Mercredi 18 mai 2016 3 18 /05 /Mai /2016 19:15

4 avril

Quand je m’éveille le lendemain, je suis seul dans la chambre. Le jour est levé à travers les volets. Je mets quelques instants à me rappeler où je suis… Emilie, le panier, mes chaînes et la jouissance pour une Autre. A froid, elle me fait un peu honte… J’ai une envie de pipi matinal, mais impossible de faire autre chose que d’attendre.

Maîtresse Emilie arrive quelques minutes plus tard, ma laisse en main et totalement nue. Je détourne le regard.

- Bonjour, je t’ai laissé dormir. Je suis une lève tôt et j’aime bien avoir mon calme le matin.  Bien dormi, esclave ? 

- Oui très bien, Maîtresse.

- Mais qu’est-ce que tu es un toutou qui ronfle ! Une vraie chaudière !

Je n’y peux rien mais la remarque m’humilie. Je baisse la tête alors qu’elle me détache du radiateur et me remets en laisse. Maîtresse Emilie m’emmène au bord du lit défait, où elle se couche après avoir repoussé la couverture, cuisses ouvertes. J’ai la vue au premier plan de son sexe rouge et luisant, et déjà son odeur acre qui m’envahit les narines… Pas besoin de m’ordonner ce qu’elle attend de ma langue.

J’hésite parce que j’ai peu connu de femmes dans ma vie et il n’ya que Claire que je n’ai jamais embrassé là, de cette manière particulièrement intime. J’hésite parce qu’Emilie ne m’attire pas, aucun frisson dans la nuque, juste la contemplation d’un sexe grossier, baveux et trop odorant…

Un cou sec sur la laisse me rappelle à l’ordre. Je cède et enfouit ma tête, me persuadant que ce n’est qu’un acte de soumission de plus… Au contact, le goût et l’odeur me déplaisent encore plus. Aucune élégance… Le suçage est un petit calvaire, que je vis à moitié étouffé, l’esprit complètement détaché du sujet. Emilie n’a pas trop l’air de s’en rendre compte et prend vite son pied de ma mauvaise langue. Elle se branle presque à mon encontre. Sa jouissance monte vite… sa technique à elle et d’enserrer ma tête entre ses cuisses et de se frotter durement… Je ne peux pas y échapper. Je me prends en pleine bouche son « éjaculation » abondante de cyprine de femme qui m’asphyxie et que je ne peux éviter d’ingurgiter.

Quand Maîtresse Emilie me libère enfin, j’ai la bouche défaite et cet horrible goût de chatte en fond de gorge. Je ne dois pas être beau à voir.

- Humm pas mal. Mais d’après Claire, cela est plus divin. Peut-être que mon esclave sexuel est encore un peu impressionné…

Je choisis de ne pas répondre alors qu’elle se remet vite de ses émotions et se lève. Nous descendons, traversons directement la pièce du bas pour nous retrouver dehors. Le soleil n’a pas encore beaucoup chauffé l’atmosphère, je frisonne de ma peau nue.

- Où nous allons te faire faire cela ? Humm… cet arbre me parait parfait…

Je  suis donc emmené au pied de l’arbre sans comprendre pourquoi j’y suis. Je regarde interrogatif ma Maîtresse…

- Tu n’as pas une envie de gros pipi du matin ? … et bien vas-y, en chien !

Je lève ridiculeusement ma jambe dans un équilibre instable, pour pouvoir uriner contre le tronc.

- Stop, cela ne me plait pas ! Tu es en cage de toute façon… et en cage que font les toutous mâles ?

La question s’adresse à moi. Je réfléchis vite.

- Il urine en toutou femelle ?... Maitresse…

- Bonne réponse. Alors il n’y a plus qu’à…

La situation commence à m’amuser. Je n’ai jamais eu de chien et j’essaye de me rappeler comment font les chiennes pour uriner. Je mets au garrot, les genoux par terre, relevé sur mes bras tendus…

- Humm presque ça. Mais les chiennes qui aiment rester propres, écartent les cuisses pour ne pas s’en mettre partout…

Je me conforme. La position, les cuisses étirées, est beaucoup moins confortable. Je n’ose pas y aller et j’attends… Maîtresse Emilie fait le tour pour se positionner devant mes mains. Ma laisse est prise au plus court et tire sur mon collier me faisant relever la tête. C’est très dominant et j’adore. J’attends son ordre qui vient sous la forme d’une tapette sur la tête. Et instinctivement je laisse les vannes s’ouvrir pour un long pipi qui dégouline le long de ma cage…

Une fois le flot tari, Maîtresse demande de me secouer un peu « pour faire tomber les dernières gouttes ». Je dois être ridicule à remuer du trouffignon dans ses conditions, mais j’en suis remercié par une caresse sur ma tête.

- C’est bien, c’est mon toutou. Il a fait un beau petit pipi pour Maîtresse… D’ailleurs c’est comme cela qu’il fera toute la semaine pour ses besoins…

Le pipi, je veux bien, mais le reste aussi ? Je n’ose imaginer et ne veux surtout pas demander…

Nous rentrons dans la maison. Ma gamelle m’attend avec des cornflakes sur la table, à côté d’un broc de terre cuite, que Maîtresse fait couler dans ma gamelle.

- Je t’ai réservé ma première distillation du matin, la plus parfumée. Sois heureux. Je l’offre depuis des semaines à Hervé, qui a toujours autant de mal, surtout quand il est en retard de réveil et je la lui mets dans son bol de thé pour le petit déjeuner familial… Bizarrement, il préfère se lever un peu pus tôt, pour déguster le nectar tout seul. Mais là il n’y a que nous deux…

Ma gamelle finit sur le sol. Mon esprit pervers est curieux et de toute façon, j’ai faim. Les céréales craquent dans ma gueule comme craqueraient des croquettes pour chien. Il a juste la distillation servie froide qui me fait un peu grimacer, mais j’arrive à passer outre pour finir rapidement ma gamelle pendant que Maîtresse Emilie boit tranquillement un thé. Elle a manifestement déjeuné avant de venir me réveiller…

Elle ne me demande pas de laver bol et gamelle, préférant sous doute me garder au sol. Ils finissent dans l’évier et je suis emmené au milieu de la pièce, à proximité du poteau de bois. Une courte chaîne m’y attend et vient se fixer à mon collier. Pas d’autre choix, que d’attendre en toutou sage au pied du poteau, pendant que Maîtresse s’affaire ailleurs…

Finalement elle revient douchée et habillée et plante les talons de ses hautes bottines à côté de moi. Une étrange paire de chausson est jetée devant mes yeux.

- Des chaussons de piscine. Il y a trop d’aiguilles dans le sol pour prendre le risque qu’une blessure mette prématurément fin à la semaine. Passe-les !

J’apprécie l’attention et enfile les chaussons en m’asseyant par terre. Le temps qu’elle passe une veste et de prendre son sac à dos. Je suis emmené dehors en laisse.

- Humm cela met du temps à chauffer, aujourd’hui. Mais bon cela devrait aller, vu que j’ai prévu beaucoup d’exercices pour mon petit esclave. Nous allons aller nous promener mais avant il est temps, je crois de découvrir ce que le hasard nous offre aujourd’hui, tu ne crois pas ?

Maitresse Emilie parle du « carré à œufs » que j’ai préparé hier. Et je découvre ce qu’elle a imaginé : fouille à 4 pattes, aveuglé d’un foulard  et surtout avec un élastique qui relie par un mousqueton l’extrémité de ma cage avec le pied de la table de pique-nique. Elle prend le temps d’en régler la longueur avant de me lâcher.

Le supplice est très bien conçu : dès que je me rapproche du carré des œufs, l’élastique tire sur les couilles me faisant grimacer. Je commence à fouiller frénétiquement le sol de mes pattes et bien sûr quand on cherche quelque chose, on ne le trouve pas. La douleur d’arrachement des testicules devient de plus en plus prenante. Je commence à perdre espoir et donc à paniquer un peu. Maîtresse ne me lâche pas de sa voix amusée et m’encourage à  continuer encore et encore ma quête. 

Finalement j’arrive à découvrir un de ces maudits œufs et me dépêche de la ramener à Maîtresse, fier de ma trouvaille et surtout soulagé de me débarrasser de la tension de l’élastique sur les parties. Elle m’enlève le bandeau et ouvre solennellement la coquille. Le petit papier est déplié et est lu énigmatiquement.

- Humm… cela me plait. Très bon hasard pour commencer cette semaine… ouvre la bouche, esclave !

Je n’ose comprendre, mais Maîtresse Emilie me fourre le bout de papier dans la bouche !

- Avale ! Comme cela, je sais que tu ne seras pas tenté de tricher avant l’heure !

Cela me fait une drôle d’impression, d’avaler son destin…

- Debout ! Que je te prépare…

J’obéis prudemment pour me retrouver les mains attachées dans le dos et surtout voir la clé, cette clé que j’attends depuis des mois, sortir du décolleté de Maîtresse Emilie !

- Il est temps je crois de sortir l’oiseau de sa coquille, qui prenne le grand air et batte au vent. Profite en cas nous renfermerons cela dès que nécessaire, pour que tu restes un toutou bien sage. Allez donne moi ta cage…

Je suis surpris d’y avoir droit si tôt dans le séjour ! C’est une émotion intense que de voir enfin la clé tournée dans le cadenas, mais – oh horreur – il refuse de s’ouvrir immédiatement ! Je vais rester toute ma vie dans cette maudite cage ?!

- Mais non, petit esclave inquiet. Il y a toujours une solution…

Emilie revient avec la bouteille d’huile de cuisine dont elle fait couler un filet sur la clé, avant de l’insérer plusieurs fois de suite dans la serrure du cadenas pour la lubrifier. Et là miracle ! Je suis libre ! Enfin !

La cage de métal est démontée et je serre les dents le temps que Maîtresse pousse sans précaution pour  faire repasser mes couilles de l’autre côté de l’anneau. 

Cela fait tout drôle de ne plus sentir le poids familier de la cage. Je me sens nu sans. Emilie inspecte en professionnelle médicale l’état de mon sexe, en le prenant délicatement par le bout entre ses doigts.

- Humm impressionnant comment cela peut tanner la peau à la longue, surtout à la base des couilles, et là aussi, à la racine de la hampe où le métal doit frotter… mais physiquement, il n’a pas trop de dégâts… Mauvaise nouvelle pour Hervé… et physiologiquement, il marche encore ton machin ?

Et là le plus indécemment du monde, sa main commence à me branler le sexe. Elle a vite fait de me donner une belle érection, même si je sens mon pénis douloureux de ci et de là. Ses lents mouvements d’aller et retour sont délicieux et me font frémir de la racine jusqu’au gland. Je ne peux m’empêcher de commencer à gémir le puceau. Je prie silencieusement que sa main me laisse aller jusqu’au bout/ Mais non ! Quelques mouvements supplémentaires et puis elle s’en va, ne me laissant plus que battre dans le vide, frustré et ridicule. Même pas un orgasme ruiné ! C’est encore plus terrible que de se sentir contraint entre les barreaux !

- Petit coquin, tu pensais que j’allais te laissais d’épandre là, tout de suite, dès ta première sortie ? Tu rêves et tu ne me connais pas comme Maîtresse. Il ne faut pas gâcher toutes ses semaines d’attente. Il te faut quelques choses de plus fort, que tu te souviennes quand et comment tu as eu ta première éjaculation de zizi libre après tant d’attente.

Je grimace à la perspective d’attendre encore. J’ai toujours eu du mal à être un mâle patient…D’ailleurs je ne débande pas et Maîtresse Emilie me fait remarque combien je peux être touchant à montrer mon petit zizi dressé, « d’ailleurs pas si petit que cela le zizi, Claire exagère… ».

Nous partons donc nous promener Maîtresse, mon zizi et moi. Je suis conduit en laisse faire le tour de l’étang. Les mains dans le dos, qui poussent le haut du corps en avant, rendent ma démarche quelque peu chancelante. Maîtresse se tait et je vais de même, laissant les oiseaux égayer ce coin de paradis.

Nous arrivons finalement à l’autre bout, là où la vanne laisse s’échapper les eaux de l’étang qui se faufilent dans un ruisseau en contrebas.  Nous quittons le chemin de la berge, pour nous enfoncer hors piste sous les arbres. Pas une seconde, j’ai débandé et Maîtresse s’en amuse gentiment. Nous arrivons enfin à ce qui doit être notre destination : un immense champ d’orties qui a poussé avec l’humidité du ruisseau. Mon ventre se noue immédiatement et je me statufie sur place.

- Je vois que tu as compris, mon petit esclave. Quand on a des envies noires, il faut savoir les assumer à l’heure dite…

J’ai confié à Claire que je voudrais un jour être soumis aux orties. Et quand ce jour est arrivé, j’ai finalement terriblement peur des piqures de cette plante. J’ai des très mauvais souvenirs des rencontres urticantes avec elle. Comment ai-je pu vouloir y retourner, adulte ?

Maîtresse Emilie me confie une paire de ciseau de cuisine.

- Prépare nous un beau et gros bouquet d’orties fraiches. Non pas de gant, de toute manière, cela ne sert à rien de retarder ses bons effets…

La remarque est sans réplique dans sa logique. J’hésite à m’y prêter volontairement…

- Allez courage, petit esclave…

Pas de choix. Je choisis avec soin la première tige à couper sous le regard amusé d’Emilie. Mais je m’y prends mal et n’évite pas d’être touché par les poils des feuilles. Cette première morsure est douloureuse et je serre les dents. Au détriment de mes mains, j’arrive finalement à couper un tas suffisant pour un beau bouquet, que je dois assembler avec une poignet de gros scotch.  C’est prêt et j’en tremble. Mais Maîtresse me demande encore quelques tiges supplémentaires, plus courtes et plus jeunes que je dois mettre de côté sur un tronc d’arbre, avant qu’elle s’occupe de me préparer, les mains attachées haut par une corde à une branche d’arbre, le corps exposé nu sans défense… Maîtresse a passé une paire de gants verts très épais et tient le bouquet en main prêt à me fustiger.

- Prêt, esclave ?

Comment peut-on être prêt à avoir mal ? Mon esprit pervers n’a pas encore résolu cette quadrature du cercle. Mais déjà le bouquet s’abat et fustige avec une application lente, d’abord mes fesses, puis mes épaules, mes cuisses avant de passer devant sur mes tétons. Je me trémousse dans tous les sens, alors que le venin pénètre de toute part et me fait l’impression de brûler à vif. Je ne crie pas mais serre les dents, en gémissant doucement ma douleur…

Quand Maîtresse lâche finalement le bouquet par terre, peu de surface de mon corps ont été épargnées, seulement la zone autour de mon sexe. J’ai chaud de partout !

- C’est quand même impressionnant toutes ces cloques qui s’épanouissent. On dirait presque une peau de crapaud… cela doit bien tirailler de partout… Et tu sais quoi, petit esclave ? Cela m’a fait mouiller un max. J’ai hâte de les faire découvrir à mon Hervé ! On dit quoi à sa Maîtresse ?

- Je vous remercie de vous occupez de votre esclave Maîtresse.

- Pas de quoi. Tu le mérites bien après tout… Cela te suffit ou tu en veux encore ?

Question que je sens piège… Je réponds prudemment.

- Comme vous voudrez, Maîtresse…

- Oui je le désire. Mais je ne vois pas de place encore disponible, où il n’y pas de cloques. Tu n’as pas une idée, toi ?

Où veut-elle en venir ? Je réfléchis et comprend dans mon malheur : mon sexe qui a été épargné à escient pour mieux me tourmenter finalement.

- Mon entrejambe, Maîtresse ?

- Oui tu as raison, ton paquet et ton zizi n’ont pas vu les orties. Il faut que l’on s’en occupe…

Je tremble alors que Maîtresse rassemble les jeunes pousses sur le tronc dans son gant. Je baisse les yeux pour les voir : elles me paraissent tellement menaçantes ! Je passe en apnée quand Maîtresse commence à me caresser le sexe, des morsures de leur effet. La peau est plus fragile là et c’est terrible. Mes couilles sont un temps massées aux orties, avant qu’elles ne s’intéressent à mon pénis qu’elles encerclent et exigent de se dresser. C’est une branlette aux orties qui commence, violente et exigeante, et je comprends vite qu’elle sera menée jusqu’à l’épanchement !

Dans la multiple douleur des morsures, je mets longtemps à enclencher le chemin vers la jouissance. La main est patiente et continue sans relâche à vouloir tirer mon jus à l’ancienne. Le sperme progresse au ralenti dans l’urètre dans une tension douloureuse du bas ventre et il me semble mettre une éternité pour qu’il fuse enfin dans un sentiment de jouissance absolue que je hurle au monde ! 

On veut complètement m’assécher, la main ne s’arrêtent pas de m’astiquer. Je suis anesthésié de toute manière, alors je ressens en premier maintenant cette douleur qui crispe le ventre alors que la main ne s’arrête à me branler à sec, après l’orgasme. Une terrible sensation de crispation. Je me contorsionne en tout sens pour échapper à cette caresse post éjaculation devenue intolérable.

Quand Maîtresse me lâche finalement, je suis à bout de souffle et reprend difficilement ma respiration, le corps pendu mollement à la branche. Mon esprit est aussi vide que mes couilles. Le mélange de douleur, lente  jouissance et douleur de nouveau, est un cocktail détonnant de soumission. Maîtresse Emilie pourrait tout avoir de moi en cet instant…

- Tu vois, petit esclave, j’ai dit que tu te souviendrais de ta première jouissance de zizi libre ! Et je n’ai pas menti… sauf pour te faire croire que tu devrais encore attendre. J’ai toujours aimé ces petits zizis qui giclent pour les Dames et ces petits garçons qui perdent le contrôle quand ils partent. Je ne vois pas quel problème peuvent avoir les autres femmes avec le sperme des mâles… C’est après tout complètement naturel.

Maitresse me laisse quelques minutes reprendre mes esprits avant de nous ramener vers la maison par l’autre rive du lac, qui nous fait arriver derrière la bâtisse. Il y a là une remise à outil, accolé à une structure envahie par les ronces ce que j’identifie avec quelques difficultés comme un chenil pour chien de chasse. Emilie ne l’avait semble-t-il par encore découvert…

- C’est parfait ça : un chenil pour un toutou à dresser ! Et une tâche d’ampleur pour occuper l’esprit de mon petit esclave… Nous y reviendrons cet après-midi… Pour l’instant la balade de ce matin, m’a donné faim…

Faim au sens propre, pas figuré. Je suis remisé à mon poteau de bois pendant qu’Emilie prépare le repas. Les bonnes odeurs qui viennent vers moi et m’ouvrent l’appétit. Mais je regarde avec déception, Maîtresse Emilie passer seule à table. Je dois attendre avec les piqures orties qui continuent à se rappeler à mon corps, même si la douleur baisse peu à peu, que Maîtresse est finie de manger pour enfin être nourri… d’un plat de pates froides accompagné d’un bol d’eau !

- Oui que des pates pour toi. Cela sera ton régime de la semaine. Assez énergétique pour avoir un toutou plein d’énergie, et suffisamment basique, pour que tu y prennes aucun plaisir.

Une fois ma gamelle terminée et mise dans l’évier, Maîtresse me remets le zizi sous clé dans une nouvelle cage de plastique, énorme.

- C’est la cage de dressage habituellement d’Hervé. Celle qu’il met pour nos séances de mise au point et pour la nuit. Il t’en veut d’ailleurs un peu car, puisque j’en avais besoin, je l’ai laissé enfermé dans la petite CB6000s. Mais je ne suis pas sûre qu’il aurait osé aller avec une telle bosse à son travail… Moi je lui trouve 3 intérêts. Un, elle se monte et démonte facilement avec son anneau ouvert et n’est aussi compliquée que la cage de métal que tu as pour l’enfermement de longue durée. Deux, elle est suffisamment grande pour que tu puisses presque bander à fond sans pouvoir te toucher et j’aime voir le niveau d’excitation d’un chien quand je m’occupe de lui. Et trois, elle est en plastique et je l’ai équipée d’un dispositif de dressage de zizi à coup de chocs électriques dont tu reconnaitras vite l’efficacité comme Hervé. Elle nous sert essentiellement à bien éduquer ton copain à sucer sa Maîtresse de femme convenablement et passionnément. Et pour cette semaine, cela sera un très efficace outil de maintien à l’ordre… Bon mais pour l’instant, il est temps que je me détende pour reprendre de l’énergie à dominer… allez en consigne, le toutou !

C’est-à-dire attaché au pied de mon poteau. Je serais bien allé vider ma vessie dehors avant et j’essaye de lui faire comprendre en regardant la porte…

- Tu voudrais aller aux besoins ? Et non, cela ne marche pas comme cela entre Maîtresse et chien. Le chien fait quand sa Maîtresse le sort… ou sinon il attend. Tu seras bien te retenir encore un peu… A toute à l’heure, petit esclave…

Je crois que je vais passer de nombreuses heures attaché à mon poteau. Ce qui a pour effet que je lui fais la fête quand elle revient me rechercher, quelques 3 heures plus tard. Je crois même que j’ai dormi sur la tomette du sol à un moment. D’autant plus, que mon corps a travaillé et que j’ai vraiment besoin d’aller aux besoins, maintenant.

Heureusement, Maîtresse m’y emmène immédiatement dès son retour. Cela ne m’empêche pas d’être rouge d’humiliation à l’avance. Mais je sais qu’il n’y a pas trop possibilité et Maîtresse qui a compris mon embarras, me vient en aide.

- Tu sais ce qui m’importe, c’est que tu sois un chien bien obéissant. Pour le reste, je travaille dans un hôpital et j’ai déjà vu plein de choses…

C’est quand même un des moments les plus fous de ma vie, que de faire ce que je fais là, en position de la chienne, étroitement tenu en laisse par Maîtresse qui me regarde tranquillement faire…

Je suis rincé après, heureusement, et Maîtresse m’emmène m’occuper de l’ancien chenil. Elle m’a trouvé dans la remise avec le grand sécateur, une combinaison de travail et une paire de gants de cuir (« il ne faudrait pas que tu te blesses avec toutes ces ronces »). Mes chevilles sont détachées, le temps de passer la combinaison bleue, avant d’être de nouveau liées ensemble.

- Bon, tu vas commencer à me défricher tout cela, pour voir ce que nous pouvons en faire. Je ne t’attache pas : je ne vois pas comment tu pourrais d’échapper avec tes chevilles entravées…

- Pardonnez-moi, Maîtresse. Je préfèrerais l’être quand même : c’est plus fort dans mon esprit soumis ainsi.

- Petit cerveau d’esclave pervers… Mais bon, je ne vois pas pourquoi, je ne pourrais pas t’en donner pour ton argent… Heureusement que j’ai acheté de la chaîne… Tu peux m’attendre là, 5 minutes, où c’est déjà trop de libertés pour toi ?

- Non, je peux attendre Maîtresse.

Elle revient au bout de 5 minutes avec 10m de chaînes qu’elle cadenasse entre le grillage et l’anneau de mon collier, avant de me laisser. Je m’attelle avec entrain à dégager l’ancien chenil.

Maîtresse revient de temps en temps me voir dans l’après-midi. Au goûter, elle me ramène même mon bol d’eau, que je lape à 4 pattes. A la fin de la journée, j’ai pas mal avancé à enlever la majeure partie des ronces en bandouillant à moitié dans la cage. Vraiment agréable d’être dans cette cage «  grands espaces ». 

Le chenil se compose finalement de 2 cellules grillagées avec un retour incurvé du grillage vers l’intérieur empêchant les chiens de s’échapper. Un petit bâtiment en moellon et toiture de fibrociment fait office de niche pour se réfugier quand il pleut.

- Pas mal tout cela… et en plus les verrous ont des trous pour être cadenassés. Parfait ! Si j’avais su qu’il y avait cela, cela m’aurait beaucoup simplifié la préparation. Bon tu finiras demain matin, de dégager proprement celui de gauche qui me parait en meilleur état. Mais pour l’instant, nous avons du temps pour jouer un peu à la Maîtresse et au toutou, avant de te donner ton bain et te faire manger. Et ce soir nous nous occuperons. Tu n’as pas oublié l’œuf de ce matin ?

Non je n’ai pas oublié mais ne pas savoir, est difficile et j’appréhende.

Le jeu promis se déroule sur le terre plein d’herbe devant la maison, dans cette fin de journée. Maîtresse, la télécommande de dressage au zizi en main,  m’y apprend quelques ordres de base comme « pas bouger ! », « couché ! », « halte ! », « rapporte ! » et un énigmatique « lécher » qui m’impose de lécher ce qui se trouve devant mes yeux au moment où l’ordre tombe, quoi que ce soit. C’est avec ce dernier que j’ai le plus de mal à obéir sans attente, ce qui me vaut des rappels à l’ordre douloureux du dispositif autour de mon zizi. Je me retrouve à devoir lécher sans réfléchir, le bout de ses bottes terreuses, le banc de la table de pique-nique ou une simple pierre devant moi. Maîtresse Emilie est très exigeante et ne me laisse rien passer, mais globalement j’adore être dressé par elle en chien.

Après l’apprentissage, nous basculons sur un moment de pure détente. Elle lance une « baballe » au loin que je dois aller rechercher et ramener à Maîtresse dans ma bouche. C’est un moment de folle complicité qui fait tant de bien après une journée éprouvante, auquel je me prête avec autant de plaisir que le ferait un chien, surtout qu’elle cherche à me tromper du moment et de là où elle va lancer la « baballe ». Je finis néanmoins essoufflé de courir et en sueur…

- Tu as vraiment besoin d’un bon bain… viens-ici que je t’enlève la cage… et pas touche ! Ou sinon…

Je suis surpris d’apprendre où je vais être lavé : dans l’étang tout simplement, dont l’eau malgré une journée de soleil doit être très froide. C’est humainement impossible de m’imposer à faire cela ! 

- Cela ne te ressemble pas de te refuser. Oui elle doit être froide, mais plus que celle du fjord de Norvège où j’étais en camp, adolescente, et nous arrivions à y rester 2 heures d’affilée. Je pourrais évidemment te punir jusqu’à ce que tu me cèdes. Mais au bâton, je préfère nettement la carotte. Si tu es un petit esclave bien sage, je te réchaufferai le zizi dans mes mains à ta sortie…

Tout cela est dit en laissant traîner sa main sur mon sexe qui réagit. L’offre est si tentante… allez ce n’est qu’un mauvais moment à passer avant la récompense… Il y a l’humiliation aussi que je n’ai pas vu arriver. Maîtresse me conduit à l’eau en laisse : un corde passée à mon collier qui lui permet de me contrôler en restant bien au sec sur le ponton au-dessus de l’étang.

Brrrr, l’eau est glaciale quand j’y rentre. Je voudrais y aller lentement le temps de m’y habituer mais Maîtresse me hèle de la laisse et pour ne pas perdre l’équilibre, je dois suivre, si bien que, rapidement je n’ai plus pied et frissonne dans l’eau glacée. Dans sa bonté, elle me fait me réchauffer en me faisant nager « en chien » le long du ponton. Je dois même mettre ma tête dans l’eau plusieurs fois pour compléter mon lavage.

Je suis heureux de pouvoir enfin en ressortir, 10 minutes plus tard. Emilie a gentiment prévu une grande serviette qui me permet de me sécher ainsi qu’un peignoir pour ne pas prendre froid. Ce qui ne l’empêche pas de me remettre en position canine pour me ramener en laisse vers la maison.

Nous faisons cependant une halte sur la terrasse couverte, devant la maison. Maîtresse s’assoit sur le banc et me positionne le cul devant elle. Sa main passe entre mes cuisses pour se saisir de mon sexe, rabougri par le froid. Je goûte à sa chaleur qui me fait me dresser pendant qu’un doigt me titille divinement le petit trou. Je me laisse aller aux bienfaits de la caresses, n’ayant aucune honte à gémir mon plaisir, jusqu’à ce qu’elle me fasse partir et recueille mon sperme dans la paume de sa main.

- Cela a qu’en même meilleure consistance que hier… Ce matin, je n’ai pas vu…

La main est mise sous mes yeux.

- Lèche !

Je comprends et nettoie de ma langue, dans un état de fusion complice très primal, la main souillée de mon sperme de ma Maîtresse. Je suis de nouveau mis en cage et nous rentrons alors que la fraîcheur de la nuit arrive.

Le dîner se déroule comme à midi. Emilie se cuisine des bons petits plats, dont l’odeur me fait envie, pendant que je suis remisé au poteau. Je patiente le temps qu’elle dîne avant de me voir servir une gamelle de ces foutues pates froides et un bol d’eau !

A la fin de notre dîner décalé, Maîtresse me fait me coucher sur la table à manger de bois, sur le dos. Je ne suis pas rassuré du tout. Mes mains et chevilles sont consciencieusement immobilisées aux pieds de la table.  Je suis terriblement inquiet à quelle sauce je vais être mangé…

Je comprends quand je vois arriver les bougies !

- Je suis aussi inquiète que tu dois l’être. Je ne l’ai jamais fait. Je n’ai aucune idée de ce que cela fait… Mais comme j’ai lu que tu voulais essayer, après tout pourquoi pas ? En tout cas, je suis heureuse et très flattée de partager cette première expérience avec toi.

Moi je suis beaucoup plus interrogatif sur ce qui m’a poussé à dire que je voulais essayer« un jour ». Je regarde avec appréhension Emilie allumer la bougie blanche. La flamme a quelque chose de menaçant. La bougie est amenée au-dessus de mon torse et je vois la goutte couler et se détacher. Quand elle arrive en dessous de mon téton droit, elle brûle et je me débats instinctivement dans mes liens. C’est ridicule car au bout de quelques secondes, la douleur disparait dès que la cire refroidit… Une seconde goutte tombe. Puis une troisième : je réagis de même en me débattant.

Je vois Maîtresse Emilie hésiter…

- Cela fait si mal que cela ?

- Non, Maîtresse, c’est spécial : une sensation de brulure intense une seconde qui disparait rapidement. C’est assez proche du supplice chinois…

- Tu veux que j’arrête ?

- Non, n’hésite… n’hésitez pas à continuer, Maîtresse. Mais je préférais avoir les yeux bandés pour ne plus avoir l’appréhension, juste la sensation…

- Si c’est cela que tu veux…

Je me retrouve donc les yeux bandés alors que les gouttes tombent une à une. Chacune me fait réagir, chacune est une brève torture. Maîtresse Emilie semble prendre confiance en elle, et le rythme s’accélère… Jusqu’à qu’elle décide à passer à mon sexe qu’elle sort de sa protection de plastique. La sensation là est amplifiée surtout sur la fine peau des couilles. Chaque goutte apporte son pesant de douleur ressentie. Mais Maîtresse est habituée et ne s’arrête plus à mes réactions. La cire coule et coule encore sur mon sexe tout mou. Parfois même je ne sens plus grand-chose…

Quand Emilie m’enlève le bandeau, je constate que j’ai le sexe entouré d’un sarcophage de cire durcie. Et je suis très fier à la fois d’Emilie qui a osé et de moi qui est résisté. C’est l’image exacte de ce que je voulais vivre, doutant de la capacité de Claire d’avoir le courage de le faire. Maîtresse Emilie l’a eu et je suis si fier d’elle !

Le soir au coucher, c’est moi qui lui offre ma langue. Elle est un peu étonnée de mon entrain et de mon excitation. Mais elle le mérite, vu comment elle est parfaite en version Maîtresse totale. C’est vraiment une langue de remerciement infini que je lui sors pour lui donner plusieurs orgasmes, et pour la première fois, je bande vraiment pour elle dans ma cage en la suçant avec une dévotion très soumise !

dyonisos


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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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Commentaires

épisode très excitant, merci beaucoup !
commentaire n° :1 posté par : antoine le: 19/05/2016 à 08h54

You're welcome... 

Et en quoi il t'a beaucoup excité ?

dyonisos

réponse de : dyonisos le: 19/05/2016 à 20h12
tout dans le recit est excitant mais c est surtout la situation en elle meme qui l est une situation ou beaucoup d entre nous aimerai se retrouver, mais voila bien que dominate nos dammes n en restent pas moins des dames et qui ne prettent pas leurs jouet aussi facilement .
amitié Yanode
commentaire n° :2 posté par : yanode le: 20/05/2016 à 07h04

Pour ma part, et c'est ma réflexion du jour, je vivrais bien autant de choses à la suite en vrai, mais uniquement pour quelques jours, car pour toute la vie : pouah ! Mais bon je suis suffisamment heureux, j'en ai déjà vécu pas mal avec N...

amitié, dyonisos

réponse de : dyonisos le: 21/05/2016 à 19h58
j'ai trouvé l'épisode excitant car il y a ce que j'aime particulièrement, une recherche de l'abandon à la maitresse, des masturbations imposées et une vraie complicité entre les 2 acteurs ! j'ai hate de savoir si le mari de la maitresse va entrer dans le jeu...
commentaire n° :3 posté par : antoine le: 20/05/2016 à 08h15

Ma politique maison est que je ne dévoile jamais la suite...

Je comprends mieux et cela vaut toujours mieux de coucher pour soi même les raisons de l'excitation. Si je peux me permettre : tu es un pratiquant ou un sympathisant de la chose ?

dyonisos

réponse de : dyonisos le: 21/05/2016 à 20h00
Bonjour Dyonisos,

voici une histoire bien piquante et bien chaude :-)

Très belle image de Pierre à la fin qui remercie sa nouvelle maîtresse.

Amitié.

Mister Cocu
commentaire n° :4 posté par : Mister Cocu le: 21/05/2016 à 07h25

Tu es devenu un lecteur très attentif qui analyse la structure et je te remercie donc pour avoir noté la fin fidèle lecteur. La suite arrive dans quelques instants

dyonisos

réponse de : dyonisos le: 21/05/2016 à 20h02

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Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.

    Nous & le pacte BDSM


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