Jeudi 5 mai 4 05 /05 /Mai 10:34

8 mars

Claire m’a donné rendez-vous  sur la zone commerciale devant un de ces hôtels modernes et bon marché tout automatisé où l’on ne croise plus grand monde en journée. D’aucuns disent en ville que cet établissement abrite les amours extra-conjugaux à l’heure de midi. Il y a effectivement quelques voitures incongrues pour un hôtel apparent désert sur le parking quand je m’y gare.

Un code suffit à accéder dans la chambre par un couloir extérieur. Claire vient de me l’envoyer par SMS. Je prends une grande inspiration et rentre dans la chambre n°29. Elle est déjà à m’attendre…

- Bonjour Mon Amour, bien travaillé ce matin ?

J’ai surtout été perturbé par sa commande inhabituelle.

- Allez déshabille toi, s’il te plait… Et va te laver le zizi sous la douche… Faut qu’il sente bon ton asticot en conserve !

Je suis déjà dans un état second quand je me lave sous la douche. Où veut-elle en venir ? Qu’est-ce qu’il va m’arriver ? Je reviens finalement après mettre séché le sexe au sèche-cheveux. Je n’aime pas me sentir humide là. Je bandouille un peu quand je reviens la retrouver dans la chambre. Mon collier de soumis, un bâillon boule et la cagoule cuir m’attendent sur le dessus du lit. Mécaniquement je passe mon collier... J’ai comme un mauvais pressentiment. Mais Claire me surprend encore…

- Tiens, je nous ai fait un cadeau. Ouvre…

Le paquet contient ce que je qualifierais de caleçon de dentelles blanches, terriblement sexy mais aussi terriblement indécent et érotique. Je ne peux m’empêcher de rougir terriblement.

- Tu le passes pour voir ? Humm parfait : tu es à croquer dedans ! Et cela te fait un jolie petit paquet, qui passerait presque pour envieux…

Je me renfrogne à cette pique. Mais Claire le comprend et adoucit immédiatement son propos.

- Mais non elle me plait bien ta bite ainsi. Délicate et élégante. Je n’ai jamais aimé les gros morceaux…  Et encore moins après les avoir essayés…

C’est tout ma Claire là. Dans la même phrase, elle me rassure tout en me rendant un brin jaloux des autres qu’ils l’ont baisée avant et peut-être la baiseront de nouveau après.

- Bon je t’explique. Nous avons besoin de toi pour que tu montres à un autre petit mari en devenir que la cage ce n’est pas si terrible que cela, et que le petit mâle arrive très bien à s’y accommoder. J’aurais préfère que tu pusses témoigner de vive-voix, mais « on » préfère finalement que tu ne le puisses pas. Alors excuses-moi pour le bâillon…

Qui finit par m’écarteler la bouche. Avant que ma vue soit empêchée par la cagoule. « On » ne veut sans doute pas aussi voir la tête de cul de l’encagé. C’est comme à chaque fois avec Claire en version Maîtresse. Je deviens faible et me laisse manipuler comme un pantin, constatant incrédule mon absence d’idée de rébellion. C’est une humiliation de plus à savourer…

Je finis menotté les mains dans le dos à l’échelle du lit d’enfant au-dessus du lit des parents. Je tremble déjà au peu tout en sentant en moi cette décharge d’hormones fascinante quand le moment de soumission arrive.

- Allez soit sage mon nounours…

Claire me quitte après un doux baiser sur le front. J’entends la porte se refermer : je me retrouve seul dans le noir de la cagoule. Les bruits de la vie extérieure – les voitures qui passent – me reviennent étouffés, tandis que mes oreilles s’inventent un acouphène du silence.

J’attends un long moment de mon point de vue, sans doute moins en réalité.

Finalement je perçois le déclic de la porte qui se libère. J’ai un petit moment de panique. Et si c’était la femme de ménage ? Mais non deux personnes parlent à voix basse : un homme et une femme. Et je suis leur sujet de conversation.

- … tu voulais voir un homme portant en vrai une cage de chasteté… en voilà un qui n’en ait pas sorti depuis le début de l’année ! 

La voix de la femme me dit vaguement quelque chose. J’y suis : une des copines de Claire venue manger la dernière fois. Précisément celle qui a un amant à faire cohabiter avec son mari. Comment s’appelle-t-elle déjà ? Je ne sais plus sur ce moment qui me met très mal à l’aise. 

L’homme et la femme se rapprochent. Je sens leurs parfums. Leurs parfums ou simplement celui de Madame ?

- humm très joli le caleçon en dentelle blanche ! Claire a vraiment très bon goût… Allez ne fait pas le timide, approche-toi… tu voulais voir et bien tu peux voir maintenant…  regarde ce n’est si gros que tu croyais ! Sous un pantalon, cela ne se voit même pas …

L’homme sans doute aussi intimidé que moi, ne dit aucun mot. La femme fait la conversation pour deux ! 

Et cette femme - Mar…tine je me souviens d’un coup – donc Martine a le ton naturel de la femme dominante qu’a Claire. Je le reconnais immédiatement. Les doutes autour d’un armagnac qu’elle avait pu avoir ont disparus. Elle semble maintenant si sûre, si déterminée…

- Tu vois j’ai tenu ma part du marché, à toi de tenir la tienne.

J’entends le bruit des vêtements que l’on enlève. Il se déshabille !!! 

- Allez ne fait pas le timide. A genoux devant cette queue ! Oui, je n’ai pas dit que cela ne s’appliquerait qu’aux queues libres et bandées… à genoux donc….

Le sempiternel jeu de dupes entre une Maîtresse et son soumis…  auquel on perd toujours. Et là je suis aussi complètement perdant quand je comprends que c’est les mains de l’homme qui me font descendre le caleçon de dentelle aux chevilles. J’en frissonne et pas de plaisir. Mon sexe encagé se projette en avant à sa libération. Je sens le froid relatif de la pièce et je suis tout petit.

Un moment suspendu s’installe dans la chambre, avant que la femme encourage son mari en murmurant… Je n’en saisis que des brides…

- … couilles…  tit trou aussi… adorent cela….

L’homme doit avoir quelque réticence car je sens arriver sa tête poussée contre mon pubis. Il retrouve rapidement son équilibre et commence l’acte le plus indécent que je ne pourrais jamais imaginer : un homme me lèche les couilles ! Et bientôt joue de son doigt de l’entrée de mon anus… C’est la pire humiliation de ma vie ! Mais dans mon esprit pervers de soumission, les humiliations se bonifient rapidement. Je le vis comme à chaque fois écartelé entre mon esprit offusqué et mon corps qui se laisse aller à la bassesse. C’est sans échappatoire possible : je ne peux que constater que je commence à m’ériger dans ma prison, goûtant à ces caresses et massages indécents.

La Dame dirige notre double humiliation. Quelques murmures et mes couilles finissent à rouler entre ses lèvres. Humm que c’est bon de sentir cela au milieu du désert. Son doigt a pris possession de mon cul qui s’ouvre comme une fleur sous son bienfait. Je suis dur en cage sans pouvoir rien y opposer ! Le plus incroyable arrive quand il prend l’ensemble dans la moiteur de sa bouche.  Mon zizi s’y sent si bien au chaud et fait la fête entre ses barreaux. Il m’humilie d’un degré de plus en se mettant à baver. L’homme le ressent et me rejette. Mais ce n’est pas du « goût » de sa Maîtresse qui le remet à l’œuvre. Je dois être totalement fou mais l’envie de partir dans cette bouche est extrême !

Mais comme à chaque fois actuellement, cela finit brutalement en frustration totale. Je me retrouve battre en vain de la bite encagée dans le vide intersidéral ! 

Maîtresse Martine ne murmure plus maintenant.

- Tu as vu comme tu as fait gonfler ce zizi entre ses barreaux ?

J’entends la première fois la voix de l’homme. Elle est si troublée.

- Oui…

- A-t-il hurlé que l’on lui arrachait les couilles ? Que c’était médicalement impossible ? 

- Non…

- A-t-il perdu de sa capacité à gonfler, même après des semaines dans sa cage sans en sortir ?

- Non…

- A-t-il été incapable de prendre du plaisir même dans ce cas ? 

- Non…

- Son pré-jus était bon au fond de ta bouche ?

La question doit autant le troubler que moi. Je savais que c’était une bouche d’homme et pourtant cela ne m’a pas empêché de m’en exciter. Lui découvre l’humiliation de donner du plaisir en un autre homme avec ses lèvres. 2 hommes troublés et s’interrogeant. Sa réponse arrive après quelques secondes de suspension pour nos pensées profondes.

- Non c’était agréable finalement…

- Et ?

- … humiliant…

- Tu as aimé cette humiliation, Paul ?

- Oui… j’ai aimé…

- Non tu as adoré !

- Oui, tu as raison, j’ai adoré…

- Paul, j’ai tenu ma part du pari, non ?

- Oui…

- Et j’ai gagné, non ? J’avais raison !

- Oui, tu avais raison.

- Alors ?

Paul prend une grande inspiration terriblement troublée, et se lance…

- Madame, comme toujours vous avez mille fois raison dans notre ménage. Je ne suis pas assez sage et suffisamment pourvu pour avoir mon mot à dire dorénavant dans sa direction sexuelle. Je ne mérite pas de posséder un zizi qui ne vous satisfait pas. Je vous en transmets irrévocablement la pleine et entière propriété et responsabilité. De ce fait, je reconnais votre droit inaliénable de mettre sous clé votre propriété…

Le discours de reddition  s‘arrête un trop long instant au goût d’une femme triomphante.

- Et ?

- Je… je reconnais votre droit de transférer la gestion de votre propriété à toute personne que vous en jugerez digne… y compris votre amant.

- Merci Paul. Viens-là que je t’embrasse !

Je suis au-cœur de leur couple à trois et je me sens gêné d’assister à leurs arrangements si intimes. Mais Martine a une notion de l’intimité qui dépasse vite mon savoir vivre. Elle m’enlève la partie de la cagoule qui me masque la vue.

- Nous avons un témoin : autant en profiter… Paul va me chercher ta cage dans mon sac à main…

Paul tout nu est aussi gêné que moi. Il me lance des regards inquiets mais s’exécute. La cage est en métal, assez ajourée. Maîtresse Martine a choisi directement un modèle de port permanent.  Elle s’assoit sur le bord du lit pour l’enferrer. Paul regarde le plafond définitivement ailleurs dans un état second.  Il a une âme noire comme moi et est définitivement attrapé. Cette pensée me fait bander à nouveau dans ma propre cage…

Le cadenas se referme sur son destin de mâle encagé. Et la clé finit autour du cou de sa femme, qui tranquillement se déshabille entièrement. Il la regarde faire, interdit. Elle s’installe sur le lit, écarte indécemment les jambes et l’invite à venir « éteindre l’incendie que l’émotion de la mise en cage de son mari » a causé. L’amant Zacharie est aussi de la fête par téléphones interposés. Ils mettent en place leur sexualité à trois et je me sens de trop dans cette pièce.

Martine a un orgasme fulgurant et très bruyant, doublement entretenu par la voix de son amant et la langue de son mari. L’idée m’affole et je me sens jaloux de ne pas y participer moi aussi. Mon pénis gonflé bave sa frustration à ne plus en finir dans sa cage.

Finalement ils terminent et se rhabillent tous les deux. Ils semblent en si parfaite harmonie…

- Tu sais ce que Zacharie m’a dit ? Il te prendra ce week-end d’abord la bouche et il t’ordonnera de l’avaler, ce que je ne veux pas lui offrir moi. Et il a pris une grande décision. Les hommes ne sont pas son truc, mais il a décidé de faire une exception pour toi et pour moi. Il essayera donc de t’enculer. Et cela une grande première pour lui et pour toi ! J’en suis heureuse…

Ouah ! Quel trio infernal…

Ils sont prêt à partir mais avant Martine vient me « remercier » d’une main à traîner sur mon sexe encagé. Je réagis au quart de tour et me laisse aller à la caresse d’une autre femme.

- Merci à toi Pierre. Et pense que si tu veux être dépucelé toi aussi et que Claire est d’accord, je pourrai bientôt, si tout va bien,  te prêter Zacharie…

La pensée me laisse toute chose alors que la porte se referme. 

Le temps de s’y morfondre un peu que déjà Claire revient dans la chambre. Elle est au courant du succès de Martine et ne peut que constater mon excitation en cage…

- Quoique je m’en doutais un peu, te connaissant. Heureusement Maman Claire a tout prévu…

Elle sort son gode ceinture favori ! Avant de fouiller un temps son sac à main…

- Et mince !

Dans l’impossibilité de m’exprimer, je l’interroge des yeux.

- J’ai oublié le lubrifiant…

L’a-t-elle vraiment oublié ou est-ce encore un acte parfaitement assumé ? Avec Claire en version Maîtresse, tout peut être possible… Qu’est-ce que je voudrais qu’il soit ? Qu’elle n’est pas pris le lubrifiant à escient, pour m’imposer la première fois son gode à sec. Cela est très D/S version exigeante. Je me persuade donc qu’il n’en est pas autrement et l’idée me fait durement gonfler en cage.

- J’allais t’interroger si tu acceptais que je te prenne dans cette condition. Mais vu l’état de ton zizi, je crois que je n’ai pas besoin de te poser la question ?

Je fais non de la tête. Claire me rend un immense sourire un brin excité. Il n’y a manifestement pas que moi que la perspective du « à sec » titille actuellement. Claire me libère les mains et je vais docilement me mettre en chienne sur le lit pour la prise conjugale de mon cul…

Ce qui change « à sec », c’est que je le sens encore plus passer que d’habitude. Mais après la première minute de sensation de viol et d’écartement extrême, mon petit trou reconnait son Maître et se dilate pour l’accueillir au plus profond heureux d’être pris là et par ça.

Claire me chevauche longuement avec du « gros » que je prends avec un grand plaisir. Je dois être dingue à devenir addict de la queue de ma femme dans mon cul. Mais que c’est bon ! Quand elle m’abandonne enfin : j’ai grogné ; j’ai crié ; j’ai hurlé. J’ai été bien baisé à fond par ma Maîtresse et j’en suis totalement épanoui dans mon essoufflement.

Claire me laisse pour se prendre une douche. La porte de salle de bain est fermée depuis l’intérieur. Il n’y a pas d’exception à la règle du « tu ne verras point », même ici. Même si je crois entendre sous l’eau quelques discrets soupirs d’une tension de chatte que l’on fait redescendre.

Elle en ressort quelques minutes plus tard impeccablement mise.

- Je vais être en retard à la réunion. Ne traîne pas à retourner au travail et n’oublie pas d’aller chercher les enfants ce soir à leurs clubs…

Et au moment de passer la porte…

- Au fait. Merci à toi, mon nounours, ton petit cul était particulièrement excitant à consommer aujourd’hui !

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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.

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