Mardi 1 mars 2 01 /03 /Mars 08:01

16 février

- Joyeuse Saint Valentin mon amour !

C’était dimanche matin de cette semaine tellement folle que je n’arrive pas à rattraper mon retard dans mes comptes rendus à Emilie.

Dimanche 14 février. Comment ai-je pu oublier ? Sans doute comme d’habitude, je fais toujours beaucoup moins attention aux dates que Claire.  

Pour l’instant c’est une Claire totalement craquante qui m’apparait au lit dans la douce lumière du matin d’hiver. Et d’ailleurs mon sexe ne tarde pas à réagir à cette beauté, d’autant que sa main vient me titiller l’entrejambe.

- Joyeuse Saint Valentin, ma chérie !

Je me penche pour l’embrasser et mêler nos langues langoureusement. Je suis heureux de l’Amour.  Quel chance j’ai de vivre à ses côtés !

- Je suis désolé, tu n’auras pas ta traditionnelle petite pipe amoureuse du matin pour ta Saint-Valentin cette année… dommage, cela me faisait bien envie de la sucer amoureusement…

Il y a des petites remarques  qui vous font durement regretter les impossibilités physiques. Ma bite crie sa frustration entre les barreaux !

- … mais après tout il était peut-être temps de changer…

Sa main me quitte l’entrejambe pour soulever le haut de la couette. C’est une invitation claire à un « Pierre broute la moi ! ». Après tout, pourquoi pas ? Ma Claire le mérite tant…

Je me faufile sous la couette pour poser mes lèvres sur la moiteur déjà bien installée entre ses cuisses. J’ai plaisir à y poser ma langue, à me perdre dans ses odeurs épicées de la nuit, à la boire à la source et entendre son plaisir monter et monter encore jusqu’à la joie partagée de lui procurer l’orgasme infini et dévastateur qu’elle crie au monde entier…

Nous mettons quelque temps à reprendre nos sens et esprits et descendre prendre notre petit déjeuner. Je garde le sexe bandouillant qui bave. Je suis heureux de notre vie en ce matin à l’écart du monde. Je m’occupe amoureusement de tout préparer avant de nous mettre autour de la table de la cuisine.

Claire se lève pour revenir avec un paquet cadeau. Je suis gêné. J’ai toujours d’habitude beaucoup de mal à me rappeler de lui acheter un cadeau, mais cette année  la mise en cage d’Hervé m’a pris toute mon attention, et je n’ai pas anticipé. Je suis à l’aguet vu qu’elle a toujours beaucoup plus tenu au symbole de la Fête des Amoureux que moi et vu ma situation, mon oubli pourrait me coûter plus cher que les autres années.

- Tu n’as rien prévu comme chaque année ? Non ? Cela ne m’étonne pas… même si à la longue, c’est frustrant… mais on verra cela plus tard… allez déballe mon cadeau… moi au moins j’y ai pensé…

J’ouvre mon paquet avec appréhension. Et cela me met sur le cul : un DVD BDSM d’une Maîtresse allemande et en allemand !

- Oui, tu n’arrêtes pas de mater ce genre de vidéo sur internet dès que j’ai le dos tourné et j’avais envie de partager avec toi pour une fois. Mais cela sera pour plus tard, car ce matin j’ai prévu que nous allions à Ujkua ensemble pour profiter que nous n’ayons pas nos éternels pleurnichards que c’est trop long … Allez viens avec moi à la douche, Pierre !

La douche est très coquine, trop sans doute en mon état de dureté contrée. Je lui fais les cheveux, le corps et elle me rend la pareil comme tout couple qui s’aime et a du temps de complicité amoureuse devant soi. C’est très érotique et mon sexe ne cesse de déborder par les trous de la cage.

- Humm… c’est embêtant cela. Comment allons-nous faire pour finir de te nettoyer ?

Je crois que la question n’est que de principe et que Claire a déjà imaginé la solution… car un jet d’eau froide vient me viser dans l’entrejambe. Evidemment au maintien de ce traitement, toute fierté finit par disparaître. Et elle peut me laver le sexe, jusqu’au gland qui est savonné de son petit doigt entre les barreaux et m’apporte tant de frissons…

La visite à Ujkua est irréelle. Je me sens intimidé à ne pas comprendre l’urgence d’y aller. Je ne crois pas à une visite non-intéressée. Bon  dans ce magasin norvégien, c’est toujours la même chose : parcourir et parcourir encore des kilomètres d’allées entre les chambres, les salons, les cuisines aux noms nordiques incompréhensibles  dans l’espoir clair que le chaland consomme et consomme encore. Moi je vois très bien leur stratégie et la plupart du temps cela m’énerve et je trouve la visite aussi longue que les enfants. Mais cette fois, Claire ne s’arrête que là où elle semble vouloir aller. Au rayon des sièges, où elle prend le numéro d’une chaise en bois au haut dossier. Et au rayon divers, elle cherche un temps avec intensité ce qui s’avère être au final des sangles d’attache de colis. Elle en prend plusieurs d’ailleurs avec enthousiasme. Qu’est-ce qu’elle prépare ?

Nous en profitons pour manger sur place des boulettes norvégiennes avant de retourner à la maison, nos achats dans le coffre. Drôle de Saint Valentin !  Et je ne peux m’empêcher de m’inquiéter sur le chemin de retour alors que je conduis, de la façon dont je vais être bouffé…

Arrivé à la maison, Claire me fait mettre nu, avant de me demander de monter la chaise. Elle se fout que je doive courir jusqu’au garage indépendant à la vue potentielle des voisins, pour récupérer les outils… Sous sa stricte supervision, la chaise est bel et bien montée devant notre télévision.

J’y finis attaché sanglé du chevilles a cou, sous la vue de Claire installée dans mon fauteuil de cuir. Le DVD se lance…

C’est le genre de vidéo BDSM typique, de celles qui font fantasmer les mâles en mal de soumission. La Maîtresse allemande est jolie et divinement dominante.  Le soumis en prend plein la gueule… face sitting, coups de ceinture y compris sur le sexe,  cire et ballbusting… j’oublie, immobilisé sur ma chaise, Claire qui garde le silence et je reste excité dans ma cage à la vue d’un tel traitement…

Finalement le générique de fin défile et me laisse sur ma faim de sexe. Je me serais bien astiqué en délivrance. Claire se lève et me laisse seul… un moment.

Elle revient finalement avec un sac de course de supermarché qui a l’air bien plein. Elle le pose sur le canapé et revient vers moi.

- C’est une des procédures que conseille Zutto de faire avec son mari apprenti soumis. Nous allons donc re-regarder ensemble la vidéo et j’ai la mission de tout refaire avec toi ! Humm, je pense que cela va-être un moment passionnant…

Là je commence à paniquer, me demandant quel pourra être le pire ? Le ballbusting peut-être qui n’a jamais fait partie de mes fantasmes ? La cire oui mais je ne connais pas son effet. J’appréhende tant…

La vidéo qui recommence me fait l’impression d’une marche vers l’échafaud. Je suis beaucoup plus conscient de la cruauté de la Maîtresse Allemande que Claire a décidé d’imiter. Je sais que la vidéo commence par une séance d’hommage. Claire met en pause avant de me libérer de ma chaise. Me voilà devoir faire la même chose : ramper sur le sol jusqu’à ma Maîtresse… comment ai-je pu être excité de voir le pauvre homme le faire ?

Claire passe sa paire de talons moins hauts que ceux de la vidéo, que je dois lécher en même temps que le soumis le fait. C’est pas du tout mon truc le fétichisme des chaussures et mon excitation est proche de zéro. Mais le pire est que je sais à l’avance tout ce que je vais subir à la suite : La Domina va marcher sur le corps nu de son soumis !

- Tu crois que c’est vraiment possible ? Je dois être quand même un peu plus lourde qu’elle… mais bon une mission est une mission… et n’oublie pas de regarder la télévision, cela fait partie de la pédagogie de l’exercice…

La Maîtresse allemande monte entièrement de ses hauts talons sur le corps nu de l’homme en jubilant. Claire n’ose pas le faire et garde un pied à terre. Heureusement car la pression d’un seul talon sur la fine peau de mon dos est aigüe et encore elle n’y a pas transféré tout son poids. Je grimace sous la souffrance. Comment peut faire le gars pour supporter cela ?

Par contre, je n’échappe pas à la pointe du talon contre mon petit trou. La Domina finit par violer ainsi son soumis. Claire ne réussit pas à entrer mais ne m’épargne pas la pression à me faire serrer les dents face à la douleur comme le gars de la vidéo. 

Je suis heureux quand la scène finit enfin… La vidéo est mise en pause pour la préparation du face-sitting, qui suit immédiatement après. Cela se passe sur une banquette de simili cuir. Claire se contentera de notre canapé de tissus. Elle me fait installer couché en travers pour avoir la place de me chevaucher le visage et enlève culotte et pantalon. J’ai une délicieuse vision aux premières loges de l’intimité de Claire qui réveille violemment mon sexe dans la cage. Je relève la tête pour essayer de goûter à mon Paradis. Mais Claire ne l’entend pas ainsi, et de sa main me fait me tenir tranquille pendant que la vidéo reprend.

- Attends Pierre, j’ai un détail qui m’interpelle. Là dans cette position, il ne peut pas lui sucer la chatte. C’est physiquement impossible…

Je regarde avec intérêt la vidéo. 

- Effectivement, je ne vois pas comment le gars peut faire pour lui brouter la chatte… c’est que donc il la lèche ailleurs…

- Tu as raison. Il lui lèche la rondelle. Et je me demande si c’est aussi jouissif que ce que montre la femme…

Et merde ! Pourquoi j’ai dit cela. Je ne pouvais pas me taire…

- … et ne fait pas semblant, Pierre.

C’est les derniers mots que j’entends quand ses cuisses se referment sur moi. Effectivement dans cette position, il n’y a que cela d’accessible. C’est une grande première, pour moi, pour nous. L’odeur légèrement acre me chatouille les narines. J’hésite d’autant à y poser ma langue. Mais ce qui me décide finalement, c’est le sentiment d’intense soumission… J’essaye d’oublier où je me suis posé. Je me sens plus à l’aise et ose même titiller de la pointe de la langue l’oculus au milieu qui se détend et réagit en s’ouvrant comme une fleur. Claire soupire et apprécie la caresse. Et moi je me laisse aller au plaisir de la prodiguer à ma Maîtresse… Etonnant découverte un peu taboue, ce qui en renforce le sentiment de soumission ou domination pour chacun.

- Merci mon chéri, c’est délicieusement bon d’être sucée là. Mais bon on va faire comme dans la vidéo, et je vais faire comme si je n’étais pas contente de tes services.  Allez en place sur le tapis ! 

Claire prend la ceinture de cuir dans le sac. Je sais que je vais prendre grave par procuration de la vidéo. Les coups sont coordonnés avec les splashs de la Maîtresse allemande. Elle frappe au même endroit où l’homme est frappé et même si je crois qu’elle n’applique pas la même force, je hurle vite autant que le pauvre soumis de la vidéo ! 

Le summum des cinglées est atteint quand la Maîtresse retourne son esclave pour lui frapper directement le sexe. Claire fait de même avec moi, mais au lieu de viser la hampe se contente de me donner des petits coups secs sur les couilles. Nous hurlons en cœur l’homme de la vidéo et moi, notre détresse d’esclaves battus et restons prostrés une fois qu’elles nous laissent.

- Ouah ! Cela défoule bien de battre son homme comme cela !

La Domina prend à ce moment un bougeoir allumé sur la commode pour faire couler la cire sur le sexe à demi-bandé. Par contre chez nous, aucune bougie à proximité. La vidéo est donc de nouveau mise en pause. Claire en profite pour boire avant de maugréer qu’elle a oublié de prendre le bougeoir de la « grand-mère ». Elle rapporte aussi au passage un vieux drap qui est étalé sur le tapis devant le canapé.

- Couche-toi dessus, sur les fesses…

J’hésite à obéir cette fois mais cède quand même. Les sangles sont récupérées pour m’immobiliser strictement le corps 

- Désolé, mais dans le film c’est fait dans l’action. Alors que nous hachons pas mal, le temps de tout préparer. Faudrait pas que tu échappes au dernier moment...

« Notre » bougie est enfin allumée sur son bougeoir. Je regarde avec grande appréhension n’ayant aucune idée du niveau - forcément de douleur – que cela suscite chez celui qui reçoit la chaleur de la cire. Même si l’idée dans le principe m’excite, la réaliser me fait baliser. La vue d’une Claire surplombant mon corps nu sans défense est si intimidante et j’en tremble, le regard fixé sur la flamme menaçante.

- Là aussi c’est une grande première. Dommage que tu sois en cage… cela serait sans doute plus esthétique sans…

Je me rebelle un peu, heureux au fond de moi-même de gagner un peu de sursis…

- C’est quand même toi qui m’y a mis et qui a donné la clé à Emilie ! Pourquoi ?!

J’ai gagné son attention.

- Parce que j’en avais marre d’avoir un mari « pacha » à la maison, parce que tu ne cesses de me demander de la domination, et parce qu’une amie est venue chercher mon aide et que cela suppose que tu sois gardé longtemps en cage…

- Quelle aide a-t-elle demandée ? La mise en asservissement de son mari ? Ou quoi d’autre ?  Je veux savoir !

- NON ! Tu ne veux rien et ne peux rien ! Je t’en ai déjà trop dit… Laisse Emilie là où elle est et commence à serrer les dents car tu commences à m’énerver là !

Je regarde avec une terrible inquiétude, la bougie se pencher et la goutte de cire me vise sur la cuisse. C’est intolérable cette sensation de brûlure à l’endroit où elle tombe. Heureusement, la cire refroidit vite et la douleur s’atténue rapidement. Mais bientôt une autre goutte et une autre brûlure fugace resurgit sur une autre partie de peau exposée. La cire a tout du Supplice Chinois sans fin. C’est sa force et puissance démoniaque. Impossible d’avoir une pensée claire, de se détacher de la vue de cette cire qui coule et torture doucement… Je comprends maintenant la nécessité de mon immobilisation. Je me tortille en vers dans tous les sens pour essayer d’échapper aux gouttes brûlantes.

Le scénario du film est de momifier le sexe de l’esclave avant de dégager le tout par des coups de pied dans les parties. Le genre de scènes qui me font terriblement bander habituellement mais là mon sexe est recroquevillé dans sa coquille.

Claire s’attaque donc à construire avec application une deuxième gangue de cire autour de mon sexe. C’est une horreur de souffrance surtout sur la fragile peau des couilles. Je hurle, crie, me débat. Mais Claire tient sa barre et a manifestement décidé de faire fi de ses propres appréhensions pour rejouer la vidéo en intégralité. 

- Tu vois, là c’est manifestement monté et coupé. Impossible de recouvrir un sexe complet dans les 8 minutes qui y sont consacrées dans le film !

Mais la persévérance de Claire est là. Je finis la cage et les couilles complètement recouverts de cire blanche solidifiée pour passer au « final » de la vidéo et donc au mien. Le ballbusting ! Je n’ai vraiment pas envie de découvrir son effet. Mais Claire, elle, veut finaliser son exercice de perfection de sa Domination… Aucune marge de négociation possible !

Le soumis est immobilisé en X par la Domina au portique du donjon. Nous n’avons évidemment par ce genre d’équipement. Claire utilise la structure de la chaise en bois pour me forcer à garder les cuisses ouvertes, et m’attache des sangles aux chevilles et aux genoux. Le haut du corps est  immobilisé contre le dossier, les mains dans le dos. La position est acrobatique mais efficace : aucune chance d’échapper à son pied ! 

Je tremble de nouveau et demande pitié.

- Désolé Pierre, j’ai pris l’engagement envers moi-même que je referais la vidéo jusqu’au bout, quoi qu’il m’en coûte. Frapper un homme par-là est loin de m’exciter a-priori, mais je crois qu’il faut l’avoir partagé au moins une fois avant de  l’éliminer…

- Tu parles d’un partage !

- C’est que ces procédures ne sont finalement pas ce que les soumis croient qu’elles sont. Point de manuel infaillible de mise en soumission du mari. Leur but réel en fait est d’entraîner la femme à devenir une salope sadique pour le mari, pour qu’il la craigne dans la réalité au-delà du fantasme D/S qu’il peut avoir.

- S’il te plait…

- Non il faut le faire. Aller jusqu’au bout… Mais je veux bien te masquer la vue. Comme cela tu ne verras pas quand mon pied partira et cela me sera plus facile pour continuer de ne pas voir ta réaction sur ton visage…

Je suis atterré, le moral au plus bas. Claire me laisse un instant seul pour récupérer ma cagoule de soumis en cuir qui finit sur ma tête. Pas sûr que cela m’aide à mieux supporter la peur viscérale qui me prend aux entrailles.

La vidéo est de nouveau mise en lecture avec le son augmenté. C’est la longue tirade en allemand de la Domina qui rabroue son esclave. C’est vraiment une langue faite pour le BDSM. Chaque phrase claque comme un ordre…

La tirade finit et le silence se fait dans la vidéo et la pièce. Je sais comment cela se passe : la Maîtresse compte les coups un à un, un moment d’attente et son pied part vers l’entrejambe de l’homme…

« Ein ! »

Ma tension monte d’un cran. Je suis crispé de tout mon corps. Je sens au dernier moment le souffle sur ma peau exposée du pied qui arrive, frappe et me fait hurler de détresse infinie en duo avec l’esclave de la vidéo. J’en ai le souffle coupé. Cela vacille de tout part et je manque de tomber avec ma chaise de douleur.

- Non ! Arrête ! Cela fait trop mal !

Je chancèle et me mets à pleurer. Je ne mérite pas cette torture d’un autre temps. Je dis à Claire combien cela fait mal, combien cela m’est insupportable d’être frappé là, que je ne suis pas maso à ce point… Je la sens hésiter…

« Zwei ! »

Les secondes les plus terribles de ma vie à attendre de me faire détruire les couilles ! Je hurle par avance. Rien n’arrive, mais va forcément arriver…

« Drei ! »

Claire m’enlève la cagoule et grimace à découvrir ma tête de supplicié… Elle me prend immédiatement dans ses bras pour me réconforter…

- Oh je suis désolée mon Amour. Je ne pensais pas que cela serait si terrible… Même pour moi où je ne prends aucun plaisir à ta frapper de mon pied là… je n’ai pas de haine à assouvir envers le genre masculin… je suis si désolée…

dyonisos


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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.

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