêves !

Claire tourne autour du banc pour jauger de ma position et ajuster à la manivelle les hauteurs des reposoirs.

- Parfait !  Exactement comme je le voulais… Sauf que…

Néanmoins, elle fait un dernier réglage. La partie qui maintenait le haut de mon corps se dérobe sous moi. Plus tenue, ma tête bascule vers le bas…

- Oui c’est mieux ainsi, plus symbolique, un soumis qui baisse la tête devant sa Maîtresse… Mais qu’est-ce que cela te fait bander d’être attaché au banc ! Il y a même un filet de pré-sperme qui tend jusqu’au sol maintenant… cela faisait longtemps que tu nous as pas fait une si belle coulée. Cela nous confirme qu’il est nécessaire de clarifier les choses rapidement, et ce le début de ta période d’éducation si tu acceptes d’essayer. Tu sais combien je peux être déterminée dans la vie… Cela ne me plait pas, mais je ne vois pas comment nous pourrions faire autrement…

- Comment… comment cela ? Que vas-tu me faire ?

- Ce que je vais NOUS faire ? Nous imposer dès nos premiers jours, un double déniaisement. T’extirper définitivement l’excitation d’être battu par une femme et me faire d’accepter de dépasser mon éducation pour apprendre à faire mal à l’homme que j’aime. Nous aurons besoin d’une initiatrice à l’efficacité de la punition physique pour gagner des semaines de tâtonnement et mettre dès le départ la barre au bon niveau … La Maîtresse de Michiel veut bien nous aider à apprendre cela.

Cette annonce ne peut que m’inquiéter. Je lève les yeux sur le visage tendu de Claire…

- Tu as peur de ne pas savoir arriver à dépasser ton appréhension ?

- Un peu mais c’est surtout la façon dont Brigitte enseigne…

J’apprends le nom de la Maîtresse de Michiel.

- Qu’est-ce qu’il y a donc de si particulier dans son enseignement ?

- Elle considère qu’il est nécessaire de connaître les effets soi-même avant d’infliger à autrui…

Je mets bien 10 secondes à comprendre ce qu’elle veut vraiment dire par là : une Maîtresse pour apprendre à fustiger efficacement, doit d’abord avoir été fustigée ! J’ai un flash d’une Claire nue et immobilisée sur le même chevalet où elle est en train de se prendre la canne d’une Maîtresse. C’est une vision si délirante qu’elle en est follement excitante. Mon sexe en bave terriblement…

- Excite-toi, excite-toi… Mais d’abord : un, je n’ai pas encore décidé si je m’y plierai. Deux, de toute façon, tu ne seras certainement pas là pour mater. Si cela se fait, cela sera chez elle à l’abri du regard des hommes. Et trois, le cas échéant, tu me paieras au centuple le fait que j’ai du m’y prêter. Je ne suis pas maso comme toi !

Effectivement vu comme cela, il est sans doute plus sage de ne rien ajouter verbalement. Mon zizi encagé ayant déjà trop trahi mon ressenti de mâle excité…

Claire me surprend à poser son doigt directement sur mon anus exposé…

- Et d’ailleurs, on va voir si le Monsieur continue encore de s’exciter l’esprit alors que je le ferai couiner en petite femelle impudique. Ne bouge pas : je reviens avec une arme de perforation massive de petit cul de mâle trop excité…

Comme si je pouvais bouger…

Quelques minutes plus tard, je me retrouve embroché et à couiner.  Manifestement le banc permet la sodomie à la chaîne après un ajustement de hauteur. Je ne l’avais pas vu venir cette possibilité là… Maîtresse Claire me travaille le cul longuement jusqu’à « son » éjaculation.

- Aujourd’hui : quadruple dose dont N°8, fellation d’un dimanche matin et n°13, missionnaire d’un soir. Allez plus de minuit, l’heure d’aller au dodo…

Elle me détache du banc et nous revenons près de la niche.

- Allez ouste, dedans le toutou ! Que je vois si, moi à mon tour, je suis follement excitée, à te savoir enfermé dedans pendant je me branlerai la chattoune dans notre lit !

dyonisos


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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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Vendredi 6 mai 5 06 /05 /Mai 19:55

12 mars

- Tu te demandes pourquoi j’ai choisi notre pizzeria habituelle ? Pourquoi aurais-je du changer ?

La réponse de Claire est imparable. Depuis 2 ans, nous prenons une étudiante pour garder les enfants le vendredi soir,  une fois par mois et nous sortons non entre parents, mais entre éternels amoureux. Et effectivement nous nous retrouvons souvent dans cette pizzeria où le patron a appris à nous reconnaître comme clients réguliers à la longue. Il nous a encore chaleureusement salués ce soir à notre arrivée.

Sauf que pour la première fois, j’y vais en « soumis » de Madame, son dernier cadeau bien fiché dans mon cul : un nouveau rosebud de 4 cm qui me dilate et me fait me trémousser sur ma chaise au grand plaisir des yeux de Claire.

- Et à notre retour à la maison, il n’y a aura pas de changement. Nous baiserons follement sur le lit. Cela m’excite de plus en plus de te prendre ton joli petit cul au gode ceinture, et d’entendre couiner sans fin ton plaisir !

Claire dans sa version Maîtresse est de plus en plus cash, à appeler un chat, un chat. Cela me met très mal à l’aise, encore plus que le rosebud qui me travaille les entrailles. Les tables des autres clients sont trop proches de la notre à mon goût. Et Claire ne chuchote pas vraiment…

La serveuse arrive pour amener les cartes, d’abord à Claire puis elle veut me confier la mienne. Claire intervient :

- Non pas de carte pour Monsieur, ce soir. Je choisirai pour lui…

La serveuse a un bref regard interrogatif mais se reprend vite.

- Voulez-vous des apéritifs ?

- Oui, un martini pour moi « on the rocks »…

- Et Monsieur ?

Elle attend ma réponse. J’ai envie d’un whisky mais je n’ose pas dans le contexte. Claire répond encore une fois à ma place…

- Oh rien pour Monsieur. Si : un verre d’eau plate…

La serveuse est nettement plus intriguée, mais s’en retourne vers le bar… Le manège de Claire a aussi attiré l’attention du jeune couple le plus proche qui nous regarde tout en discutant à voix basse, sans doute sur l’attraction créée par notre table.

Pour les pizzas, c’est la même chose. Claire choisit et me l’impose. Une pizza à l’artichaut comme pour elle sous le petit sourire maintenant moqueur de la serveuse. Je fais la moue et me tait une partie du repas… Elle me laisse faire, sûre qu’à un moment ou l’autre je craquerai et couperai court à mon silence…

Ce moment arrive quand j’ai fini ma pizza…

- Pourquoi fais-tu tout cela ? Pourquoi es-tu devenue soudain si femme Maîtresse ?

- Parce que tu ne nous laisses pas d’autres choix, mon Amour. Comme pour beaucoup de choses, il faut te secouer pour te faire bouger. C’est valable pour le choix de nos vacances ou pour le choix du mode de vie…

Je ne réponds prudemment pas, mais Claire m’a ferré et ne veut pas me laisser m’échapper.

- Vas-tu donc essayer de devenir un petit mari soumis pour toi et moi ?

- Oui, j’ai envie d’essayer pour voir si cela marche. Mais je trouve que 6 mois c’est bien long pour un essai…

- C’est la durée minimale pour faire une première rééducation. Car la tâche est immense et va nous demander beaucoup d’efforts.

- Tu crois ?

- Oui. Je vois cela comme un chiot à apprivoiser et dresser. Qu’est ce que son Maître lui demande ? Une soumission et une obéissance sans faille. Et qu’il sache rester à sa place dans la  meute familiale. C’est ce qu’il faut que l’obtienne avec toi au bout de 6 mois !

- Mais j’ai déjà fait des progrès !

- Un peu oui mais pas au niveau que la relation D/S que nous cherchons à mettre en place le demande…  Comment te faire comprendre ?  Un chien quand tu lui dis couché, il se couche immédiatement en baissant la tête en soumission, quelque soit l’endroit où il se trouve. Toi tu n’en pas là…

- Je suis déjà soumis à ta volonté depuis le début de l’année…

- Pas suffisant. Tu vas comprendre : A QUATRE PATTES POUR EMBRASSER LE BOUT DE MES ESCARPINS !

Claire a donné son ordre suffisamment fort pour que 2 tables relèvent la tête. Je suis en panique, n’arrivant pas à bouger. Elle ne peut pas me demander cela ici ?!

- Allez calme-toi. C’est juste un exemple. Un chien bien dressé n’aurait pas hésité, lui, une seule  seconde à obéir…

Je baisse instinctivement la tête en vaincu.

- Tu comprends la nuance ?

- Oui…

- Donc tu comprends aussi que nous ayons du travail devant nous ?

- Oui, je comprends. Je ferai de mon mieux…

- J’espère bien. Je suis convaincu qu’il n’y au final qu’une façon de mettre en place une relation D/S dans un couple depuis longtemps établi tel le notre. La bonne volonté de la partie soumise ne suffit pas. Il faut te faire apprendre 2 choses rapidement : la dépendance et l’obéissance sans question.

- J’en ai conscience mais ce ne sont pas les côtés les plus attrayants de la D/S

- Oui mais ces 2 aspects sont fondamentaux. Je nous donne 6 mois pour te les inculquer dans ta matrice de mâle. Et bien sûr tu as conscience que, vu ton caractère tranché, cela ne peut être qu’un passage en force !

- Com…comment cela ?

- La première chose que nous devons travailler est que sans mon autorisation, tu ne peux rien, jusqu’à cela soit ancré dans ton ADN. Tu n’as jamais eu une grande volonté, donc je vais devoir avoir de la détermination pour deux. Et pour cela il faut acquérir dans ton cerveau d’homme, cet automatisme : par défaut, tu n’as le droit de ne rien faire, pour que tu sois heureux de m’obéir quand je te donnerai un ordre…

- Comment cela, ne rien faire ?

- Tu connais le concept de l’éducation au chenil ?

- Non…

- C’est comme cela que l’on apprend à un jeune chien à garder sa place, en l’enfermant le plus souvent dans une cage, jusqu’à ce qu’il intègre que seul son Maître a le pouvoir de venir le libérer et que donc il faut qu’il se tienne tranquille s’il veut sortir de sa cage…

Je grimace à la perspective. Ce n’est plus du fantasme là, mais une réalité qui serait sans doute difficile à vivre…

- Heureusement nous n’avons pas de cage et en installer une aux yeux des enfants est impossible.

- Ne te réjouis pas trop vite, Pierre. Nous avons une magnifique cabine de sauna inutilisée.

Où veut-elle en venir ? Pourquoi je ne vois pas le piège ? Nous avons sous la terrasse un sous sol avec une succession de 3 petites pièces donc une contient effectivement le sauna. Les ex-propriétaires y avait crée un espace forme, que Claire m’a fait fermé à notre arrivée  pour que les enfants n’y jouent pas… Trop dangereux, a-t-elle alors décidé. J’ai bien essayé par la suite de redémarrer le sauna, mais son poêle électrique est cassé et je n’ai jamais pris le temps de lui trouver un remplacement,  si cela existe. Cette espace sert maintenant un peu de cave à vin et de débarras quoi que notre vaste sous-sol ne manque pas de place…

L’intention de Claire me frappe en plein cœur : le sauna va se transformer en cage à chien à dresser isolée à l’écart de la vie de la maison ?

- C’est un projet attirant mais qui fait peur. Mais je ne vois pas comment cela serait possible, au moins pour arriver à le garder hors des yeux des enfants…

- Ah les enfants trop curieux ! Il ne faudrait par qu’il trouve leur Papa enfermé dans sa niche à toutou soumis…

- Oui tout à fait. Impossible à utiliser à cause des enfants !

- Tu en es si sûr ?

Qu’est ce qu’elle me dit là : nos enfants devenus plus grands fouillent partout dans la maison, sauf à la « cave » fermée à clé qui leur est interdite depuis qu’ils sont petits. La clé est cachée dans un pot au garage. Est-ce qu’ils m’ont déjà accompagné là ? Pas que je me souvienne… Ils adorent étudier les plans de la maison et cette succession de pièces n’y figure pas. Et impossible de savoir depuis l’extérieur qu’il y a un sous-sol complet sous la terrasse. Cette prise de conscience est chavirante, mais il est plus que probable que les enfants ne connaissent pas l’existence de ces pièces peu utilisées !

- Les enfants ne connaissent pas cet endroit…

- Oui c’est ce que je pense moi aussi. Et j’ai même tenté une allusion à acheter un sauna et aucun ne m’a dit que nous en avions déjà un dans le sous-sol...

Perspective totalement folle : alors que les enfants sont la dernière barrière contre les jeux poussés des parents qu’ils ne doivent pas connaître et donc en même temps un peu une protection contre les dérapages, voilà qu’apparait dans notre maison un espace secret à l’écart de la famille, que Claire propose de retourner contre moi, pour y faire mon dressage.

- Nous avons donc pour t’éduquer rapidement, une niche pour t’apprendre ta nouvelle place.

- Je ne suis pas sûr de le vouloir finalement…

- C’est que je me suis dite quand tu nous emmené sur ces pentes inexplorées, il y a quelques années. Je n’avais pas un besoin fondamental de cela. Je t’ai surtout suivi parce que je t’aimais et je voulais te rendre heureux en couple. Mais quoi que je faisais et j’en ai fait beaucoup, tu es toujours resté à demi satisfait, comme s’il fallait ce surcroit de réalité soumise, pour que tu te lâches et prennes totalement ton pied. Combien de fois, tu m’as disputée, car cela te paraissait un peu faux… au final. Jamais totalement content de mes actions…  C’est que finalement, et j’ai mis des années à le comprendre, il y a un biais. Tout ce que nous avons fait est un jeu de rôle sexuel, où je joue un rôle de Maîtresse exigeante. Tout ce que tu me reproches, ces « nuances », qu’ils te manquent, ne viennent que d’une seule chose : je joue la Maîtresse mais en réalité je ne le suis pas. Et tu ne me reconnais pas réellement en tant que TA Maîtresse… Et tant qu’il en sera ainsi, cela restera toujours imparfait à tes yeux…

- Oui, tu as sans doute raison…

- Je ne me sens pas Dominante à la base. Je n’ai pas besoin de cela pour m’épanouir… Mais toi tu en reviens toujours au même point : tu voudrais que je sois la Maîtresse exigeante… conforme à tes fantasmes. Au fil des années, c’est devenu une éternelle litanie de Caliméro chez toi. Je n’aime pas te savoir pas totalement heureux en couple avec moi. Alors j’ai pris une importante décision de mon côté, m’investir à fond pour devenir la Maîtresse qui te hante, parce que je t’aime. Et si je veux que tu vives avec la Maîtresse de tes rêves, il n’y a malheureusement pas d’autres solutions humaines, que je devienne réellement ta Maîtresse, dans la vie de tous les jours. Je me suis beaucoup investie ces derniers mois dans ce but… Maintenant si tu as une autre solution, si tu te sens capable de ne plus me reprocher l’imperfection  de nos jeux, je veux bien que l’on en reste à l’état actuel du couple. Sinon, reconnais les efforts que j’entreprends pour le bonheur possible de nous 2 et fais de même de ton côté !

La voix est énervée et agacée, et me frappe au plus profond de mon âme. Je m’apparais si immature dans notre couple, bien loin de la sagesse pour deux  de ma femme. Elle a raison : il faut que j’arrête de courir égoïstement après mes chimères, pour essayer de vivre, ce que je recherche sans –doute depuis mon adolescence. Quelle merveilleuse femme !

- Oui, cela vaut le coup d’essayers. Merci à toi. Je t’aime !

Et je vais du même élan embrasser à la source de sa bouche ! Longuement et langoureusement…

Finalement je me remets et revient sagement à ma place, face à la femme de ma vie. Nous semblons un peu gênés de reprendre là où nous avons laissé notre conversation entre mari futur-soumis et femme future-dominante. 

- Quand serais-je enfermé dans ma niche ?

- Chaque fois que nécessaire et au début sans doute la plupart du temps et de tes nuits dans la limite des enfants. C’est une révolution qu’il nous faut mener : te priver de ta liberté et te rendre dépendant fatalement de ma volonté. Vu nos âges et notre expérience commune, je ne vois pas comment on pourrait éviter ce passage en force. Tu vas détester et je vais me détester, mais il est nécessaire que tu me vois dorénavant comme l’horizon de ta liberté personnelle. Et la niche servira à cela. Je m’attends à un moment de tension importante, jusqu’à ce que tu me cèdes.  Es-tu prêt à cela ?

- Je n’en ai aucune idée. Mais cela n’est pas important finalement. Si tu crois qu’il n’y pas d’autres moyens pour évoluer : impose le moi sans aucune hésitation, quoi que je puisse opposer en râlant ! Tu as raison : j’ai trop tourné autour du pot D/S, pour faire ma mijaurée au moment où une vie conforme à mes attentes peut devenir possible…

Quoique je ne sache pas trop à ce moment, si c’est véritablement ce que je veux au fond de moi-même… finalement. Mais Claire s’est tellement investit dans ce projet pour moi, que je ne vois pas quels droits je pourrais avoir de me refuser…

- Donc nous sommes d’accord pour la nécessité de la niche ?

- Oui, Madame.

- Il y a une autre nécessité absolue pour la mise en place.

- Laquelle ?

- Celle que je te punisse durement pour chaque acte de désobéissance. Mais tu as un problème : tu te révèle assez masochiste finalement. Toutes les punitions physiques que je peux te donner, t’excitent au moins au début. Et tu t’épanches de l’humiliation d’en recevoir à ton âge. C’est contreproductif si je veux que tu retiennes la leçon.

- Oui, je le reconnais. Cela m’a toujours pas mal excité…

- Donc, je privilégierai en priorité les punitions non physiques qui auront plus d’effet sur toi pour les petites désobéissances. Et on verra si compter les grains de riz d’un paquet sera excitant pour toi. Et pour les désobéissances majeures, je devrai te « battre » au-delà de toute excitation. Je t’ai déjà dit que je regarde avec intérêt le fait de te vider avant… Mais ce n’est pas tout, il nous faut un endroit isolé des oreilles des enfants où je pourrai sévir sans crainte.

- Lequel ?

- J’ai décidé de transformer la pièce suivant le sauna, celle du fond, en espace d’exécution des punitions corporelles que tu ne devrais au départ pas assez être sage pour éviter. Un espace non sexuel que je veux t’apprendre à craindre. Cela peut apparaitre à tes yeux comme un donjon SM, mais pour moi cela devra être surtout un lieu d’exécution des plus dures punitions… rien de plus ! Et j’ai, comme tu as, de gros progrès à faire en sévérité et encaissement.

Mes fesses se serrent d’appréhension en entendant cela et je ne suis pas totalement sûr de vouloir être excité à cette perspective d’être véritablement battu.

- Les enfants sont emmenés demain par les Vilerains pour fêter l’anniversaire de leur dernier à la campagne. Il est convenu que les grandes suivent pour une soirée pyjama. La notre s’en fait une joie mais elles ont promis de faire leur devoir ensemble dimanche matin. Donc sans aucun enfant depuis samedi 10h jusqu’à dimanche 17h, la vie n’est pas merveilleuse ?

Inespéré ! Je réagis en bandant dans ma cage : quelle idée dominante peut-elle avoir en tête ?

- Oh ne te réjouis pas trop vite, mon nounours… Cela ne va pas être un week-end câlin, mais un week-end chargé à te préparer une niche douillette au sous-sol… Tu aideras Michiel a tout monter…

Michiel ? Un nom surgit du début de cette période, celle du créateur du site, où je vais voir de temps en temps ma clé est toujours coincée, sauf libéré maintenant du verrou de Claire. Ne reste plus que celui d’Emilie… La curiosité l’emporte...

- C’est qui ce Michiel ?

- J’étais sûre que tu poserais la question. Michiel est un charmant homme de 64 ans, qui vit en couple D/S depuis 20 ans avec sa seconde femme. C’est un artisan à la retraite que sa Dame met au service des autres couples se destinant à ce mode de vie. Cela a 2 avantages : le premier est de pouvoir faire réaliser ce qu’il ne serait pas possible de demander à un artisan classique qui se poserait trop de questions. Le second c’est que ses heures de main-d’œuvre sont gratuites. Il n’y qu’à payer les fournitures et les matériaux…

- Tu l’as trouvé où ?

- Cela restera un secret pour toi…

Et si c’était cette dominante dans ce couple qui avait fait tant changer ma Claire ces derniers mois ?

- Michiel arrivera avec sa camionnette dès les enfants expédiés. Il me dit qu’il y en pour une grosse journée de montage pour peu qu’il est un peu d’aide. Je t’ai donc vendu comme son apprenti…

Encore une idée diabolique de Maîtresse Claire : me fait participer à créer les conditions de ma déchéance en soumission ! Mais à chaud, j’aime bien ce concept !

Le téléphone de ma femme vibre à ce moment. Elle y jette un coup d’œil… avant de sourire largement.

- Tiens Martine est arrivée à ses fins de cohabitation… regarde…

Une photo sur le téléphone qu’elle me tend : la bouche du mari, ridiculement déguisé en femme avec une perruque blonde et rouge à lèvre, qui est distendue par le beau sexe black de l’amant. Les traces de reflux de sperme sur le contour des lèvres ne laissent aucun doute : la fellation a été menée à son terme !

C’est une photo que je n’aime pas. D’abord elle est criarde loin des photos esthétiques que l’on peut trouver sur internet. Et savoir à qui est la bouche est dérangeant. C’est trop intime cela…

- Humm, tu as ton rictus de grimaces… Tu n’aimes pas ?

- Non, pas trop. C’est… trop réel…

Claire se lève pour venir, dans mon dos, me chuchoter à l’oreille.

- Pourtant te faire pendre ta petite bouche vierge par une queue de Mâle fait partie de tes fantasmes cachés que tu m’as avoués ? Moi ce n’est pas mon truc mais tu devrais être content de voir une connaissance le faire…

- Non, c’est loin de…

Je ne finis pas ma phrase car Claire descend sa main sur mon entrejambe où elle fait impudiquement sauter deux boutons de la braguette avant de se glisser dans l’ouverture du caleçon. Je regarde inquiet les alentours si quelqu’un remarque le manège de Claire mais cela ne m’empêche nullement de frémir quand je sens ses doigts me toucher…

- Pourtant, tu bandouilles mon nounours…

- Non, c’est tes doigts qui me font cet effet.

- Regarde bien la photo. Imagine-toi à la place de Paul rempli d’émotion à accueillir cette belle bite au creux de ta bouche. Tu ne peux pas savoir mais sucer une queue, c’est délicieux. La sentir vivre, palpiter, être aux aguets du plaisir qui monte, se demander si l’on va lui donner le bonheur de l’accueillir là et ressentir la tension qui monte une dernière fois, jusqu’à ce que le jus amer fuse et envahisse tout…

Ses propos impudiques et l’action de ses doigts, ont eu raison de mon sexe qui bande à fond dans sa cage et a commencé à couler. Claire exhibe son doigt luisant qui en témoigne avant de me laisser.

- Mais ne rêve pas trop : si c’est ton envie, cela n’est toujours pas la mienne !

dyonisos


-> Les autres petits contes D/S

Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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Jeudi 5 mai 4 05 /05 /Mai 10:34

8 mars

Claire m’a donné rendez-vous  sur la zone commerciale devant un de ces hôtels modernes et bon marché tout automatisé où l’on ne croise plus grand monde en journée. D’aucuns disent en ville que cet établissement abrite les amours extra-conjugaux à l’heure de midi. Il y a effectivement quelques voitures incongrues pour un hôtel apparent désert sur le parking quand je m’y gare.

Un code suffit à accéder dans la chambre par un couloir extérieur. Claire vient de me l’envoyer par SMS. Je prends une grande inspiration et rentre dans la chambre n°29. Elle est déjà à m’attendre…

- Bonjour Mon Amour, bien travaillé ce matin ?

J’ai surtout été perturbé par sa commande inhabituelle.

- Allez déshabille toi, s’il te plait… Et va te laver le zizi sous la douche… Faut qu’il sente bon ton asticot en conserve !

Je suis déjà dans un état second quand je me lave sous la douche. Où veut-elle en venir ? Qu’est-ce qu’il va m’arriver ? Je reviens finalement après mettre séché le sexe au sèche-cheveux. Je n’aime pas me sentir humide là. Je bandouille un peu quand je reviens la retrouver dans la chambre. Mon collier de soumis, un bâillon boule et la cagoule cuir m’attendent sur le dessus du lit. Mécaniquement je passe mon collier... J’ai comme un mauvais pressentiment. Mais Claire me surprend encore…

- Tiens, je nous ai fait un cadeau. Ouvre…

Le paquet contient ce que je qualifierais de caleçon de dentelles blanches, terriblement sexy mais aussi terriblement indécent et érotique. Je ne peux m’empêcher de rougir terriblement.

- Tu le passes pour voir ? Humm parfait : tu es à croquer dedans ! Et cela te fait un jolie petit paquet, qui passerait presque pour envieux…

Je me renfrogne à cette pique. Mais Claire le comprend et adoucit immédiatement son propos.

- Mais non elle me plait bien ta bite ainsi. Délicate et élégante. Je n’ai jamais aimé les gros morceaux…  Et encore moins après les avoir essayés…

C’est tout ma Claire là. Dans la même phrase, elle me rassure tout en me rendant un brin jaloux des autres qu’ils l’ont baisée avant et peut-être la baiseront de nouveau après.

- Bon je t’explique. Nous avons besoin de toi pour que tu montres à un autre petit mari en devenir que la cage ce n’est pas si terrible que cela, et que le petit mâle arrive très bien à s’y accommoder. J’aurais préfère que tu pusses témoigner de vive-voix, mais « on » préfère finalement que tu ne le puisses pas. Alors excuses-moi pour le bâillon…

Qui finit par m’écarteler la bouche. Avant que ma vue soit empêchée par la cagoule. « On » ne veut sans doute pas aussi voir la tête de cul de l’encagé. C’est comme à chaque fois avec Claire en version Maîtresse. Je deviens faible et me laisse manipuler comme un pantin, constatant incrédule mon absence d’idée de rébellion. C’est une humiliation de plus à savourer…

Je finis menotté les mains dans le dos à l’échelle du lit d’enfant au-dessus du lit des parents. Je tremble déjà au peu tout en sentant en moi cette décharge d’hormones fascinante quand le moment de soumission arrive.

- Allez soit sage mon nounours…

Claire me quitte après un doux baiser sur le front. J’entends la porte se refermer : je me retrouve seul dans le noir de la cagoule. Les bruits de la vie extérieure – les voitures qui passent – me reviennent étouffés, tandis que mes oreilles s’inventent un acouphène du silence.

J’attends un long moment de mon point de vue, sans doute moins en réalité.

Finalement je perçois le déclic de la porte qui se libère. J’ai un petit moment de panique. Et si c’était la femme de ménage ? Mais non deux personnes parlent à voix basse : un homme et une femme. Et je suis leur sujet de conversation.

- … tu voulais voir un homme portant en vrai une cage de chasteté… en voilà un qui n’en ait pas sorti depuis le début de l’année ! 

La voix de la femme me dit vaguement quelque chose. J’y suis : une des copines de Claire venue manger la dernière fois. Précisément celle qui a un amant à faire cohabiter avec son mari. Comment s’appelle-t-elle déjà ? Je ne sais plus sur ce moment qui me met très mal à l’aise. 

L’homme et la femme se rapprochent. Je sens leurs parfums. Leurs parfums ou simplement celui de Madame ?

- humm très joli le caleçon en dentelle blanche ! Claire a vraiment très bon goût… Allez ne fait pas le timide, approche-toi… tu voulais voir et bien tu peux voir maintenant…  regarde ce n’est si gros que tu croyais ! Sous un pantalon, cela ne se voit même pas …

L’homme sans doute aussi intimidé que moi, ne dit aucun mot. La femme fait la conversation pour deux ! 

Et cette femme - Mar…tine je me souviens d’un coup – donc Martine a le ton naturel de la femme dominante qu’a Claire. Je le reconnais immédiatement. Les doutes autour d’un armagnac qu’elle avait pu avoir ont disparus. Elle semble maintenant si sûre, si déterminée…

- Tu vois j’ai tenu ma part du marché, à toi de tenir la tienne.

J’entends le bruit des vêtements que l’on enlève. Il se déshabille !!! 

- Allez ne fait pas le timide. A genoux devant cette queue ! Oui, je n’ai pas dit que cela ne s’appliquerait qu’aux queues libres et bandées… à genoux donc….

Le sempiternel jeu de dupes entre une Maîtresse et son soumis…  auquel on perd toujours. Et là je suis aussi complètement perdant quand je comprends que c’est les mains de l’homme qui me font descendre le caleçon de dentelle aux chevilles. J’en frissonne et pas de plaisir. Mon sexe encagé se projette en avant à sa libération. Je sens le froid relatif de la pièce et je suis tout petit.

Un moment suspendu s’installe dans la chambre, avant que la femme encourage son mari en murmurant… Je n’en saisis que des brides…

- … couilles…  tit trou aussi… adorent cela….

L’homme doit avoir quelque réticence car je sens arriver sa tête poussée contre mon pubis. Il retrouve rapidement son équilibre et commence l’acte le plus indécent que je ne pourrais jamais imaginer : un homme me lèche les couilles ! Et bientôt joue de son doigt de l’entrée de mon anus… C’est la pire humiliation de ma vie ! Mais dans mon esprit pervers de soumission, les humiliations se bonifient rapidement. Je le vis comme à chaque fois écartelé entre mon esprit offusqué et mon corps qui se laisse aller à la bassesse. C’est sans échappatoire possible : je ne peux que constater que je commence à m’ériger dans ma prison, goûtant à ces caresses et massages indécents.

La Dame dirige notre double humiliation. Quelques murmures et mes couilles finissent à rouler entre ses lèvres. Humm que c’est bon de sentir cela au milieu du désert. Son doigt a pris possession de mon cul qui s’ouvre comme une fleur sous son bienfait. Je suis dur en cage sans pouvoir rien y opposer ! Le plus incroyable arrive quand il prend l’ensemble dans la moiteur de sa bouche.  Mon zizi s’y sent si bien au chaud et fait la fête entre ses barreaux. Il m’humilie d’un degré de plus en se mettant à baver. L’homme le ressent et me rejette. Mais ce n’est pas du « goût » de sa Maîtresse qui le remet à l’œuvre. Je dois être totalement fou mais l’envie de partir dans cette bouche est extrême !

Mais comme à chaque fois actuellement, cela finit brutalement en frustration totale. Je me retrouve battre en vain de la bite encagée dans le vide intersidéral ! 

Maîtresse Martine ne murmure plus maintenant.

- Tu as vu comme tu as fait gonfler ce zizi entre ses barreaux ?

J’entends la première fois la voix de l’homme. Elle est si troublée.

- Oui…

- A-t-il hurlé que l’on lui arrachait les couilles ? Que c’était médicalement impossible ? 

- Non…

- A-t-il perdu de sa capacité à gonfler, même après des semaines dans sa cage sans en sortir ?

- Non…

- A-t-il été incapable de prendre du plaisir même dans ce cas ? 

- Non…

- Son pré-jus était bon au fond de ta bouche ?

La question doit autant le troubler que moi. Je savais que c’était une bouche d’homme et pourtant cela ne m’a pas empêché de m’en exciter. Lui découvre l’humiliation de donner du plaisir en un autre homme avec ses lèvres. 2 hommes troublés et s’interrogeant. Sa réponse arrive après quelques secondes de suspension pour nos pensées profondes.

- Non c’était agréable finalement…

- Et ?

- … humiliant…

- Tu as aimé cette humiliation, Paul ?

- Oui… j’ai aimé…

- Non tu as adoré !

- Oui, tu as raison, j’ai adoré…

- Paul, j’ai tenu ma part du pari, non ?

- Oui…

- Et j’ai gagné, non ? J’avais raison !

- Oui, tu avais raison.

- Alors ?

Paul prend une grande inspiration terriblement troublée, et se lance…

- Madame, comme toujours vous avez mille fois raison dans notre ménage. Je ne suis pas assez sage et suffisamment pourvu pour avoir mon mot à dire dorénavant dans sa direction sexuelle. Je ne mérite pas de posséder un zizi qui ne vous satisfait pas. Je vous en transmets irrévocablement la pleine et entière propriété et responsabilité. De ce fait, je reconnais votre droit inaliénable de mettre sous clé votre propriété…

Le discours de reddition  s‘arrête un trop long instant au goût d’une femme triomphante.

- Et ?

- Je… je reconnais votre droit de transférer la gestion de votre propriété à toute personne que vous en jugerez digne… y compris votre amant.

- Merci Paul. Viens-là que je t’embrasse !

Je suis au-cœur de leur couple à trois et je me sens gêné d’assister à leurs arrangements si intimes. Mais Martine a une notion de l’intimité qui dépasse vite mon savoir vivre. Elle m’enlève la partie de la cagoule qui me masque la vue.

- Nous avons un témoin : autant en profiter… Paul va me chercher ta cage dans mon sac à main…

Paul tout nu est aussi gêné que moi. Il me lance des regards inquiets mais s’exécute. La cage est en métal, assez ajourée. Maîtresse Martine a choisi directement un modèle de port permanent.  Elle s’assoit sur le bord du lit pour l’enferrer. Paul regarde le plafond définitivement ailleurs dans un état second.  Il a une âme noire comme moi et est définitivement attrapé. Cette pensée me fait bander à nouveau dans ma propre cage…

Le cadenas se referme sur son destin de mâle encagé. Et la clé finit autour du cou de sa femme, qui tranquillement se déshabille entièrement. Il la regarde faire, interdit. Elle s’installe sur le lit, écarte indécemment les jambes et l’invite à venir « éteindre l’incendie que l’émotion de la mise en cage de son mari » a causé. L’amant Zacharie est aussi de la fête par téléphones interposés. Ils mettent en place leur sexualité à trois et je me sens de trop dans cette pièce.

Martine a un orgasme fulgurant et très bruyant, doublement entretenu par la voix de son amant et la langue de son mari. L’idée m’affole et je me sens jaloux de ne pas y participer moi aussi. Mon pénis gonflé bave sa frustration à ne plus en finir dans sa cage.

Finalement ils terminent et se rhabillent tous les deux. Ils semblent en si parfaite harmonie…

- Tu sais ce que Zacharie m’a dit ? Il te prendra ce week-end d’abord la bouche et il t’ordonnera de l’avaler, ce que je ne veux pas lui offrir moi. Et il a pris une grande décision. Les hommes ne sont pas son truc, mais il a décidé de faire une exception pour toi et pour moi. Il essayera donc de t’enculer. Et cela une grande première pour lui et pour toi ! J’en suis heureuse…

Ouah ! Quel trio infernal…

Ils sont prêt à partir mais avant Martine vient me « remercier » d’une main à traîner sur mon sexe encagé. Je réagis au quart de tour et me laisse aller à la caresse d’une autre femme.

- Merci à toi Pierre. Et pense que si tu veux être dépucelé toi aussi et que Claire est d’accord, je pourrai bientôt, si tout va bien,  te prêter Zacharie…

La pensée me laisse toute chose alors que la porte se referme. 

Le temps de s’y morfondre un peu que déjà Claire revient dans la chambre. Elle est au courant du succès de Martine et ne peut que constater mon excitation en cage…

- Quoique je m’en doutais un peu, te connaissant. Heureusement Maman Claire a tout prévu…

Elle sort son gode ceinture favori ! Avant de fouiller un temps son sac à main…

- Et mince !

Dans l’impossibilité de m’exprimer, je l’interroge des yeux.

- J’ai oublié le lubrifiant…

L’a-t-elle vraiment oublié ou est-ce encore un acte parfaitement assumé ? Avec Claire en version Maîtresse, tout peut être possible… Qu’est-ce que je voudrais qu’il soit ? Qu’elle n’est pas pris le lubrifiant à escient, pour m’imposer la première fois son gode à sec. Cela est très D/S version exigeante. Je me persuade donc qu’il n’en est pas autrement et l’idée me fait durement gonfler en cage.

- J’allais t’interroger si tu acceptais que je te prenne dans cette condition. Mais vu l’état de ton zizi, je crois que je n’ai pas besoin de te poser la question ?

Je fais non de la tête. Claire me rend un immense sourire un brin excité. Il n’y a manifestement pas que moi que la perspective du « à sec » titille actuellement. Claire me libère les mains et je vais docilement me mettre en chienne sur le lit pour la prise conjugale de mon cul…

Ce qui change « à sec », c’est que je le sens encore plus passer que d’habitude. Mais après la première minute de sensation de viol et d’écartement extrême, mon petit trou reconnait son Maître et se dilate pour l’accueillir au plus profond heureux d’être pris là et par ça.

Claire me chevauche longuement avec du « gros » que je prends avec un grand plaisir. Je dois être dingue à devenir addict de la queue de ma femme dans mon cul. Mais que c’est bon ! Quand elle m’abandonne enfin : j’ai grogné ; j’ai crié ; j’ai hurlé. J’ai été bien baisé à fond par ma Maîtresse et j’en suis totalement épanoui dans mon essoufflement.

Claire me laisse pour se prendre une douche. La porte de salle de bain est fermée depuis l’intérieur. Il n’y a pas d’exception à la règle du « tu ne verras point », même ici. Même si je crois entendre sous l’eau quelques discrets soupirs d’une tension de chatte que l’on fait redescendre.

Elle en ressort quelques minutes plus tard impeccablement mise.

- Je vais être en retard à la réunion. Ne traîne pas à retourner au travail et n’oublie pas d’aller chercher les enfants ce soir à leurs clubs…

Et au moment de passer la porte…

- Au fait. Merci à toi, mon nounours, ton petit cul était particulièrement excitant à consommer aujourd’hui !

dyonisos


-> Les autres petits contes D/S

Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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Vendredi 29 avril 5 29 /04 /Avr 19:16

4 mars

Le soir même de notre retour, une fois la voiture déchargée et les enfants couchés, je me mets à l’ordinateur du bureau pour écrire pour Claire, mon cul encore un peu douloureux en rappel.

J’y fais face à l’angoisse de la page vide pour sa Maîtresse, en soumis en manque d’inspiration. Peut-être suis-je aussi un peu impressionné, allez savoir. Je commence sur une idée que j’efface avant d’en choisir une autre : décrire du point de vue la « leçon » reçue chez mes parents… 

Au bout d’une heure après plein de repentirs et de mal-à-l’aise, j’arrive difficilement à 10 lignes sur l’écran :

Madame,

Je vous remercie de l’éducation donnée et reçue ce matin dans ma chambre d’adolescent. Il est effectivement humiliant et cuisant d’y recevoir vos traitements, donc je pense avoir compris l’intention. Je n’ai définitivement pas aimé me retrouver coucher au travers de vos genoux pour recevoir, dans ces conditions, une fessée. Je n’ai pas pris de plaisir à me faire sodomiser sur le lit et ai eu peur d’y être découvert en mauvaise posture. Je vous remercie encore de vos actions d’éducation et j’essayerai à l’avenir de mériter l’attention que vous voulez bien me porter.

Votre dévoué soumis en repentance

- C’est tout ? Que veux-tu que je tire de cela en tant que Maîtresse ? Tu dis que tu n’as pas aimé. Pourquoi ? Qu’est-ce qui te dérangeait ? Qu’est-ce qui se passait dans ta tête ? Je suis déçue : tu étais définitivement plus bavard et ouvert quand tu écrivais à Emilie !

Maîtresse Claire me fait part en live de sa déception un peu jalouse et je n’encaisse pas très bien. Je relis le malheureux texte que j’ai laborieusement tapé et c’est vrai, elle a raison, c’est lamentable de pauvreté ! 

- Qu’est-ce qui ne va pas ? Tu rechignes à te confier à ta Maîtresse de femme ?

- Non je le veux de tout mon être. Mais je n’y arrive pas. Je ne me sens pas dans l’état d’esprit où les mots me viennent tout seuls… et je ne sais pas trop de quoi parler… ce que tu attends… je suis si désolé…

- J’attends que tu te livres entièrement à moi en confiance. Comment puis-je t’aider ?

- Cela serait mieux si je le faisais nu et avec mon collier autour du cou. Et si tu m’imposais d’écrire à la main… à l’ancienne… cela m’empêcherait de vouloir tout le temps recommencer…

- Si tu as en encore besoin pour mieux te livrer, pourquoi pas ? Mais il faut que tu comprennes que tout cela va devoir disparaître pour la phase suivante si tu t’y décides. Le contrat D/S que je te propose est ancré dans la réalité. Pour réussir, nous n’avons besoin que tu apprennes à devenir dépendant et obéissant. Pour cela, pas besoin de tout ce folklore BDSM que tu traînes. Je suis prête à mettre mon petit mari en soumission pas en esclavage. Quand je te demanderai de te mettre nu, il y aura forcément une raison pratique pour cela. Quand je sortirai la cravache, c’est que tu auras fauté et que tu devras en être puni. Aucune intention érotique ou sexuelle à cela. Juste les coups secs que tu apprendras à détester, qui seront ni excitants, ni plaisants pour aucun de nous deux, comme ceux de ce matin. J’ai lu que certaines femmes, pour faire apprendre la différence à leur soumis, les font éjaculer juste avant pour les fustiger pendant la période réfractaire asexuelle. Devrai-je aller jusqu’à là ?

J’en frémis par anticipation. Cela doit être effectivement très dur, l’excitation envolée. Après une éjaculation gâchée par le fait qu’elle est destinée à rendre la suite plus dure à supporter. 

- Tout le reste de ce que tu appelles « ta » soumission, n’est en fait qu’un immense jeu de rôle où l’un s’excite à être l’esclave bafoué en permanence et l’autre la vilaine petite Maîtresse sadique. Je ne dis pas que nous ne pourrons pas faire cela de temps en temps, pour le fun, mais il faut voir plutôt cela comme une récompense vu comment je constate que la réalisation de tes fantasmes depuis tant d’année t’apporte d’excitation. Ma domination devra être d’abord réelle, pas ludique. Attends-toi à y ressentir plus au départ l’ennui et la tristesse de voir ta liberté disparaître, avant que tu atteignes une nouvelle sérénité heureuse dans ton statut de partie soumise du couple…

Claire vient m’embrasser les lèvres d’un langoureux baiser d’encouragement qui me redonne de l’entrain. Je sais qu’il ne peut en être autrement, si nous choisissons cette voie, qui autant elle me fascine, me fait peur...

- Donc avant d’essayer de construire autre chose ensemble, si tu te décides d’essayer, il va falloir te « purger » de toute l’imaginerie SM que tu as pu accumulée depuis des années et que tu as transformée en fantasmes.

- Comment cela me « purger » ?

- Te faire vivre tant et tant de fantaisies fantasmées, que tu as en finisses déboussolé et finalement écœuré, que tu n’aspires plus qu’à revenir à une vie calme et simple : Madame commande et Monsieur obéit.

C’est un de ces moments où Claire me terrifie dans la compréhension de mes mécanismes sous-jacents. Je n’ai qu’une envie, lui demander quand et comment ? Mais je me restreins car j’ai la sensation que ce n’est pas le moment. Je la laisse à la place continuer, pour voir jusqu’où elle a prévu de se dévoiler. Car plus que jamais, et dans le respect  pour l’intelligence situationnelle de ma Claire qui monte de plus en plus chaque jour, je la laisse gérer. Et ne pas savoir est finalement pas si dur que cela.

- Oui le moment de la purge nécessaire viendra. Tu sauras quand tu y seras. Mais pour l’instant tu as tes devoirs à faire. Ce soir, il est trop tard. Je préparerai un poste d’écriture de soumis pour toi demain, puisque tu ne sais pas encore t’en dépêtrer sans.  Allez c’est l’heure d’aller nous coucher et oui j’oubliais, comme ton comportement m’a déplu, demain tu seras puni avant de te mettre à ta page d’écriture.

Le lendemain soir : je me retrouve nu avec mon collier devant Maîtresse Claire. Je tremble un peu devant le paddle qu’elle tient en main.

- Pas envie d’aller en bas. Couche-toi en travers le dossier du fauteuil et ne fais pas de bruit pour aller réveiller les enfants !

Sa voix est comme à son habitude autoritaire quand elle va fesser son homme. Je suis humilié et troublé d’être puni à la volée là au cœur de notre maison et pas dans un lieu un peu isolé. Sa main s’impose sur mon cou pour me faire courber l’échine et y reste en contrôle tout le long des 10 coups secs que je reçois, heureusement pas trop appuyés, sans doute pour que j’arrive à retenir mes cris.

- Humm très joli cul rouge. J’adore voir le résultat esthétique de mes actions. Allez dans ton alcôve d’écriture !

Claire me mène à l’entrée du placard sous l’escalier. Elle y a installé la table d’enfant que nous avons avec sa petite chaise, recouverte du paillasson de l’entrée qui me fait grimacer. Un cahier d’écolier m’attend sur la table avec un stylo plume. Claire sait que je n’aime écrire à l’encre et je vois cela comme une petite taquinerie. Sans un mot, j’’installe mes fesses sur les poils désagréables du paillasson.

- Je t’ai laissé le sujet de réflexion du jour. Cela canalisera tes réflexions et permettra enfin d’avancer.

Je suis surpris de me retrouver enfermé à clé dans le placard. Sur la première page du cahier, je lis le  « sujet » écrit à l’encre rouge : 

RESSENTIS EN CAGE : appartenance, contrainte, contrôle de la sexualité, fierté…

Le sujet m’inspire et je m’y attèle tout de suite. Quand Claire vient me rechercher, j’ai rempli 4 pages du cahier au stylo plume, quasiment d’une traite. Je suis un peu surpris que 2 heures viennent de passer !

Claire a cette fois un sourire de satisfaction.

- Va te coucher maintenant mon Amour. Je te rejoindrai plus tard, le temps d’étudier ta prose du soir.

Et cela est ainsi tous les jours à suivre. Je passe de une à deux heures à remplir mes « devoirs » du soir. Mes réponses sont fouillées et autopsiées par une Maîtresse de femme qui veut que son mari soumis n’est plus aucune part d’ombre pour elle. Je perçois une certaine cohérence à la suite des sujets imposés. La cage, le collier avant d’être interrogé, 3 jours de suite sur mes goûts et craintes  en termes de pratiques BDSM, celles-là précisément dont Claire veut me faire oublier la nécessité…

- Vous êtes d’ailleurs bizarres vous les hommes. Vous adorez ouvrir en virilité votre grande gueule. Mais quand il s’agit de parler de choses plus intimes, il n’y a plus que des moines voués au silence éternel. Vous avez besoin de passer par l’écrit pour vous livrer. Et tu n’es, semble-t-il, par le seul petit mâle dans ce cas.

Car c’est ce que recherche une Maîtresse en préparation : tout connaître de penchants et décrypter la clé de mon esprit compliqué. Certains verraient cela comme une sorte de viol, mais pas moi. Cela fait du bien de partager avec son amour, tous ces excitations tordues et fantasmes, que d’habitude on cache minutieusement aux yeux du monde, même au sein d’un couple.  Là tout y passe, toutes ces pratiques que l’Homme inventif des plaisirs de sa sexualité a développées, même les plus taboues. Certaines me fascinent, d’autres me font peur, mais Claire ne me laisse garder silence sur aucune. Et elle s’impose de me répondre si bien que ces échanges deviennent passionnants. Je suis même surpris de certains de ses envies que je n’aurais jamais pu imaginer, et qui quelque part donnent un frisson dans le sexe et le dos. Lesquels, me diriez-vous ? Laissez-nous garder cette intimité pour nous seuls.

- Ne crois pas cependant que tu es devant un catalogue où tu seras en droit de tout obtenir.  Même si je crois qu’il sera nécessaire que je t’offre ces espaces de défoulement doux-amers, ils seront rares et plutôt soit offert comme récompense, soit utilisé – pour ce que tu repousses – comme un moyen de prendre encore plus le pouvoir sur toi en te les imposant. Moi, je n’ai à ce stade aucune inhibition définitive qui pourrait me faire dire : « Ne t’inquiète pas, Pierre : tu n’auras jamais à les subir ». C’est aussi une conséquence que dans un mode de couple D/S, la femme finalement décide seule finalement ce qui est acceptable…

Le plan de Claire, qui se révèle beaucoup plus organisé, que je l’ai cru à l’abord est en marche. Je sais - et elle sait - que dans ces conditions de stimuli incessants, je vais « signer » avec un enthousiasme plein d’excitation, ma première période de test de 6 mois. Le vrai tournant de vie sera au bout de ces 6 premiers mois, où j’ai confiance que Claire me laissera librement choisir.

Une autre pierre à l’édifice est mise en place en parallèle et je ne l’ai pas compris tout de suite. J’appellerais cela un lent assèchement des sens. Dans notre vie de famille, il n’y a finalement que dans notre chambre et le lit, que notre intimité est la plus forte. Et là il y a eu un ensemble de changements notables. Claire qui avait l’habitude de dormir nue sous une nuisette où ma main ou ma langue venait naturellement se glisser, est devenue « Fort Knox » avec un sage pyjama très serré quand elle finit par me rejoindre le soir. J’ai bien essayé de forcer la protection jusqu’à la culotte de coton blanc (!), mais Claire m’a renvoyé dans mon coin du lit.

- Non bas les pattes ! Le plaisir c’est quand ta Maîtresse en a envie, non quand toi tu le veux, même si être en cage te parait une contribution suffisante !

J’en suis sur le cul de me voir repousser ainsi. D’autant que Claire met un soin particulier à ce que je la vois plus nue. Elle se déshabille le soir après que je sois envoyé au lit et s’enferme le matin dans la salle de bain.

Ce qui ne veut pas dire que toute sexualité est arrêtée. Elle m’a sodomisé 2 fois supplémentaires cette semaine, mais reste maintenant habillée pour me prendre au gode ceinture. Et les soirs ou surtout les matins où elle est en envie, elle me met au travail entre ses cuisses, aveuglé par un épais bandeau et depuis peu privé d’odeur par un serre-nez de piscine et d’ouïe par des boules quies. 

C’est très déstabilisant et donc envoûtant pour mon esprit compliqué, de la sucer dans ces conditions. Comme un homme à demi amputé… la langue réduite à l’état de sex toy…

- Mais non que vas-tu inventer là ? C’est juste une façon de t’éduquer à mon goût intime pour que tu apprennes les nuances dans la progression de mon plaisir, que tu en deviennes aussi complètement drogué. Je n’ai rien inventé. J’ai juste repris une méthode d’éducation – ou de dressage – si tu préfères, qui me plaît beaucoup. Car je ne suis pas dupe, passer en mode D/S  du couple, rendra les plaisirs de queue plus rares, sauf à prendre un amant, ce que je ne conçois pas. Cela pourrait être un obstacle, si j’en n’étais pas à une période de ma vie sexuelle où je préfère de loin l’habilité des doigts et la douceur de la langue. Mais en faisant quand même un sacrifice partiel de queue, je suis en droit de vouloir obtenir un petit suceur parfait, dans la durée et la garantie à 100% de l’orgasme final. Et là tu as encore, mon nounours, quelques petits progrès à faire…

Je n’ai pas encore dit oui que déjà mon éducation a commencé. Et finalement, cela me plait.

dyonisos


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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.

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