Lundi 8 février 1 08 /02 /Fév 18:00

11 janvier

J’ai très mal dormi la nuit passée, ressassant sans cesse l’impasse de ma situation. Je suis complètement défait en me levant et d’une humeur plus conciliante et attentionné que la veille. D’ailleurs ai-je le choix ?

Je me lève avant Claire que je laisse dormir et prépare avec amour les petits déjeuners de la famille. C’est d’habitude plutôt Claire qui s’en occupe. Mais aujourd’hui, je veux faire amende honorable si cela me permet quelque part de sortir plus vite de mon impasse.

Une fois les enfants levés, c’est toujours le rush. On court jusqu’à les enfants soient dans leurs classes et on court encore pour rejoindre nos boulots respectifs. Pas possible d’avoir une seule minute de répit pour parler DU sujet qui m’inquiète tant… En plus la foutue cage est douloureuse aux couilles ce matin.

Ma journée au travail se passe mal. Je ne suis pas concentré et je sens la cage à tout moment me rappelant l’étrange situation où Claire nous a mis. D’ailleurs je ne suis plus sûre de bien la connaître, étant stupéfait de tout ce qu’elle a décidé et organisé, depuis 10 jours. C’est une nouvelle femme, plus sûre d’elle-même, que je vais devoir redécouvrir. Mais au fond de moi-même, cette nouvelle assurance ne me déplait pas, loin de là. Mais quand même, cela bouscule pas mal de certitudes.

Mes pensées en viennent à Emilie. Là je suis bluffé qu’elle ait accepté la « combine » de Claire. Car pour moi, il n’y aucun doute, Claire est à la manœuvre. Pour m’emmener où ? Je ne sais pas…

Je rentre le soir l’esprit fatigué de ma journée d’introspection. J’ai récupéré les enfants au périscolaire et je me mets immédiatement à la préparation du repas du soir. J’ai la flemme habituellement de le faire, mais là pas question que je ne le fasse pas. Ma situation est devenue vraiment trop précaire en quelques jours…

Finalement, après le contrôle des devoirs du grand au CE1, j’ai un quart de « répit » avant le retour de Claire. J’en profite pour regarder ma messagerie sur le portable. Beaucoup de pubs envahissantes, et un mail qui attire mon attention, envoyé par un certaine Maitressemilie ! 

J’ouvre avec angoisse le message : rien d’autre qu’une adresse internet et un mot de passe. Je tape immédiatement l’adresse très explicite, www.CageothonForPierre.com. Une fenêtre m’invite à rentrer le mot de passe. Je le fait et tombe sur une nouvelle fenêtre avec un seul bouton marqué VOIR.

Qu’est ce c’est que tout cela ? J’appuie dessus de plus en plus fébrile… quelques secondes… et une image apparaît… on dirait une sorte de webcam filmant l’intérieur d’une boite… deux crochets accrochés au fond… l’un marqué à mon nom, l’autre à celui d’Hervé, le mari d’Emilie… je reconnais la clé de ma cage prise sur le « mien » et celui d’Hervé est vide… « mon » porte-clés, donc, est verrouillé par 2 cadenas successifs, l’un marqué Claire et l’autre marqué Emilie… Aie !! La scène est complétée d’un petit réveil électronique qui après vérification donne la date et l’heure du moment… 

C’est donc du direct que je regarde. Le tout est très impressionnant et déstabilisant. Qui a pu faire cela ? Je sais que ni Claire, ni Emilie n’ont les compétences pour monter cela. Qu’ai-je mérité pour être traité ainsi ?

Hypnotisé par l’image, je n’ai pas entendu Claire rentrer. Sa voix me surprend dans mon dos… 

- Ah tu as découvert le site !

Je sursaute et me sens comme un petit garçon pris en faute. 

- Mais non ne te sens pas gêné. C’est à ton unique intention qu’il a été créé… Michiel fait vraiment des miracles informatiques. Tout à fait comme nous l’avions rêvé…

Je ne sais qui c’est ce « Michiel » mais je ne peux m’empêcher de demander…

- Il sait que je suis encagé ?

- Bien évidemment, mais ne t’inquiète pas : il est lui-même sous clé et depuis bien plus longtemps que toi !

- Mais qu’est-ce que je dois faire ?

- Pour ta libération ? Et bien il va falloir réfléchir un peu. Tu ne crois pas que l’on va tout te dire au début ? 

- C’est injuste !

- Question de point de vue… Nous on trouve cela très amusant…

- Mais…

- Allez chut ! Pour l’instant ce qu’il importe c’est que tu sois sage dans ta petite cage… Reviens demain, tu en sauras peut-être plus. Ferme l’ordinateur. Il est l’heure de manger avec les enfants et merci d’avoir tout préparé…

dyonisos


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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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Dimanche 7 février 7 07 /02 /Fév 18:00

10 janvier

C’est le dimanche soir que Claire me laisse me laver en enlevant la cage. Pour ma part, je souhaiterais ne jamais en sortir. Je trouve cela plus symbolique vis-à-vis de l’appartenance d’y rester confié. Mais il y a quand même une réalité d’odeur qui fait qu’il faut en sortir de temps en temps. Pas que je n’arrive pas à me laver efficacement dedans. Mais c’est les pipis de la journée qui sèchent contre le métal et finissent par donner une mauvaise odeur. Donc décager est nécessaire au moins pour récurer de fond en comble « l’instrument ».

Le premier dimanche tombait le 3 janvier. Je ne me suis pas inquiété de ne pas avoir le droit de sortir. Après tout cela ne faisait que 3 jours de cage. Allez donc pour 10 jours sans nettoyage. C’est limite, mais cela me va.

Mais ce dimanche soir quand c’était l’heure du coucher, je n’étais pas sorti de ma cage. C’est bizarre car c’est Claire qui gère cette partie et là elle n’a rien fait. C’est notre rituel et notre complicité du dimanche soir, après que les enfants soient endormis, souvent même à la fin du film de TF1 ou France 2. Mais là rien, Claire a enchaîné sur les Experts et je tournais à la maison comme un ours en cage…

Alors quand elle m’a rejoint au lit, je lui ai rappelé.

- Oui effectivement, tu pues en cage. Cela serait bien de permettre de la laver. Mais là je ne peux pas…

- Comment cela tu ne peux pas ? Tu m’ouvres, tu surveilles s’il le faut et en 10 minutes c’est fini. Paf : retour chaste en cage le mari…

- Non, je ne peux vraiment pas…

- Attends, comment cela ? Tu as décidé que j’y resterais 24/24 en 2016. En fait moi cela me dérange pas, mais il ne faudra pas venir me dire que cela pue !

- Non, tu pues déjà au bout de 10 jours et ta cage aurait bien besoin d’un lavage…

- Alors pourquoi tu ne m’ouvres pas ?

- Parce-que je n’ai plus la clé !

Il y a des révélations dans la vie qui vous mette sur le cul…

- Comment… comment cela, tu n’as plus la clé ?

- Emilie l’a emporté avec elle en partant…

L’homme étant toujours naïf, je crois d’abord à un accident… bien que je ne comprenne pas comment la clé a pu se glisser par inadvertance dans leurs bagages.

- Ah c’est une méprise Tu lui as bien sûr demandé de nous la renvoyer ?

- Non

- Alors tu vas le lui demander ?

- Non, tu ne comprends pas. Emilie est partie avec la clé parce que je lui ai confiée…

Là je vois un peu rouge.

- Tu as fait quoi ?

- J’ai donné la clé de ta cage à Emilie…

- Mais, quand ? Pourquoi ?

Là je suis à terre…

- Bon je vais commencer par le quand : c’était le 2 janvier quand tu es allé au cinéma avec Hervé revoir l’épisode 7 de Star Wars…

- Et ?

- Nous avons couché les enfants et nous sommes restés avec une bouteille de Chardonnay…

- Tu lui as vraiment donné ma clé ?

- Oui, je l’ai fait. Elle est repartie le 3 avec…

- Pourquoi ?

- Disons que l’on a pas mal déliré ce soir là entre filles. Tu n’imagines même ce que l’on peut se raconter sur nos doudous adorés, derrière votre dos. Disons que l’on a trouvé l’idée très marrante qu’Emilie récupère ta clé pour un moment… J’avais hâte de voir ta tête quand tu le saurais.

Qu’est-ce qu’elle me fait là ? Je me mets en colère.

- Mais tu es folle ma pauvre fille, complètement à l’ouest ! Comment peux-tu être stupide à ce point ? Là cela ne m’amuse plus du tout !

Et de fureur je vais chercher le coffret à combinaison de la clé de secours que je lance sur le lit.

- Allez ouvre ! Immédiatement !

Elle me regarde avec un de ses sourires espiègles, qui m’on fait craquer la première fois.

- Bien essayé Pierre, mais cela ne marche pas. Je ne connais pas la nouvelle combinaison. Emilie l’a changé : c’était plus sûr, pour être sûres que l’on irait jusqu’au bout de notre idée.

- Pour quoi ? Quelles foutues folles idées de filles, vous avez-pu avoir, pour lui donner la clé de la cage ?

- Tu as eu quoi comme idée quand tu as bandé devant elle ? Je lui ai demandé d’essayer juste avant curieux de ta réaction. Elle a dit top-là et elle la fait. C’est facile comme on peut être désinhibé avec un peu de champagne. Et bien, je n’ai pas été déçue du résultat !

Cela me coupe ma colère d’un coup, alors que je découvre que j’ai été piégé. C’est vrai aussi que je n’ai pas osé raconter ce qu’il s’est passé devant les toilettes… Je rougis d’une honte véritable et me sens piteux.

- Bon assez parlé, j’ai sommeil. Dodo maintenant. Il n’y a pas d’urgence après tout. Demain ton zizi sera toujours dans sa cage…

Claire se met sur la couverture et éteint la lumière de son côté. Sa façon à elle de mettre fin à la discussion. Elle me laisse seule face à mon désarroi et aux questions. J’hésite un moment à moment à lancer une dispute mémorable. Mais à quoi bon ? Cela me défoulera à chaud et je serais puni à froid par la bonne copine Emilie qui saura tout et ne me rendra pas plus la clé…

dyonisos

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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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Samedi 6 février 6 06 /02 /Fév 20:27

C'est une histoire en feuilleton que je publie actuellement sur un forum spécialisé en chasteté, sous un pseudo alter-ego. Mais finalement je m'aperçois que tout le monde ne suit pas le forum, alors je fais la même chose ici, un épisode par jour pour rattraper.

Il me reste à finir l'histoire de l'architecte, mais à la relire à froid, je trouve la fin que j'ai déjà écrite bien dure. Et j'ai toujours le problème du domaine où il me manque une articulation avant de pouvoir publier les chapîtres de fin qui sont écrits depuis longtemps. Il faudra que je m'en occupe un jour comme pour la trayeuse, où le groupe à vide que j'ai acheté n'a jamais été monté...

Désolé pour tout le monde. On dit qu'un blog dure 2 ans. Le mien dure depuis bientôt 7 ans. Celui de l'ami yaya a passé les 10 ans, même si l'a mis en pause. Je ne suis pas un pourvoyeur de jeux du cirque, j'ai une vie, une femme qui est si différente quand elle n'est pas Maîtresse, des enfants plus ou moins charmants (selon les jours). J'ai aussi un boulot qui me passionne et me prend beaucoup de temps. Bref, je fais cela à mes heures perdues... quand j'en ai plaisir à le faire.

Le blog devient de plus une possession non identifié. Il était un carnet intime au début. J'ai fini pas être dérangé par cela... par cette exposition san retour du lecteur qui devient souvent un mateur... Mais contrairement à beaucoup d'autres lieux, tout ce qui est raconté est authentique. Pas envie de le fermer. Mais pas la même envie de raconter comme avant...

Bref bonne lecture et ne vous énervez pas s'il faudra attendre la suite une fois que le rattrapage sera fait...


1er janvier

Je me réveille tardivement. Claire est déjà levée. Sa place est vide et froide dans le lit. Le temps d’émerger de mes brumes, je sens la cage autour de mon sexe. Celui-ci vit une belle érection matinale matée entre les barreaux. Cela ne fait pas mal, mais ce n’est quand même pas le confort… J’aime me sentir maintenu. Cela me rend plus mâle en mettant l’accent sur ce qui en fait un de moi.

Les pensées reviennent doucement et un peu d’inquiétude avec. La soirée a été si agitée. C’est vrai que les bulles de champagne ont détendu les corps et les esprits, mais je n’aurais jamais cru à ce point…

Nos plus proches amis sont venus passer en famille la fin d’année chez nous. Nous habitions longtemps dans la même ville avant que nous déménagions pour suivre mon travail. Maintenant nous nous voyons 2 fois par an avec toujours le même plaisir. Les enfants se mélangent et adorent ces moments de quasi-cousinade. S’ils ne sont pas réellement cousins, c’est tout comme…

Hier nous avons réussi à les coucher à 11h, n’attendant pas minuit. C’est vrai qu’ils étaient déjà allés tard au lit la veille. Ils n’ont pas demandé leur reste et se sont endormis immédiatement, les uns sur leurs lits, les autres sur les matelas gonflables mis dans les chambres.

Evidemment une fois les chastes oreilles évacuées, nos discussions ont rapidement dérivé sur le sexe, comme toujours, surtout avec un peu d’alcool. Emilie et Claire ont toujours été amies. Elle a rencontré son Hervé très jeune. Nous nous sommes connus de notre côté plus tard, mais la somme de nos expériences passées, a fait que notre sexualité a été plus débridée dès le début. Nous en sommes aux jeux D/S conjugaux, avec enfermement du zizi en cage par Madame, quand ils n’ont sont qu’au test de leurs premières sodomies, après 12 ans de vie commune !

Cela faisait cependant des mois que nous n’avions pas joué aux jeux des parents pas sages avec Claire. Des fois j’ai envie, d’autres fois non. Mais hier Claire a fait très fort et m’a pris à froid, quand peu de temps avant minuit, elle m’a « ordonné » d’aller chercher ma « cage à zizi ». Elle l’a dit ouvertement un sourire aux lèvres. Mes yeux se sont levés de surprise !

- Ben oui, c’est l’heure des résolutions pour la nouvelle année. Et la mienne, c’est d’être une bonne Maîtresse pour mon petit mari. C’est qu’il le mérite tant ! Je l’aime mon bébé ! Alors ce soir tu seras enfermé avant minuit, mon chéri. J’aime bien le symbole que tu commences la nouvelle année enfermé dans ta petite cage…

Moi j’étais sur le cul surtout. Cela ne lui ressemble pas, d’affirmer haut et fort qu’elle me garde de temps en temps sous clé. Je crois que j’ai tiré un peu la gueule sur le moment, n’étant pas du tout dans l’ambiance d’avoir mes prochaines nuits hachées par la cage mise par ma Belle.

Mais j’ai pourtant « obéis » en allant chercher la cage dans le placard de notre chambre. Je n’étais pas au départ inquiet. Nos amis savent depuis 2 ans que notre sexualité implique le D/S et le fait que ma femme me garde frustré sous clé pour quelques semaines. Elle a essayé d’entraîner Emilie dans ce mode, mais pour l’instant c’est en vain. Je crois surtout que lui n’a pas du tout envie de se retrouver le zizi sous clé. Il est très intéressé quand je lui en parle à la cigarette, mais non il n’a pas envie d’essayer.

C’est quand je suis redescendu avec la cage que j’ai compris l’implicite : Claire avait l’intention de m’enfermer sous les yeux de nos amis. Une hallucinante première ! Elle n’a jamais fait cela, disant toujours qu’il fallait garder cela secret entre nous. C’est vrai qu’elle a eu une éducation très chrétienne où le sexe est tabou. Elle fait « certaines » choses avec plaisir à la maison, mais il ne faut pas surtout que cela se sache. Je lui ai un peur « forcé » la main pour que l’on puisse en parler à nos chers amis. Question d’honnêteté pour moi… Et pour eux quelques occasions de diversifier en tentant quelques unes de nos pratiques les plus soft comme le bondage.

Mais quand j’ai compris l’intention de ma femme, de m’exhiber pour m’enfermer sous les yeux de mes amis, j’avoue que j’ai balisé alors que je descendais l’escalier. Les grandes humiliations c’est comme marche comme cela. Quand on les sait en plus à l’avance, leur saveur en est encore plus douce/amère.

Ils étaient passés au salon. Claire en a rajouté pour son évident plaisir. Moi qui suis un mari attentionné et un père responsable, voilà que j’étais en « public » réprimandé comme un vilain garnement, qui se paluchait égoïstement derrière le dos de sa femme !

Mon visage devait tout rouge de honte quand j’ai reçu « l’ordre » de baisser slip et pantalon. L’humiliation totale, une de celles sur lesquelles on fantasme mais qu’un voudrait fuir quand elle s’approche. Impossible de fuir hier : j’étais devenu en quelques instants le clou de la soirée, Emilie à droite et Hervé à gauche très intéressé ! C’est vrai que l’on n’a pas souvent l’occasion de voir ce genre de spectacle en vrai…

Je me suis donc retrouvé le zizi exhibé et le pantalon aux chevilles, de mon propre fait. C’est comme cela que marche les humiliations sexuelles, je finis toujours pas en devenir quelque part complice. J’avais le sentiment aigu d’être la chose de ma femme que pas une seconde j’aurais imaginé de me soustraire à sa volonté du soir. Mon esprit chavirait avec ma liberté défaillante dans une sorte de limbe sans fin…

Je n’ai même pas été étonné que Claire qui a pourtant tant de mal habituellement à me fixer la cage, y arrive sans difficulté. Mes couilles ont été attrapées et piégées dans l’anneau de métal. La cage n’a eu aucun mal à être encastrée.

A la télévision qui avait été allumée, le présentateur et le public égrenaient le sempiternel compte à rebours de la nouvelle année. 

10… 9… 8… 7…

Je n’ai pas survécu à la mort de l’année passée. A 3, Claire a fermé le cadenas…

- Je t’avais promis que tu serais encagé pour la nouvelle année…

J’avais surtout l’air à l’instant d’un petit garçon un peu penaud et embarrassé ! Mais cela ne devait pas suffire à Claire. Elle s’est accroupie pour m’enlever, chaussures, slip et pantalon, avant de me gratifier d’une tapette sur les fesses exposées.

- Allez hop, tu restes cul nu toute la soirée. Tu ne voudrais quand même te cacher à nos amis…

C’est sûr que pour rien cacher, cela ne cachait rien ! Les échanges de vœux auraient été comiques si je n’en avais pas été l’objet. 

Je te souhaite pour la nouvelle année d’être un bon petit mari bien sage avec Claire.

Emilie

Allez courage l’ami dans ton épreuve, je suis de tout cœur avec toi. 

Là c’était Hervé. Et enfin Claire ou plutôt Madame :

Bonne année mon amour ! Tu aimes que je pense à toi ? Et bien je vais penser à toi beaucoup tout le long de 2016.

Ce qui dans mon contexte de prisonnier n’est pas forcément une bonne perspective.

Mon reste de la soirée a été sur une autre planète. Partir sur la terrasse partager une cigarette avec Hervé dans cet appareil était une chose si étrange. Et si je le remercie de n’avoir rien dit qui puisse encore aggraver mon embarras, je voyais bien qu’il ne pouvait s’empêcher de me regarder dans l’entrejambe.

Emilie était un peu gaie donc débridée. Elle ne pouvait s’empêcher de me toucher les fesses ou le sexe alors que nous dansions. Car elle adore avec Claire danser jusqu’au bout de la nuit. Je suis en très mauvais danseur au grand déplaisir de ma femme mais là pour une fois j’ai su que je ne pouvais pas m’y refuser.

Je crois aussi que je me suis mis à boire plus de champagne que d’habitude, allant même en rechercher une nouvelle bouteille. Cela m’aidait sans doute à supporter mon embarras, mais cela a pesé à la longue sur ma vessie J’ai failli aller le faire dehors avant de me rappeler que ce n’était plus possible. Pas le choix que d’attendre devant les toilettes. Au bout de 2 minutes, Emilie a fini par en sortir…

- Y’a pas à dire : je trouve cela définitivement plus mignon quand c’est enfermé. Il faudrait peut-être que je persuade Hervé de s’y mettre lui aussi…. Claire a vraiment 

beaucoup de chance de t’avoir...

C’est peut-être là que le champagne ne nous a pas aidés à avoir le discernement nécessaire, quand Emilie s’est accroupie en face de mon zizi encagé. Nous étions seuls. J’ai frémis quand elle a pris mes boules en main.

- ça Monsieur c’est des couilles de taureau ! Mais là c’est si rikiki. Je trouve cela émouvant… un vrai petit asticot en boîte…

Elle a osé – oui osé – à ma surprise totale glisser son petit doigt entre les barreaux pour me titiller le sexe. Je ne savais que dire, que répondre. Il y a des choses très embarrassantes, surtout quand la nature reprend ses droits et répond aux caresses. Je sais bien que c’est mécanique, mais là je bandais devant une autre que Claire. J’étais morfondu de cette réaction instinctive. En plus, si Emilie est sympa, cela n’a jamais été mon type de femme. Incompréhensible que je cherche à m’ériger et quelque part intolérable de réagir mécaniquement ainsi.

Cela a duré un bref moment avant que l’on nous appelle du salon, mais suffisant pour me marquer à vie. Je me suis senti si fragile. Je me reprochais presque de ne pas être resté fidèle à ma Claire… le paradoxe alors qu’elle venait de montrer aux yeux du monde sa propriété en me mettant sous cage !

Trop d’émotions à gérer. Je suis parti le premier me coucher et surtout retrouver la sécurité de ma chambre…

Voilà qu’elle a été ma soirée de fou. Je ne sais pas comment je vais avoir la force de traiter avec cela, au grand jour, alors que les inhibitions sont revenues. Mais moi je suis bel et bien encagé sur les ordres de Madame !

J’arrive dans la cuisine. Les femmes sont en pyjamas en train de finir de déjeuner. J’entends les enfants qui jouent à la console au loin. Claire a un immense sourire.

- Bien dormi ?

- Oui.

Un petit oui.

- Alors contrôle mon chéri.

Contrôle que je porte la cage comme elle a pris l’habitude de faire. C’est un moment de complicité habituellement mais aujourd’hui avec une Emilie intéressée, c’est un petit calvaire… Je baisse l’élastique de mon pantalon en même temps que ma tête de honte, et laisse voir…

dyonisos

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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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Lundi 4 janvier 1 04 /01 /Jan 20:00

Elle est bien loin l'époque où le BDSM se vivait en catimini dans des clubs obscurs. Maintenant il me semble que rajouter du piment BDSM à votre vie sexuelle de couple est une des choses à essayer pour chaque couple, un must-have, comme utiliser des sex-toys qui sont rentrées dans la tiroir de la table de nuit.

La cage de chasteté c'est pareil : il n'y qu'à voir les milliers de modèles que vendent maintenant les chinois sur internet ! Cela ne veut pas dire que l'on en parle plus qu'avant, malheureusement...

Le BDSM est lui aussi vieux que l'histoire humaine. Il n'y a qu'à voir cette célèbre fresque étrusque dans une tombe de Tarquinia datée du VIème siècle avant JC. Un homme qui prend la dame, l'autre qui se fait sucer et un fouet pour réchauffer un peu les ardeurs de la dite dame. C'est d'autant plus remarquable que pour les pudiques Romains qui ont suivis les Etrusques, la fellation était le comble du mauvais gout et du sexe de bas étage.

bltarquinia.jpg

J'ai déjà parlé du statut de la sexualité au temps des romains : Pourquoi les dieux antiques ont des zizis tout rikikis ?

Non l'érotisme des sociétés grecquo-romaines est bien différent de ce que nous connaissons dans nos jours. La volupté ne vient pas des relations sexuelles, de ses organes internes, mais des baisers et des caresses échangés. La pénétration, c'est trop dégueulasse pour les hommes libres, c'est réservé aux esclaves. Le combre du plaisir c'est les baisers sur la peau qui fait la beauté, surtout autour de la bouche, et non l'éjaculation au fin fond d'un corps près des glaires visqueuses et des humeurs internes. Dans ces sociétés, et cela ferait plaisir à Yanode, le sperme c'est pas beau donc pas bien !

Si l'homme accepte finalement de coucher avec Madame, c'est moins par plaisir que par devoir citoyen pour faire des enfants pour la nation. C'est plus proche de la corvée conjuguale. Et qu'il n'y prenne pas trop de plaisir, car la femme est en droit d'aller s'en plaindre à son beau-père, comme quelque chose d'amoral. Un homme qui enfile les conquête est admiré dans notre société moderne. Il est méprisé dans ces sociétés antiques. L'accouplement est dévalorisant, seule compte la beauté des corps. "Il couche" devient une insulte. Pour les besoins irrépressibles du corps, il existe le lupanard que chaque homme se doit de fréquenter mais pas trop souvent, ou alors cela devient dévalorisant. Là il trouve des esclaves hommes ou femmes pour littéralement se vider et éviter de recourir à sa femme pour cela, car cela serait indécent.

Donc on a une société qui met au sommet la beauté des corps que l'on admire et caresse et au plus bas la sexualité que l'on dirait classique. Dire d'un homme "ce type a une grosse bite", c'est l'insulter. La société grecquo romaine aime l'harmonie du corps et rien n'est plus disgracieux pour eux qu'un gros pénis. Le canon de la beauté est dans la petitesse du sexe.

La société romaine était au sens propre une société de Maître et d'esclaves, y compris au plan sexuel. Et cela pouvait aller très loin...

L'absence fréquente du maître de la maison, (par ex. partie à la guerre), conduisait ouvent à des activités sexuelles illicites et furtives entre les esclaves et la Maîtresse. (...) Bien dotés, les jeunes esclaves virils étaient beaucoup demandés et vendus chers aux enchères publiques à la bonne société romaine. Les esclaves achetés uniquement dans le but de satisfaire sexuellement leur Maîtresse avaient souvent leurs organes génitaux retenus en permanence dans des ceintures de chasteté en métal faites pour empêcher la masturbation non autorisée. Ceux qui étaient pris en train de se masturber, encouraient une sévère flagellation, puis leurs organes génitaux étaient entourés dans des bandages trempés dans un mélange d'herbes et poivre, qui infligeait une douleur atroce sur les parties traitées. Les récidivistes étaient généralement punis par la castration et l'enlèvement de leur langue pour assurer que leurs secrets ne seraient jamais divulguées.

Peter Moorwiew - The Roman Citizen

Bref les Maîtres (et Maîtresses) des maisons romaines étaient les premiers Maîtres SM et avaient même inventés la cage de chasteté anti-masturbation ! Sauf que... Peter Moorview n'existe pas, pas plus que son livre. Et pourtant ces propos sont reproduits sur tant de site anglais et américains.

En réalité, les Romains parlaient très peu de leur activités sexuelles et encore moins de la masturbation. Cependant la question se pose avec la présence de tous ces esclaves, propriété du Maître de maison, n'ayant aucun droit propre. Le Maître (ou la Maîtresse) avait tout droit sur ces corps, mais en profitait-il  ?

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Les Romains ont peu parlé de leur sexualité et encore moins sur leurs probables relations ancillaires. Il y a cependant un indice qui ne trompe pas sur leur réalite et fréquence : les lois qui cadraient ces pratriques, ou plutôt les conséquences dominiales de ces pratiques. Ainsi toute la descendance qu'un Maître aurait de ses esclaves femelles devient automatiquement esclave à sa naissance. Et toute femme libre ayant une relation avec un esclave mâle sans le consentement du Maître de celui-ci doit être mise en garde 3 fois et si elle persiste, devient finalement esclave à son tour avec son amant.

Il ne faut surtout pas mélanger les torchons et les serviettes.

dyonisos

Par dyonisos - Publié dans : Air du temps SM
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Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.

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