Dimanche 28 février 7 28 /02 /Fév 09:25

15 février

En fait quand je suis rentré samedi soir, Claire et les enfants n’étaient pas là, tout simplement parce qu’elle les avait amenés chez ses parents à 3 heures de route de la maison. C’est les vacances. Mais j’ai un doute si je le savais, si Claire me l’avait dit ou si cela s’est décidé à la dernière minute pendant mon absence au ski. De toute façon, Claire comme toute femme use et abuse du fait que les hommes n’écoutent pas toujours, pour faire comme si elle me l’avait dit, même si parfois je crois que ce n’est pas le cas… Mais dans le doute de son écoute, l’homme s’abstient…

Le résultat, qui lui est clairement annoncé, est que Claire a une semaine sans contrainte familiale pour s’occuper de son « petit mari ». Et cela a commencé dès son retour une demi-heure après moi ! Elle avait manifestement des désirs sombres en tête, qui ne m’ont pas immédiatement enthousiasmé, le séjour au ski avec Julie m’ayant déjà bien épuisé émotionnellement…

Mais ce que Maîtresse veut, elle l’obtient. Elle m’a donc mis nu dès son arrivée. Et cela sera mon obligation de toute cette semaine sans les enfants : me déshabiller et mettre mon collier dès mon retour du travail. Cela ne va pas être une semaine de tout repos…

Pour l’instant le collier était en place et Claire avait manifestement l’intention de me le faire garder. Je découvre à cette occasion que nous « possédons » dorénavant à la maison une laisse conjugale pour petit mari en destination de soumission, qui finit en prise sur mon collier.

Claire inspecte alors minutieusement l’état de sa « propriété » partagée avec Emilie entre les barreaux, la taquine avec jubilation jusqu’à la faire pleurer sa frustration. Je me retrouve alors à marcher à 4 pattes, en chien.

- Non pas en chien… en chienne plutôt… et une chienne cela se fait enfiler… allez Zézette direction le lit de la chambre !

Je suis perturbé par la pression de ses envies dès mon retour. Notre chambre est à l’étage et Claire a une façon instinctive de me tenir serré en laisse. La négociation de l’escalier est une chose délicate… 

Sur le lit, un plateau m’attend déjà avec le gode qui est destiné à me prendre le cul, rangé à côté du porte gode, d’une télécommande et d’un tube de lubrifiant. C’est un nouveau modèle qui ne sort pas de notre boîte à malice qui commence à bien être remplie depuis des années. Un gode au diamètre exigeant en limite de ce que je sais pouvoir avaler en serrant les dents. Mais si sa forme est classique avec une paire de fausses couilles à la base, il a un quelque chose d’inquiétant dans sa matière mauve, nervurée en nid d’abeille. Et la télécommande est incongrue, avec ses boutons et son petit afficheur.

- Tu aimes le look de notre nouveau joujou. Je l’avais repéré depuis longtemps et Audrey, ta vendeuse préférée au sex-shop, me l’a obtenu à prix revendeur. La merveille est arrivée mercredi et je l’ai récupéré au magasin jeudi matin…

La « merveille » ne m’inspire pas du tout confiance, mais vraiment pas. Je ne crois pas du tout au simple gode « innocent ».

- Allez on essaye, mon amour ?

Je marmonne un oui peu convaincu. Claire me fait installer en levrette, enlève sa culotte et passe le harnachement que vient bloquer son jean. Il ne dépasse plus que la tête de verrouillage en métal, sur laquelle vient bientôt se coincer le gode. Je frémis de ces préparatifs : pour l’instant, j’ai le cul complètement fermé et crispé. Elle se positionne, après nous avoir bien huilés tous les 2, le gode mâle et mon petit trou femelle, et se présente.

Son gode a quelque chose de reprise en main ferme après mes « escapades » entre les mains d’une autre. Pour la première fois, il m’est enfoncé d’autorité faisant fi de la résistance que je peux montrer. Et même si tout a été bien lubrifié, je le sens passé en apnée. Il me force plutôt que je l’accepte.

Il finit par complètement m’empaler. Je frémis au contact des fausses couilles et de la peau chaude de Claire. Je reprends mon souffle en essayant d’accepter la taille de son invasion, comme à chaque fois. Mais là c’est différent : le gode grandit encore dans mes entrailles et pousse sa pénétration. C’est impossible ! Tout comme cette étrange boule de pression qui monte dans mon rectum. C’est quoi ce plug de damnation ?

Je fais le savoir vite. Claire se détache de son missile et me le laisse planté dans le cul : il ne bouge pas d’un millimètre ! Et son visage apparait devant moi alors que je garde le cul pris. Je ne comprends plus rien…

- Surpris ? 

Je ne peux qu’avouer mon désarroi… Je ne comprends de moins en moins… Le gode me semble bien ancré, comme une ventouse. Même si je le voulais, je suis dans l’incapacité de l’expulser.

- Oui…

- C’est quoi ce machin ?

- Un gode très doué. Le modèle s’appelle The Back Eagle Il a vraiment beaucoup de possibilités. Le japonais qui a inventé cela est un vrai génie !

Claire est enthousiaste. Pas besoin de la relancer, je vais tous savoir. Mais pas sûr que cela me rassure plus après…

- C’est entre autre le premier « gode ceinture à géométrie variable radiocommandé ». C’est excitant de la voir se transformer. Je me suis follement amusée à tester jeudi soi.

Je la regarde étonné, comme si je n’arrivais pas à comprendre ce qu’elle me dit…

- Ah les hommes et leur manque de confiance envers les femmes dès qu’il s’agit de technique… ne bouge pas, le mode d’emploi est resté sur ma table de chevet… voilà c’est là… « l’appareil possède trois circuits fluide powerisés par une pompe membrane de haute capacité…  Le diamètre peut être programmé entre 38 et 63 mm par pas de 1 mm… la longueur peut être programmée entre 180 et 245mm par pas de 5 mm ». Là je t’ai programmé 200 mm sur la télécommande. « dispositif anti-retrait : un ballon en tête de plug pouvant atteindre 70 mm ». En fait le ballon permet de détacher le gode de son support en empêchant le porteur de l’expulser. C’est ce que je viens de te faire…

Je suis sidéré : comment un gars peut être aussi sadique pour concevoir un tel accessoire ? Je tire ostensiblement la gueule… Mal m’en prend, car je reçois immédiatement la réponse de la bergère au berger.

- Ce ne te plait pas ? Pas de problème… C’est quoi ton record en écartement de rondelle ? 4.2cm ? Et bien nous allons te faire immédiatement battre ton record…

Je sens cette fois la lente vibration de la « pompe à membrane » qui agit malicieusement, alors que mon anus s’écartèle sans répit. Cela fait mal. C’est trop. J’ai le souffle coupé et cherche désespérément ma respiration alors qu’une larme me coule aux yeux ! Mes mains partent extirper en urgence vitale l’intrus mais n’y arrivent pas…

- Impressionnant, non ? Je suis capable de te casser le cul, mm par mm, quand je veux. Là, mon chéri, tu viens de battre ton record de 4 mm : 46 mm !

- S’il te plait, Claire, c’est trop dur… diminue le diamètre…

- Non. Cela ne fait que commencer. Il faut que tu me racontes tout de ce que tu as vécu avec Julie au ski…

J’ai beau lui avoir envoyé les copies de mes Comptes Rendus à Emilie, elle a beau être à l’origine de la mainmise de Julie, Claire est une femme et reste une femme : elle veut s’assurer que je n’ai passé sous silence aucun détail et surtout veut mes ressentis pour chaque moment. Un véritable interrogatoire en règle. Et j’ai déjà compris que toute omission me coûtera de la souffrance supplémentaire…

Finalement, Claire se lasse de m’interroger…  J’ai tout avoue et je suis épuisé émotionnellement… j’ai surtout hâte d’être débarrassé du truc qui me dilate trop le cul… J’ai été le plus honnête possible et Claire semble satisfaite de ma confession intime...

Mais Claire n’entends pas me libérer : elle annonce vouloir éteindre la tension de la soirée d’un orgasme libérateur. Et cela, elle le veut de mon cul !

- Il est temps de se ré-arrimer à ta lune… Non c’est pas moi qui bouge, mais toi. 

C’est une nouvelle humiliation de devoir se mouvoir sous les ordres de Madame dans des bzzz que s’amuse Claire à faire de sa bouche. « En haut… bzzz… à gauche… bzzz…en bas… en gauche… bzzz…à droite… plus lentement maintenant… bzzz… allez nous y sommes presque… bzzz… voilà, parfait… ne bouge plus… bzzz… La Terre, Eagle est posé ! »

Le gode est un peu dégonflé en diamètre me redonnant du confort de prise. Le ballon d’ancrage disparait. Et Claire est libre de le faire coulisser lentement sur toute sa longueur dans mon séant maintenant bien ouvert. C’est un massage d’un type particulier mais si agréable. Je ne peux m’empêcher de frissonner mon plaisir et de gémir doucement.

- Je ne comprends pas pourquoi tu as mis si longtemps à perdre ta virginité anale, mon chéri ? Tu aimes cela. Tu es fait pour cela, indéniablement, et je le sais depuis longtemps, depuis exactement la pipe que je t’ai offerte dans l’hôtel de Périgueux et que mon petit doigt est venu traîner sur ton petit trou…

Je me crispe légèrement. Non, je ne suis pas ce genre d’homme… Mais c’est comme si Claire lisait dans mes pensées en direct et y répondait…

- Je me suis toujours même demandée pourquoi tu n’as jamais essayé avec un homme, un vrai, avec une queue bélier bien bandée et des grosses couilles pendantes ! Trop de honte à oser le quémander ? à assumer à prendre du plaisir à te faire enfourner profond ?  Te voilà réconcilié avec toi-même. Je suis sûr que ton zizi ne cesse de baver dans sa cage maintenant… Ah les hommes et leur sexualité si compliquée… 

Elle accélère un peu le rythme de ses va et vient, m’arrachant de nouveaux gémissements plus bruyants…

- Tu vois… C’est net : tu deviens une chienne en chaleur qui aime avaler de la queue ! Comme beaucoup de choses chez toi, l’humiliation est le plus puissant des moteurs  aphrodisiaques… et là tu y es en plein, alors que ma queue vise le centre de ta cible ! Cela me fait toute chose dans mon bas ventre, d’enfin baiser mon petit mari ! Dis-moi combien tu aimes ma queue…

Sur cette dernière question, le gode gagne en diamètre. Je me sens tellement empli et aspire ce plaisir si définitivement trouble d’être pris par là et de cette manière. Claire a raison : la honte ouvre tant de mes portes et me fait devenir autre...

- Oui, j’adore votre queue, Madame !

Je suis passé au vouvoiement sans y faire gaffe.

- Et bien tu vas la quémander, la supplier qu’elle te défonce à fond jusqu’à tu sois  obligé de ta s’assoir sur un coussin pendant une semaine…

Sa voix est excitée et me trouble. Je murmure presque…

- S’il vous plaît, Maîtresse, baisez moi avec votre queue… au plus profond. Je le mérite…

- Plus fort ! Et ce n’est pas une question de mériter ma queue – ça c’est à moi d’en décider – cette queue à la base tu la veux pour toi, pour ton plaisir trouble de sale petit pervers, qui prend plus de plaisir à se faire enfiler qu’enfiler sa femme ! Tu n’es qu’une chienne en chaleur ! Tu es enculé par ta femme et tu adores cela ! Ose le dire !

Sa queue grossit encore et me marteau-pilonne le cul, faisant fi de toutes mes dernières résistances…

- Oui, Maîtresse…

- Non, oui Claire !

- Oui Claire, je suis une chienne en chaleur ! J’adore que ta queue conjugale me défonce le cul ! Je la veux au plus profond ! Dure et honteuse ! C’est ton droit. Ne m’épargne pas… Joui en me faisant jouir de mon cul !

La queue commence une samba dans mon rectum. C’est physiquement impossible mais je m’en fous. C’est si bon de sentir pris par là et de cette manière. Je gémis continuellement mon plaisir amplifié parce que Claire a elle aussi le souffle court de la vague qui arrive… Je ne me suis jamais senti autant en phase avec mon Amour !

- Tu la sens, la puissance de ma queue ? Comment elle te dévaste avec tant de plaisir partagé ? Tu deviens de plus en plus tous les jours mon petit mari enculé, qui aime tant se faire enfiler la bite…  qu’à se faire défoncer sans pitié par sa femme… Tu imagines quand tout le monde le saura ? Que le sérieux petit Pierre, n’est qu’une tapette, qui n’aime rien de plus au monde que de se faire défoncer la rondelle au lit ? Tes collègues ! Tes amis ! Tout finit par se savoir !

La queue de Claire est démoniaquement bonne. Je trémousse du trouffignon pour l’avaler encore et encore plus loin… le zizi humide qui ne cesse de pleurer… la tension dans le ventre qui attend avidement la délivrance… et l’orgasme de Claire monte bruyamment derrière… oui moi aussi, je veux jouir ! Enfin jouir ! De n’importe quelle manière ! Mais partir et jouir ! J’y suis presque mais l’orgasme puissant de ma partenaire me vole la politesse au dernier moment… Claire a toujours été bruyante dans la jouissance… une dernière profonde pénétration, et sa queue se crispe comme tout son corps… un instant hors le temps… avant qu’il s’effondre anéanti par le plaisir sur mon dos…

Le gode suit le mouvement et vient durement presser contre mon boyau interne. Cela m’arrache un cri qui est aussi un cri de vive frustration. Putain, j’y étais presque… mais il reste plus que le vide… de l’absence d’achèvement… qui tétanise l’esprit et désespère tant…

Claire se remet de son orgasme.

- Tu as joui, toi aussi ?

Je ne peux que faire non de la tête, très lentement. La main de Claire vient me consoler d’une caresse dans les cheveux.

- Oh, mon Amour, je suis tellement désolé… alors que tu m’as donné un tel orgasme…

Il s’en suit un long moment de silence, nos corps collés ensemble et sa douce main apaisant qui me masse doucement. Finalement Claire y met fin et se remet à genoux derrière moi. J’apprécie la disparation de la pression interne du gode.

- Mais que tu restes un peu frustré n’est pas si mal, vu comment tu es gentil et attentionné dans cet état… fais attention… je vais me retirer…

Elle le fait heureusement tout en douceur, avant de finir de se relever et de faire le tour du lit. Son sexe pendouille après l’amour entre la braguette de son jean. Je relève un peu la tête pour le contempler.

- Je crois qu’il est temps de remercier avec dévotion le sexe qui vient de t’emplir…

J’envie la capacité de Claire de passer en un instant de la femme aimante à la Maîtresse D/S. Moi cela m’est plus dur, comme là où je comprends immédiatement que les « remerciements » sont à donner de ma bouche. Il m’a enculé sans préservatif et sa couleur noire ne permet de ne rien distinguer. J’hésite à franchir ce nouveau pas. Mais Claire entend que j’y conforme. Sa main me prend au menton alors que le gland factice se présente devant mes lèvres…

- Allez Pierre, c’est à toi maintenant, suce ma bite en bon petit soumis, pour remercier ta Maîtresse…

Sa voix a quelque chose d’hypnotisant, et docilement sans que je puisse rien y faire, j’ouvre mes lèvres. Le gode s’y enfonce y amenant ce goût amer et corsé que je reconnais, la trouille au ventre de rencontrer un endroit au goût plus prononcé. Mais heureusement, je n’en trouve pas. J’avale pour la première fois de ma vie de la bite. Et Claire en éducatrice décidée me fait passer d’un coup plusieurs étapes ma main en prise sur mes cheveux. Elle me baise la bouche sans violence de sa queue plutôt que je lui offre la caresse demandée. C’est très dominant et mon esprit s’en accommode d’y être acculé dans l’humiliation. Une quinzaine de doux mouvements avant de recueillir la surprise de ma vie : la fausse bite éjacule dans ma bouche !

J’ai un mouvement instinctif de recul, désembouchant en urgence et essayant de recracher sur le sol le maximum de la liqueur reçue. C’est répugnant. Je ne peux qu’imagine que c’est là le sperme des amants que Claire a forcément derrière mon dos…

- … humm que j’aime ta surprise, mon chéri. C’est un des points forts de ce merveilleux gode… Imagine quand il éjaculera dans ton cul… j’ai hésité tout à l’heure, le doigt crispé au-dessus du bouton… mais non la découverte est mieux comme cela…

Je la regarde effaré.

- Et oui tu sais maintenant comment cela fait quand de l’imposer aux Dames… et ce n’est qu’un juste partage… et retour des choses.

J’ose la question.

- C’est quoi ?

- A la base du lait concentré pour la matière et du blanc d’œuf pour la viscosité, avec quelques aromes de saveur pour se rapprocher au mieux de l’original. J’ai gouté et effectivement c’est assez proche en goût et en saveur…

Comment elle le sait, vu qu’elle a toujours refusé de recevoir mon sperme sans sa bouche ? Ah moins que cela soit celui de quelqu’un d’autre… avant moi ? à mon insu ? C’est le genre de petites remarques qui déstabilisent complètement.

-… servi tiède à 35°C par le gode comme en vrai. Tu sais qu’à ces températures, le blanc d’œuf ne coagule pas ?

Toujours à mes pensées de l’autre, je la regarde inexpressif… Pas de quoi couper la parole à une femme.

- … mais pour toi, spécialement, cela sera un peu tes dragées surprises de Bertie Crochue…

Qu’est-ce qu’elle me raconte là ? Que vient faire Harry Potter ici ?

- Je ne tiens plus. Je te montre. Suis-moi !

De toute façon, elle a pris la laisse du collier et je ne peux que la suivre. Heureusement elle ne m’impose pas la marche canine. Nous traversons la maison pour nous retrouver dans le glacial garage. Claire se dirige vers le congélateur où elle récupère une boîte en plastique fermée par un cadenas.

- Le cadenas, c’est pour être sûre que tu ne tricheras pas, vu le temps que j’ai passé à te préparer cette surprise…

La boîte s’ouvre. L’intérieur ressemble à une boîte à vis, comme je peux avoir dans mon atelier, avec une trentaine de compartiments tous remplis sauf un de « sachets » avec une étiquette plastique attachée à chacun. Claire en prend un, choisi avec soin, au vu de son étiquette et me le met devant mes yeux…

Je blêmis totalement quand je m’aperçois de près en guise de sachet, il s’agit en fait d’extrémité de préservatifs remplis d’une petite boule translucide blanche… Non ! Pas cela ! Claire doit être définitivement folle… Je sens son regard me transpercer de part en part et elle sourit bizarrement. J’ai finalement un mouvement de recul instinctif et le goût se rappelle en bouche… J’ai de nouveau la nausée…

- Je vois que tu as enfin compris. C’est parti au départ de l’agacement de voir toujours la capote traîner après l’amour sur ta table de chevet…

Claire ne peut plus prendre la pilule pour raison médicale et nous utilisons des préservatifs depuis 2 ans et demi, quand le risque de grossesse est trop important…

- Je me suis dit que cela valait bien une leçon en retour. Alors un jour, je l’ai gardé au congélateur pour la renvoyer à l’envoyeur, en surprise, pendant un de nos jeux D/S. Je l’avais faîte pour une, pourquoi pas le faire pour les autres ? C’est ainsi que ma collection de sperme a commencé…

Cette femme est folle !

- Il m’a fallu du temps pour rassembler tout cela. Pour rationaliser cette drôle de collection. Nous allons voir si c’est si facile d’avaler comme tu me le dis à chaque fois, ou de se le prendre en fond d’entrailles comme tu as osé une fois. Je me suis toujours promis que je te rendrai un jour la monnaie de ta pièce… et l’heure est arrivée.

J’en tremble ! 

- Impressionnant, non ? Mais non, je ne vais pas gâcher en une seule fois ce qu’il m’a fallu une année totale pour récupérer. Tiens celui-là, le n°14, c’est ta levrette de Pâques l’an dernier… un très bon souvenir et un bon cru que tu sauras apprécier le moment voulu… je connais l’origine de chaque numéro : quand, comment et qui…

Je suis estomaqué. Je regarde en détresse les 29 préservatifs remplis… Combien de fois ai-je baisé l’an dernier ? Cela n’était pas notre meilleure année de sexe. Ai-je joui 29 ou 30 fois dans une capote ? Cela me parait beaucoup, trop, et un terrible doute me submerge… Le sol tremble sous moi et je suis pris d’un vertige devant le machiavélisme du piège…

- Oui, il m’a fallu du temps pour collecter cela… et une patience infinie… alors chaque que je partirai en toi, tu de demanderas si j’y ai mis la surprise… et si c’est de ta propre production… et on verra si c’est si facile que cela d’avaler comme tu le disais ! Crois-moi je ne suis pas prête d’être lassée de jouer à ce jeu…

Vaincu, je regarde le sol par terre…

dyonisos


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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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