Mercredi 27 avril 3 27 /04 /Avr 23:03

28 février

Ecrire pour sa Maîtresse de femme est au début une chose compliquée.  Je n’ai pas voulu le faire lors du séjour chez mes parents. Je ne sais pas : cela me parait si inconvenant dans la maison où j’ai grandi, où mes parents m’ont protégé amoureusement. Et en plus avec les enfants à dormir dans la même chambre : pas d’intimité. La gestion de mon sexe encagé dans ce contexte est déjà un petit calvaire.

Le dernier matin avant notre départ, les grands-parents ont emmené les enfants, revoir le parc animalier à proximité. Ils adorent cela et y sont déjà bien allés une demi-douzaine de fois. Moi je le connais par cœur et j’ai été heureux que Claire décide que nous restions pour préparer les valises. Elle a profité de cet uniquement moment d’isolement pour me faire passer le message…

- Je suis déçue, Pierre. Tu ne m’as rien écrit depuis que nous sommes chez tes parents. Je t’avais pourtant demandé de me confier tes pensées et désirs chaque jour…

Sa voix est plus froide que d’habitude et me met en alerte ! J’essaye de me défendre au plus vite…

- Oui j’en suis désolé. Mais ce n’est pas facile avec les enfants dans la chambre et mes parents présents…

- Peut-être, mais tu aurais pu m’envoyer au moins des sms. Pourquoi tu ne l’as pas fait ? Tu n’es plus d’accord pour te confier à moi ?

- Si, mais…

- Mais quoi ?

- J’ai… un peu honte pour le faire ici, chez mes parents… cela me parait inconvenant…

Je n’ai pas cherché à masquer la cause fondamentale de mon trouble.

- Je m’en doutais et je suis heureuse de t’entendre le reconnaître. Tu es encore un jeune chiot à éduquer, mais tu comprends comment cela peut-être vexant pour ta femme qui essaye de faire quelque chose pour ton bonheur, de voir que ta soumission à sa volonté est à temps partiel finalement ?

Claire a un comportement de plus en plus étonnant à mes yeux. C’est une nouvelle femme, beaucoup plus sûre d’elle-même, qui a magiquement intégré tous les ressorts et mécanismes de la relation D/S. Jusqu’à présent, c’était moi qui tirais les relations épicés du couple et voilà que Claire les prend à son compte ! Je n’ai rien vu venir et sa remarque, que je trouve justifiée, me met immédiatement très mal à l’aise.

- Non, j’ai vraiment envie de faire de mon mieux pour que le nouvel équilibre que tu nous proposes marche. Peut-être me suis-je laissé aller… J’aurais pu et dû te laisser au moins des SMS… pour partager mes pensées et réticences.

- Je suis d’accord sur ta faiblesse. Donc, conclusion ?

Où Claire veut-elle en venir ? J’analyse vite. Claire n’est pas contente de mon comportement. Claire a décidé de s’investir loyalement pour que je vive dans notre couple ce que j’ai peut-être recherché toute ma vie : vivre sous autorité. Si je mets dans sa perspective, la conclusion est évidente :

- Je vais être puni pour ma réticence et désobéissance !

- C’est tout à fait mon intention, sauf que tu as fait une erreur sur le temps : tu vas être puni ici et maintenant et non tu seras puni à notre retour à la maison.

Je comprends que je viens de recevoir une des premières leçons de « l’éducation » nécessaire dont Claire m’a parlé l’autre soir. L’intention est diabolique. Il y a tant de souvenirs de mon enfance et adolescence dans cette chambre, qui a été longtemps la « mienne » et le reste un peu. Se faire punir là par sa femme m’apparaît comme définitivement « inconvenant » et donc très fortement humiliant. Je ne peux pas m’empêcher de ressentir l’habituelle double réaction : les joues qui rougissent et mon sexe qui réagit.

Claire me sourit étrangement. Elle sait bien sûr que j’ai compris… Je la vois enlever son pantalon (« Je me méfie des traces que tu pourrais laisser… ») et m’attendre assise au bord du lit, sa brosse à cheveux en main.

Tous ces objets si familiers chavirent autour de moi, alors que je baisse, humilié, mon pantalon et mon caleçon pour prendre ma « fessée » conjugale. Je finis en travers de ses genoux et sa brosse s’abat joyeusement en reproche et en dur rappel à l’ordre, sur les tendres joues de mes fesses.

Je fais partie de ces hommes hypnotisés par le côté obscur du D/S, qui en appelle au châtiment corporel comme le fantasme ultime. Pourtant sous l’impact des coups, c’est très loin du fantasme. Juste la douleur sèche du battoir qui ne vous veut pas du bien. Et la honte et le remord qui l’accompagne en sachant pourquoi je suis puni de cette douleur. C’est très réel et très loin de tout fantasme. Ce n’est même plus sexuel : le zizi se recroqueville dans sa coquille de métal. Les cris et même les pleurs sont réels, perdant toute fierté masculine à les retenir. C’est très primitif et donc très efficace !

J’ai remué en tous sens, battu des jambes, ai essayé de mes mains d’empêcher les coups de continuer : en vain ! Je me suis pris la « fessée » conjugale que je devais me prendre, jusqu’à ce que Maîtresse Claire soit sûre que j’ai retenu la leçon ! Quand elle me libère (pour m’envoyer au coin !) mes fesses sont en souffrance. Claire ne m’a pas épargné, et je dois intégrer, que sa détermination du moment est telle qu’elle n’a aucune réticence à faire vraiment mal à l’homme qu’elle aime. Cette réflexion me rend encore plus mal à l’aise alors que j’attends face au vide du mur.

Je reste peut-être 5 minutes remisé au coin et finalement Maîtresse Claire me libère, pour que je m’aperçoive que mon « éducation » du matin n’est pas finie : je suis extrêmement surpris de la retrouver équiper du gode ceinture. C’est un tel choc ! Je ne savais même pas qu’elle l’avait emporté ! Je n’arrive même plus à contrôler mes propos…

- Non ! Pas cela ! Pas ici !

- Si tu en as besoin, pour intégrer par le fondement que si nous passons au mode D/S, il n’y aura aucun refuge pour toi. Que, si tu veux que je m’investisse à te rendre heureux dans ta nature soumise, cela sera sans aucune restriction ! Cela ne sera plus un jeu sexuel, mais un mode de vie réel ! Penses-y quand tu me rendras ta réponse… Allez hop sur le lit en chienne !

Je me sens ridicule à avoir le pantalon baissé et présenter mon cul au gode de ma femme. Heureusement elle m’a mis une noisette de lubrifiant pour faciliter la prise à venir. La voix de Claire est maintenant plus enjouée à me taquiner…

- Alors mon petit Pierre, raconte- moi tout… Ton lit d’adolescent a connu des chattes de petites copines que tu as pinées derrière le dos de papa et maman ?

Sa voix qui me traite en enfant ou adolescent immature, me fait toujours le même effet de profonde humiliation. Claire le sait et en joue.

- Non, il n’y a eu que vous, Maîtresse. Bien plus tard…

Le Maîtresse m’est venu naturellement comme s’il ne pouvait être autrement.

- Donc il n’y a eu que des branlettes de puceau en manque sur ce lit ?

- Oui, Maîtresse.

- A la bonne heure. Le contraire m’aurait étonné vu comme tu es timide et finalement assez mal équipé… C’est donc le moment de baptiser ce lit, avec une bonne baise avec une grosse queue ! Que tu t’en souviennes tout ta vie, Pierrette, comme elle t’a prise et ramoné en profondeur le petit trou d’amour sur ton lit d’adolescent boutonneux !

Je n’aime pas cette humiliation. Je voudrais être ailleurs. Mais la bite de Claire s’enfonce déjà en force, me viole presque et me ramone. Je deviens une faible lopette que l’on baise en puissance, les yeux perdus dans tant de détails de ma chambre d’adolescent. Claire obtient sans mal que je geigne la pucelle bafouée, sous ses coups de boutoir du gode qu’elle a mis gros aujourd’hui. Il va et vient dans mon cul, et je gémis et râle en cadence au grand bonheur de ma Maîtresse de femme…

Je suis « besogné » longtemps, dans le but de marquer mon esprit. Claire ne semble pas vouloir abandonner, au point même que les grands parents et enfants reviennent et se font entendre en bas ! Je prends peur, veut me dégager mais Claire me maintient empalé.

Les pas enfantins se rapprochent de la chambre. Je panique quand la poignée s’abaisse… mais la porte a été fermée à clé ! Claire en profite pour me la mettre au plus profond à me dilater les entrailles. Je dois retenir mon cri. Le ou les enfants retournent en bas et nous entendons ma mère leur proposer sagement de l’aider à faire le repas. Les enfants répondent avec enthousiasme : ils adorent faire la cuisine avec leur Mamie.

Cela laisse à Claire le temps de me faire savourer mon humiliation par quelques va et vient supplémentaires que j’encaisse les dents serrées pour ne plus faire un bruit. Finalement, elle me libère du gode et se couche à mes côtés gode pointant au ciel.

- Suce, Pierrette !

Je dois boire la lie jusqu’au bout. Je suis coincé dans une boucle de soumission et ne me sent pas la force de désobéir. Je prends d’abord du bout des lèvres la tête du gode, méfiant qu’il ne me déverse pas son jus de couilles. Il a le goût de mon cul, ce qui rend l’acte peu attrayant. Mais Maîtresse Claire veut que je le prenne et le nettoie entièrement en l’avalant au plus profond que je peux. Sa main autoritaire me guide et me l’impose…

Finalement après une douche réparatrice, nous descendons pour le repas qui est prêt. Les enfants jouent innocemment à la console de jeu. Ma mère a un de ces regards plein de sous-entendu qui dit qu’elle sait que nous faisions un câlin au lit. Je n’arrive pas à le supporter et baisse instinctivement les yeux. Le mal que je garde sur et dans mon cul, me rappelle ce qui s’est passé… J’ai si honte !

Au loin, notre garçon interroge malicieusement sa maman : « vous avez fait l’amour dans la chambre. C’est dégueulasse ! ». 

- Comment crois-tu que tu es arrivé ? C’est normal et naturel quand on s’aime … Mais cela ne se demande pas, mon loulou…

Normal et naturel de se prendre une fessée par sa femme ? Normal et naturel de se faire baisser le cul au gode ceinture ? La honte se renouvèle. Mais Maîtresse Claire a indéniablement gagné pour cette première leçon donnée, que je ne suis pas prêt d’oublier…

dyonisos

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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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Jeudi 14 avril 4 14 /04 /Avr 07:42

25 février

Le retour des enfants avec mes beaux-parents qui sont restés jusqu’à mercredi a sonné la fin de ma période de petit mari soumis en permanence. Finalement j’ai bien aimé globalement cette semaine, mais je suis resté perturbé par cette mauvaise note finale, qui me laisse un goût amer et ce n’est pas que le sperme…

Avec le retour des enfants et ‘arrivée des grands parents, il n’y a pas de place pour un débriefing avec Claire. J’ai bien essayé de provoquer la discussion mais en vain. Je suis réduit à me laver tôt le sexe en cage, seule reste de mon état de la semaine dernière, avant de devenir le parfait père, gendre et mari. C’est bien la famille mais des fois c’est un peu trop envahissant et  j’en veux à Claire de ne faire aucun effort pour discuter avec moi de que j’ai ressenti. « La patience est le premier de devoir d’un mari soumis » est la seule réponse que je réussis à obtenir. C’est toujours comme cela quand Claire est avec ses parents, je n’existe plus !

Pourtant j’aurais bien besoin de son réconfort. La cage qui me foutait une paix royale, certes de temps en temps troublée par Claire, est redevenue difficile à porter, avec le retour des nuits hachées et l’inconfort des couilles rétractées qui me fait serrer les dents le matin, en attendant leur détente. La zenitude de sexe que j’avais atteint, disparait et est remplacée par une tension à jouir qui monte dans mon bas ventre. Presque 8 semaines ! Je ne suis jamais allé aussi loin… Et en plus je n’ai aucune perspective de quand je pourrais en sortir. Je me suis définitivement convaincu que Claire n’a pas la clé et qu’Emilie ne cédera pas, pour une raison que j’ignore. 

Perturbé et un peu bougon, je me refugie à bricoler dans le garage (je suis en vacances) et oublie toutes les autres corvées qu’inévitablement, belle-maman effectue aussi vite que son ombre.  Elle n’a jamais su de rien faire…

Finalement les parents s’en vont mercredi en début d’après-midi et nous partons jeudi voir mes propres parents. Les enfants seront dans notre chambre alors aucune chance qu’il ne se passe quoi que ce soit.

Au dîner qui suit, je reviens de mon garage et m’installe à table sans me préoccuper s‘ il reste des choses à amener depuis la cuisine. De toute manière, cela ne sert à rien : ils sont déjà en train de manger. Et donc tout doit être là… Mais à ma surprise, je me vois reprendre à la volée au moment où je m’assois.

- Attends mon chéri… Je suis passée à la buanderie et j’ai vu qu’il y a du linge en retard… je n’ai pas eu le temps…. Tu peux aller en lancer une, s’il te plait ?... la bannette rose… programme 7… cela m’aiderait… surtout que Maman est partie…

Du linge en retard, j’en doute. Belle-maman ne l’aurait pas laissé passer. Mais les enfants lèvent les yeux et ma fille trop bavarde en rajoute une couche…

- S’il te plaît Papa, Maman a besoin que tu l’aides…

Charmante fille, mais le regard sévère de Claire me dit autre chose. Tu as intérêt de dépêcher d’aller lancer cette lessive ou je te fous la honte de ta vie devant tes enfants !

Je préfère prudemment céder… et me dirige vers la buanderie au sous-sol… 

- Et n’oublie pas de mettre de l’assouplissant cette fois…

Au sous-sol, je trouve la bannette rose. Elle est pleine de serviettes qui me paraissent propres. Pourquoi veut-elle que je les lave ?  Il ne me faut que 5 petites minutes pour fourrer le tout dans le tambour avant de rajouter lessive et assouplissant et d’enfin arriver à lancer cette machine de m***** sur le programme 7 ! 

Quand je reviens, Claire et les enfants en sont déjà au dessert et je me retrouve rapidement seul à manger ma part de gratin de chou-fleur pendant que Claire désert la table. Plus tard, les têtes blondes sont couchées et Claire regarde son feuilleton de Tv+ pendant qu’en pyjama,  je surfe sur internet… Nous n’échangeons aucun commentaire…

Au générique de fin, Claire se lève du canapé et éteint la télévision. Il est 22h30 et elle baille… Je crois qu’elle va aller se coucher, mais non : elle se plante devant moi et m’invite fermement à la suivre pour aller s’occuper du linge de la famille.

Je la suis à contrecœur au sous-sol jusqu’à la buanderie. Pas envie d’aller étendre le linge… J’ai surtout envie d’expédier au plus vite la corvée pour aller retrouver mon ordinateur. J’arrive à la machine et j’ouvre le hublot. Le programme a dû foirer : les serviettes sont complétement mouillées. Je me retourne pour le dire à Claire… Mais je découvre qu’elle m’observe et qu’elle a son drôle de petit sourire aux lèvres…

- Non c’est normal : le programme 7 arrête la machine avant l’essorage…

Je l’interroge des yeux sans comprendre…

- Tu vas voir…, me dit-elle en lançant l’essorage. 

Le tambour commence à balancer de gauche à droite pendant que Claire sort des cordes et des sangles d’un sac du placard… 

- Je suis passée cet après-midi à Monsieur Brico. S’il te plait, passe la corde dans le trou de la poutre…

Elle parle de la poutre de béton qui soutient le RDC et qui a effectivement un conduit de coulage dans sa largeur. Je ne vois pas où elle veut en venir. Je prends néanmoins l’escabeau pour faire glisser la corde dans le tube.  Quand je redescends, Claire me prend d’autorité les mains pour les réunir ensemble. Je sursaute devant le geste ferme d’autorité qui m’intimide un instant … Claire utilise mon absence momentanée de réaction pour me ficeler étroitement les mains ensemble, avant de tirer sur la corde qui m’envoie les mains haut en l’air. Là je comprends… Et je râle mon refus ! Mais elle s’en fout car le bruit de l’essorage qui se lance couvre toute plainte. Un vrai traquenard… Je crie encore mon désaccord avant qu’un bâillon boule apparu de je ne sais d’où et extrêmement serré, me surprenne et me réduit en un instant aux grognements étouffés.

Je prends peur quand elle me sangle ensemble mes chevilles. J’ai la vision d’une bête que l’on entrave pour, forcément, quelques mauvais traitements. D’ailleurs Claire me prive de la vue  d’un bandeau sur mes yeux. J’en tremble… 

Tout le reste est vécu dans le noir qui amplifie les ressentis. Le bas de pyjama que l’on baisse lentement à mes pieds est un petit choc. Ce n’est pas qu’il fasse froid dans la buanderie mais je frisonne de me retrouver découvert et vulnérable. Mes genoux sont sanglés ensemble, ainsi que mes cuisses. Je ne sais pas ce que Claire veut m’imposer… Je grimace de douleur imaginée quand elle enfile quelque chose dans la sangle entre mes cuisses, quelque chose de long qui repousse mes couilles vers le haut. Ne pas savoir est si effrayant ! Et je n’aime pas du tout sentir mes testicules pressurisées comme cela. Mon sexe se réfugie prudemment au fond de sa coquille de métal… 

La préparation semble se finir quand Claire me découvre le dos en remontant mon haut de pyjama contre les épaules. Il y reste : elle a dû le fixer d’une manière ou d’une autre…

Je me sens vulnérable. Je frissonne de toute part. Un agneau promis au couteau du boucher. 

Et là Claire colle son corps contre le mien. Son souffle chaud dans ma nuque est troublant mais un peu rassurant… Ses mains descendent érotiquement le long de ma poitrine, s’attardent un moment sur mes tétons qu’elles font dresser, puis glissent sur ma taille avant de finir le long des mes cuisses, à quelques centimètres de mon sexe encagé, qui réagit en se réveillant et grossissant. La chaleur de ses doigts vient se glisser entre les barreaux, flatter la hampe et encourager la renaissance de mon sexe. Forcément, je réagis… Et encore plus quand je découvre que le « machin » sous mes couilles vibre délicieusement. J’anticipais le pire et voilà le meilleur ! Et je soupire d’aise dans mon bâillon à la douceur de la caresse…

- Bon à nous, Monsieur Pierre Berthiault.

Claire me parle suffisamment fort dans l’oreille pour couvrir le bruit de l’essorage.

- Tu crois que je ne vois pas que tu boudes en ce moment ? J’en suis désolé. Je sais aussi que la cage te pèse. Je sens tes réveils la nuit et je vois tes grimaces le matin. Mais je ne peux rien y faire : je n’ai pas ta clé qu’Emilie garde. C’était convenu ainsi entre nous, pour que je ne craque pas… Je sais que les lignes bougent pas mal pour nous en ce moment, et c’est moi qui ai décidé de t’enfermer sur la longue durée cette fois comme c’était toi qui as décidé d’introduire la cage dans notre couple il y a 5 ans…

Drôle de propos…

- Tu te souviens comme j’étais sceptique quand tu m’as montré ton achat en cachette ? Que l’idée d’enfermer le sexe de mon mari ne m’était pas vraiment attrayante… Moi qu’est-ce que je devenais dans tout cela ? En te privant de ton sexe,  tu me privais aussi de lui. Oui je sais que c’était au lit plus aussi bien qu’au début mais moi cela me suffisait. Mais comme je t’aime, je me suis donnée des coups de pieds au derrière pour rentrer dans ton fantasme… Tu te souviens la première fois que je t’ai enfermé ?

Oui je m’en souviens très bien. J’étais si excité que nous avions eu du mal à fermer la cage… Claire toujours collé contre mon dos, flatte mon sexe dressé et mes couilles. C’est bon avec les douces vibrations du machin du bas.

- Toi, tu vivais enfin le fantasme qui te faisait te branler tous les soirs face à ton écran d’ordinateur. Car finalement tu avais finis pas passer plus de temps devant ton écran que de t’occuper de ta femme et même après. Ah les hommes !

Sa main quitte mon paquet et son doigt vient me titiller l’anus. L’autre main reste à jouer de mes sorties de chair à travers le petit trou de la cage.

- Oui j’étais sceptique mais j’ai tout de suite aimé t’enfermer le zizi et le voir baver entre ses barreaux. Appelle ça une petite vengeance de fille sur le zizi des garçons. J’en avais la culotte inondée. Et tu t’es immédiatement révélé si gentil quand tu es en cage. Un vrai petit agneau… J’avais envie de te faire plaisir et puis j’en récupérais aussi pas mal, alors après la cage, je me suis laissé aller. J’ai cédé à tes autres envies, du moins celles qui me paraissaient raisonnables et faisables. Oui c’est amusant de jouer avec le zizi des garçons, de lui donner des fessées sur le popotin et de se faire servir par son homme nu en soubrette. Ou encore de lui prendre d’assaut son petit trou…

Son doigt me force un peu pour me pénétrer.  J’adore quand elle fait cela  et mon zizi devient  plus à l’étroit entre les barreaux à se rappeler ces moments mythiques du début.

- Tu aurais pu te lasser, mais non il t’en fallait toujours plus. Ta liste d’envies ne cessaient d’augmenter jusqu’à inclure tout ce que le BDSM peut comporter. Parfois j’en ai eu le ras le bol de ces jeux toujours plus poussés et épicés. Tu me l’as suffisamment verbalement reproché. Mais pas envie d’avoir à mépriser l’homme que j’aime, de le voir se transformer en larve pour le plaisir de sa queue ! C’est devenu une sorte de drogue pour toi. C’est pour cela que nos jeux se sont espacés…  J’ai accepté d’y revenir de temps en temps, surtout pour te faire plaisir… même si je reconnais que certains m’excitent pas mal… tout comme toi à t’en rappeler petit coquin. Tu bandes mon chéri !

Claire vient me donner un baiser amoureux dans ma nuque. Je fonds un peu… Son doigt en profite pour me fouiller le rectum en profondeur. Je m’ouvre à ses bienfaits… Pendant que les autres doigts me branlent la hampe entre les barreaux.

- J’ai cru que tu finirais par te lasser mais non tu y reviens sans cesse ! Pourquoi ? Pourtant je t’ai offert plein de réalisations de fantasmes au fil de ces années. Tous les hommes n’ont pas cette chance… Mais non cela ne te suffit pas ! Je t’aime. Tu comprends ? Je t’aime ! Mais je me suis sentie à la longue perdue et délaissée dans ton labyrinthe de désirs noirs… 

Je reconnais l’émotion dans la voix de Claire et instinctivement cela me fait débander un peu. Je n’aime pas quand elle est comme cela. Je m’en sens responsable. Mais elle travaille à contrer ma mollesse et y arrive d’un doigt vicieux qui rentre et sort en cadence de mon cul, maintenant totalement avide.

- J’ai voulu comprendre, faire le point. Eviter de te perdre, de nous perdre. Je l’ai fait cet été, pendant que tu étais à la plage avec les merveilleux enfants que tu nous as donnés, avec leurs cousins et cousines. Je suis restée, non pour faire la sieste, mais pour avoir le temps de réfléchir sans ta présence qui me l’empêche. Je me suis documentée sur internet pour m’informer, pour essayer de te comprendre. Et j’ai fini par intégrer que tu n’abandonneras jamais, parce que cela fait partie de ta matrice interne et de la façon dont tu es au fond de toi-même. Toutes ces demandes sont une façon maladroite de dire que tes besoins sont autres, et que tu ne t’y retrouves pas dans le couple. Je sais que tu m’aimes et je sais aussi quels efforts, il t’a fallu pour te restreindre et vivre cet amour « vanille » avec moi. Mais je crois que tu ne t’aies jamais interrogé jusqu’au bout…

Ces propos me troublent…

- J’ai lu beaucoup d’histoires de vie. Des femmes qui parlaient de leur situation de couple. Des hommes aussi. Et maintenant c’est une évidence pour moi et je crois que tu devrais l’accepter toi aussi. Tous ces jeux, ces pratiques, que tu désires tant, cela se résume au fond à une seule chose : tu as besoin vivre sous le joug de la femme que tu aimes !

Non, ce n’est pas moi cela, est ma première pensée. Je me tortille en tous sens pour montrer mon désaccord, mais Claire me contient jusqu’à je cède et me relâche. Après tout, elle a peut-être raison… au fond. Elle vient de m’ensemencer le doute. Suis-je comme cela depuis le début sans avoir eu le courage de le reconnaitre ?

- Calme, calme…

Ses mains viennent me rassurer en me caressant. Et elle m’enveloppe de son corps protecteur.

- Je ne croyais pas un jour voir les choses aussi nettement. Mais réfléchis-y.  Tu es comme cela. Et je crains que si je ne comble pas ton besoin fondamental, tu finisses par me délaisser un jour. Et ça il n’en est pas question : je t’aime trop. 

Je ne me suis jamais senti aussi nu et vulnérable. Cela tourne à 100 à l’heure dans mon cerveau, dans l’espoir de contrer cette définition, cette évolution que je pressens. En vain !

- Alors j’ai étudié pour savoir ce que je devais faire pour te rendre heureux. Et manifestement, il n’y pas 36 chemins possibles : je dois devenir ta Maîtresse pas pour un jeu mais dans la vie réelle.  C’est-à-dire créer volontairement de l’inégalité dans notre couple, alors que mes parents m’ont toujours enseigné que tous les hommes et femmes étaient égaux. C’est contre ma nature pour moi, mais je suis prêt à me forcer pour toi : contrôler strictement tous les aspects de ta vie, décider seule pour deux. Je suis prêt à m’y investir, mais pas avant que tu me dises que c’est cela que tu veux approfondir ? Dans mon idée, nous serions partis en week-end, nous aurions longuement discutés et tu m’aurais dit oui ou merde. Mais tu ne marches pas comme cela toi, mon amour. Tu as eu toujours du mal à appeler un chat, un chat. C’est pour cela que, cela ne me plait pas mais je t’ai supprimé la parole, pour que tu ne me sortes pas des dénis automatiques et que tu réfléchisses face à toi-même.

Grave question en effet qui tourne en rond dans une tempête en tête.

- Je te demande pas une réponse immédiate : le choix est trop grave, car il t’impacte, il m’impacte et pourrait impacter la famille. Vois ton enfermement actuel et tout ce qui va avec comme un ballon d’essai. Un test pour nous deux avec la complicité active d’Emilie. Oui je me suis ouverte à elle…  Il y a des choses qu’il ne faut pas garder enfermées pour soi. Mais je n’imagine pas tout définitivement changer notre équilibre  de couple sans porte de secours. Pour l’instant tu es dans une séquence inédite pour nous, et pour encore un peu de temps, désolé pour ton petit zizi. Toute complice qu’elle soit, Emilie, a aussi ses désirs où tu interviens… Tu le sauras le moment venu. Après je te demanderai si tu veux devenir mon petit mari soumis pour 6 mois. 6 mois irrévocables pour toi et moi, pour nous laisser une chance que cela prenne, quoi que chacun en pense. Et au bout de ces 6 mois, si c’est ok, que chacun est confortable avec cette version 2.0 du couple,  nous continuerons pour une durée 6 mois supplémentaires…

Claire a toujours été la plus raisonnable de nous deux, et elle le prouve encore. Je viens enfin de comprendre pourquoi j’ai été mis en cage ! Et j’ai honte de ne pas l’avoir compris avant, plus intéressé à le vivre que de comprendre le pourquoi…

- Il faudra évidemment avoir beaucoup de temps disponible. Heureusement les enfants deviennent de plus en plus autonomes et nous le laisserons de plus en plus. Je mets ce point en premier, car souvent je m’aperçois que les couples qui pratiquent cela, ont soit pas d’enfants, soit des enfants grands qui ont déserté la maison. Ce n’est pas notre cas, et cela sera un vrai challenge.  Tu comprends que si l’on se lance dans cela on ne suivra plus tes fantasmes, mais mes règles et sans doute envies, même si cela te fait chier.  Seras-tu prêt à ça ? Sans devenir une larve ? Je ne me suis pas marié avec toi pour cela. Je veux garder un mari que j’aime et dont je suis fière, et un merveilleux père pour nos enfants. La période délicate est semble-t-il le début : certaines appellent cela le dressage ou apprivoisement. Moi je n’aime pas ces termes trop bestiaux. Je préfère parler d’éducation partagée. En auras-tu la patience ou la volonté ?

Je ne sais pas ou plus ou pas encore.

- Si tu te décides de te, nous laisser une chance de réussite dans cette voie, il ne pourra pas y avoir de demi-mesure. Cela devra être nécessairement total dès le début et dans tous les domaines. Je n’aime pas l’idée de devenir une salope exigeante  mais je vais devoir apprendre rapidement à en devenir une pour toi. Pendant que toi, tu devras apprendre à m’obéir sans coup férir. Un gros travail en perspective pour toi et moi !

Je ne doute pas une seconde des efforts qu’il faudra faire. Cela veut-il dire que je l’ai déjà accepté au fond de mes méandres du subconscient ?

- Tu penses évidemment à ton cher pénis, à ta sexualité. Et bien elle devra être mise entièrement sous mon contrôle. Quand tu peux bander ou pas, éjaculer aussi et de quelle manière. Il semble qu’il n’y ait pour cela pas d’autre choix que l’imposition permanente de la cage sur ton sexe. J’aimerais faire autrement mais je pense que tu n’y arriverais pas. Es-tu prêt à cela ? Je porterais le phallus et ton cul l’accueillera suffisamment pour te garder en droite ligne. Mais pour l’instant, je n’imagine pas de me priver définitivement de ta queue ou de prendre un amant sans t’impliquer.

Tout cela me fait bander !  Je dois être dingo…

- Mais tu devras aussi t’attendre que j’intervienne dans tous les autres domaines, ces domaines d’indépendance dont je dois te priver avec détermination. Je trouve que c’est pour certains un peu une vacherie. Mais le but est là : tu devras passer sous ma tutelle, perdre ton autonomie de décision et d’action au profit de seule femme. Plus de loisir qui ne serait pas autorisé par ta femme. Es-tu prêt à cela ? 

Je n’ai jamais pensé à la domination en couple sous ces aspects.

- C’est un grand acte d’amour que je suis prête à t’offrir, pour notre durée. Et bien sûr, il y aura des punitions quand tu n’impliqueras pas assez. C’est un vrai challenge pour moi que de devenir sévère et de ne rien te laisser passer. Mais tu m’aideras en dénonçant tes petits et grands crimes en permanence. Les punitions pourront ne pas être toutes physiques, mais de mes discussions il semble que rien ne soit plus efficace sur le cerveau des mâles. Je n’aime pas l’idée de fustiger aux larmes mon mari, au-delà de son enclin à s’exciter de cela. Mais je le ferai avant d’autant plus d’énergie, que je détesterai le faire, pour ne pas avoir à le refaire trop souvent. Es-tu prêt à aller jusque-là ?

Je ne suis pas sûr…

- C’est un choix difficile à faire pour nous deux. Moi Je suis prête à essayer véritablement : c’est le sens de ce que je te dis. Toi il te faut réfléchir dans les prochaines semaines à ce que tu veux vraiment… J’ai eu Emilie au téléphone. Elle n’a plus le temps avec son Hervé en cage, de lire tes comptes rendus. Alors nous allons changer le mode de fonctionnement. Je te propose de m’écrire tous les jours, sur tes pensées et désirs, que je te réponde. C’est après tout une phase d’expérimentation que nous menons depuis le dernier jour de l’année. 

Effectivement me confier totalement à Claire pourrait m’aider.

- Allez trêve de bavardages. Nous devons nous lever tôt pour partir demain. Heureusement que j’ai fait les valises cette après-midi… Mais avant nous allons essayer de détendre la pression sexuelle dans ta petite cage. Après tout, tu en es à combien ? Presque 8 semaines, alors que nous n’avons jamais fait plus de 5 semaines ? Il est grand temps de te faire couler de plaisir… 

Et ce qui est dit, est fait ! Mais quel plaisir peut-on prendre de se voir couler enfermé entre des barreaux ? Cela ne m’est jamais arrivé en cage et je suis plus que sceptique que cela soit possible. 

Mais Claire ne s’arrête pas à mes considérations. Elle s’attelle avec détermination à la tâche, une fois la machine à laver qui venait finir son essorage relancée en rinçage.  Pourquoi faire cela ? Je me suis trompé dans le dosage de la lessive ?

Je n’ai pas le temps de trop réfléchir à cela car Claire s’attaque à me faire « couler » par les grands moyens. Le truc qui vibre sous mes couilles passe à la vitesse supérieure d’abord surprenante et peu agréable. Tout comme ne l’est pas le doigt qui me reprend d’assaut mon petit trou. Je m’étais un peu refermé et je le sens forcer pour rentrer et progresser dans les profondeurs à la recherche de ? La main libre de Claire s’occupe à m’émoustiller dans ma cage...

J’ai rapidement – comment décrire ? – la cage difficile. Et c’est encore pire quand Claire s’encastre contre moi. Un doigt traîne délicieusement sur mes couilles pendant qu’un autre presse longuement l’intérieur de mon rectum… La vibration s’accentue, caressante…

L’image qui me vient est celle d’un veau que l’on trait. Claire me susurre à l’oreille…

- Et bien, le petit garçon va offrir à maman Claire tout le bon petit jus qu’il garde dans ses coucougnettes depuis si longtemps… allez laisse-toi aller à offrir à maman un bon petit jus en fût de couilles !

L’humiliation résonne en moi et me rend encore plus dur. Et Claire n’arrête pas, ni me toucher de toute part, ni de m’encourager vicieusement…

- Allez, vas-y mon petit. Montre que tu es un grand qui jute. Donne-moi ton jus. Nous allons bien arriver à faire couler ce zizi rikiki… 

Les vibrations déferlent et le doigt presse le fond de mon cul. Et cette voix de Claire qui m’envoie loin.

- Encore, encore. Tu vas y arriver mon petit… comme un grand. Sens comme ton zizi veut être soulagé, qu’il en tremble d’émotion. Allez donne  à Maman, donne à Maman… ouais c’est bien tu commences à couler… tu coules pour Maman Claire… encore, encore… je suis sûr qu’il en reste plein dans ses petites couilles… que je presse… que tu as gardé pour ta maman… oui ! cela sort de nouveau… super… c’est bien mon loulou… allez continues… je veux tout le vieux jus… jusqu’au bout… tout ! oui c’est bien mon loulou… Tu en as encore pour maman… oui, allez encore… ah c’est fini, vides les petites coucougnettes… c’est bien : tu as bien coulé pour maman...

Je me suis surtout senti le zizi humide, et avec un vague plaisir. Mais aucune des fulgurances habituelles de l’éjaculation. Ma bite n’en peut plus dans sa cage, cherchant en vain à obtenir le plaisir qu’elle n’a pas eu. Bref je reste à demi sur ma frustration… pendant que Claire me caresse les cheveux comme on flatte un animal qui a bien obéi à sa dresseuse.

Je reviens peu à peu à mes esprits et à l’état flaccide, lors que le rinçage de la machine se termine. Claire semble attendre le clic de démarrage de l’essorage pour la suite.

- J’espère que cela va mieux… car la suite est moins agréable… je me dois de te punir de ta bouderie de ces derniers jours… à la tapette de bois conjugale… voyons si je suis capable de m’améliorer…

Elle commence à me frapper dès que l’essorage est lancé en vitesse, une main me retenant au paquet pendant que l’autre abat la dure tapette sur mes fesses, en douleur mais sans se presser. Je crie immédiatement dans mon bâillon. Et Claire recommence, recommence encore, maîtrisant mes mouvements de sa main plus ferme sur mes couilles. C’est une Claire que je découvre déterminée à me faire mal qui me fait peur. La « punition » dure toute la durée de l’essorage, malgré mes cris étouffés, malgré mes mouvements, jusqu’à je n’en puisse plus… Les coups s’arrêtent en même temps que la machine. J’ai le cul en chou-fleur de douleur !

- Expérience intéressante. Je suis fière d’avoir dépassé mes appréhensions. Mais c’est confirmé que je n’aime pas cela, même si je dois le faire. Te voilà prévenu quand tu prendras ta décision !

Sa voix est un plus froide que d’habitude, mais elle vient me consoler juste après alors cela efface tout.

Finalement, Claire m’enlève bâillon et bandeau avant de me détacher. Je vois sur le sol de béton le résultat de ma traite en tâches gluantes éparses pendant que je me frotte le cul… Claire m’observe et rigole maintenant

- Oui, tu as compris… à toi de nettoyer le sol de tes cochonneries… avec ta langue !

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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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Samedi 2 avril 6 02 /04 /Avr 17:10

Nous sommes quatre autour du lit dans la lumière de l’après-midi. Quatre êtres humains aux envies différentes mais à l’aspiration commune en cet instant de communion. Ils sont déjà nus et je garde mon caleçon. Deux lionnes et un lion, et moi qui ne sais pas comment me caractériser sur l’instant, peut-être un lionceau.

Il y a 9 ans et des poussières, j’osais acheter une cage à zizi – une antique CB2000 – et je l’exhibais à celle qui est ma femme adorée et est devenue ma Maîtresse de vie en plus. Elle m’a alors pris pour un fou, mais a vite aimé me contraindre dedans… C’est comme cela, cela inspire certaines, d’autres non, et j’ai la chance qu’Elle le fût et le reste…

Tout ce long parcours pour en finir en cet instant-là, celui où je bascule dans l’inconnu. Oh nous ne sommes pas nés de la dernière pluie, je sais ici tout le monde consentant et conscient de ce que nous faisons, et moi le premier. Ils connaissent notre sexualité ; ils ont même entraperçu une ou deux fois ma prison en fond de braguette ouverte… Au réveil, N. m’a demandé une dernière fois si j’acceptais ce coming-out définitif. Je bandais en la caressant ; j’ai acquiescé.

Je ne sais plus si c’est N. qui a descendu mon caleçon, mon dernier rempart, ou moi, mais dans mes souvenirs cela sera Elle qui m’a mis à nu avant de me lâcher dans la fosse aux lion et lionnes ! J’évite de croiser leurs regards, un peu surpris de ne pas me sentir plus humilié, mais je sais que tous convergent sur mon entrejambe, sur les quelques cm3 de métal qui abritent mon petit zizi recroquevillé. Je ne bande certainement pas. Mais je suis fier de montrer mon appartenance à ma Dame jusqu’au sexe empêché. Oui, ce n’est pas de l’humiliation mais de la fierté qui m’emporte.

Avant,  j’ai eu droit à la courte cérémonie de la transmission de la clé. Maîtresse N. a donné « sa » clé à une Autre, théâtralement. Je ne sais pas ce qu’elle savait, mais l’autre femme semble embêtée de recevoir le droit absolu de jouissance sur un mâle qui n’est pas le sien. Comme si cela n’était pas moral et convenable…Et moi qu’est-ce-que cela me fait ? Je réfléchis une seconde : j’adore l’idée d’être une propriété que l’on passe de femme en femme, même si je ne suis pas sûr que ma nouvelle propriétaire d’un moment sache le don qu’il lui est fait et l’importance pour moi. On verra bien... Je garde mes sens aiguisés et mon esprit détaché.

La « rencontre » commence par une séance d’échauffement, les lèvres à aspirer les seins des Dames et les doigts à augmenter l’humidité intime. Mon camarade masculin qui partage ce moment, est plus aventureux à suçoter les tétons avec bruit et à remonter profond, dans ma lionne, qui feule déjà. Moi je suis plus emprunté, timide et je me le reproche. Je redouble, un temps, d’effort mais la femme que je caresse semble aussi gênée que je puisse l’être. Ce n’est pas moi ça. Ce n’est pas nous non plus en partage. Je l’invite à basculer sur le lit…

Je suis peut être old-fashioned, mais je me suis toujours demandé quel goût Elle pouvait avoir intimement. Oui, vous pouvez appeler cela un fantasme, mais comme beaucoup en ouvrant la boîte de la sexualité débridée, le fantasme n’en ait plus un, mais juste quelque chose de non encore réalisé et qui le sera un jour ou l’autre. Et c’est le jour aujourd’hui !

Je descends mes lèvres dans sa fente. Je suis dans cette humeur-là, de garçon encagé et empêché, soumise et prêt à léger docilement. J’attends le premier contact avec mes papilles… et il est décevant. Trop propre, trop peu odorant, loin des kiffs de senteur que N. me procure. C’est cela aussi le partage, les différences que l’on aime ou déçoivent. Cela déstabilise mon envie et je ne suis plus enclin de vouloir le cueillir plus à la source, d’autant qu’avec l’arrivée des autres sur le matelas, cela va devenir acrobatique de s’y enfouir.

Petit moment de perdition, je ne sais plus que faire. J’opte pour une arme de jouissance massive et je sors le bâton magique de N. pour m’en servir sur ma partenaire. Elle me regarde intéressée et intriguée. On ne peut pas dire qu’elle n’est pas curieuse des choses du sexe. Le lion qui est en train de se faire sucer lève les yeux pour dire oh combien il est nécessaire que la puissance de la chose vienne du 220V du mur. Cela il ne l’invente pas : je lui ai dit lors de sa précédente venue.

La femme est encline à tester les différences entre les têtes d’attaques et les vitesses – jusqu’à 6 – et je crois que cela lui fait de l’effet, en fait plus ou moins, je ne suis pas sûr, elle ne geint absolument rien même sur la torture de l’orgasme. A moi, de me débrouiller avec cela… Alors je teste, à l’affut du moindre signe de contentement de sa part. Je suis un serviteur de son plaisir de Reine, nu et en cage et ne bandant surtout pas. Sans doute trop impressionné ou intimidé pour l’être…

Le lion Roi lui bande maintenant à fond dans la bouche de ma lionne qui ne peut contenir son ardeur. Nous les regardons négocier la saillie. Le lion la désire. La lionne la veut. Et l’encastrement se fait très animal ! Je ne sais ce que pense ma partenaire, c’est après tout son mâle qu’elle observe prendre son plaisir dans une autre. Moi j’ai déjà vu. Je ne suis pas jaloux. Je suis heureux que N. obtienne enfin ce qu’elle veut depuis tant de temps. Mais véritablement c’est un tel comique de voir un Lion et une Lionne se rebeller l’un contre autre. Tu me fais mal ! Tu n’arrêtes pas de jacter ! Je ne te sens pas ! Tais-toi et baisse ton cul ! Et ainsi de suite, 2 dominants qui se jugent en copulant, espérant prendre l’ascendant sur l’autre. La lionne redit une seconde fois qu’elle ne sent plus le phallus dans sa vulve. Je sais que ma Lionne est à point et dans l’état où elle désire un genre de copulation au plus serré. Il hésite avant de renoncer, quand d’un dernier coup de griffe, elle lui annonce qu’elle lui servira son sperme en glaçon demain dans son ricard si... Le lion définitivement pas téméraire, recule prudemment…

Alors que je fais peu à peu monter le plaisir de ma partenaire au corps étalé à mes pieds, avec les vitesses qu’elle me réclame, me ramenant des rares « Ah quand même ! » (car ma Lionne jouit mais dans un silence monial très déstabilisant pour un petit lionceau peu sûr des bienfaits qu’il prodigue), je m’interroge sur ma situation.

Techniquement, je suis cocu et plusieurs fois. Je suis loin de l’instant où je l’ai entendu feuler la première fois sous les pattes d’un autre. Car autant ma Maîtresse du jour reste silencieuse, autant ma Lionne habituelle feule avec fracas sous le plaisir. J’en avais été un brin déstabilisé et jaloux. Tout comme les fois, où ma partenaire indisponible, je suis resté en cage et à l’écart pendant qu’ils s’occupaient ensemble. Le ressenti varie selon les conditions. Et finalement je préfère voir ! Et il y a toujours une sourde inquiétude quand je ne vois pas, et si je ne savais pas tout ?

J’ai aussi conscience que de connaître avec qui ma Lionne accepte de se livrer intimement et de pouvoir moi aussi partager en retour, rendent les choses plus faciles dans l’esprit. C’est en effet dans la nature du partage que de prêter ce qui est à soi, même si parfois c’est plus difficile. L’aspect « soumission » m’aide aussi pas mal. Mais je ne peux m’empêcher de zieuter le sexe de l’Autre, d’observer quand il bande, quand il est plus mou. Cela devient à la longue, un pénis très intime. Et forcément les comparaisons suivent de ma considération ou celle de N. : plus long, moins épais, pas mes couilles de taureau, frein quasi effacé. L’Autre c’est différent et tout peut être ressenti dans un sens ou dans l’autre. Par exemple, elle se désole de son manque d’épaisseur en chatte ; je l’envie de la possibilité qu’il a de se glisser en bouche sans se faire rayer le casque…

La différence est là aussi dans la façon d’utiliser son outil. Il est plus dominant, plus mâle dans la copulation que je le suis (sauf quand j’assaille un cul…). Je suis plus doux, plus à l’écoute du plaisir et je pense que c’est ce qu’apprécie à ce moment ma partenaire… L’Autre est différent et c’est tant mieux !

Mais laissons là ses considérations pour revenir dans notre savane. 

Ils viennent de « négocier » une nouvelle évolution dans leur copulation qui prend la forme d’un missionnaire à la hussarde. Ce qui n’empêche pas la Lionne de jeter un coup d’œil sur notre avancement et de débusquer ma partenaire en train de prendre son pied. Je me reconcentre sur mon service, déclenchant la 6ème et dernière vitesse. Je suis toujours lionceau en cage, au zizi intimidé. Elle vient me saisir aux couilles « bene pendentes » pour la dernière montée silencieuse vers son sommet, pendant que la couche bouge en tous sens par les coups de butoir du lion dans la lionne. Ma lionne à moi jouit en silence, un magnifique sourire de plaisir aux lèvres, et ne se rassasie pas du bâton de bienfaits. Il commence à chauffer cependant et elle se doit de l’abandonner finalement peu après…

C’est une pause dans la rencontre. Le lion n’est pas arrivée à éjaculer en fond de lionne (elle parle trop !) et se retrouve la bite frustrée dominant la lionne avachie. Je reste interdit ne sachant plus que faire ou entreprendre, n’ayant définitivement pas l’état de sexe de mes envies à offrir en service. Cela ne peut être raté avec ma cage à hauteur de ses yeux, mais ma Maîtresse d’un jour, magnanime, vient de se décider de libérer « son » mâle emprisonné. 

- Je peux l’ouvrir ?

- C’est toi qui décide, mais qu’il garde son anneau…

Cela fait tout drôle que l’on parle de moi à la troisième personne alors que je suis là. Elle saisit la clé et m’ouvre, mais elle me laisse enlever les parties moi-même. Je suis devenu le point focal d’attention et tout le monde me regarde œuvrer. Un objet d’une curiosité documentaire. Maîtresse N. a décidé de me faire garder l’anneau (sans doute pour me renfermer immédiatement) mais je désobéis et enlève tout sans me faire reprendre.

La distraction terminée et commentée, la lionne reprend sa copulation en accueillant à nouveau le phallus du lion en bouche, phallus très résistant d’ailleurs : cela fait presque une heure qu’il maintient son ardeur sans (presque pas) faillir. (cela lui sera reproché après et vivement par sa lionne attitrée dans le style du « pourquoi tu ne dures pas avec moi… ? »)

Ma Maîtresse du jour rajoute d’une voix douce mais ferme.

- Va te laver.

C’est d’ailleurs étonnante cette adaptation. Pas une seconde, la cage ne l’a dérangée. Elle a jaugé le moment où elle allait me libérer. Et voilà qu’elle me donne un ordre. Elle a vraiment la domination inné, et je serais son lion, je me méfierais… même s’il jure qu’aux grands dieux de la Savane, ce n’est pas pour lui ! Par encore… hé, hé.

De retour le zizi propre mais toujours aussi intimidé, je me présente devant Elle. Cela discute pas mal entre lionnes, et le lion en est frustré de se voir lâcher pour une réponse ou un commentaire.

- Humm, c’est propre cela ?

Question pour moi. Oui c’est suffisamment propre pour que j’aie la joie d’être happé dans la chaleur de sa bouche. C’est peut-être mon deuxième fantasme, cette immense bouche que je voyais encore bâiller ce matin, avec une envie inconvenante, de m’y morfondre du sexe. Le rêve d’avoir autre chose que les dents de ma N. Ce n’est pas que je ne les aime pas, mais là aussi le partage entraîne l’envie de quelque chose de différent.

Cette bouche de lionne est délicieuse, moelleuse à point, mais n’arrive cependant pas à me faire totalement dresser. Je reste encore intimidé et un peu stressé. Mais elle n’abandonne pas et 10 fois vient me cueillir dans ma petitesse pour me sucer le zizi en bonbon. J’adore !

A côté, le lion et la lionne négocient (encore !) leur final et nous les écoutons pendant le suçotage. La lionne « désire » primalement le sperme du lion sur sa poitrine. Je ne suis pas étonné de cette demande, mais j’ai beaucoup de mal à m’y laissé aller. Question de respect de la femme peut-être ? Cela fait trop film porno à mon goût…

Nous regardons finalement le lion se palucher avec ardeur pendant que la lionne l’encourage de ses mains traînant. Il ferme les yeux et s’épanche enfin  de sa semence en une dizaine de taches blanches éparpillées sur la peau rose, que la lionne vient étaler de ses doigts dans un plaisir primitif évident. Peut-être devrais-je m’y mettre…

Cela sent la fin. Le lion repu se rhabille non pour aller faire la sieste pour aller dehors fumer. Il me laisse avec les deux lionnes… 

- Tu le remets en cage ?

- Non, j’ai envie de déguster sa queue avant. Et de toute façon, nous n’en avons pas fini avec lui…

Je suis quand même sur le cul de ce que ma lionne du jour demande à ma propriétaire. Quand je dis qu’elle a une domination innée en elle !

Je suis repoussé au milieu du lit et N. s’occupe des préparatifs. Elle m’a annoncé à l’avance qu’elle m’exhiberait ainsi et je ne suis donc pas surpris. Elle va me baiser la queue de ces tiges favorites !

Il faut quand même que je remette la scène en perspective : je suis un homme nu allongé entre 2 femmes en tenue d’Eve penchée pour s’occuper de mon sexe. La plupart de mes congénères ouvriraient grand les mirettes, mais pas moi. Je panique quand je vois la tige s’enfoncer si profond en moi. Par contre les sensations sont un délire sensoriel. Je crois en avoir déjà parlé ici. La boule qui remonte et descend crée la sensation continue du sperme qui monte l’urètre pour s’éjaculer au dehors. Normalement c’est une sensation fugace de quelques secondes. Là c’est comme un ralenti. Cela dure et dure encore. Divin !

C’est du 8 mm. N. est à la manœuvre et l’amie, au courant des choses médicales, commente. « C’est comme les sondes urinaires… jusqu’à 18mm pour les hommes et 22 pour les femmes… ». Il est aussi question d’une prostate qu’il faut surmonter… A 10mm, je serre les dents, alors 18 ?!? Et arrête de parler de cela, tu commences à me faire peur…

Je suis travaillé un temps par la tige, et je mouille et mouille mon pré-jus. Finalement, la sonde est retirée définitivement…  L’amie me surprend…

- Bon c’est tout ? Rien de plus à me montrer ?

C’est qu’elle deviendrait gourmande… N. répond qu’il faut bien en laisser pour une prochaine fois… 

- Ok. Alors je te laisse pour que tu le termines…

Merveilleuse amie qui sait s’effacer. Mais, que puis-je apporter de plus alors que N. a déjà été tamponnée. Il me reste une possibilité… mais ma foutu dureté laisse encore à désirer. De toute façon, Maîtresse N.  a une autre idée. Elle vient sur mon épaule droite (la mauvaise) et me demande de me finir ses doigts en pince sur mes tétons.

C’est un peu du Pavlov pour moi. Ce surcroit de ressenti m’apporte la bandaison perdue, jusqu’à ce que je gicle d’un longue chevauchée de ma main sur la hampe. N. est satisfaite et ne me laisse que quand elle est sûre que j’ai tout remis dans ma bouche…

Nous nous rhabillons et les filles partent récupérer les progénitures (je les avais oublié ceux-là… parents indignes…). Avant d’embarquer en voiture, ma partenaire me résume son ressenti : «  c’était là », en me montrant ses genoux du plat de sa main, « le spa c’est là ». Elle est très grande et sa main vole dans les hautes altitudes. Je comprends le désir exprimé et je sais ce qu’il me reste à faire : le satisfaire ce soir !

Le soir venu, le temps tourne à l’orage dans la savane : son lion et ma lionne continue à se chamailler et montrer les dents pour savoir qui sera le roi de la savane. Cela argumente à coût de griffes acérées et le jeu devient vilain. La lionne lance finalement un coup de patte bien senti sur la joue du lion, le genre de claque qu’utilise Maîtresse N. pour rendre dyonisos immédiatement très docile. Mais le lion n’est pas encore du genre soumis. Le geste le surprend à froid, le révolte avant que l’humiliation reçue d’une femme prenne le dessus. Il s’enfuit dans la tanière du garage et je pars aux nouvelles. Humm pas bon, tout cela. Je ramène la lionne pour qu’ils s’expliquent et se câlinent et ils finissent par revenir plus calme beaucoup plus tard… ouf !

L’eau est chaude et il est temps de glisser nos corps nus, pour finir en beauté cette journée d’excursion dans la savane de l’échange. C’est un peu toujours la même situation, une lionne qui a envie des doigts de lionceau, un lion qui hésite entre partager et déranger, et une lionne qui baille et envisage de dormir…

J’y arrive le premier avec sa lionne et nous attendons le lion, qui ne vient pas et ne viendra pas. Nous apprendrons plus tard qu’il y a eu rapt au niveau de la douche et qu’ils se sont de nouveau donnés du bien, plus calmement cette fois, dans la salle de bain. Cela serait sympa après tout dispute, de pouvoir finir dans la vie par un gros câlin d’apaisement érotique ou sexuel. Une sorte de réconciliation sur l’oreiller… quoi qu’avec son chef au taf ?!?

Nous finissons par comprendre que nous resterons seuls et prenons nos aises dans le bassin d’eau chaude. Nous nous complétons parfaitement – c’est cela aussi l’échange -. Les corps se calent sans problème têtes bêches. Les bras sont suffisamment longs pour s’occuper du sexe de l’autre. C’est une sexualité d’adolescents fainéants. On s’occupe de l’autre mais sans jamais sortir de la chaleur de l’eau et du bienfait des jets.

Elle m’attaque le premier. Je n’ai plus de cage et ses doigts prennent possession de mes couilles, de ma hampe, de mon gland. A ces bienfaits, je finis par avoir une superbe érection, malgré la fatigue nocturne, malgré les vapeurs d’alcool de la soirée et qui reste. Etonnant comme mon sexe peut avoir sa vie propre.

Je m’occupe de mon côté de continuer à découvrir ce sexe, cette vulve et même ce petit trou, où l’on m’accueille volontiers. Avec l’âge, je deviens de plus en plus tactile et heureux d’apporter du bonheur de mes doigts. Ma partenaire n’en geint pas plus que l’après-midi, sauf pour me demande de refaire un mouvement précis qu’elle a adoré, mais ses lèvres du bas parlent pour elle en s’ouvrant et se refermant, et en palpitant à chaque orgasme. Elle devient ainsi beaucoup plus lisible. Et des orgasmes, il y en a tellement eu pendant cette heure et demie, en dehors du monde que j’ai oublié de les compter. 

Sur la fin, elle désire m’achever et rendre le plaisir que je lui apporte avec tendresse. Voilà sa main plus ferme, plus mobile, sur mon sexe. C’est un bonheur de se sentir amener vers la jouissance, lentement. Plus d’une fois j’y suis presque mais rate la dernière caresse qui aboutirait à la libération. Si c’était Maîtresse N. elle me laisserait ainsi frustré avant de me remettre en cage. Mais pas ma partenaire qui veut avoir ce pouvoir sur moi ! Elle insiste et insiste encore, m’amenant encore et encore au bord du gouffre sans arriver à y basculer.

Je viens l’aider pour apporter le surcroit de pression pour me libérer. Je suis après tout le meilleur connaisseur de mon sexe. Mais par une seconde, elle ne lâche sa prise. Nous branlons donc à deux mains pendant que mon autre main s’enfouit encore plus profond dans sa matrice… Le moment est délicieux : je crois qu’elle adore l’idée de me faire partir de ses œuvres tant c’est la tempête en vulve qui se crispe en tous sens. Et elle y arrive dans un râle que je ne parviens pas à retenir et qui vient remplir le silence de la pièce…

dyonisos

Par dyonisos - Publié dans : Nous
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Jeudi 24 mars 4 24 /03 /Mars 07:40

21 février

C’est le dimanche matin ensoleillé d’une douce lumière d’hiver. Il fait bon dans la maison mais je tremble quand même légèrement… nu avec mes seules cage et collier, agenouillé devant ma beauté de femme envoutante pour tout cœur de mari soumis. Je n’aime pas ce terme, mais je me dois de reconnaître que c’est ce que je deviens au fil des semaines depuis ma mise sous clé. Et finalement j’aime bien l’excitation permanente que cela me procure…

Le matin a commencé par une terrible étreinte de ma langue, de mes lèvres sur son sexe humide d’excitation, à notre réveil. C’est, je crois, le cunnilingus le plus amoureux et abouti, que je ne lui ai jamais offert. J’ai surmonté les vagues de son corps accompagnant la montée du plaisir, pour lui offrir le magnifique orgasme qu’elle mérite définitivement ! C’est aussi un effet de la cage finalement, de prendre plus de plaisir à en offrir qu’à en prendre soi-même…

Dans  2 heures, mes beaux-parents ramènent nos chères têtes blondes, qu’ils ont emmenées au zoo hier comme ils leur avaient promis. Dans 2 heures,  je redeviendrai un père et un homme banal d’apparence, sauf un petit détail caché sous le pantalon…

Mais pour l’instant, je suis encore le soumis sous contrôle permanent de ma Maîtresse de femme, forcé à s’adapter au désir de sa Dominante, et contraint. Claire ne me prend pas en traitre : je sais ce qu’elle désire… Elle me l’a dit hier soir lors de l’impromptu repas en amoureux au restaurant dont elle m’a fait la surprise.

- Demain matin sera le Grand Jour, mon Amour : je te ferais perdre définitivement ton pucelage de bouche ! J’espère que tu te comporteras en homme courageux dont je pourrai être fier !

Pas besoin de me faire un dessin. Je sais quel type de pucelage, Claire a décidé de m’enlever. Je vais la laisser le faire, pour la « récompenser » aussi quelque part de l’énergie qu’elle me consacre. Et sans doute aussi par curiosité malsaine, pour savoir enfin ce que cela fait de recevoir dans sa bouche et de boire à la source l’humiliation qui ne peut qu’aller avec. Mais cela m’inquiète… Je crains ne pas être à la hauteur.

Je découvre que Maîtresse Claire tient aux symboles. Elle est habillée d'un bustier brodé très vintage, d’une  robe portefeuille noire dévoilant une magnifique lingerie à porte-jarretelle ; je suis nu. Elle est assise en majesté dans « mon » fauteuil de cuir ; je suis agenouillé à ses pieds. Elle porte sa plus belle paire de talons de cérémonie ; je suis comme tous ces jours-ci pieds nus. Et mes mains sont entravées dans mon dos par une paire de menottes. Oui, Claire croit aux symboles de l’homme nu et vulnérable au pied de la belle Maîtresse qui va lui violer  sa petite bouche.

- Bon à nous, mon petit Pierre…

Sur une table guéridon à portée de sa main, m’attendent le gode noir et sa télécommande que je regarde aujourd’hui avec un peu avec inquiétude. Il est accompagné du harnais équipé d’un petit gode interne et il y aussi son téléphone et un écrin à bijou recouvert de cuir noir. Elle l’attrape…

- Un écrin à bijou pour abriter les perles de tes bijoux de famille…

Je suis loin d’être autant enthousiaste que Julia Roberts dans Pretty Woman, quand je découvre le contenu de l’écrin : 3 petits sacs remplis de leurs paillettes encore congelées, avec leur étiquette de numéro de « cru ». Ils m’impressionnent…

- Tout… tout ça ?

- Tu ne voudrais quand même pas être avare avec toi-même ? Non ? Bon alors qu’avons-nous ? N°23 : notre dernier anniversaire de mariage – magnifique levrette que tu m’as offerte – et je vois que tu as été bien généreux…

Le sac est défait avec précaution et le glaçon de sperme est inséré dans un conduit à l’arrière du testicule factice de gauche. Le réservoir à sperme dans les couilles, cela ne pouvait être symboliquement que cela…

- Il finira d’y être décongelé avant d’être expulsé en pression au moment où… il le devra. N°6 : la sodomie que je t’ai offerte pour ton anniversaire. Tu avais bien aimé partir dans mon cul à ce que je me rappelle. Peut-être cela lui a donné un petit goût épicé… Tu verras bien…

Le glaçon va rejoindre l’autre dans le gode. Je ne suis plus du tout sûr de vouloir accepter cela… Même si c’est mon sperme, cela reste un peu répugnant … Je fais la moue que ne rate pas Claire. C’est comme si elle l’attendait même…

- Cela n’est pas si facile de se contraindre à recevoir son sperme dans sa bouche ?

- Euh… non… pas facile.

Je me méfie car cette conversation peut vite dériver…

- Pourtant tu me le demandes tout le temps… combien de fois ai-je accepté de t’accueillir dans ma bouche ?

Question piège !

- Tu devrais le savoir, vu combien chacune des 5 fois m’ont coûtée. Et encore plus, celle où je suis allé plus loin par curiosité amoureuse et je t’ai avalé… et encore j’étais libre… mais là toi tu es aux ordres… et crois-moi tu n’as pas le choix… de force ou de gré, tu m’accueilleras dans ta bouche… je préfèrerais de gré pour cette nouvelle humiliation très pédagogique… j’en suis déjà toute mouillée… et donc le n°29, le dernier sperme que tu as giclé avant de te retrouver en cage… tu sais maintenant pourquoi  j’ai tenu absolument à te branler dans une capote !

Je me souviens. Et comprends le machiavélisme de cette dernière éjaculation. Cela a commencé par une baise classique donc avec capote – Claire ne pouvant prendre la pilule – avant qu’elle décrète que cela ne lui faisait rien ce soir-là. Elle m’a terminé en me branlant dans le préservatif…

- Je vais t’aider… pour te faciliter…

La jupe portefeuille s’écarte pour laisser le passage au gode noir à couilles. Je le vois avec envie s’insinuer et s’enfoncer là où je n’en ai plus le droit. Plusieurs fois. De plus en plus luisant à chaque descente. Je pince les lèvres d’envie. Depuis quelques jours, quelque chose change en moi. Je ne suis plus aussi serein de la bite et un languissant besoin de partir, de faire baisser la pression, monte de plus en plus. Ce gode qui rentre et sort de sa chatte baveuse d’excitation est une petite torture, surtout que j’ai droit aux gémissements sans gêne de ma femme sur les bienfaits d’un gros machin en elle. Mon zizi proteste en bavant, me rendant aussi humide que le sexe de Claire…

Heureusement mon tourment sexuel prend fin au bout de quelques minutes. Le gode est retiré trainant derrière lui un filet de mouille. Claire se contorsionne pour passer le harnais, le petite gode bien au chaud dans sa vulve, avant de remettre sagement en place les pans de sa jupe. Le gode noir menace maintenant mes lèvres qui en tremblent un peu…

- Pour tout te dire, j’ai mis un gode vibrant dans ma chatte, synchronisé sur les efforts que tu feras sur le gode devant, qu’analyse cette petite merveille de technologie. Alors ne t’épargne aucun effort. Si je ne jouis pas, si tu refuses d’accueillir en bouche mon plaisir et d’avaler en petit mari obéissant, la sanction sera lourde : 2 mois de cage supplémentaires que je t’imposerai quelle que soit la décision d’Emilie à ton sujet. Tu as compris ?

- Oui, Maîtresse !

J’ai compris que je suis bel et bien coincé et que je n’aurai d’autre choix que de lui donner satisfaction et de recycler en bouche mon sperme. Mais de toute façon, j’ai déjà décidé de le faire. Etrangement Claire envoie un SMS à ce moment-là…

Je me penche avec courage vers son sexe dressé. Je le prends timidement dans ma bouche. Le contact est un peu artificiel, un peu froid  mais il a l’odeur intime de Claire. Cela m’aide à basculer, à me dire que ce n’est plus un gode factice mais le pénis de ma Maîtresse... qu’il me faut honorer avec dévotion. Un coup d’œil vers Claire m’indique qu’elle me regarde et que pour l’instant, elle me laisse procéder. C’est finalement beaucoup moins facile que de se le faire enfoncer en force.

Je happe timidement le gland, enroule mes lèvres autour, comme j’aime qu’elle me le fasse. Je le couvre de ma langue et de salive. Je ne sais pas quelle taille elle a choisie mais il me parait si gros aujourd’hui. Je doute de pouvoir arriver à l’avaler dans sa totalité… Mon trouble doit être visible. Claire vient m’encourager de sa main, à accepter « son » phallus plus profondément.

J’enfonce la hampe aussi loin que je peux, la mâchoire écartelée par ce beau morceau. Cela me demande un effort de respiration par le nez, très inhabituel. Mais le jus de Claire contre ma langue, contre mon palais est une merveille d’encouragement. Le gland butte contre mon palais. Cela me semble suffisant, mais pas pour Claire. Elle m’incite de sa main à le prendre encore plus profond alors que sa bite envahit déjà complètement ma bouche distendue.

Je m’enhardis à ouvrir encore plus grand la bouche et d’avaler de toutes mes forces la colonne noire, jusqu’à – à ma grande surprise – parvenir au bout, le nez contre le pubis odorant de Claire qui est une telle récompense. J’évacue rapidement un début de nausée contre ma glotte, en me retirant doucement, à presque ressortir. Puis je repars à l’assaut des profondeurs très fier de moi… Je suis récompensé d’un premier geignement de ma belle Maîtresse.

Je fais cela quelques fois, en me rythmant sur ses gémissements. J’ai trouvé le bon rythme. Claire relâche sa main et me laisse faire à descendre et remonter le long de hampe. Elle se laisse aller aux vibrations que mes succès lui procurent.

C’est à ce moment que son téléphone beuze sur vibrateur. Claire m’arrête à moitié empalé sur la bite et décroche.

- Oui bonjour ma mimi… oui c’est parti chez nous… et c’est très bon… il est divinement doué comme suceur de queue… un vrai petit PD.   et chez vous ? Ok… il est à 4 pattes sur la table du salon… et tu es prête à le traire… attend je lui explique ce qu’il va se passer…

Ce qu’elle fait. Hervé a été gardé sous clé depuis notre retour du ski pour son « dressage ». Comme Emilie est satisfaite de ses progrès, elle lui accorde au bout de 8 jours d’enfermement une traite intermédiaire. Le veinard ! Mais je ne comprends pas en quoi cela me concerne…

- Oh tout simplement parce que c’est son éjaculation a lui qui déterminera mon éjaculation dans ta bouche, via le téléphone d’Emilie, relié au mien et par Bluetooth à la télécommande du gode !

Comment des humaines peuvent inventer de tels mécanismes. L’humiliation de l’un déterminée par le plaisir d’un autre… Je me rembrunis un peu.

Claire m’a remis au rythme de suçage de sa main. J’ai perdu ce plaisir à sucer « son » pénis, qui redevient un ridicule phallus de plastique qui m’écarte la mâchoire. Et en plus soumis à la roulette russe ! Je ne sais pas si je vais tout prendre à ce mouvement ou à l’autre. Heureusement que cela procure du plaisir à Claire car sinon cela serait totalement ridicule...

Hervé à l’autre bout, tient étrangement bien et à ce jeu, c’est Claire qui va jouir la première entre les massages que je lui procure et l’écoute attentive du plaisir monter chez notre copain. Sa main se fait plus câline d’encouragement et me redonne un peu de confiance. D’ailleurs c’est le seul but utile : la faire jouir, en pompant à fond le manche de plastique. Je l’entends se troubler et bientôt gémir son plaisir.  Hervé joint en concert dans le téléphone de ses râles. J’aime moins : on dirait un pourceau. Claire y est presque, quelques pompages encore et je vais arriver à la faire exploser… j’entends Hervé crier son plaisir montant… je la sens se crisper… sa main me scelle les lèvres contre son pubis… et elle explose de plaisir au moment même où Hervé jouit en bruits et que la soupape du gode noire se libère… 

J’ai senti la pression dans le gode qui a augmenté légèrement. Il a aussi grossi en diamètre, mais le temps de comprendre ce que cela annonçait, le flot de sperme – mon sperme – en pression me surprend à s’insinuer contre ma langue, mon palais, le fond de ma gorge… Il y a tellement qu’il s’échappe et coule le long de mon menton. 

J’essaye de déglutir mais n’y arrive pas la bouche pleine. Je ne veux pas décevoir Claire… Je me recule un instant pour avaler un bon coup avant de venir aspirer les dernières gouttes restées au bout du gode. Je suis fier d’avoir surmonté cette épreuve !  Le goût dans ma bouche est celui du sperme – je ne suis pas aussi introverti que cela, même si j’en suis pas fan – mais avec quelque chose de plus faisandé que mon sperme frais. Le plus désagréable  est cette sensation pâteuse, collante qui me tapisse l’intérieur de la bouche, mais finalement pas si insurmontable que cela… Mais c’est de moi, de ma production. Qu’en sera-t-il le jour que je crois possible où cela sera celui d’un autre ? Sera-ce-t-il aussi facilement acceptable ?

En tout cas, Claire est radieuse : j’ai obéi ; je ne suis pas défilé. Elle vient soigneusement racler sur mon visage les filets de sperme échappés qu’elle me donne à sucer sur son doigt, avant de m’embrasser goulûment et de partager avec le moi le reste de son éjaculation. C’est primitif et cela devrait être apaisant d’être en contact, comme un gros câlin. Mais non : je n’ai pas aimé me faire voler ma pipe par un stupide mécanisme D/S et je boude !

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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.

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