Samedi 21 mai 6 21 /05 /Mai 20:27

5 avril

La nouvelle journée commence comme la veille. Je crois qu’il est important, quand on s’occupe d’un chien, de toujours garder le même rythme. Cela le rend plus à l’aise, moins anxieux. Et c’est ce qu’applique à la lettre, Maîtresse Emilie : réveil tardif, léchage matinal de l’entrecuisse de Maîtresse, premier besoin du matin en laisse, gamelle de cornflakes au jus de Maîtresse, attente au pied du poteau qu’elle soit présentable et je suis emmené dehors déterrer mon œuf du matin.

Cette fois, Maîtresse m’annonce l’épreuve :

- Tu seras fouetté ce soir jusqu’aux larmes.

- Fouetté, Maîtresse ?

- Oui fouetté, au sens propre ! Pour Hervé, c’est la canne. Mais pour toi, mon second esclave, cela sera le fouet des épaules jusqu’aux cuisses, que j’y laisse de belles marques, puisque manifestement cet instrument à ta préférence... Je me suis même entraîné pour toi sur un oreiller ces dernières semaines… tu mérites bien que je sois efficace… Allez ouvre la bouche !

J’avale docilement le petit papier, comme la veille, quand même un peu inquiet. 

C’est une nouvelle journée ensoleillée, nettement plus chaude que la veille. Je suis curieux de ce que Maîtresse nous réserve. Pour l’instant, elle nous emmène en promenade matinale autour de l’étang que nous quittons rapidement pour s’enfoncer dans les bois. Maîtresse a l’air de nous faire rechercher le lieu idéal…  et moi je ne cesse de la mâter dans sa magnifique tenue de cuir noir.

Finalement  elle nous arrête dans une petite clairière hors du monde.

- A terre, petit esclave.

L’ordre est confirmé par une petite décharge au zizi. Je m’empresse d’obéir.

- Ta Maîtresse a une petite envie champêtre et j’ai cru lire que le petit Pierre fantasmait d’être utilisé ainsi. Nous allons donc voir de ce que tu vaux comme urinoir à Dame… Mais je veux un service impeccable et distingué, pas une de ces catastrophes que les soumis font habituellement sur les vidéos. Pour moi, il faut que cela soit pratique et facile... pas une corvée pour Maîtresse, pour que j’y trouve mon avantage en tant que femme…

Je suis intrigué par ce préambule. Effectivement j’ai toujours fantasmé d’y être contraint sans comprendre comment cela pouvait être compliqué pour une femme de l’organiser. 

Je reçois d’abord l’ordre de d’ouvrir son pantalon de cuir. Les fermetures éclair au niveau de la taille que je croyais décorative, ne le sont pas. Elles permettent d’enlever intégralement l’entrejambe, pour laisser un libre accès au-devant et au derrière.  Sans doute un habit fétichiste recyclé pour la nécessité. Je reste épaté, comme tout dans ce séjour, a été imaginé et préparé par Emilie.

Maîtresse m’installe en position, à genoux arqué sur mes bras tendus, bouche vers le haut. Je comprends ce qui est attendu quand elle me règle en hauteur avant de me chevaucher la bouche. J’ai une vue directe sur le sexe de Maîtresse qui m’apparait au travers une culotte fendue de dentelle mauve.

- Ne bouge pas. Je vais essayer de ne pas te faire étouffer. Tu attends cependant mon ordre pour avaler…

Comment dire ? Je suis sur le cul qu’elle ait imaginé tout ce cérémonial très humiliant. Je pense à la symbolique de tout cela. Elle s’apprête à m’utiliser pour son propre usage, c’est que je suis donc définitivement inférieur à cette femme… 

Maîtresse urine alors  dans ma bouche en contrôlant son jet, jusque ma bouche soit à moitié pleine.

- Avale, esclave.

J’obéis et revient en position bouche grande ouverte. Maîtresse recommence sa miction, faisant 2 autres pauses pour que j’avale, jusqu’à ce que sa vessie soit vide. Ma langue sèche délicatement les dernières gouttes, plus qu’il ne faut, le temps de donner quelque plaisir à Maîtresse avant qu’elle me repousse doucement et qu’aux anges je rhabille délicatement Maîtresse.

- Ouah, quel pied ! Merci à toi, petit esclave.

J’en ai presque les larmes aux yeux. C’est bien plus fort que ce j’aurais espéré dans mes rêves les plus fous… Nous sommes en totale harmonie humaine au milieu de la clairière… et il nous faut de longues minutes pour décider à bouger.

- Mais bon, mon petit esclave, nous n’étions pas venus spécialement pour cela, mais pour te transformer en Castor Junior bricoleur. Oh une version très lubrique du petit Castor. Il est parti tout seul dans la grande forêt et son petit trou de puceau le démange tant. Alors il est tourmenté le petit. Il voudrait tant combler cette béance qui l’agace tant… Heureusement il a pris son opinel…

Elle sort ce couteau de sa poche. Je la regarde éberlué ne comprenant pas où elle veut en venir, en tout cas, elle s’en amuse par avance.

- Oui le petit chou est si chaud du trouffignon, qu’il taille un beau morceau de bois pour se le prendre et faire baisser la tension… Donc mon petit Castor, c’est à toi de vivre la fin de cette belle histoire des sous-bois…

Là je comprends et je deviens cramoisi immédiatement tellement l’idée m’est perverse ! Je dois devenir fou à chercher autour de moi, le morceau de la bonne taille et bonne longueur, apte à se transformer en gode improvisé à petit trou. Et bien sûr, je ne trouve rien qui ne soit pas trop gros. Maîtresse rit tellement de mon désarroi. Je finis par me décider pour un morceau assez droit mais avec des nœuds. 

Je suis stressé à essayer d’enlever l’écorce à l’opinel et de lisser les nœuds, un long moment. Finalement Maîtresse Emilie décide que j’ai suffisamment travaillé et qu’il est temps d’essayer. Bien sûr, je n’ai pas accès au gel et elle me donne ses ordres.

- A terre, en petit Castor soumis, cul en l’air et épaules contre terre…

J’hésite mais une sèche décharge dans mon dispositif de zizi, me rappelle à l’ordre. Je prends donc la position requise, le nez dans l’humidité des feuilles mortes,  et Maîtresse me bloque de son pied sur mon dos.

- … alors au cœur de la forêt, le petit Castor se fait du bien en pensant que la grosse queue du Grand Castor s’occupe de son petit trou dans la tente… Et ne fais pas semblant !

Je suis ridicule à essayer de m’enfiler un gode de bois improvisé dans le cul. C’est une nouvelle étape très humiliante. Jusqu’à présent, on m’a baisé le cul. Et maintenant on me demande de docilement me le baiser tout seul avec n’importe quoi ! J’ai les larmes aux yeux quand je force pour faire rentrer le morceau de bois. Il coince et ne glisse pas. Les nœuds me rentrent dans l’anneau de l’anus.

- 5 aller-retour intégral et je te libère… allez en cadence… un… sens comme la bite de bois du Grand Castor t’envahit… deux… comment tu t’ouvres finalement pour l’accueillir… trois… ton petit trou puceau en redemande…. quatre… que c’est subliment bon d’être la tapette du Grand Castor… attention ne le fait pas tomber… cinq… Tu en veux encore et encore… alors six… tu le sens tellement durcir en toi que tu en deviens fou… sept… plus vite ! Il te ramone, il te défonce… huit… tu geins la pucelle en chaleur… plus vite ! … neuf… et à dix… il te nourrit de ta première purée !

De nouveau complètement humilié, je suis aux anges et complètement à fond dans l’histoire. Mon petit trou palpitait à la fin et encore plus quand il a compris qu’il s’était avoir avec le compte !  Le dernier aller-retour a été cependant un petit calvaire, qui me laisse la rondelle souffrante d’avoir été baisée et je crains de m’être blessé. Maîtresse me fait remettre à genoux et je regarde le gode de bois qui est resté dans ma main. Ouf pas de sang dessus !

- … et le petit Castor, une fois son petit plaisir pris, a hâte de remercier la bite en bois du Grand Castor par une petite caresse intime… 20 fois d’affilée…

Pour être sûr que je comprenne, elle me remonte la main avec le gode à hauteur de bouche. Je suce donc cette queue du Grand Castor, qui un goût mélangé de bois et de cul, jusqu’à ce que Maîtresse juge que cela suffise. Je ne fais pas semblant et finis dans un état second de forte humiliation.

Nous revenons vers la maison, avec une étape au bord de l’étang pour que je puisse rincer mon visage « tout terreux », et je suis envoyé au chenil finir de le nettoyer celui de gauche.

J’ai faim quand elle revient me chercher au chenil, que Maîtresse inspecte et juge bon à enfermer « ses » chiens soumis. Elle a déjà mangé de son côté et ma gamelle de pâtes m’attend, que je vide pendant qu’elle regarde sur son ordinateur la fin de son épisode…

- Allez ouste en haut : j’ai une envie de jouer avec la queue du chien…

Je suis attaché sur le lit aux 4 angles et Maîtresse me retire la cage autour de mon sexe. Je suis surpris de retrouver mon gode de bois du matin, que je n’ai pas vu Maîtresse récupérer. Il finit en « tétine » pendant que Maîtresse s’occupe de mon sexe par de lentes caresses, longtemps. Plus d’une fois elle m’amène au bord de l’abîme de la volupté avant de me laisser retomber et de continuer à côté de moi sa série. Puis un ¼ d’heure plus tard, elle fait une pause dans son épisode et recommence à me faire monter pour plus me frustrer à la fin. Et ainsi de suite. Je ne sais pas si je vais sortir vivant de ce conditionnement…

Enfin après 2 épisodes complets, elle décide de me finir de la façon la plus humiliante possible pour un homme. Elle me retire la tétine de bois, et mes jambes sont détachées pour être ramenées à mes épaules. Je suis cassé en deux, soutenu par un cousin dans le dos, mon pénis dominant mon visage. Je goûte la perversité au plus profond de ma soumission de vivre dans la crainte de voir mon éjaculation arriver. Car je n’arrive pas à détacher mes yeux de ce sexe qui semble avoir sa vie propre…

Maîtresse Emilie ne me laisse pas m’enfoncer dans mes pensées. Elle vient me chercher.

- Tu sais que c’est comme ça que j’ai puni Hervé après sa sucette avec Julie, après l’avoir laissé mariner un mois dans sa cage.

 Elle commence à me branler doucement. Je frémis par anticipation, les yeux rivés sur mon canon à un coup, me demandant qu’est-ce que cela fait de le voir partir en plus de le sentir ?

- Je l’ai fait se décharger en visant sa bouche. Directement du producteur au consommateur, en lui expliquant pourquoi je le faisais… Tu sais, pourquoi il le méritait ?

Je penserais que c’est parce qu’il était au ski parti dans la bouche de Julie, mais comme elle m’a dit à notre arrivée ici qu’elle avait organisé le faux pas. Je ne sais vraiment pas… et je lui dis.

- Parce que le foutu sperme de mon mari, ne nous sert à rien. Il est complètement stérile. Sans aucune possibilité médicale d’être traité… tout juste bon à finir dans son intestin.

Je sais bien que ce que nous faisons ici est particulièrement intime entre 2 êtres humains, mais là c’est un degré supplémentaire qu’Emilie nous fait franchir. Sa main s’est figée sur mon sexe. Je ne sais que dire, que répondre… Et pourtant il faut que je réponde quelque chose, tant la voix d’Emilie est empreint de tristesse… J’en oublie le vouvoiement pour comprendre.

- Mais pour Manon, vous avez fait comment ?

- Elle n’est pas de lui. Il voulait tant avoir des enfants que je me suis débrouillée pour lui en donner un ou plutôt une à lui, pour lui… quoi que cela m’ait coûté. Nous avons fait avant plusieurs  tests et mon médecin de famille m’a dit, un jour que j’étais seule dans son cabinet, la catastrophe que c’était : pas un seul spermatozoïde valide ! Aucune chance pour lui de procréer. Je n’ai pas eu le courage de tout lui dire en rentrant. Je m’en suis sorti en disant que le docteur m’avait donné les résultats et que son sperme se révélait peu actif, et que peut être il faudrait que nous recourions à l’insémination artificielle… J’y suis allé avec grande prudence, mais il a quand même explosé, niant ses difficultés et rejetant tout sur moi. A chaque fois que je voulais en parler, il a bloqué parlant même de me quitter pour une autre plus féconde. Notre couple était en danger alors j’ai pris les devants… Pas question d’un amant entre nous, et faute d’acceptation de toute démarche de PMA par Hervé, je me suis renseigné et j’ai choisi la méthode artisanale. J’ai mis longtemps avant de trouver le bon donneur. J’ai enfin contacté un de ces couples altruistes qui offre leur sperme par amour. Je leur ai raconté notre histoire, le fait qu’Hervé ne voulait pas reconnaître sa stérilité et ils ont bien voulu nous aider. Nous nous sommes vus une première fois dans un café pour faire connaissance. Puis il y a eu 3 fois dans un hôtel à côté de chez moi. Le mari s’est masturbé dans la salle de bain et la femme m’a aidé à préparer la seringue d’injection. A la troisième, cela a pris et je suis tombée enceinte de Manon. J’ai voulu ne rien savoir d’eux à part le dossier de santé du géniteur. Ils m’ont quand même donnée une adresse internet unique en cas de besoin pour le futur de Manon. J’y envoie une photo par an, la plus neutre possible, dont ils me remercient et je n’ai jamais eu besoin de l’utiliser plus…

- Hervé ne l’a jamais su ?

- Au départ, il l’ignorait. Mais je lui ai avoué quand Manon avait 3 ans pour notre 10ème anniversaire de mariage à la Martinique, lui disant combien je l’aimais et combien cela m’avait été difficile de me résoudre à cela. Il a quitté notre bungalow sans dire un mot. J’étais terriblement inquiète… Il est finalement rentré, la nuit tombée. Il avait bu et il est tombé dans mes bras, s’excusant, me disant sa fierté de m’avoir et me renouvelant son Amour infini. Nous avons baisé de folie toute la nuit sous la magnifique nuit des Antilles !

Je me dis que même les amis les plus intimes gardent leur secret. J’ai sur le moment de la compassion pour Hervé.  Devenir père est un des actes les plus forts d’accomplissement de sa vie et il en a été privé… Emilie semble avoir dépassé l’évocation de ce souvenir douloureux, elle me branle de plus bel en cadence pour me glisser à l’oreille…

- Hervé depuis 2 ans insiste pour que nous ayons un second enfant. La PMA dans un hôpital n’est pas possible : comment expliquer la première naissance et comment dire à Manon, qui adore tant son papa, que sa naissance est finalement un mensonge d’adultes ? Hervé m’incite à recommencer une insémination artisanale, et pourquoi pas avec le même couple. Mais moi, je ne veux pas revivre ce traumatisme. Concevoir un enfant, je pense que cela doit être la joie du sexe quelque part et non une éprouvette que l’on s’échange. Je refuse donc de le faire de cette manière et cela s’est beaucoup tendu entre nous depuis 2 ans. Nous tenons ensemble parce que Manon ensoleille nos tristes vies…

- Je suis si désolé… s’il te plait arrête.

- Non petit esclave, cela m’amuse là, d’avoir sous la main un homme qui éjacule pour quelque chose, et pas pour le néant.

Sa main se fait divinement tentatrice, je soupire malgré ma gêne.

- Je veux ton sperme!

Petit moment de panique… je crois avoir mal compris…

- Comment cela ?

- Je veux que notre futur enfant soit le fruit d’un moment d’intimité réelle, et d’une relation sexuelle la plus naturelle possible avec un homme pour qui j’aurais de l’estime et l’attirance. Et de toutes mes relations, il n’y a que toi qui peux nous offrir cela…

- Tu ne veux quand même pas que je…

Sa main accélère sur la hampe. Je ne veux pas !

- Si c’est que j’ai précisément en tête. Que tu m’offres ton sperme pour faire mon bébé… C’est toi le géniteur que je veux et personne d’autre, parce que tu restes intellectuellement un homme merveilleux à connaître, dont le petit cul m’attire en plus ! Je m’en suis ouvert à Claire, et j’ai obtenu à la fin son accord, contre mon aide pour son projet de transformation de votre couple. Hervé a été plus difficile à convaincre, même si c’est lui qui veut que nous ayons un deuxième enfant. J’avais besoin de le mettre en face de l’écart entre son désir et les choses possibles. Il faut symboliquement que cela lui coute autant que cela m’a coûté, avant d’avoir la joie de voir ensemble surgir une nouvelle vie… C’est fondamental pour que nous repartions enfin sur un pied d’égalité. Et connaître le géniteur de son enfant, sera cette égalité entre nous. C’est la seule voie que je trouve possible… 4 êtres humains à l’origine d’une nouvelle vie… même si cela passe par la soumission de nos 2 mâles… pour qu’ils acceptent mieux…

- Et moi dans tout cela ?

- Tu vas me donner ton sperme. Une bonne petite giclette à bébé pour Emilie !

C’est la panique de ma vie. J’essaye de me débattre, en vain. La main me trait à une vitesse folle. Mon corps ne cesse de céder à la dangereuse caresse, alors que l’esprit crie : Non !! Une infâme tension pendant la remontée de l’urètre et j’assiste, désespéré, à la sortie sous pression des paillettes à bébé pour les autres qui s’étalent sur mon menton au bord des lèvres. Suivie de 2 ou 3 jets supplémentaires qui retombent mollement sur ma poitrine.

Je sens Emilie ou Maîtresse Emilie, je ne sais plus à l’instant, racler sur mon corps « mon » sperme. Je crains qu’elle s’insémine toute seule là, tout de suite. Mais non, le sperme est rassemblé pour être renvoyé à l’envoyeur, dans sa bouche exactement. Je crois que je n’ai jamais avalé aussi facilement mon propre sperme, heureux qu’il ne finisse pas « ailleurs ».

- Tu croyais que j’allais te violer… Non, je ne te violerai pas. Je veux que tu me cèdes quasi volontairement. Mais si tu n’acceptes pas, je crois que cela mette fin prématurément à notre semaine et d’autres choses. J’ai calé cette semaine pour que je sois en pleine ovulation. Prends le temps d’y réfléchir sérieusement... Claire et Hervé ont préparé un courrier à ton intention que tu devrais lire…

Elle me montre 2 enveloppes.

- Tu as sans doute besoin d’y réfléchir en homme encore un peu libre ?

- Oui, je crois.

- Et bien fais-le… et décide ce qui est important pour les autres… et pour toi … 

Elle me détache d’abord, avant de me laisser un vieux jogging d’Hervé pour m’habiller, mes documents d’identité, le billet de 10 euros et ma carte bleue toujours dans son plastique sous vide… La clé de la Volvo est rajoutée… et elle me laisse, quittant la chambre…

Je m’habille du jogging noir, je descends – elle n’est plus là  - et sors avant de me retrouver au volant de la Volvo, loin de cette folie ! Je roule jusqu’au premier village, m’arrêtant au café pour commander une bière en essayant de cacher les bracelets et collier de métal que Claire a oublié de m’enlever. Le bar est désert en ce milieu d’après- midi.  Je ne sais pas si le patron de ce petit bar de village les voit mais je m’en fous finalement…  Terriblement troublé par ce qu’Emilie exige de moi, je suis pressé de lire à fond les courriers de Claire et Hervé.

Claire m’y dit qu’elle est très touchée par la situation d’Emilie et qu’elle consent « complètement » que j’aide la « sœur » qu’elle n’a pas. Elle a encore quelques précautions oratoires, mais il est clair qu’elle m’ordonne quasiment de donner mon sperme pour faire un bébé à une autre. Elle ajoute qu’elle n’est pas sûre qu’elle ne me le fasse pas payer ensuite et s’en excuse à l’avance… Finalement elle me renouvèle sa confiance en fin de lettre. Cette lettre ressemble beaucoup à la façon d’être de Claire… altruiste mais revancharde, mais je ne comprends pas comment Claire, qui a toujours été un peu jalouse, peut en être arrivée à acquiescer à cet acte si engageant avec une autre femme…

La lettre d’Hervé est plus tourmentée. Je le sens gêné de m’écrire cela. En clair, il me demande de faire « jouir » sa femme pour qu’elle ait la « joie » de leur donner un second enfant de mon sperme, sans se « préoccuper de lui ». Je sens son écriture difficile : il me faut savoir !

Je vais voir le patron.

- Vous prenez la carte ? 

- Non je n’ai pas de machine.

Et merde. Il faut que je joue cash avec lui.

- Je suis un peu en situation délicate. Je n’ai que 10 euros sur moi en tout et pour tout…. Et j’ai absolument besoin d’utiliser votre téléphone…

Il me regarde avec bienveillance.

- Vas-y mon gars. Tu n’es pas le seul bizarre ici et tu as l’air dans une belle merde. Tu me rembourseras plus tard ou jamais…

Bienveillant homme ! J’essaye d’abord d’appeler Claire. J’en ai besoin. Je n’arrive pas à la joindre sur son portable… J’en suis malheureux. Je me rabats donc sur ma première intention… A cette heure, Hervé doit être à son travail. J’appelle les renseignements pour récupérer le numéro de son entreprise, tombe sur la secrétaire et lui demande de me le passer... Il est surpris de m’avoir.

- Tu me demande vraiment de faire cela ?

La voix transpire le mal être…

- Oui, s’il te plait. Je ne peux pas. S’il te plait, fais-le.  Je t’en supplie ! C’est la seule solution que veut Emilie… Si tu refuses, cela me coûtera… Bon je raccroche, car j’ai une réunion qui commence…

Je crois surtout qu’il est gêné de m’avoir… et  il a vite besoin de couper court  à notre conversation. Mais le principal est là : j’ai son accord, même contraint. Donc il ne reste plus que moi… qui doit se contraindre à son tour, ou s’enfuir.

Je commande une seconde bière et laisse mon billet de 10 euros pour le tout. Que vais-je faire ? La semaine sympa de soumission sous le joug d’une Autre, qui m’étonnait tant dans sa facilité de mise en place, prend une direction qui me saisit totalement… et qui m’inquiète terriblement.

Emilie et Claire se sont entendues toutes les 2 sur ce que j’allais devoir faire et ce qu’allait accepter Hervé, sans précaution pour leurs hommes. Elles auraient pu me le demander au premier de l’An, m’expliquer la situation, me laisser le temps de décider… Et je ne sais pas honnêtement pas ce que j’aurais fait… Mais non ! Au premier de l’An, j’ai été mis en soumission et en cage à la place, par le désir d’une femme ou plutôt de 2 femmes. J’ai stupidement aidé à y faire tomber aussi Hervé dans la foulée, considérant lâchement que tout cela n’était qu’un jeu avancé entre adultes consentants, au moins de corps, tellement je sais moi-même, que pour l’esprit le consentement est toujours chose plus délicate…

Mon réveil est brutal. Je ne suis pas dans la fantaisie épicée où je croyais encore être… 

Je me retrouve finalement considéré comme un être « mineur », n’ayant pas le droit de décider librement  pour ma personne. Je suis passé dans un monde où les Autres décident pour soi et où je subis en pleine poire leurs volontés, même capricieuses. 

Ma Claire s’est transformée, ces derniers mois, sans que je vois rien, à ouvrir en secret sa boîte à Pandore et à adorer les vices qui en sont sortis. Et sa volonté clairement exprimée de me frustrer peu à peu de toutes mes fantaisies SM, sonne étrangement comme une revanche de couple que je ne comprends pas.

Et Emilie ? Je ne sais que trop penser…  

D’un côté son exposé est extraordinairement D/S : j’ai une envie de bébé et je vais exploiter ton corps, au sens propre, dans ce but. On ne peut pas être plus dominant en cela, d’autant qu’il n’y a pas nécessité absolue, vu qu’il y a une autre solution, qu’elle a déjà pratiquée, mais qu’elle refuse par caprice. Et je ne peux pas ignorer le côté totalement tabou de sa folle demande.

Il y a là, de la revanche envers les hommes en général. 

Envers son mari, à qui elle veut que cela lui coûte autant (plus ?) que cela lui a coûté la première fois. Hervé étant si fier, combien il a dû prendre cher pour céder ! Je comprends mieux maintenant son cul sévèrement strié sur le carton d’invitation. Son cul rayé m’a bien sûr pas manqué de m’exciter dans la noirceur mais je m’aperçois combien j’ai été trompé sur sa symbolique…

Envers moi aussi. Combien elle a dû se sentir dédaignée avec ses rondeurs ! Combien elle a dû être frustrée que je ne la considère pas comme sexuellement attirante ! Elle a manifestement une fixette sur moi depuis longtemps, que je ne voyais pas… Claire la voyait-elle, elle ?

Et quelle est la nature de cette étrange relation entre Claire et Emilie ? Se pourrait-il que l’une ait beaucoup d’influence sur l’autre, que je n’aie pas vu ou voulu voir ? Ou qu’elles se soient montées le bourrichon à notre seule encontre ? Je suis perdu, là…

D’un autre côté, elle semble me laisser libre de décider une dernière fois. Et je la crois honnête en cela, pas une basse manœuvre. A ce stade, que je pressens être le dernier où j’aurais encore le choix, je n’ai que 2 possibilités : mettre fin à cette folie et m’échapper, avec sans doute des répercussions de femmes que je ne pourrais pas contrôler et qui pourraient finalement détruire ma famille. Ou me soumettre véritablement (me rendre) et définitivement. 

J’ai encore un peu l’espoir que tout ceci ne soit qu’un jeu cruel pour nous faire paniquer, Hervé et moi. Cela serait la manipulation perverse du siècle ! L’espoir me paraît réel mais très mince… Mais mon esprit s’y accroche pour ne pas sombrer.

Comme à chaque fois que j’ai eu à faire une décision importante pour ma vie, je me laisse fuir et décide lâchement de ne pas décider. Je me déteste comme cela, mais c’est ainsi. Je me réfugie dans la soumission, faisant fi des dernières clairvoyances ou mises en garde de l’esprit. Un soumis, cela doit obéir même quand qu’on le lui demande même l’impossible, sans se prendre la tête. C’est son seul confort : laisser les autres décider pour lui et ne pas être responsable…

Quand je reviens au bord de l’étang. Emilie a entendu la Volvo revenir et m’attend sur la terrasse. Je baisse instinctivement les yeux à sa rencontre. Je me sens rassuré d’être revenu et ne plus avoir besoin d’introspecter ma nature réelle à ne plus finir, tant la liberté peut être compliquée… J’ai aussi le sentiment, que je me dépêche d’oublier, que tout devait finir comme cela…

Un immense sourire s’affiche sur le visage d’Emilie. Je n’ai pas besoin de dire quoi que ce soit : la Maîtresse comprend, par quel biais, je me suis arrangé avec la réalité pour pouvoir satisfaire à sa demande capricieuse… Peut-être même qu’elle l’avait prévu et que ma courte période de liberté n’était là que pour me démontrer l’absence de toute autre possibilité.

-  A poil donc, petit esclave !

Je me dépêche d’obéir comme si cela était indécent que je sois encore habillé.

 - Couché ! Et pas bougé !

Je me couche immédiatement sur le sol en bois de la terrasse. Qu’il est bon de retrouver l’état rassurant du chien guidé de mains de Maîtresse, sans avoir à se préoccuper de ce qu’il va devoir faire !

Maîtresse revient avec un sac en plastique transparent contenant un accessoire en cuir.

- J’ai eu un coup de cœur sur Eby pour ce harnais de tête animal. Il me semble parfaitement indiqué pour la situation où nous en sommes arrivés… Assis !

Je me laisse docilement enserrer la tête entière dans le harnais qui comporte un mors qui me distend immédiatement les lèvres et une paire de crochets qui s’enfoncent dans mes narines. Le tout est complètement verrouillé en place par un jeu de lanière cuir dont 2 sont en triangle, qui me masquent partiellement la vue avant de se rejoindre en haut de mon front. Le harnais est cadenassé. Je me sens très animal dedans et je crois que c’est le but recherché.

Maîtresse finit en attachant ma laisse à l’anneau de la lanière au-dessus de mon nez. Un court essai de traction me convainc que, pour ne pas avoir mon nez arraché, je dois suivre sans révolte qui tient la laisse, et même sans grande force mise sur celle-ci, l’effet est très impressionnant donc contraignant.

- Allez mon petit taurillon, il est temps de t’amener pour ta première saillie de petit mâle reproducteur que nous n’allons pas différer !

Je suis tiré de nouveau par l’anneau de nez dans la chambre pour être rattaché sur le lit, beaucoup plus strictement cette fois. Le mors me fait intensément baver. Réduit au silence et à l’immobilisme, j’attends patiemment mon sort.

J’ai d’abord le zizi impressionné. C’est quand même quelque chose d’inhabituel, ce que l’on lui demande. La bouche d’Emilie descend réveiller son ardeur au chaud dans un magnifique suçon dont il ressort flamboyant. Mes tétons dressés sont ornés d’une chaîne à pince qui va servir de rênes pour la chevauchée à venir. Emilie monte en amazone et s’enfile sur mon sexe. 

Qu’il est bon à mon sexe de sentir cette chaleur immémoriale autour après tant de mois de frustration ! Emilie le baise à fond, le chevauchant à grands coups de reins, l’injuriant de mots grossiers. J’essaye de  vider mon esprit à fond, pour ne plus qu’être ressenti sexuel. La chaîne de seins tiraille délicieusement mes tétons et m’apporte ce surplus de douleur et de noirceur qui m’envoie loin dans ma soumission et fait encore plus me dresser du sexe.  La boule se forme au creux de mon ventre, mon phallus grossit encore, salué bruyamment par sa partenaire de sexe : je sais instinctivement qu’il n’y a plus de retour possible et que mon pénis vas y aller, sans pouvoir se retenir même si maintenant l’intention fait terriblement peur à mon esprit. L’orgasme d’Emilie éclate au moment même où le sexe fuse dans sa matrice. Ce n’est pas la meilleure jouissance de ma vie, mais cela en ait une ! Le corps tétanisé d’Emilie finit par s’écrouler contre ma poitrine écrasant sous ses lourds seins les pinces sur les tétons qui m’arrachent un cri de douleur salvateur…

Nous restons longtemps ainsi enchâssés. Emilie ne dit rien, goûtant la joie extraordinaire d’être arrivée à ses fins. Quand elle finit par s’enlever, elle me donne un chaste baiser de remerciement sur le front.

- Je descends boire un verre d’eau, mais je te laisse là, le temps que ton zizi se recharge et que je le croque une seconde fois. Ta queue est vraiment très agréable…

Une demi-heure plus tard, je suis de nouveau chevauché à cru. Mon sexe a plus de mal à partir cette fois, mais il n’a rien qu’une sadique paire de pinces aux tétons que l’on tord et détord, ne peut obtenir du zizi d’un petit esclave pervers ! Mon pénis finit donc par « se donner » une seconde fois, presque sans que je m’en aperçoive et prend son plaisir égoïste.

Maîtresse Emilie récupère plus vite que moi. Le temps de reprendre le cours de mes pensées, j’ai de nouveau ce traître de zizi sous clé. Je suis détaché et emmené directement reprendre des « forces » à la niche, attaché pour plus de sécurité à la chaîne. Je ne suis déharnaché qu’au dernier moment avant que Maîtresse m’y laisse.

- Ah oui, petit esclave, n’oublie pas ce que nous avons tiré ce matin : le fouet jusqu’aux pleurs. Cela tombe très bien. Cela me permettra de remercier mon chien de son bon comportement participatif de cet après-midi. Nous nous en occuperons sérieusement quand je viendrai te rechercher.

Plus tard, nous sommes arrivés entre chiens et loups, le moment où les chiens sont mâtés pour les empêcher de devenir loups. Je tremble de tout mon corps autant d’avoir été baigné dans le froid étang et ne pas avoir eu le droit de me sécher, autant de ressentir une des peurs de ma vie face au fouet.

Je suis « pendu » à la poutre de la terrasse couverte, les mains attachées haut en l’air et les chevilles immobilisées entre elles. Je bave dans le foulard blanc qui me bâillonne strictement. Vous avez beau avoir des fantasmes extrêmes, je me retrouve sans courage au moment où cela va se réaliser. 

Maîtresse – tout court, il ne peut en être autrement alors qu’un des fantasmes ultimes est sur le point de réaliser par Elle, La Maîtresse ! – Maîtresse donc fait siffler dans l’air plusieurs fois en menace son fouet. Je ne sais d’où elle le tient. Je l’ai entraperçu un instant, comme un condamné à mort découvre l’échafaud au détour d’une porte. Je suis suffisamment éduqué en choses SM, pour savoir reconnaître un instrument de qualité : un single tail aux lanières de cuir blanches et noire étroitement serrées. Peut-être  1m20 de long au total. Un objet magnifique et fascinant pour un soumis.

Les sifflements secs finissent de me glacer totalement le sang. Je me sens si exposé…

- Prêt esclave ?

Comment peut-on être prêt à souffrir ? Je fais quand même un oui craintif de la tête…

Le fouet recommence à siffler dans l’air. Je sers les fesses mais rien n’arrive… Je vais défaillir à ce jeu qui vise à terroriser à escient un petit esclave. Le « bon », si j’ose dire, je ne l’entends pas arriver mais je le sens terriblement s’aplatir sur ma fesse gauche avant de me ravager le côté droit, jusqu’au finir par s’enrouler autour de ma taille et faire éclater la mèche à pleine vitesse sur la fragile peau de l’aine, juste au-dessus de la cuisse. Je n’ai jamais aussi eu mal de ma vie : je beugle la souffrance infinie dans mon bâillon de tissus en me secouant en tous sens !

Les coups de Maîtresse s’enchaînent ensuite sans répit, précis, tous vifs de douleur, tantôt au travers des cuisses, tantôt sur les épaules, dans un ordre sadique que je n’intègre pas. Ils arrivent toujours là où je ne les attends pas ! Le rythme est trop soutenu pour que je puisse avoir une pensée cohérente, trop essoufflé à beugler ma détresse et arqué mon corps meurtri. Je m’effondre dans côté et le coup suivant me reprend « au vol » pour me renvoyer en sens contraire.  Je suis un pantin, donc Maîtresse fait ce qu’elle veut, et je pleure véritablement, à chaudes larmes, comme je n’en ai jamais plus pleuré depuis mon enfance…

Le fouet s’arrête et Maîtresse vient me parler doucement  à l’oreille. Je reste anesthésié, incapable de toute révolte…

- Tu as reçu tes premières belles marques de soumis. Sois en fier ! Et quelque chose me dit que cela ne seront pas tes dernières avec Claire. 20 traits esthétiques parfaitement placés, couronnés par de belles larmes authentiques. Le fouet c’est comme le sexe, un travail au corps ! Et ce n’est qu’un début, on remet cela petit esclave ?

Je fais désespérément non de la tête.

- Mauvaise réponse ! Hervé se trompe de même quand je lui sors la canne. La fin, c’est quand la Maîtresse le décide, pas quand l’esclave le désire, non conscient de sa capacité à encore endurer… 10 coups supplémentaires donc pour t’apprendre la différence. Je suis sûr que tu en es encore capable en serrant les dents…

Les 10 coups supplémentaires sont un calvaire. Je beugle le chien écorché à vif, n’ayant plus aucun contrôle sur mon corps que le fouet balade et fait hurler au gré de ses cinglées ! 

Quand tout finit par s’arrêter, je pleure à grosses larmes en petit garçon choqué et Maîtresse Emilie vient me prendre dans ses bras pour me rassurer, me câliner en « maman réconfort ». J’ai du mal à redescendre, à retrouver mes sens. Mon dos, mes fesses et mes cuisses restent en alerte permanente de douleur qui ne s’estompe pas. Je me coule cependant dans les caresses apaisantes de Maîtresse qui vient de me faire si mal…

Elle me dépend finalement de ma poutre et je m’effondre durement sur la terre.

- J’espère avoir été à la hauteur de ton fantasme. Pour l’instant tu en es encore choqué, mais demain tu chériras ce moment, comme un merveilleux souvenir de soumis… Je vais te soigner de tes blessures, mais avant, comme ta fouettée ne m’a pas laissée indifférente, il est temps, je crois, de remercier avec ardeur de son beau travail de sape, la Maîtresse qui s’est occupée de toi…

Je découvre qu’elle n’a plus ni pantalon, ni culotte, juste ses bottes de cuir. Je ne sais pas si elle vient de les enlever, ou si elle ne les avait pas pour me fouetter. Maîtresse est assise sur le banc, les jambes indécemment ouvertes sur son sexe luisant de plaisir attendu à maintenant finaliser. Je m’approche en chien docile devant le Temple féminin et attends l’ordre.

- Lèche !

J’y glisse avec dévotion, et implication, le bout de ma langue…

dyonisos


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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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Mercredi 18 mai 3 18 /05 /Mai 19:15

4 avril

Quand je m’éveille le lendemain, je suis seul dans la chambre. Le jour est levé à travers les volets. Je mets quelques instants à me rappeler où je suis… Emilie, le panier, mes chaînes et la jouissance pour une Autre. A froid, elle me fait un peu honte… J’ai une envie de pipi matinal, mais impossible de faire autre chose que d’attendre.

Maîtresse Emilie arrive quelques minutes plus tard, ma laisse en main et totalement nue. Je détourne le regard.

- Bonjour, je t’ai laissé dormir. Je suis une lève tôt et j’aime bien avoir mon calme le matin.  Bien dormi, esclave ? 

- Oui très bien, Maîtresse.

- Mais qu’est-ce que tu es un toutou qui ronfle ! Une vraie chaudière !

Je n’y peux rien mais la remarque m’humilie. Je baisse la tête alors qu’elle me détache du radiateur et me remets en laisse. Maîtresse Emilie m’emmène au bord du lit défait, où elle se couche après avoir repoussé la couverture, cuisses ouvertes. J’ai la vue au premier plan de son sexe rouge et luisant, et déjà son odeur acre qui m’envahit les narines… Pas besoin de m’ordonner ce qu’elle attend de ma langue.

J’hésite parce que j’ai peu connu de femmes dans ma vie et il n’ya que Claire que je n’ai jamais embrassé là, de cette manière particulièrement intime. J’hésite parce qu’Emilie ne m’attire pas, aucun frisson dans la nuque, juste la contemplation d’un sexe grossier, baveux et trop odorant…

Un cou sec sur la laisse me rappelle à l’ordre. Je cède et enfouit ma tête, me persuadant que ce n’est qu’un acte de soumission de plus… Au contact, le goût et l’odeur me déplaisent encore plus. Aucune élégance… Le suçage est un petit calvaire, que je vis à moitié étouffé, l’esprit complètement détaché du sujet. Emilie n’a pas trop l’air de s’en rendre compte et prend vite son pied de ma mauvaise langue. Elle se branle presque à mon encontre. Sa jouissance monte vite… sa technique à elle et d’enserrer ma tête entre ses cuisses et de se frotter durement… Je ne peux pas y échapper. Je me prends en pleine bouche son « éjaculation » abondante de cyprine de femme qui m’asphyxie et que je ne peux éviter d’ingurgiter.

Quand Maîtresse Emilie me libère enfin, j’ai la bouche défaite et cet horrible goût de chatte en fond de gorge. Je ne dois pas être beau à voir.

- Humm pas mal. Mais d’après Claire, cela est plus divin. Peut-être que mon esclave sexuel est encore un peu impressionné…

Je choisis de ne pas répondre alors qu’elle se remet vite de ses émotions et se lève. Nous descendons, traversons directement la pièce du bas pour nous retrouver dehors. Le soleil n’a pas encore beaucoup chauffé l’atmosphère, je frisonne de ma peau nue.

- Où nous allons te faire faire cela ? Humm… cet arbre me parait parfait…

Je  suis donc emmené au pied de l’arbre sans comprendre pourquoi j’y suis. Je regarde interrogatif ma Maîtresse…

- Tu n’as pas une envie de gros pipi du matin ? … et bien vas-y, en chien !

Je lève ridiculeusement ma jambe dans un équilibre instable, pour pouvoir uriner contre le tronc.

- Stop, cela ne me plait pas ! Tu es en cage de toute façon… et en cage que font les toutous mâles ?

La question s’adresse à moi. Je réfléchis vite.

- Il urine en toutou femelle ?... Maitresse…

- Bonne réponse. Alors il n’y a plus qu’à…

La situation commence à m’amuser. Je n’ai jamais eu de chien et j’essaye de me rappeler comment font les chiennes pour uriner. Je mets au garrot, les genoux par terre, relevé sur mes bras tendus…

- Humm presque ça. Mais les chiennes qui aiment rester propres, écartent les cuisses pour ne pas s’en mettre partout…

Je me conforme. La position, les cuisses étirées, est beaucoup moins confortable. Je n’ose pas y aller et j’attends… Maîtresse Emilie fait le tour pour se positionner devant mes mains. Ma laisse est prise au plus court et tire sur mon collier me faisant relever la tête. C’est très dominant et j’adore. J’attends son ordre qui vient sous la forme d’une tapette sur la tête. Et instinctivement je laisse les vannes s’ouvrir pour un long pipi qui dégouline le long de ma cage…

Une fois le flot tari, Maîtresse demande de me secouer un peu « pour faire tomber les dernières gouttes ». Je dois être ridicule à remuer du trouffignon dans ses conditions, mais j’en suis remercié par une caresse sur ma tête.

- C’est bien, c’est mon toutou. Il a fait un beau petit pipi pour Maîtresse… D’ailleurs c’est comme cela qu’il fera toute la semaine pour ses besoins…

Le pipi, je veux bien, mais le reste aussi ? Je n’ose imaginer et ne veux surtout pas demander…

Nous rentrons dans la maison. Ma gamelle m’attend avec des cornflakes sur la table, à côté d’un broc de terre cuite, que Maîtresse fait couler dans ma gamelle.

- Je t’ai réservé ma première distillation du matin, la plus parfumée. Sois heureux. Je l’offre depuis des semaines à Hervé, qui a toujours autant de mal, surtout quand il est en retard de réveil et je la lui mets dans son bol de thé pour le petit déjeuner familial… Bizarrement, il préfère se lever un peu pus tôt, pour déguster le nectar tout seul. Mais là il n’y a que nous deux…

Ma gamelle finit sur le sol. Mon esprit pervers est curieux et de toute façon, j’ai faim. Les céréales craquent dans ma gueule comme craqueraient des croquettes pour chien. Il a juste la distillation servie froide qui me fait un peu grimacer, mais j’arrive à passer outre pour finir rapidement ma gamelle pendant que Maîtresse Emilie boit tranquillement un thé. Elle a manifestement déjeuné avant de venir me réveiller…

Elle ne me demande pas de laver bol et gamelle, préférant sous doute me garder au sol. Ils finissent dans l’évier et je suis emmené au milieu de la pièce, à proximité du poteau de bois. Une courte chaîne m’y attend et vient se fixer à mon collier. Pas d’autre choix, que d’attendre en toutou sage au pied du poteau, pendant que Maîtresse s’affaire ailleurs…

Finalement elle revient douchée et habillée et plante les talons de ses hautes bottines à côté de moi. Une étrange paire de chausson est jetée devant mes yeux.

- Des chaussons de piscine. Il y a trop d’aiguilles dans le sol pour prendre le risque qu’une blessure mette prématurément fin à la semaine. Passe-les !

J’apprécie l’attention et enfile les chaussons en m’asseyant par terre. Le temps qu’elle passe une veste et de prendre son sac à dos. Je suis emmené dehors en laisse.

- Humm cela met du temps à chauffer, aujourd’hui. Mais bon cela devrait aller, vu que j’ai prévu beaucoup d’exercices pour mon petit esclave. Nous allons aller nous promener mais avant il est temps, je crois de découvrir ce que le hasard nous offre aujourd’hui, tu ne crois pas ?

Maitresse Emilie parle du « carré à œufs » que j’ai préparé hier. Et je découvre ce qu’elle a imaginé : fouille à 4 pattes, aveuglé d’un foulard  et surtout avec un élastique qui relie par un mousqueton l’extrémité de ma cage avec le pied de la table de pique-nique. Elle prend le temps d’en régler la longueur avant de me lâcher.

Le supplice est très bien conçu : dès que je me rapproche du carré des œufs, l’élastique tire sur les couilles me faisant grimacer. Je commence à fouiller frénétiquement le sol de mes pattes et bien sûr quand on cherche quelque chose, on ne le trouve pas. La douleur d’arrachement des testicules devient de plus en plus prenante. Je commence à perdre espoir et donc à paniquer un peu. Maîtresse ne me lâche pas de sa voix amusée et m’encourage à  continuer encore et encore ma quête. 

Finalement j’arrive à découvrir un de ces maudits œufs et me dépêche de la ramener à Maîtresse, fier de ma trouvaille et surtout soulagé de me débarrasser de la tension de l’élastique sur les parties. Elle m’enlève le bandeau et ouvre solennellement la coquille. Le petit papier est déplié et est lu énigmatiquement.

- Humm… cela me plait. Très bon hasard pour commencer cette semaine… ouvre la bouche, esclave !

Je n’ose comprendre, mais Maîtresse Emilie me fourre le bout de papier dans la bouche !

- Avale ! Comme cela, je sais que tu ne seras pas tenté de tricher avant l’heure !

Cela me fait une drôle d’impression, d’avaler son destin…

- Debout ! Que je te prépare…

J’obéis prudemment pour me retrouver les mains attachées dans le dos et surtout voir la clé, cette clé que j’attends depuis des mois, sortir du décolleté de Maîtresse Emilie !

- Il est temps je crois de sortir l’oiseau de sa coquille, qui prenne le grand air et batte au vent. Profite en cas nous renfermerons cela dès que nécessaire, pour que tu restes un toutou bien sage. Allez donne moi ta cage…

Je suis surpris d’y avoir droit si tôt dans le séjour ! C’est une émotion intense que de voir enfin la clé tournée dans le cadenas, mais – oh horreur – il refuse de s’ouvrir immédiatement ! Je vais rester toute ma vie dans cette maudite cage ?!

- Mais non, petit esclave inquiet. Il y a toujours une solution…

Emilie revient avec la bouteille d’huile de cuisine dont elle fait couler un filet sur la clé, avant de l’insérer plusieurs fois de suite dans la serrure du cadenas pour la lubrifier. Et là miracle ! Je suis libre ! Enfin !

La cage de métal est démontée et je serre les dents le temps que Maîtresse pousse sans précaution pour  faire repasser mes couilles de l’autre côté de l’anneau. 

Cela fait tout drôle de ne plus sentir le poids familier de la cage. Je me sens nu sans. Emilie inspecte en professionnelle médicale l’état de mon sexe, en le prenant délicatement par le bout entre ses doigts.

- Humm impressionnant comment cela peut tanner la peau à la longue, surtout à la base des couilles, et là aussi, à la racine de la hampe où le métal doit frotter… mais physiquement, il n’a pas trop de dégâts… Mauvaise nouvelle pour Hervé… et physiologiquement, il marche encore ton machin ?

Et là le plus indécemment du monde, sa main commence à me branler le sexe. Elle a vite fait de me donner une belle érection, même si je sens mon pénis douloureux de ci et de là. Ses lents mouvements d’aller et retour sont délicieux et me font frémir de la racine jusqu’au gland. Je ne peux m’empêcher de commencer à gémir le puceau. Je prie silencieusement que sa main me laisse aller jusqu’au bout/ Mais non ! Quelques mouvements supplémentaires et puis elle s’en va, ne me laissant plus que battre dans le vide, frustré et ridicule. Même pas un orgasme ruiné ! C’est encore plus terrible que de se sentir contraint entre les barreaux !

- Petit coquin, tu pensais que j’allais te laissais d’épandre là, tout de suite, dès ta première sortie ? Tu rêves et tu ne me connais pas comme Maîtresse. Il ne faut pas gâcher toutes ses semaines d’attente. Il te faut quelques choses de plus fort, que tu te souviennes quand et comment tu as eu ta première éjaculation de zizi libre après tant d’attente.

Je grimace à la perspective d’attendre encore. J’ai toujours eu du mal à être un mâle patient…D’ailleurs je ne débande pas et Maîtresse Emilie me fait remarque combien je peux être touchant à montrer mon petit zizi dressé, « d’ailleurs pas si petit que cela le zizi, Claire exagère… ».

Nous partons donc nous promener Maîtresse, mon zizi et moi. Je suis conduit en laisse faire le tour de l’étang. Les mains dans le dos, qui poussent le haut du corps en avant, rendent ma démarche quelque peu chancelante. Maîtresse se tait et je vais de même, laissant les oiseaux égayer ce coin de paradis.

Nous arrivons finalement à l’autre bout, là où la vanne laisse s’échapper les eaux de l’étang qui se faufilent dans un ruisseau en contrebas.  Nous quittons le chemin de la berge, pour nous enfoncer hors piste sous les arbres. Pas une seconde, j’ai débandé et Maîtresse s’en amuse gentiment. Nous arrivons enfin à ce qui doit être notre destination : un immense champ d’orties qui a poussé avec l’humidité du ruisseau. Mon ventre se noue immédiatement et je me statufie sur place.

- Je vois que tu as compris, mon petit esclave. Quand on a des envies noires, il faut savoir les assumer à l’heure dite…

J’ai confié à Claire que je voudrais un jour être soumis aux orties. Et quand ce jour est arrivé, j’ai finalement terriblement peur des piqures de cette plante. J’ai des très mauvais souvenirs des rencontres urticantes avec elle. Comment ai-je pu vouloir y retourner, adulte ?

Maîtresse Emilie me confie une paire de ciseau de cuisine.

- Prépare nous un beau et gros bouquet d’orties fraiches. Non pas de gant, de toute manière, cela ne sert à rien de retarder ses bons effets…

La remarque est sans réplique dans sa logique. J’hésite à m’y prêter volontairement…

- Allez courage, petit esclave…

Pas de choix. Je choisis avec soin la première tige à couper sous le regard amusé d’Emilie. Mais je m’y prends mal et n’évite pas d’être touché par les poils des feuilles. Cette première morsure est douloureuse et je serre les dents. Au détriment de mes mains, j’arrive finalement à couper un tas suffisant pour un beau bouquet, que je dois assembler avec une poignet de gros scotch.  C’est prêt et j’en tremble. Mais Maîtresse me demande encore quelques tiges supplémentaires, plus courtes et plus jeunes que je dois mettre de côté sur un tronc d’arbre, avant qu’elle s’occupe de me préparer, les mains attachées haut par une corde à une branche d’arbre, le corps exposé nu sans défense… Maîtresse a passé une paire de gants verts très épais et tient le bouquet en main prêt à me fustiger.

- Prêt, esclave ?

Comment peut-on être prêt à avoir mal ? Mon esprit pervers n’a pas encore résolu cette quadrature du cercle. Mais déjà le bouquet s’abat et fustige avec une application lente, d’abord mes fesses, puis mes épaules, mes cuisses avant de passer devant sur mes tétons. Je me trémousse dans tous les sens, alors que le venin pénètre de toute part et me fait l’impression de brûler à vif. Je ne crie pas mais serre les dents, en gémissant doucement ma douleur…

Quand Maîtresse lâche finalement le bouquet par terre, peu de surface de mon corps ont été épargnées, seulement la zone autour de mon sexe. J’ai chaud de partout !

- C’est quand même impressionnant toutes ces cloques qui s’épanouissent. On dirait presque une peau de crapaud… cela doit bien tirailler de partout… Et tu sais quoi, petit esclave ? Cela m’a fait mouiller un max. J’ai hâte de les faire découvrir à mon Hervé ! On dit quoi à sa Maîtresse ?

- Je vous remercie de vous occupez de votre esclave Maîtresse.

- Pas de quoi. Tu le mérites bien après tout… Cela te suffit ou tu en veux encore ?

Question que je sens piège… Je réponds prudemment.

- Comme vous voudrez, Maîtresse…

- Oui je le désire. Mais je ne vois pas de place encore disponible, où il n’y pas de cloques. Tu n’as pas une idée, toi ?

Où veut-elle en venir ? Je réfléchis et comprend dans mon malheur : mon sexe qui a été épargné à escient pour mieux me tourmenter finalement.

- Mon entrejambe, Maîtresse ?

- Oui tu as raison, ton paquet et ton zizi n’ont pas vu les orties. Il faut que l’on s’en occupe…

Je tremble alors que Maîtresse rassemble les jeunes pousses sur le tronc dans son gant. Je baisse les yeux pour les voir : elles me paraissent tellement menaçantes ! Je passe en apnée quand Maîtresse commence à me caresser le sexe, des morsures de leur effet. La peau est plus fragile là et c’est terrible. Mes couilles sont un temps massées aux orties, avant qu’elles ne s’intéressent à mon pénis qu’elles encerclent et exigent de se dresser. C’est une branlette aux orties qui commence, violente et exigeante, et je comprends vite qu’elle sera menée jusqu’à l’épanchement !

Dans la multiple douleur des morsures, je mets longtemps à enclencher le chemin vers la jouissance. La main est patiente et continue sans relâche à vouloir tirer mon jus à l’ancienne. Le sperme progresse au ralenti dans l’urètre dans une tension douloureuse du bas ventre et il me semble mettre une éternité pour qu’il fuse enfin dans un sentiment de jouissance absolue que je hurle au monde ! 

On veut complètement m’assécher, la main ne s’arrêtent pas de m’astiquer. Je suis anesthésié de toute manière, alors je ressens en premier maintenant cette douleur qui crispe le ventre alors que la main ne s’arrête à me branler à sec, après l’orgasme. Une terrible sensation de crispation. Je me contorsionne en tout sens pour échapper à cette caresse post éjaculation devenue intolérable.

Quand Maîtresse me lâche finalement, je suis à bout de souffle et reprend difficilement ma respiration, le corps pendu mollement à la branche. Mon esprit est aussi vide que mes couilles. Le mélange de douleur, lente  jouissance et douleur de nouveau, est un cocktail détonnant de soumission. Maîtresse Emilie pourrait tout avoir de moi en cet instant…

- Tu vois, petit esclave, j’ai dit que tu te souviendrais de ta première jouissance de zizi libre ! Et je n’ai pas menti… sauf pour te faire croire que tu devrais encore attendre. J’ai toujours aimé ces petits zizis qui giclent pour les Dames et ces petits garçons qui perdent le contrôle quand ils partent. Je ne vois pas quel problème peuvent avoir les autres femmes avec le sperme des mâles… C’est après tout complètement naturel.

Maitresse me laisse quelques minutes reprendre mes esprits avant de nous ramener vers la maison par l’autre rive du lac, qui nous fait arriver derrière la bâtisse. Il y a là une remise à outil, accolé à une structure envahie par les ronces ce que j’identifie avec quelques difficultés comme un chenil pour chien de chasse. Emilie ne l’avait semble-t-il par encore découvert…

- C’est parfait ça : un chenil pour un toutou à dresser ! Et une tâche d’ampleur pour occuper l’esprit de mon petit esclave… Nous y reviendrons cet après-midi… Pour l’instant la balade de ce matin, m’a donné faim…

Faim au sens propre, pas figuré. Je suis remisé à mon poteau de bois pendant qu’Emilie prépare le repas. Les bonnes odeurs qui viennent vers moi et m’ouvrent l’appétit. Mais je regarde avec déception, Maîtresse Emilie passer seule à table. Je dois attendre avec les piqures orties qui continuent à se rappeler à mon corps, même si la douleur baisse peu à peu, que Maîtresse est finie de manger pour enfin être nourri… d’un plat de pates froides accompagné d’un bol d’eau !

- Oui que des pates pour toi. Cela sera ton régime de la semaine. Assez énergétique pour avoir un toutou plein d’énergie, et suffisamment basique, pour que tu y prennes aucun plaisir.

Une fois ma gamelle terminée et mise dans l’évier, Maîtresse me remets le zizi sous clé dans une nouvelle cage de plastique, énorme.

- C’est la cage de dressage habituellement d’Hervé. Celle qu’il met pour nos séances de mise au point et pour la nuit. Il t’en veut d’ailleurs un peu car, puisque j’en avais besoin, je l’ai laissé enfermé dans la petite CB6000s. Mais je ne suis pas sûre qu’il aurait osé aller avec une telle bosse à son travail… Moi je lui trouve 3 intérêts. Un, elle se monte et démonte facilement avec son anneau ouvert et n’est aussi compliquée que la cage de métal que tu as pour l’enfermement de longue durée. Deux, elle est suffisamment grande pour que tu puisses presque bander à fond sans pouvoir te toucher et j’aime voir le niveau d’excitation d’un chien quand je m’occupe de lui. Et trois, elle est en plastique et je l’ai équipée d’un dispositif de dressage de zizi à coup de chocs électriques dont tu reconnaitras vite l’efficacité comme Hervé. Elle nous sert essentiellement à bien éduquer ton copain à sucer sa Maîtresse de femme convenablement et passionnément. Et pour cette semaine, cela sera un très efficace outil de maintien à l’ordre… Bon mais pour l’instant, il est temps que je me détende pour reprendre de l’énergie à dominer… allez en consigne, le toutou !

C’est-à-dire attaché au pied de mon poteau. Je serais bien allé vider ma vessie dehors avant et j’essaye de lui faire comprendre en regardant la porte…

- Tu voudrais aller aux besoins ? Et non, cela ne marche pas comme cela entre Maîtresse et chien. Le chien fait quand sa Maîtresse le sort… ou sinon il attend. Tu seras bien te retenir encore un peu… A toute à l’heure, petit esclave…

Je crois que je vais passer de nombreuses heures attaché à mon poteau. Ce qui a pour effet que je lui fais la fête quand elle revient me rechercher, quelques 3 heures plus tard. Je crois même que j’ai dormi sur la tomette du sol à un moment. D’autant plus, que mon corps a travaillé et que j’ai vraiment besoin d’aller aux besoins, maintenant.

Heureusement, Maîtresse m’y emmène immédiatement dès son retour. Cela ne m’empêche pas d’être rouge d’humiliation à l’avance. Mais je sais qu’il n’y a pas trop possibilité et Maîtresse qui a compris mon embarras, me vient en aide.

- Tu sais ce qui m’importe, c’est que tu sois un chien bien obéissant. Pour le reste, je travaille dans un hôpital et j’ai déjà vu plein de choses…

C’est quand même un des moments les plus fous de ma vie, que de faire ce que je fais là, en position de la chienne, étroitement tenu en laisse par Maîtresse qui me regarde tranquillement faire…

Je suis rincé après, heureusement, et Maîtresse m’emmène m’occuper de l’ancien chenil. Elle m’a trouvé dans la remise avec le grand sécateur, une combinaison de travail et une paire de gants de cuir (« il ne faudrait pas que tu te blesses avec toutes ces ronces »). Mes chevilles sont détachées, le temps de passer la combinaison bleue, avant d’être de nouveau liées ensemble.

- Bon, tu vas commencer à me défricher tout cela, pour voir ce que nous pouvons en faire. Je ne t’attache pas : je ne vois pas comment tu pourrais d’échapper avec tes chevilles entravées…

- Pardonnez-moi, Maîtresse. Je préfèrerais l’être quand même : c’est plus fort dans mon esprit soumis ainsi.

- Petit cerveau d’esclave pervers… Mais bon, je ne vois pas pourquoi, je ne pourrais pas t’en donner pour ton argent… Heureusement que j’ai acheté de la chaîne… Tu peux m’attendre là, 5 minutes, où c’est déjà trop de libertés pour toi ?

- Non, je peux attendre Maîtresse.

Elle revient au bout de 5 minutes avec 10m de chaînes qu’elle cadenasse entre le grillage et l’anneau de mon collier, avant de me laisser. Je m’attelle avec entrain à dégager l’ancien chenil.

Maîtresse revient de temps en temps me voir dans l’après-midi. Au goûter, elle me ramène même mon bol d’eau, que je lape à 4 pattes. A la fin de la journée, j’ai pas mal avancé à enlever la majeure partie des ronces en bandouillant à moitié dans la cage. Vraiment agréable d’être dans cette cage «  grands espaces ». 

Le chenil se compose finalement de 2 cellules grillagées avec un retour incurvé du grillage vers l’intérieur empêchant les chiens de s’échapper. Un petit bâtiment en moellon et toiture de fibrociment fait office de niche pour se réfugier quand il pleut.

- Pas mal tout cela… et en plus les verrous ont des trous pour être cadenassés. Parfait ! Si j’avais su qu’il y avait cela, cela m’aurait beaucoup simplifié la préparation. Bon tu finiras demain matin, de dégager proprement celui de gauche qui me parait en meilleur état. Mais pour l’instant, nous avons du temps pour jouer un peu à la Maîtresse et au toutou, avant de te donner ton bain et te faire manger. Et ce soir nous nous occuperons. Tu n’as pas oublié l’œuf de ce matin ?

Non je n’ai pas oublié mais ne pas savoir, est difficile et j’appréhende.

Le jeu promis se déroule sur le terre plein d’herbe devant la maison, dans cette fin de journée. Maîtresse, la télécommande de dressage au zizi en main,  m’y apprend quelques ordres de base comme « pas bouger ! », « couché ! », « halte ! », « rapporte ! » et un énigmatique « lécher » qui m’impose de lécher ce qui se trouve devant mes yeux au moment où l’ordre tombe, quoi que ce soit. C’est avec ce dernier que j’ai le plus de mal à obéir sans attente, ce qui me vaut des rappels à l’ordre douloureux du dispositif autour de mon zizi. Je me retrouve à devoir lécher sans réfléchir, le bout de ses bottes terreuses, le banc de la table de pique-nique ou une simple pierre devant moi. Maîtresse Emilie est très exigeante et ne me laisse rien passer, mais globalement j’adore être dressé par elle en chien.

Après l’apprentissage, nous basculons sur un moment de pure détente. Elle lance une « baballe » au loin que je dois aller rechercher et ramener à Maîtresse dans ma bouche. C’est un moment de folle complicité qui fait tant de bien après une journée éprouvante, auquel je me prête avec autant de plaisir que le ferait un chien, surtout qu’elle cherche à me tromper du moment et de là où elle va lancer la « baballe ». Je finis néanmoins essoufflé de courir et en sueur…

- Tu as vraiment besoin d’un bon bain… viens-ici que je t’enlève la cage… et pas touche ! Ou sinon…

Je suis surpris d’apprendre où je vais être lavé : dans l’étang tout simplement, dont l’eau malgré une journée de soleil doit être très froide. C’est humainement impossible de m’imposer à faire cela ! 

- Cela ne te ressemble pas de te refuser. Oui elle doit être froide, mais plus que celle du fjord de Norvège où j’étais en camp, adolescente, et nous arrivions à y rester 2 heures d’affilée. Je pourrais évidemment te punir jusqu’à ce que tu me cèdes. Mais au bâton, je préfère nettement la carotte. Si tu es un petit esclave bien sage, je te réchaufferai le zizi dans mes mains à ta sortie…

Tout cela est dit en laissant traîner sa main sur mon sexe qui réagit. L’offre est si tentante… allez ce n’est qu’un mauvais moment à passer avant la récompense… Il y a l’humiliation aussi que je n’ai pas vu arriver. Maîtresse me conduit à l’eau en laisse : un corde passée à mon collier qui lui permet de me contrôler en restant bien au sec sur le ponton au-dessus de l’étang.

Brrrr, l’eau est glaciale quand j’y rentre. Je voudrais y aller lentement le temps de m’y habituer mais Maîtresse me hèle de la laisse et pour ne pas perdre l’équilibre, je dois suivre, si bien que, rapidement je n’ai plus pied et frissonne dans l’eau glacée. Dans sa bonté, elle me fait me réchauffer en me faisant nager « en chien » le long du ponton. Je dois même mettre ma tête dans l’eau plusieurs fois pour compléter mon lavage.

Je suis heureux de pouvoir enfin en ressortir, 10 minutes plus tard. Emilie a gentiment prévu une grande serviette qui me permet de me sécher ainsi qu’un peignoir pour ne pas prendre froid. Ce qui ne l’empêche pas de me remettre en position canine pour me ramener en laisse vers la maison.

Nous faisons cependant une halte sur la terrasse couverte, devant la maison. Maîtresse s’assoit sur le banc et me positionne le cul devant elle. Sa main passe entre mes cuisses pour se saisir de mon sexe, rabougri par le froid. Je goûte à sa chaleur qui me fait me dresser pendant qu’un doigt me titille divinement le petit trou. Je me laisse aller aux bienfaits de la caresses, n’ayant aucune honte à gémir mon plaisir, jusqu’à ce qu’elle me fasse partir et recueille mon sperme dans la paume de sa main.

- Cela a qu’en même meilleure consistance que hier… Ce matin, je n’ai pas vu…

La main est mise sous mes yeux.

- Lèche !

Je comprends et nettoie de ma langue, dans un état de fusion complice très primal, la main souillée de mon sperme de ma Maîtresse. Je suis de nouveau mis en cage et nous rentrons alors que la fraîcheur de la nuit arrive.

Le dîner se déroule comme à midi. Emilie se cuisine des bons petits plats, dont l’odeur me fait envie, pendant que je suis remisé au poteau. Je patiente le temps qu’elle dîne avant de me voir servir une gamelle de ces foutues pates froides et un bol d’eau !

A la fin de notre dîner décalé, Maîtresse me fait me coucher sur la table à manger de bois, sur le dos. Je ne suis pas rassuré du tout. Mes mains et chevilles sont consciencieusement immobilisées aux pieds de la table.  Je suis terriblement inquiet à quelle sauce je vais être mangé…

Je comprends quand je vois arriver les bougies !

- Je suis aussi inquiète que tu dois l’être. Je ne l’ai jamais fait. Je n’ai aucune idée de ce que cela fait… Mais comme j’ai lu que tu voulais essayer, après tout pourquoi pas ? En tout cas, je suis heureuse et très flattée de partager cette première expérience avec toi.

Moi je suis beaucoup plus interrogatif sur ce qui m’a poussé à dire que je voulais essayer« un jour ». Je regarde avec appréhension Emilie allumer la bougie blanche. La flamme a quelque chose de menaçant. La bougie est amenée au-dessus de mon torse et je vois la goutte couler et se détacher. Quand elle arrive en dessous de mon téton droit, elle brûle et je me débats instinctivement dans mes liens. C’est ridicule car au bout de quelques secondes, la douleur disparait dès que la cire refroidit… Une seconde goutte tombe. Puis une troisième : je réagis de même en me débattant.

Je vois Maîtresse Emilie hésiter…

- Cela fait si mal que cela ?

- Non, Maîtresse, c’est spécial : une sensation de brulure intense une seconde qui disparait rapidement. C’est assez proche du supplice chinois…

- Tu veux que j’arrête ?

- Non, n’hésite… n’hésitez pas à continuer, Maîtresse. Mais je préférais avoir les yeux bandés pour ne plus avoir l’appréhension, juste la sensation…

- Si c’est cela que tu veux…

Je me retrouve donc les yeux bandés alors que les gouttes tombent une à une. Chacune me fait réagir, chacune est une brève torture. Maîtresse Emilie semble prendre confiance en elle, et le rythme s’accélère… Jusqu’à qu’elle décide à passer à mon sexe qu’elle sort de sa protection de plastique. La sensation là est amplifiée surtout sur la fine peau des couilles. Chaque goutte apporte son pesant de douleur ressentie. Mais Maîtresse est habituée et ne s’arrête plus à mes réactions. La cire coule et coule encore sur mon sexe tout mou. Parfois même je ne sens plus grand-chose…

Quand Emilie m’enlève le bandeau, je constate que j’ai le sexe entouré d’un sarcophage de cire durcie. Et je suis très fier à la fois d’Emilie qui a osé et de moi qui est résisté. C’est l’image exacte de ce que je voulais vivre, doutant de la capacité de Claire d’avoir le courage de le faire. Maîtresse Emilie l’a eu et je suis si fier d’elle !

Le soir au coucher, c’est moi qui lui offre ma langue. Elle est un peu étonnée de mon entrain et de mon excitation. Mais elle le mérite, vu comment elle est parfaite en version Maîtresse totale. C’est vraiment une langue de remerciement infini que je lui sors pour lui donner plusieurs orgasmes, et pour la première fois, je bande vraiment pour elle dans ma cage en la suçant avec une dévotion très soumise !

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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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Dimanche 15 mai 7 15 /05 /Mai 09:50

3 avril

Le train automoteur file depuis des minutes entre 2 haies d’arbres en cette après-midi très ensoleillée et printanière. Le contrôleur vient de me prévenir de me tenir prêt. L’arrêt à ma gare de destination n’est plus systématique mais à la « demande » depuis plusieurs années, avant qu’il finisse par disparaitre définitivement comme beaucoup d’autres possibilités ferroviaires en France de nos jours…

Je suis particulièrement tendu, une tension qui l’emporte sur la sourde excitation qui m’accompagne depuis le début de voyage et même avant. C’est que c’est une aventure humaine finalement extraordinaire que de se voir livrer par sa Dame à une autre, en toute conscience de ce que peut impliquer. Mais là, tout me parait maintenant hors norme, même si je le regarde du point de vue D/S ou BDSM.

Une semaine de mise en esclavage total, car cela ne peut être que cela, sinon pourquoi parler de ces « liens affectifs qui interdisent certains gestes, certaines choses… » ?  Quels gestes ? Comment vais-je pouvoir tenir une semaine alors que la plupart des soumis disent qu’ils n’en peuvent plus après 3 jours durs ? Et en plus, avec cette Emilie qui semble avoir aucune réticence, a l’air d’y savoir faire pour sortir du « lourd » sur les culs des soumis qui passent à porter de sa canne…

Claire m’a avoué avec difficultés que cela inclurait mon « exploitation sexuelle totale ». Je comprends ses réticences. Elle a toujours même après ces années, un fond de jalousie en elle. Et de là à me livrer consciemment à une autre, fut-elle sa meilleure amie ? Qui détient en plus la clé de la cage au loup ? Là, céder ne lui ressemble pas… Ce qui me ramène à ma grosse appréhension actuelle. Emilie, ce n’est pas mon genre, je veux dire sexuellement. Trop de formes rondes, trop de chairs à mon goût. Comment trouver ma motivation pour aller la sucer entre les cuisses ? 

Et Emilie dans tout cela ? Claire a dit que c’était une « dure négociatrice ». Pourquoi ? C’est la pièce du puzzle qui me manque depuis le début. Pourquoi Emilie fait-elle tout cela ? Par empathie pour moi ? Pour autre chose ? Elle s’est bien amusée depuis 3 mois avec moi. Je lui ai livré son Hervé sous ses fourches mais je crois qu’elle n’avait pas besoin de moi. Alors pourquoi ? 

Et plus que tout : ne sommes-nous pas en train de faire une immense bêtise donc nous n’arriverons pas à maîtriser les conséquences ? 

Le train ralentit en gare de « Saizy le Mâle ». Je me prépare à descendre.  L’automoteur s’immobilise. Je suis le seul à en descendre avec mon sace quasi vide et le train repart aussitôt. Le silence s’établit peu à peu alors qu’il s’éloigne et le chant des oiseaux revient. 

Je me suis arrêté au milieu de nulle part en Sologne. La voie unique du chemin de fer trace son sillon dans la forêt  avant de se confondre au loin. Un petit bâtiment à étage faisant office d’ancienne gare est muré actuellement. Je le contourne après avoir pris une grande inspiration. Le lieu est désertique : quelques places de parking au bitume craquelé, vides actuellement en ce dimanche... Une route de sortie qui s’enfonce sous les arbres… Une clairière ferroviaire en train de mourir lentement au milieu du néant.

Pas d’autre choix que d’attendre. Je ne peux même pas envoyer un SMS de bonne arrivée à Claire : elle m’a confisqué mon téléphone à mon départ, une des conditions de ma semaine,  et a annoncé aux enfants que « Papa sera en mission toute cette semaine à l’étranger et ne pourra pas les appeler ». Les chérubins n’ont pas demandé plus d’explications…

J’attends un long moment, seul au monde, devant la gare perdue. Je m’aperçois que je tremble de plus en plus au fur et à mesure que l’attente dure. Je m’intéresse au panneau d’information collé à l’ancienne gare. Plus de train ce dimanche : j’ai pris le dernier. Le prochain sera demain à 7h du matin. Et si elle ne venait pas me chercher ?

Cela fait très longtemps que j’attends. Je ne peux pas regarder ma montre : elle m’a été confisquée avec le téléphone ! C’est comme si on voulait me détacher du monde et m’enterrer vivant…

Finalement une voiture arrive par l’étroite route en ma direction. Je ne la reconnais pas. Emilie et Hervé n’ont pas de break volvo. Elle se garde à mes côtés et… Emilie en descend ! Elle est en jean et veste mi-longue kaki, mais ce que je remarque immédiatement c’est les hautes bottes de cuir noir remontant jusqu’aux genoux que je ne lui connaissais pas, avec des semelles terreuses.

Emilie est tout sourire. Moi moins. Je ne sais pas comment me comporter… Est-ce toujours l’amie ? Elle vient à mon secours.

- Bonjour esclave. 

C’est le genre de propos qui, s’il est paraît sonner faux, peut-être improductif. Mais là aucun risque : il a été dit d’une voix froide, qui me percute immédiatement et me convainc que je suis « cet » esclave en cet instant.

- Esclave, salue ta Maîtresse en lui embrassant humblement le bout de ses bottes…

La prise de pouvoir est parfaite et m’envoie directement en soumission profonde, alors que je m’agenouille avec difficulté pour poser mes lèvres sur le bout terreuse de ses bottes, l’une puis l’autre, dans un trouble total des sens.

- Tu peux te relever, esclave.

Je me redresse difficilement avec l’âge et j’attends.

- Tu as laissé téléphone et montre à la maison ?

- Oui.

- Oui, MAITRESSE ! Toujours avec déférence et vouvoiement obligatoire quand tu me réponds.

Là aussi, cela pourrait être risible si je n’y adhérais pas. Mais sa voix version dominante m’est très crédible et je me promets à moi-même de faire attention à contrôler la bonne tournure de mes propos.

- Pose ton sac sur la banquette arrière.

J’obéis et attends la suite en tremblant qui tombe brutalement.

- A poil !

Cela est dit le plus simplement du monde. J’ai beau m’y attendre, que cela sera fatalement le cas pendant mon séjour là, mais je ne pensais pas que cela serait aussi rapide. Je ne peux pas m’empêcher de stupidement jeter des coups d’œil anxieux autour de nous. Mais il n’y a personne autour de nous… Je prends une profonde inspiration et commence à enlever maladroitement un à un mes vêtements qu’elle récupère dans un sac poubelle.  Le bout de mon zizi coule sous l’émotion alors que l’air lèche ma peau nue. 

Je finis nu avec la seule cage comme protection : voilà j’y suis ! Je me sens troublé et fragile…

Le sac avec mes vêtements finit à côté de mon sac à la place arrière du break. Moi, manifestement le coffre m’est réservé ! Ce que je comprends instantanément quand Emilie, ou  Maîtresse je ne sais comment la nommer maintenant dans mes pensées, ouvre la porte sur un coffre vide ! En fait, pas totalement vide : l’arrière du break a été transformé pour accueillir des chiens de chasses dans une sorte de cage grillagée fixée à la structure. Emilie ouvre les demi-portes battantes…

- Dedans, esclave !

Je  ne suis pas sûr de vouloir y rentrer. J’ai peur de ne pas y résister. Cela commence vraiment trop fort et j’en tremble. Je regarde Maîtresse Emilie. Son regard est patient mais déterminé. Me sentant pris au piège, je me cède par manque de courage à ma noirceur et glisse mon corps dans la cage du coffre. 

C’est un des moments les plus intenses de ma vie quand je regarde les demi-portes à barreaux se refermer sur moi. Emilie les verrouille d’un solide cadenas sans échappatoire, avant de finir de recouvrir la cage d’une épaisse couverture, m’enlevant aux yeux du monde.

Du fond de la cage, tout se ressent différemment. La tenace odeur des chiens qui sont transportés là, m’entoure. J’entends le bruit de la porte s’ouvrir. Je sens la voiture trembler quand Maîtresse s’assoit sur le siège conducteur.  Bientôt les vibrations du diesel moteur et un début de mal à l’aise quand la voiture se met à se mouvoir. Je n’ai qu’une image en tête : je suis devenu un pauvre homme dépendant et possédé qui mérite d’être traité comme un chien !

Mon monde de chien enfermé est tellement différent dans ses perceptions du monde extérieur. Privé de vue, l’ouïe saturée par le bruit du moteur qui résonne tant par le plancher du coffre, je n’ai plus que les mouvements de mon corps comme point de repère et même là je perds vite la notion du tournant à gauche ou à droite, me faisant durement trimballer d’une paroi à l’autre de la cage, n’ayant plus d’autre urgence que de m’arquebouter pour éviter de me faire mal. Je me sens si fragile, si dépendant de la volonté de l’être humain qui m’a enfermé là et qui a seul maintenant le pouvoir de m’en faire sortir !

Je n’ai aucune idée de combien de temps la voiture continue à rouler. C’est une marche supplémentaire dans la déstabilisation : ne pas savoir en plus de ne plus maîtriser. Mais, après une fin de trajet très cahotante qui me met au bord de la nausée,  elle finit par s’arrêter définitivement et Maîtresse Emilie en descend, pour venir ouvrir le coffre. La couverture est repliée soigneusement au-dessus de la cage et je découvre depuis le fond où je suis rendu.

C’est, en première impression, un endroit d’une beauté magique. Ma vue s’étend sur un de ces étangs de Sologne créés par les moines au Moyen-Age. Un plan d’eau aux formes parfaites, pas trop étendu, bordés par les bords sombres de la forêt, où la brume humide du soir commence à monter. Le soleil déclinant orpaille le paysage d’une douce lumière chaude.  Et une bâtisse, une sorte de relais de chasse ou de pêche, en bois avec une terrasse couverte devant, posée idéalement au bord de l’eau.  Si je n’étais pas au fond d’une cage, cela serait une vue de carte postale apte à ravir tout visiteur.

Je m’aperçois que Maîtresse est restée à mes côtés à regarder mes réactions face à la découverte.

- Cela te plaît… esclave ?

Le « esclave » est arrivé un brin trop tard. Finalement les choses ne doivent pas être plus faciles pour elle que pour moi. Mais pour l’instant c’est la vue qui ne finit pas de m’estomaquer. C’est d’une telle beauté irréelle…

- Oui, c’est magnifique, Maîtresse. 

- J’ai recherché où je pouvais t’emmener depuis ma rencontre intéressante avec Claire. Je voulais un endroit exceptionnel, isolé du monde, rien que pour nous. Et je l’ai trouvé. Le propriétaire est très sympa. Je l’ai enfin rencontré hier en arrivant pour préparer ta venue. Il a perdu sa femme, il y a 3 ans. D’ailleurs j’ai joué cash avec lui et cela m’a été très utile, en particulier pour son break qu’il me prête et que tu viens d’expérimenter…

Emilie a toujours aimé parler. Et ce qu’elle me dit m’intéresse à ne pas perdre la tête. La réalité est un peu plus compliquée que le fantasme. Mais cela ne m’aide pas beaucoup à sortir de la cage à chien du break… D’ailleurs Emilie se reprend, et la Maîtresse sûre d’elle revient.

- Attends-moi, esclave. Je reviens dans quelques minutes.

Comme si j’étais libre de sortir de ma cage…

Maîtresse Emilie revient effectivement, disons 10 minutes plus tard, emmenant un sac de course. Elle le pose au-dessus de ma cage de coffre avant de décadenasser les demi-portes.

- J’ai pensé à toi, esclave. C’est fou ce que l’on peut  acheter en Chine de nos jours. Surtout dans ton domaine de prédilection.  Et vraiment pas cher. Aller donne-moi ton poignet…

Intrigué, je lui tends mon poignet gauche. Pour le voir enserrer dans un bracelet de métal, très esclavagisme XIXème siècle, qui se ferme par une vis avec une tête de forme très spéciale. C’est le genre de contraintes qui se posent avec patience et ne s’enlève pas facilement. J’aime beaucoup, même si quelque part, cela va encore me compliquer la situation de devoir les garder toute la semaine. Et je suis admiratif qu’Emilie ait prévu cela… pour moi.

Je finis embastillé des chevilles et des poignets, comme un esclave de l’ancien temps… Et bizarrement, j’aime cette vision de moi. Chaque bracelet a 15 cm de chaîne solidement fixée à un anneau. Mes bracelets de chevilles sont ainsi attachés entre par un cadenas eux avant que je puisse sortir de ma cage.

Maîtresse Emilie m’emmène sur une table de bois extérieure devant la maison, le genre de table de pique-nique avec des bancs. Elle me force à me courber sur le plateau. C’est si troublant de ne plus maîtriser son destin. Elle me pose ou me verrouille un collier d’acier qui complète les bracelets et me renvoie immédiatement dans les méandres de mon espace de soumission.

Je n’ose me relever. Maîtresse Emilie fouille mon sac qui a été strictement contrôlé par Claire avant mon départ. J’y ai uniquement ; un billet de 10 euros, ma carte d’identité, ma carte bleue qui a été scellé sous vide dans un poche plastique et que je suis censé qu’en cas d’urgence et le paquet que m’a confié Claire à mon départ. Le sac et son contenu est évacué à l’intérieur de la maison. 

- Va nous démarrer un feu, esclave !

Elle me désigne un foyer au bord du lac. Du petit bois, des allumettes sont prêts à mon intention, ainsi que des buches plus grosses. Je ne suis pas un pro d’allumage de feux de cheminée, mais avec l’âge j’arrive à finalement les allumer. Je me prends beaucoup plus de temps que d’habitude avec mes chevilles contraintes, mais finalement j’obtiens un feu convenable, qui me fait du bien à réchauffer mon corps nu alors que la nuit et le froid tombe peu à peu. Bizarrement pour moi, tout cela est très excitant et je ne cesse de bander dans ma cage pendant que je m’occupe du feu. Mais je suis un soumis suffisamment éduqué, pour savoir que ma bite a une vie propre indépendamment de la volonté de mon esprit.

Finalement Maîtresse Emilie me hèle. Je reviens vers elle, à côté de la table. Trop concentré sur faire mon feu, et sans doute troublé par mon excitation du moment, je n’ai plus fait attention à elle. Mais à l’instant, je découvre le sac poubelle avec mes vêtements. Je la regarde sans comprendre au début. Elle me paraît plus que jamais l’incarnation de la Maîtresse SM, totalement en maîtrise de moi et d’elle aussi. Je frisonne de la froideur qui se fait maintenant nettement sentir et regrette le confort d’être prêt du feu.

Maîtresse Emilie tient une laisse dans sa main qu’elle boucle sur l’anneau de mon collier. C’est un geste simple mais tellement symbolique pour le statut et finalement j’adore être tenu en laisse. La nouveauté là, est que ce n’est plus Claire qui en tient l’extrémité. Je me sens si fragile dans l’état de soumission, que je préfère nettement cela : être maintenu. Maudit esprit pervers que j’ai !

- Bon esclave, prend tes vêtements dans le sac et va les jeter dans le feu. Tu n’en auras plus besoin ici…

C’est quand même un choc. Je regarde les vêtements que j’ai pris et il y en certains que j’aime beaucoup. On me demande de les sacrifier pour la beauté d’être en état de soumission. Je m’y résigne pour cela, un peu triste de devoir les perdre définitivement.

Maîtresse Emilie m’accompagne auprès du feu, pour s’assurer que j’obéisse. Je vois partir certains de mes habits favoris en fumée. Mais pas une seconde je débande. Quelle étrange sensation !

Finalement ; elle attache ma laisse autour du banc de la table à pique-nique. Je comprends que je suis mis en attente. Elle me laisse quelques minutes et quand elle revient, elle rapporte une assiette avec des sandwichs avec une bouteille de blanc et un verre. Nouveau aller retour dans la bâtisse dont je n’ai pas encore vu l’intérieur et cette fois Maîtresse Emilie ramène un tupperware en plastique translucide dans lequel je perçois des « boules » jaunes. Je suis intrigué et impatient de comprendre son utilité.

Pour l’instant Maîtresse Emilie délimite dans le sol de son pied  un carré de disons 8m par 8m à quelque distance de la table, avant de revenir vers moi. Elle me surprend alors à venir caresser mon sexe dans la cage jusqu’à me rendre si dur que j’en ai mal… 

- C’est quand même un super pouvoir de vous tenir le zizi enfermé là. Cela en même émouvant, comment cela vous fait devenir petits agneaux dociles. Ton copain Hervé est lui aussi enfermé en cage depuis sa pipe inattendue au ski mi-février. Claire ne le sait pas, mais j’ai payé un gros pourboire à Julie pour qu’elle suce mon mari. J’avais besoin d’avoir un moyen ultime de persuasion sur lui. Et comme je suis peau de vache, tu ne peux pas savoir à quel point il regrette amèrement maintenant de s’être laissé aller dans la bouche d’une autre. Depuis c’est régime sec ! Pauvre chou, s’il savait comme il s’est laissé manipuler !

J’ai un peu honte de me laisser aller à cette caresse de la main d’une autre… mais que c’est bon !

- Bon esclave, tu vas me creuser 15 trous de 10cm de profondeur répartis dans le carré. Tu ne devrais pas avoir beaucoup de mal, le sol est sablonneux… 

Je la regarde me demandant comment je dois faire…

- Mais avec tes pattes, comme tes congénères les chiens. C’est fou comment les esclaves deviennent stupides de nos jours… non pas debout, à 4 pattes comme tes copains les toutous. Et dépêche toi, nous devons avoir fini avant la nuit !

Elle est vraiment, vraiment parfaite comme Maîtresse exigeante ! Je m’attaque donc à faire mes 15 trous, ce qui me prend un certain temps même si creuser la terre sableuse de mes mains est assez facile. Le soleil disparait complètement derrière les arbres tandis que Maîtresse Emilie dîne tout en supervisant mon travail et en me rabrouant sans cesse que je ne vais pas assez vite !

Je suis en sueur quand je finis. 

- Reviens me voir esclave.

Je n’ose me relever et revient donc au ras du sol. Je dois lever la tête pour voir ce que Maîtresse fait sur la table.

- Tu as faim ?

- Un peu, Maîtresse…

- Eh bien, tu seras nourri plus tard. Tu as encore du travail à faire pour ta Maîtresse. 

Elle ouvre le tupperware devant elle. Il contient tous des coquilles jaunes type Kinder, toutes pareilles.

- Je t’explique, j’aime plus que tout, être surprise dans ma vie et je n’ai pas envie de tout prévoir à l’avance. Alors voilà ce que j’ai imaginé. Claire t’a interrogé il y a quelques sur les pratiques qui te faisaient fantasmer et celles qui ne te faisait pas du tout envie, sur la base d’une liste comportant 233 items sur laquelle tu as répondu. Tu t’en souviens ?

- Oui, Maîtresse.

- Alors écoute attentivement, c’est un peu compliqué pour que ton cerveau suive. J’ai d’abord retiré de la liste, les items impossibles de faire ici et ceux que je ne veux pas faire, ce qui a ramené le stock à quelques dizaines. C’est un matériel de première qualité de savoir ce qu’il se passe dans ton cerveau pervers d’esclave. Certains items m’ont étonné de ta part. J’ai eu envie de t’en imposer d’autres que tu as évités trop vite à mon avis et que j’ai intégrés avec plaisir ou désir à mon programme. Cela m’a bien excité d’avoir ce pouvoir sur toi. A la fin, il est resté une vingtaine d’activité entre Maîtresse et esclave, que j’avais mise à part pour leur vacherie ou leur côté limite. Pas que trucs qui te font bander, mais aussi qui peuvent m’exciter de t’imposer ou pas. J’ai tout scellé dans les coquilles jaunes. Heureusement, il y a eu un anniversaire de gamin entre temps et cela a été la razzia party sur les œufs. Je me suis mise en moyen de les réaliser, si telle ou telle coquille sort ici. Au final, hier j’ai demandé à Hervé d’en choisir à l’aveugle 15 dans le tas.

- Hervé sait donc que je suis ici avec vous Maîtresse ?

- Bien évidemment. Ici non, mais avec toi, oui. Il n’aurait pu en être autrement… Tu comprendras, bientôt maintenant, pourquoi c’était nécessaire. Donc il y a au total 15 coquilles surprises qui égayeront nos journées que tu vas aller enterrer en bon toutou pour les retrouver plus tard. Avec ta bouche !

C’est très troublant de porter dans sa gueule son sort. Car je ne doute pas une seconde que je devrais aller les rechercher dans le sol. La nuit est établie quand j’enfouis enfin la dernière à la lueur du feu…

- C’est bien, mon esclave, tu as bien travaillé.  Mais tu es maintenant tout sale. Vient que Maîtresse te lave pour te rendre plus présentable.

Je suis nettoyé dehors au jet d’eau froide. Aie ! Heureusement que Maîtresse Emilie m’essuie après pour que je ne « mette pas d’eau partout ». Nous rentrons finalement dans la chaleur de la maison. L’intérieur est rustique pour que ce que je vois de la pièce du bas, complètement décloisonné à l’exception d’un poteau de bois central qui n’a pas pu être supprimé. D’un côté la cuisine à l’américaine avec une table campagnarde. De l’autre le salon avec canapé et cheminée.

Maîtresse Claire m’emmène directement au pied de la lourde table de bois. Une gamelle de pates froides y a été préparée à mon intention avec un bol d’eau. J’ai faim alors je mangerais n’importe quoi. Mais Maîtresse ne l’entends pas ainsi.

- Tu attends mon autorisation pour commencer à manger !

Maîtresse Emilie regarde sur son ordinateur le premier épisode de la nouvelle saison de sa série préférée. Je reste sur le sol  à ses pieds. Les dialogues sont en anglais, sans doute sous-titrés. 

Ma mise en esclavage est parfaite et je ne peux être qu’admiratif de la préparation faîte par Emilie. Bien plus que serait capable de faire ma Claire ? Mais cela m’aide en rien pour comprendre ses motivations. Elle a un mari qu’elle a maintenant soumis à la maison. Pourquoi prend-t-elle tant de temps à s’occuper de moi… ?

A un moment, Maîtresse me donne une tapette sur la tête. Je comprends que j’ai l’autorisation de manger et j’avale le plus silencieusement possible ma pâtée pour éviter de la déranger.

Une fois mon ventre rassasié, et après un contrôle attentif que je laisse ma gamelle bien propre,  j’attends sagement que Maîtresse finisse par regarder sa série. Je me sens étonnamment bien à ses pieds, comme réconcilié avec moi même. 

Il est alors temps sans doute temps d’aller se coucher. Maîtresse Emilie m’emmène au premier étage. Je suis étonné d’y être emmené ; j’aurais plus cru être enfermé dans un réduit au RDC pour la nuit. 

Le palier de l’étage dessert 2 chambres et ce qui doit être la salle de bain. Maîtresse nous emmène dans une, assez grande au plancher de bois craquant avec un lit central. Dans le coin de la pièce se trouve un grand panier à chien. La chaîne prise dans le radiateur à proximité ne me laisse aucun doute : c’est la place où je suis sensé dormir. Une petite couverture a même été prévue à l’intention du chien qui y sommeille.

- Allez, cou-couche panier pendant que je me déshabille…

Je ne peux m’empêcher de rougir instantanément : c’est si indécent ! Etre nu devant une fille autre que ma femme ne me pose pas de problème tant qu’elle reste habillée. Mais là l’intimité forcée tombe sur nous. Je suis mal à l’aise, jugeant que ma place n’est pas ici dans la promiscuité de cette chambre.

Emilie ne montre aucune gêne à se mettre nue devant moi et je n’arrive pas à détacher mon regard de son corps qui m’apparait encore plus disgracieux au naturel, avec ses rondeurs graisseuses qui débordent trop à mon goût, au point même de cacher le triangle de son sexe. Je ne bande certainement pas et elle le voit !

- Oui je sais que je n’ai pas des formes rêvées, surtout à l’aune des cerveaux de mouton des hommes. Je sais que tu m’as toujours trouvé très sympa, mais côté physique, tu n’as jamais réussi à masquer le fait que je ne te plaisais pas. C’est un peu comme ta Claire qui, même après des années,  a toujours un peu de réticence à descendre me brouter. J’adore voir sa petite moue quand je lui impose d’y aller. Une petite vengeance de fille ronde… Mais bon la bougresse au corps parfait adore se faire forcer un peu ! Vous allez bien ensemble…

Je tente de baisser les yeux instinctivement un peu honteux de ne pas pouvoir bander pour Emilie. Elle s’agenouille pour m’empêcher de le faire en me tenant le menton et me forçant à continuer à la regarder dans les yeux.

- Mais sache qu’au fil de toutes années, autant mon corps t’a dégoûté, autant ton petit cul, ta petite bouche m’ont excitée. Ta Claire en est parfaitement consciente. Et maintenant que je t’ai sous la main, tu vas me payer un peu tout cela. Je me suis longuement demandée, ce que j’allais te violer en premier, car je vais violer tes aprioris machistes jusqu’à ce que tu bandes naturellement pour moi ! L’heure de ta rééducation est venue ! Alors je me suis décidée… 

Elle me lâche pour aller chercher quelque chose dans le tiroir de la commode qu’elle laisse sur lit et que je vois mal de ma position.

- Donne ton cul, esclave !

Je crois qu’elle va me défoncer au gode ceinture. Mais non : mon anus est fourré d’un œuf qui est entièrement avalé…

- Sur le lit, sur ton dos encore intact !

La menace est explicite. J’obéis en tremblant dans le cliquetis de mes chaines. Maitresse Claire immobilise bras et jambes avec des ceintures. Je suis ficelé, dans l’incapacité de me révolter. Nouveau détour par la commode.

- Regarde ce qu’Emilie a prévu pour son petit esclave Pierre, qui l’a tant dédaignée.

Je reconnais l’excitation dans sa voix. Je suis éberlué de découvrir un bâillon avec double pénis, un gros et court pour m’envahir la bouche et un long et pas si fin que cela pour… la chatte de la femme qui s’embroche dessus. J’ai un petit moment de panique regrettant amèrement tous les remarques désagréables que j’ai pu me faire sur le corps d’Emilie. En pure perte, car le bâillon finit là où il doit se mettre. J’ai la bouche distendue à pointer un sexe factice au-dessus des mes yeux. Emilie ne perd pas de temps à me chevaucher. J’ai une vision en première place de son sexe entrebâillé entre les chairs, aux muqueuses rouges foncés et très luisant d’excitation. Sa chatte s’embroche immédiatement jusque je puisse percevoir sa lourde humidité qui dégouline sur mes joues et sentir son goût intime acre, si différent de celui distingué de Claire. Maîtresse Emilie ne se préoccupe pas de faire porter tout son poids sur mon visage.

- Cette première jouissance, Pierre, je vais te la voler. Mais pas question que tu me joues le jeu du zizi froid. Je te veux aussi troublé, que je peux l’être à ce moment ci.

Je comprends où elle veut en venir quand l’œuf dans mon cul se met à vivre. C’est différent des vibros que j’ai pu connaître là. Plus des coups puissants qui font sauter l’œuf dans tous les sens dans mon rectum. Je me laisse totalement surprendre par ses actions et je mets instinctivement à m’ériger dans ma cage, par réflexe sans doute, à l’insu de ma volonté.

Emilie le remarque…

- Voilà c’est beaucoup mieux de se dresser poliment devant une Dame. Prenons donc notre pied ensemble…

Elle commence de puissants va-et-vient sur le gode qui me tiraille d’avant en arrière la bouche. Son plaisir monte immédiatement, bruyant, sans gêne, pendant que le « machin » me travaille cul. Elle embroche, débroche, crie maintenant son excitation et appelant à la délivrance. La batteuse me fait un effet terrible dans mon cul, en sautillant de partout. Ma vue est affolée par ce sexe qui me baise au plus prés. Je sens étonné mon ventre qui se noue. Bientôt je gémis dans mon bâillon pénis, autant qu’elle hurle sa jouissance arrivant. La tension en moi est extrême et quand je l’entends partir en orgasme, cela trésaille dans mon corps et je lâche la « purée » ! En cage ! Dans une jouissance absolue que mon esprit goûte complètement abasourdi ! Comment est-ce possible ? Je suis en cage ? Depuis trop longtemps ?

Je suis dans les vapes du shoot des hormones. Maîtresse Emilie, un tant inerte sur mon visage, se reprend et se désengage.

- Humm joli tout ce petit jus d’homme… tu vois quand tu veux…

Je redescends un peu. Comment ai-je pu éjaculer pour une femme qui ne m’attire pas ? Car je doute que la « batteuse » dans mon cul, n’est pas la seule cause de mon laisser-aller… Je la regarde récolter de son doigt le sperme étalé, qui a l’air de tant la fasciner. 

- Humm bien liquide tout cela à être resté si longtemps dans son fût de couilles. Je suis sûr qu’il y a plein de petits spermatozoïdes morts avant d’avoir vu la sortie… Tu dois pouvoir faire mieux.

Je crois qu’elle va le renvoyer à l’envoyeur. Mais non, le sperme finit dans un mouchoir de papier.

- Allez, j’ai sommeil. Il est temps de faire dodo.

Une fois délivré, je suis remis à mon « panier », cette fois le collier cadenassé à la chaîne du radiateur. Il n’est que 22h, mais je m’endors vite en bon toutou sous les émotions de la journée…

dyonisos


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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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Vendredi 13 mai 5 13 /05 /Mai 20:07

14 mars

Qu’elle est dure à supporter cette première mise à la niche ! 

Je pensais qu’il me suffirait de dormir et d’attendre sagement que Claire vienne me rechercher le lendemain matin. Mais je ne crois pas avoir réussi à m’endormir, ou si je l’ai fait pas suffisamment longtemps. 

La niche est une capsule en dehors du temps. Je n’ai plus de montre. Je ne peux pas savoir si le jour est levé ou non. La niche semble toujours baignée du même faible éclairage invariable. J’ai perdu la notion du temps qui passe ou ne passe pas pour la première fois de ma vie et je me sens complètement abandonné. Le silence aussi, permanent, terrible à écouter. La seule chose qui me rappelle qu’au dehors, le temps s’écoule est qu’à un moment je commence à avoir faim. Etait-ce il y a 5 minutes ? Etait-ce il y a 2 heures ? Aucune certitude : je n’en sais fichtre rien… J’ai si soif aussi.

Mon « Royaume » se limite à un espace de 1m80 de long et disons 1m40 de large, avec 80cm au niveau du sol et 60cm pour la banquette. Je ne peux pas me relever. La grille réglée à mis niveau m’en empêche. 

Les murs sont invariablement là où je me mette. Je ne peux ignorer que j’ai mis par Claire à l’enfermement. Et comme il n’y a rien à faire entre mes 4 planches, je m’ennuie terriblement. Il ne me reste plus que mes pensées pour remplir le vide de la niche.

Je réfléchis, pense, me remémore, cauchemarde un peu aussi. Il ne reste que cela pour garder mon humanité et invariablement tout cela me ramène intensément vers la personne de Claire, la seule qui ait le pouvoir de m’extirper de là ! Sa présence en moi n’a jamais été aussi là. Je la vois comme un phare qui me guide et à qui j’ai l’infini besoin de plaire…

Je n’en suis qu’au premier enfermement dans la niche et déjà elle m’obnubile. J’ai à un moment la clarté d’esprit de constater combien est bouleversant, donc efficace à l’attachement, cet oubli à la niche. Avant de me perdre à nouveau dans les méandres d’adoration et de vénération, vers celle qui devient plus que jamais MA Maîtresse.

Le sperme reçu me travaille les entrailles. C’était sans doute prévu comme cela par Claire. J’ai un dernier réflexe de dignité, ne voulant pas être d’avantage avili. Je lutte un moment à ne pas le faire, à éviter. Mais la figure de Claire se rappelle dans mon esprit en majesté. Elle attend que je m’y plie : qui suis-je pour me refuser ? Je finis par lâcher et me mets au dessus du pot. « C’est bien mon toutou, c’est bien… ». Le couvercle est refermé mais le fumet musqué reste…

Je suis surpris d’entendre de nouveau du bruit du fond de ma niche. Je me mets à 4 pattes en attente prêt à faire la fête à la Maîtresse qui a tant peuplé le silence de ma niche. Mais je ne suis pas encore libéré. Point d’ouverture de la grande porte vers la libération, mais un panneau qui glisse au raz du sol pour être remplacé par une grille désespérante.

Maîtresse Claire m’apparait enfin follement attirante dans une robe noire, assise sur un fauteuil pliant de cinéma, à me contempler dans ma cage.

- Bonjour, mon nounours !

Sa voie est enjouée et tellement revigorante. J’ai la force de lui répondre ouaf, ouaf en chien fidèle et cela fait rire doucement…

- Cela va ?

- Plus ou moins. Ce n’est pas marrant d’être enfermé à la niche. 

- C’est fait pour, mon chéri. Je n’ai pas très bien dormi aussi de mon côté. Je t’ai regardé sur la vidéo te retourner sans cesse dans ta niche, toute une partie de la nuit. Je voulais tant te parler, te rassurer… voire même venir te libérer de remord.

- Mais pourquoi ne pas l’avoir fait ?

- Parce que j’ai demandé à Michiel de paramétrer pour me l’interdire jusqu’à aujourd’hui 15h30… Je n’étais pas sûre d’avoir la force de ne pas intervenir dans le processus de ce premier enfermement. 

- Mais c’est injuste !

- Non, nécessaire pour nous 2 pour que nous en ressentions pleinement tous les effets. Il fallait que ce premier séjour à la niche soit un peu brutal, pour que tu comprennes son utilité et que moi j’apprenne à l’accepter. Tu sais ta présence m’a beaucoup manqué dans le lit cette nuit… tes doigts, ta langue mais aussi ta chaleur…

Je préfère sagement évacuer toute imagerie associée pour la santé de mon zizi en cage.

- Donc impossible de me libérer avant 15h30 ?

- Malheureusement oui, mon nounours. Mais je pense que tu dois avoir faim : je t’ai amené de quoi tenir…

Qui se présente sous la forme d’une gamelle plate (!) qui est glissée par une fente en bas de la grille. Je déteste l’idée ! Et je fais la moue…

- Pas d’eau ?

Ma voix s’énerve un peu.

- Non, car tu en as déjà…

Je la regarde dans l’incompréhension…

- Tu n’as pas trouvé le distributeur d’eau au milieu du panneau ?

Je regarde attentivement là où elle m’indique. Il y a effectivement une tétine que je n’avais pas vue, mais qui me révolte : téter pour se désaltérer ?! Encore une façon de plus de m’humilier…

- Viens ici, mon nounours…

Elle passe sa main au travers de la grille pour me flatter. Je goûte la douceur de sa caresse primitive qui malheureusement fini par s’arrêter trop vite.

- Bon, il est 10h30 et je sors. Je vais à la séance du matin du cinéma avant de déjeuner au bord des quais. Je n’en peux plus d’attendre. Je vais rater le début de la séance, alors excuse-moi, je te laisse mon nounours…

Le panneau se referme sur ma niche et je me retrouve de nouveau si seul. J’en pleure presque tandis que je mange mécaniquement dans ma gamelle un mélange de lait et de corn-flakes… Je me sens de nouveau, seul et abandonné…

A 15h30 précises, Maîtresse Claire me libère de la niche et me laisse étirer mes muscles endoloris. Je lui en veux pas mal de m’avoir traité ainsi alors je garde ostensiblement le silence en représailles. 

Mais Claire ne me laisse pas aller bien loin dans ma révolte. D’abord elle me remet la laisse dès que je me glisse à l’extérieur, avant de m’ordonner d’y retourner pour aller chercher mon pot resté dedans. Il se jette dans une cuvette dissimulée derrière une porte de placard que je n’avais pas encore vue. Il y a aussi un point d’eau et une balayette pour le nettoyer avant de le remettre à sa place.

Puis elle m’envoie à la douche, heureusement chaude, que je prends devant ses yeux toujours tenu en laisse ! La situation d’exhibition m’excite à l’insu de mon mécontentement initial et je commence à bandouiller dans ma cage, ce qu’elle ne manque pas de me faire remarquer…

Finalement je suis mis à sécher à 4 pattes à ses pieds. Elle a oublié de mettre une serviette à disposition à proximité de la niche… Elle en profite pour retirer sa culotte et me mettre sous mon nez sa merveilleuse petite chatte juteuse. Je n’ai pu la voir ou la sentir depuis 15 jours d’interdit. Je suis aux anges et ma queue fait la fête dans sa cage.

- C’est pour me faire pardonner d’avoir oublié la serviette, mais c’est exceptionnel. On reviendra après aux bonnes habitudes… Tu ne vois point. Tu ne sens point.

Je ne me fais pas prier pour y glisser mon visage, que Claire vient me maintenir de sa main, collé contre son intimité à ce moment terriblement poisseuse. Je crois qu’elle préfère me maintenir ainsi pendant qu’elle me parle.

- Je ne veux pas te mentir. Je voulais que tu saches à quoi tu acquiesces si tu te décides à tenter la période d’essai de 6 mois. Tu devras être enfermé dans ta niche, toutes tes nuits, tant que cela nécessaire… Je voulais te faire comprendre que la niche ce n’est pas un fantasme mais une contrainte réelle, nécessaire à créer le lien de dépendance. Tu sais donc à quoi tu t’exposes, si tu te décides d’accepter mon offre. Mais ce n’est pas encore pour tout de suite, tu as le temps de réfléchir… et pour l’instant, suce-moi bien. Fait jouir ta Maîtresse !

Plus tard après avoir bien faire jouir ma Maîtresse, nous redevenons un couple normal. Je récupère le droit de me promener librement dans la maison et d’y mener ma vie, bientôt occupée par le retour des enfants « enchantés » de leur week-end campagnard. La vie familiale d’un dimanche soir s’organise. Oui les enfants ont fait leur devoir comme promis. Les cartables sont prêts, les douches prises et à 21h tout notre petit monde est couché prêt à s’endormir de la fatigue du week-end…

Un dernier petit câlin du soir et je passe à la chambre mettre mon pyjama. Quand je redescends, Claire  m’attend à la porte du placard de l’escalier avec mon collier de soumis. Il est temps d’aller faire mes devoirs du « soir » ! J’enlève donc mon pyjama…

- Ah au fait, il y a une lettre qui est arrivée pour toi. Je n’ai pas eu le temps de t’en parler… Je l’ai mise sur ta table d’écolier… C’est ton sujet du soir…

Je m’assois nu sur l’assise de paillasson de ma petite chaise devant ma petite table d’écolier et Claire, comme à notre habitude, m’enferme à clé…

L’enveloppe est plus grande qu’une lettre normale et assez épaisse, avec l’adresse écrite d’une belle plume très féminine. Je regarde le cachet de la Poste : la lettre a été enviyé il y a plus d’une semaine. Bizarre que je ne l’ai pas eu avant, à moins qu’elle soit arrivée et Maîtresse Claire l’ait caché, le temps de me faire vivre ma future niche.

Et surtout la lettre vient de la ville où habite Emilie ! Celle qui détient ma clé… J’en conçois un fol espoir qu’elle me soit renvoyée dans  ce courrier. Je suis presque intimidé. Remettre la main sur ma clé serait miraculeux, mais j’aurais presque le regret de la récupérer ainsi banalement,  alors que j’adore les rituels et les cérémonies BDSM. Non cela ne peut pas être aussi simple… Cela doit être plutôt le retour de la clé dans les mains de ma Maîtresse Claire sous un emballage scellé que je dois lui remettre. Un petit jeu cruel : je revois un instant physiquement la clé, pour mieux la perdre. L’idée perverse me fait bander…

Je ne cesse de tâter à la recherche d’une épaisseur plus dure. Ce n’est pas clair. Je me décide finalement d’ouvrir. Il y a dedans, un carton d’invitation et un billet de train… Rien d’autre. Pas de clé, nulle part. Mon espoir est douché et je débande un peu. 

Que me veut donc Emilie ?

Le carton d’invitation est très explicite : elle me veut au sens premier !

frinvitemilie

L’Obéissance Stricte Exigée et la photo du cul sévèrement canné me font frémir mais il y a de quoi remplir l’esprit d’un petit mari pervers maso que je suis ! Je bande dur…

Ma libération est donc prévue pour le dimanche 3 avril. Ce qui veut dire au moins encore 3 semaines à rester enfermé et si je me décide à accepter l’offre de Claire, certainement juste le temps de dire « ouf » avant d’être de nouveau strictement enfermé pour 6 mois. Car je me doute que cela le cas.

J’aurais fait combien en cage depuis le 31 décembre ? Au moins 94 jours : plus de trois mois ! Avec une traite au bout de 55 jours. Cela pourrait coller… Sauf qu’il n’est pas marqué garantie de  jouissance, juste « enlèvement de cage à zizi » associée au mot « vilainie ». Un petit tout dehors sans jouir, et hop on renferme le zizi pour la copine et ses 6 mois à suivre… Je n’ai aucune assurance sur ce qu’Emilie m’autorisera.

Je regarde les instructions au dos. Ce n’est pas que le dimanche qu’on me requiert mais toute une semaine, du dimanche au dimanche, pour laquelle je dois poser des « congés au travail » ! Je dois arriver sans téléphone, sans montre avec les seuls vêtements que je porterai ce jour là ! Et il n’y aucune autre instruction.

Je m’intéresse donc au billet SNCF. Départ à 8h32 du matin de la petite gare à côté de chez nous. J’ai au total 5 changements, donc un avec une attente en gare de 3h30, avant d’arriver à ma destination « Saizy le Mâle » à 18h52. Je ne connais pas ce nom de ville mais je le trouve très symbolique. Est-ce fait exprès ? En regardant mieux les différentes étapes, je me convaincs que cela doit être quelque part en Sologne.

Cela pourrait être inquiétant qu’il n’y ait pas de billet de retour, mais peut-être tout simplement Emilie me le donnera à la fin de mon « séjour », ou d’autres dispositions sont prises pour mon rapatriement.

Tout cela attise au final beaucoup ma curiosité et, dans mon cas désespéré, me fait donc baver sans cesse du zizi. J’aimerai en savoir plus. Je repasse en revue attentive les 2 documents. Rien de plus à tirer du billet SNCF, mais il me reste le carton d’invitation. Une semaine entière avec les « vilainies » promises et l’obéissance stricte exigée, me persuade que l’on doit être assez proche d’un stage de dressage de soumis. Je suis étonné qu’Emilie se lance dans cette aventure, même avec la bénédiction de ma Claire, mais après tout pourquoi pas : qui vivra, verra. Et puis en tant que débutante, elle ne doit pas être encore très méchante…

Sauf que… ce cul strié en illustration, je le reconnais ! Il ressemble au derrière d’Hervé. J’en suis quasi sûr. Ne me demandez pas pourquoi je suis capable de reconnaître le cul d’un copain… mais à 90% c’est lui. Donc la canne, c’est Emilie ? Non ? Cela ne peut-être que cela : aie, aie, aie… Il ne fallait pas que je vende la peau de l’ours avant de l’avoir tué. J’en frémis tant cela me fascine !

C’est dans cet état d’hypnotisation excitée et perverse, que Claire vient me chercher dans mon placard. Un seul coup d’œil à mon sexe comprimé dans sa cage, lui dit pus que mes mots combien j’ai été excité de recevoir ce courrier. 

- Je sais que tu as plein d’interrogations et que tu voudrais avoir des réponses. A la base, c’est la purge que je t’ai promise, confiée à une autre… Je ne veux pas m’y compromettre, cela serait improductif pour notre suite, si suite tu décides. Tu comprends ce que je veux dire ?

- Je crois que oui…

- Nous allons jouer à un petit jeu. Si tu veux que je t’en lâche quelques brides que je sais, et  je ne veux pas tout savoir, il va falloir que tu te montre bonne langue divinement suceuse. Une information par orgasme obtenu. Cette offre n’est valable que ce soir. Après tu devras attendre d’y être, pour savoir à quelle sauce tu seras mangé.

Nous nous retrouvons immédiatement sur notre lit. Claire me tend mon masque et  mon pince nez. Elle « m’épargne » les boules quies. Je mets de l’entrain à la sucer avidement entre ses cuisses pour la faire partir en multiples orgasmes.

Le premier arrive vite, tant Claire était préalablement excitée. Et comme promis, elle parle un peu :

« Je suis évidemment complice de tout cela que nous avons décidé lors de notre party à l’hôtel début décembre. C’est un compromis délicat entre copines qui te concerne. Mimi est une dure négociatrice et j’ai du concédé plus que j’étais prête à le faire. Tu pourras la remercier…»

Elle me colle contre son intimité de son, maintenant, habituelle main sur ma tête. Et sans vergogne m’utilise comme sex-toy vivant à se frotter contre mon visage avec des basculements de reins. Pendant que son plaisir monte et monte, j’essaye de réfléchir. J’ai le sentiment bizarre que ma Claire n’est pas totalement satisfaite de l’accord trouvé avec sa Mimi. Je comprends maintenant les motivations de Claire écarté entre ses désirs profonds et son éducation. Mais je ne comprends pas l’intérêt d’Emilie dans tout cela. Elle  est beaucoup plus nature que Claire et finalement avait-elle besoin de moi, pour mettre en cage son Hervé ? Qui est si facilement tombé au ski dans la bouche de la première venue… une vraie oie blanche. Il me manque une pièce au puzzle…

Le second orgasme de Claire est en train de s’épanouir à se frotter contre mon visage. Qu’elle travaille à ma place me va très bien, tant je veux qu’elle le prenne et qu’elle parle encore ! Il finit par éclater violemment et Claire prend son pied. Je l’ « accompagne » jusqu’à sa redescente avant de m’enlever de ses cuisses et laisser le vide de l’air sur sa chatte. Elle comprend et parle immédiatement.

- Mimi de part sa profession médicale n’a pas les réticences que je peux avoir. Les liens affectifs interdisent certains gestes, certaines choses. Allez continue à sucer ta Maîtresse, mon fidèle toutou. Elle n’a pas encore assez joui…. 

Cela ne m’étonne pas de Claire, encore prise dans ses paradoxes. Je veux en savoir plus. Je sors donc mon grand jeu : le full monty avec doigts dans la chatte et l’anus à jouer de l’épaisseur de la muqueuse entre vulve et rectum pendant que ma langue aspire le clitoris. Il me faut travailler durement pour amener ce 3ème orgasme de loin. Il met du temps à surgir et monter très lentement. Je n’abandonne pas et sans cesse revient à la charge, jusqu’à l’entendre crier sans ce soucier que les enfants entendent :

- Oh oui ! ouiiii ! Continue, mon Amour. Encore ! Encore ! J’y suis… ahhhhh… ahhhh… cela me coûte, mais j’ai du concéder à ton exploitation sexuelle totale. Mais je ne veux jamais en entendre parler de ta bouche…

Comment cela mon « exploitation sexuelle totale » ? Cela mérite d’y réfléchir au calme. Je veux entreprendre le 4ème orgasme, pour en savoir encore plus, mais Claire me rejette pour s’endormir quasi instantanément sous le bienfait des hormones de la jouissance. Je fais face à une nuit d’intenses réflexions…

dyonisos


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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.

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