Mardi 29 septembre 2 29 /09 /Sep 06:28

15ème rencontre avec Madame

Nous sommes partis en couples en week-end dans la région, Johanna et Moi, et Madame et son amant Marc. Le mari légitime est resté lui consigné à la maison : Madame veut être libre de discuter de la maison et, je pense aussi, ne pas l’avoir dans les pattes pour profiter librement de son amant…

Nous sommes descendus dans une magnifique chambre d’hôtes, une ancienne bâtisse rénovée dans le pur style contemporain. Le mélange avec les vieilles pierres est très réussi. Johanna m’a glissé que c’est un des investissements variés du petit empire Delamaye.

Le couple qui nous accueille est avenant et attentionné. Nous passons nous rafraîchir dans notre chambre avant le dîner qui sera servi en terrasse en cette douce soirée.

- Mets ton costume, Gaspou. Je l’ai pris dans ma valise…

- Mais … Marc est en tenue décontractée…

- D’abord ce n’est pas Marc, mais Monsieur dorénavant pour toi. De plus, tu ne peux toujours pas t’empêcher de te faire remarquer... Sur le lit immédiatement ! Et nu !

Aie, je suis allé trop loin ! Je maudis ma langue qui parle trop vite… Je me dépêche de me déshabiller et de prendre « la » position requise sur le lit : fesses en l’air en pénitent, poignets ramenés en arrière au niveau des chevilles, que Johanna vient immobiliser d'une ceinture de peignoir. J’entends alors le bruit familier de la ceinture de lourd cuir qui s’enlève du jean de Johanna, qui préfère de loin ce banal instrument que tous les autres canne, fouet ou cravache, que nous avons maintenant à disposition à la maison. « … ma ceinture, que j’ai toujours avec moi, est immédiatement disponible pour punir tes écarts.. »

Sa ceinture se fait cinglante une vingtaine de fois que j’ai apprises à maintenant à étouffer entre mes dents, et me laisse contrit et repentant. Tout penaud, je passe la culotte de dentelle qu’elle me tend avant d’enfiler mon costume. Johanna ajuste ma cravate et nous sortons.

Monsieur donc et Madame sont déjà là et nous attendent sur la terrasse. La chambre d’hôtes étant privatisée, nous sommes les seuls clients ce soir. Nous commandons des bulles… pour trinquer à la future maison !

Les verres s’entrechoquent. Monsieur prend la parole.

- Bravo les filles vous êtes arrivées au bout du projet. Et je n’oublie pas Gaspou qui a bien aidé.

Mon surnom est devenu dorénavant mon nom dans notre petite communauté.

- Les travaux commencent quand ?

Ce serait normalement à moi de répondre, mais dorénavant Johanna parle seule en notre nom. J’ai eu beaucoup de mal à m’y faire, avant d’accepter finalement cela comme normal dans un couple D/S comme celui que nous sommes en train de construire.

- Dans un mois et demi pour la maison aux beaux jours. Mais en fait les travaux devront commencer avant, avec le percement de l’accès au complexe souterrain qui doit commencer dans 15 jours. Nous en avons besoin en avance pour passer tous les réseaux.

- Et qui les réalise ?

- Un entrepreneur polonais dont la discrétion qui est garantie par le fait que cet homme est complètement à la botte de sa femme, qui lui a promis les pires représailles s’il jactait sur ce qu’il faisait en France.

- Vous prévoyez combien de temps de travaux ?

- Sept mois : pas mal de choses sont en ossature bois ce qui va vite… mais il y a les fondations à faire.

- Bon je vois est que tout est sur les rails. De mon côté, j’ai fini de ramener les fonds nécessaires dans les comptes de la SCI au seul nom de Sévérine , qui portera la propriété du terrain et des maisons.

Madame intervient.

- Et le tout bien sûr sans qu’André en sache quoi que soit ! Cela va être une belle surprise… quoiqu’un peu cruelle pour lui ! Bon si nous passions aux signatures de vos contrats respectifs…

Comme annoncé Johanna devient l’unique employée de la SCI, et habitera sur place (et moi aussi par « tolérance »). Elle m’a encore fait modifier quelques détails de sa maison de « gardienne » la semaine dernière…

Madame lui fait signer son contrat d’embauche en deux exemplaires.

- Je t’ai rajouté une clause t’autorisant l’usage pécunier des souterrains pour des soumis extérieurs que tu pourrais y amener, sous la réserve que nous avons agréée ensemble les précautions prises à leur entrée et à leur sortie ne leur permettent à aucun moment de savoir où ils ont été sequestrés…

Je découvre l’existence de cette clause. Je croyais que Johanne ne voulais pas d’activité de domination professionnelle... Mais je sais que je n’aimerais pas quand elle le fera… Là aussi, sur ce point, je n’ai plus mon mot à dire…

Monsieur passe à moi. J’ai accepté la proposition de Madame de devenir architecte salarié de la société…

- Bon finalement Gaspou, après avoir bien réfléchi, je te rattache à la holding. Tu seras donc le 4ème salarié après moi-même, ma secrétaire et le comptable. André lui n’en est plus salarié depuis le mois dernier : Sévérine et moi pensions qu’il était temps d’acter dans les faits, le transfert effectif de la gérance à mon nom. L’autre avantage de la holding est qu’elle a une filiale suisse totalement légale mais discrète que Johanna pourra utiliser ses travaux d’aménagement de donjons ou autres. 

Je lève les yeux de surprise à laquelle Johanna répond immédiatement.

- Je discutais l’autre semaine avec Madame Slowasky, la femme de notre entrepreneur, qui me disait combien de personnes aisées cherchaient dans le milieu des créateurs d’espace de jeux entre dominant et soumis. Alors je me suis dit que vu que nous faisons une très bonne équipe, pourquoi pas s’y lancer comme activité complémentaire…

- Bref ton contrat est prêt à signer… à mi-temps et au SMIC comme convenu… mais avant je crois que quelqu’un a un remerciement promis à faire … 

Une certaine tension arrive... Je découvre Madame qui veut parler mais se ravise pour devenir toute rouge. Elle se lève finalement et disparait sous la table. J’entends nettement le bruit de la braguette qu’on ouvre… Je suis sur le cul ! Monsieur me tends le portfolio de mon contrat.

- Tu paraphes en bas de toutes les pages et tu signes à la dernière. Idem pour le second document. Et le tout sur les 2 exemplaires. Tu as compris ?

- Oui, Monsieur. Merci, Monsieur.

Pas besoin de relire ou vérifier : Johanna l’a sans aucun doute fait à ma place. C’est finalement un des grands avantages de notre mode de vie, de n’avoir aucune question à se poser. Je commence à signer, mais putain, qu’est-ce que la scène est irréelle ! Madame sous la table en train de sucer son amant dans un bruit d’étoffe froissée pendant que je suis en train de signer mes papiers d’embauche !

- Tout doux, tout doux ma chère ! Nous ne sommes pas pressés…

Il passe sa main sous la table et se relâche nettement sur son dossier de chaise. C’est à ce moment-là que la femme de nos hôtes vient avec son plateau pour débarrasser la table des verres de l’apéritif. Elle a un petit sursaut quand elle découvre l’étrange situation. Johanna l’invite à continuer. La femme tourne autour de la table en faisant très attention à ne pas marcher sur la robe étalée à terre de Madame. Elle bafouille finalement….

- Je… je reviendrai plus tard… pour dresser la… la table.

Et elle disparait aussi vite qu’elle peut. Distrait par l’irruption, j’en ai oublié de continuer à parapher. Johanna me rappelle à l’ordre d’un doigt sur les documents. Je m’y remets. Sous la table, Madame suce avec difficulté et je comprends enfin qu’elle se l’impose parce qu’elle l’a promis pour que je sois embauché ! La main de Monsieur se crispe dans la chevelure de sa suçeuse. Il s’épanche finalement dans un petit soupir, suivi immédiatement de hoquètements un peu désespérés de Madame sous la table. Je suis si désolé, Madame. Je referme le portfolio et nous attendons. Monsieur s’excuse presque…

- Désolé, mais je trouve fondamental qu’une Dame termine aujourd’hui sa gâterie jusqu’à ce qu’elle rende l’outil propre et… prêt à ranger.

Je découvre à Monsieur un côté très macho et me dit que cela fait un bon contraste avec le mari André. Madame semble user de sa langue à nouveau sous la table, pour nettoyer avant de finalement refermer la braguette…

Quand elle ressurgit des profondeurs, Madame a les cheveux en bataille et une trace de sperme à la commissure des lèvres. Elle réajuste, très féminine, sa robe.

- Allez, ma Chère, vous recoiffer et vous refaire une beauté aux toilettes. Vous êtes un peu désordonnée…

Madame file à l’intérieur. Pendant ce temps, notre hôtesse est revenue pour dresser la table en plusieurs allers retours. Quand elle a terminé, Johanna l’interrompt et lui glisse un mot dans l’oreille qui fait légèrement rougir la femme. Aussitôt elle m’enlève mes couverts pour revenir avec une unique petite fourchette d’enfant. Je tire la tête pendant que Johanna jubile…

Le repas est délicieux mais je dois attendre, humilié, que Johanna me découpe les mets en petit morceaux avant de pouvoir manger à mon tour, ce qui amuse beaucoup Monsieur et Madame. Finalement le dessert est pris et la table est de nouveau dégagée.

- Messieurs-Dames veulent un digestif ?

Monsieur répond pour tous.

- Oui je prendrais un cognac hors d’âge. Johanna, tu me suis comme d’habitude ? Donc un second cognac et un Bayleys pour Madame. Le tout dans 10 minutes, s’il vous plait.

Il ne m’a rien demandé et rien proposé. J’aurais bien pris un cognac moi aussi et je ne comprends pas. Mais comme Johanna n’a rien dit sur le moment, c’est que je dois être privé de digestif.

- Excellent repas. Paul reste un très bon cuisinier. Il est temps de le terminer sur une très bonne note…

Cela fait sourire tout le monde sauf moi. Je ne comprends pas où il veut en venir. Johanna me l’explique :

- Regarde le contrat que tu as signé, à la fin. 

J’ouvre le portfolio et lis. Oh non ! J’ai signé « volontairement » (sic !) que je donnais le droit à mon employeur d’user (ou d’abuser ?) « de ma bouche et de mon rectum » pour y obtenir « une jouissance sexuelle », « en tout lieux et à tout moment ». C’était ça le second document que j’ai signé : j’aurais du relire avant ! Je suis dépité…

Madame intervient :

- C’est moi, Gaspou, qui ai demandé à Johanna ce « droit de cuissage ». Il me semblait important, vu que tu vas vivre à proximité d’André, en compagnon soumis à ta Belle, qu’il n’y ait pas trop d’écart de statut entre vous deux. Cela me parait plus juste... A cela se rajoute, ton beau petit cul qui plait beaucoup à Marc depuis qu’il t’a rencontré et qu’il va avoir la joie maintenant de déniaiser pour le plaisir de nos yeux et sans doute nos oreilles. Tu peux me remercier maintenant, Gaspou.

Madame a quand même un de ces toupets : devoir la remercier pour la vacherie qu’elle m’impose ! Mais je sais que je n’ai pas d’autres choix que de me taire et d’encaisser. Après tout, Johanna a validé cet arrangement. Et ce que Maîtresse accorde, le soumis supporte.

Je me lève de ma chaise pour m’agenouiller devant Madame et lui faire un très respectueux baisemain.

- Je vous prie, Madame, d’agréer mes remerciements éternels.

Je sais que la formule fait surannée, mais elle fait partie des « éléments de langage » que Johanna souhaite que j’apprenne quand je m’adresse à une femme qui est Maîtresse. 

- Gaspou, au pied ! Ici !

L’ordre sec de Johanna vient de fuser. Je bascule en quelques instants dans une appréhension folle mais bien compréhensible pour un jeune homme qui va se faire enculer par une vraie bite d’homme pour la première fois de sa vie ! Je tremble même quand je me positionne devant la table vide à côté. 

- Baisse ton pantalon ! Mais garde ta culotte…

Même si je commence à être bien dressé maintenant, il y a des ordres difficiles à suivre. Celui en fait partie. Et je ressens toute l’humiliation de devoir déboutonner ma ceinture et baisser mon pantalon de flanelle grise à mes chevilles. C’est d’ailleurs pour cela que Johanna m’a imposé le costume, pour jouer du contraste, entre l’homme endimanché et l’homme qui va se faire bousculer. Dans le monde vanille, on appellerait cela un viol. Dans notre monde, c’est juste une épreuve.

Johanna me courbe, ventre contre la table et vient m’attraper les mains de l’autre côté pour m’immobiliser.

Monsieur se lève et je sursaute quand ses grosses paluches baissent ma culotte de dentelle blanche à mi-cuisse. Mon trou est rapidement graissé de je ne sais quoi et l’énorme mandrin se présente à l’entrée. J’ai si peur maintenant !

L’heure de mon exécution arrive immédiatement : la bite de Monsieur me force jusqu’à vaincre toute résistance et envahir en puissance mes intestins jusqu’aux couilles, dans la douleur. Je serre les dents pour ne pas crier : pas question de rameuter plus de monde qu’il y en a déjà à contempler la profanation. La place prise, Monsieur ne bouge plus et me laisse m’adapter comme je peux.

- 4.8 cm de diamètre et 18cm de longueur, m’a dit Séver. Tu peux me remercier de t’avoir entraîné avec mes godes. Alors mon petit enculé, sert les dents et honore Marc !

Enculé ? Je ne peux plus le nier : je suis devenu un enculé au sens premier. C’est une vraie humiliation profonde ! 

Et encore plus quand notre hôtesse revient avec les digestifs. Elle hésite quand elle voit la scène, mais Monsieur lui demande de poser son verre de cognac sur la table contre mon flanc. Elle se presse de servir les verres et de disparaitre.

- Nous y allons quand même fort avec eux, Marc ! Ils vont nous faire une crise cardiaque un de ces jours…

- Bah, tu sais ma Chère, avec l’argent que l’on leur a prêté… ils n’ont pas d’autres choix que d’accepter nos caprices libertins…

- Oui, et André ne se gênait pas pour venir y sauter ses donzelles avant que je le mette définitivement sous clé…

C’est la conversation la plus hallucinante que je n’ai jamais entendu, le cul empalé sur la bite de Monsieur, qui sirote tranquillement son verre de cognac… J’ai l’impression d’être ouvert en 2 et si la douleur s’est estompée, l’humiliation elle reste très vive.

- Allez hue au galop mon Gaspou !

Ce qui veut dire pour moi que Monsieur commence à me défoncer le cul de ses puissants coups de rein. Le pilon s’enfonce et se retire presque puis rentre à nouveau, sans fin, sans répit. Je perds tout contrôle. Plus de maîtrise de moi-même : je hurle, je crie, je grimace. Mon corps est ballotté au grès de ses coups de marteau piqueur qui atteignent heureusement leur paroxysme dans un dernier défonçage. L’intrus se fait dur comme de la pierre avant de se lâcher dans un râle de Monsieur au fond de mes entrailles ! Enculé, humilié et vide foutre !

La soirée se termine sur cet exploit. Madame est pressée de retrouver la bite de Monsieur pour elle-même (« mais tu la laveras avant ») et Johanna la langue de son Gaspou adoré, qu’elle use longtemps avant que je doive m’interrompre pour aller rendre sous ses quolibets, le lavement « naturel » offert par Monsieur.

Elle s’endort peu après dans mes bras…

Au matin, nous descendons les rejoindre au petit-déjeuner. Avec le soleil déjà chaud, ils se sont fait servir dans le salon extérieur. Nous saluons Madame et faisons un signe à Monsieur au téléphone. Aussitôt il me désigne du doigt et montre le sol à ses pieds. Je rougis et n’ose comprendre ce qu’il me demande, mais Johanna me rappelle à mes devoirs à me poussant gentiment dans le dos.

Me voilà agenouillé à ses pieds à attendre avec anxiété. Finalement il détache nonchalamment son peignoir. Son corps musclé et bronzé est nu dessous, la bite déjà en demi-érection. Mon nez est gavé d’odeurs déjà fortes ce matin de musc de mâle. Le sexe finit de s’élever à la perspective de ma bouche. Encore un pucelage que je vais devoir perdre « volontairement ». J’attrape maladroitement entre mes mains la « chose » avant de me contraindre à l’enfourner dans ma bouche. C’est chaud, vivant et déjà un peu gluant, au goût prononcé d’urée et de sperme desséchés.  Je commence à donner une première caresse si humiliante pour moi de ma langue et de mes lèvres, en coulissant le long de la tige. Elle plait à Monsieur qui m’encourage de sa main libre dans mes cheveux. Pas une seconde il n’arrête sa conversation téléphonique. Je transpose ce que j’aimais quand une femme me suçait le sexe, du passé pour moi. Je m’étonne d’être si facile à transformer en tapette vide-couilles. Je ne dois pas m’y prendre si mal car dans un dernier soubresaut, le sexe se tend et répand au fond de ma gorge sa liqueur d’homme au goût si infâme en guise de premier breuvage de la journée. J’ai un réflexe de vomissement, m’échappe et recrache sur le sol le sperme. Je ne sais pas que faire…

Monsieur raccroche à ce moment et reproche gentiment mon comportement à Johanna :

- Et bien Johanna, il va falloir apprendre à ton Gaspou à ne rejeter ce que l’on lui offre de bon cœur…

Tout le monde éclate de rire à mon détriment ! 

- Allez je ne t’en veux pas, Gaspou. Pour une première, c’était très agréable. Merci vraiment. Allez vire-moi tes fringues que l’on aille piquer, entre hommes, une tête dans la piscine !

J’apprends une fois nu dans l’eau, qu’entre hommes veut dire caresses de couilles, excitations de zizi et doigts baladeurs dans le cul, jusqu’à ce que je sois trahi par corps et n’en puisse plus dans ma cage étroite ! Ce qui me remplit d’une nouvelle honte excitée…


16ème rencontre avec Madame

- Undertwasserstraße, bitte !

Johanna a parmi ses nombreuses qualités, celle de parler allemand couramment. Le taxi démarre immédiatement…

Nous avons atterri à l’aéroport de Stuttgart il y a moins de 2 heures pour une journée de « shopping » pour meubler les donjons de Madame, chez,  à ce que j’ai compris, ce qui est le plus complet fournisseur spécialisé en Europe.

- Marc m’a dit que Gaspou est passé hier aux bureaux de la holding pour se mettre au courant des procédures avec le comptable et ils ont aussi parlé d’un nouveau bâtiment à construire à terme…

- Oui je sais que Gaspou y est allé…

- Mais Marc énigmatique n’a rien voulu me dire ce qui s’est passé. Dis-moi Johanna tu sais ce qu’ils ont fait ?

- Bien sûr : je sais tout ce qui arrive à Gaspou…

- Alors ?

- Moi aussi je vais rester secrète…

Madame fait une de ces moues qui fait beaucoup sourire ma Johanna.

- Ah tu n’aimes pas ne pas tout savoir, hein ma Séver ?

- Non.

- Allez je suis sympa avec toi : tu n’as qu’à demander à Gaspou… il était après tout aux premières loges… cela m’a fait beaucoup rire hier !

Aie ! Je n’ai pas du tout envie de raconter ma visite dans les bureaux… Mais Madame n’entend pas lâcher !

- Alors, Gaspou ?

- Monsieur m’a présenté Clara la secrétaire et Norbert le comptable. J’ai effectivement passé beaucoup de temps avec Norbert  pour qu’il m’explique l’utilisation du logiciel de contrôle de gestion. Puis j’avais rendez-vous avec Monsieur pour évoquer le besoin de construire un nouveau bâtiment pour la société de bureau d’études qui étouffe dans ses murs.

- Oui, je suis au courant mais je ne vois pas ce qui t’a tant faire rire, Johanna ?

- Attends, tu vas voir. Continue Gaspou sans omettre aucun détail.

- Monsieur s’est absenté un instant pour parler avec la secrétaire. 10 minutes plus tard alors que nous évoquions les besoins pour le nouveau bâtiment, Clara est revenue avec… une plaquette de beurre…

- Une plaquette de beurre ?!?

Madame écarquille les yeux.

- Qu’est-ce que vous pouviez avoir besoin d’une plaquette de beurre ?

- C’est ce que je me demandais… Quel naïf je peux être !

- Oui Gaspou, je te le confirme : un vrai dindon blanc !

- La plaquette est restée en évidence sur le bureau pendant la demi-heure où nous avons continué à parler du futur projet. A midi, Clara a passé la tête pour dire qu’elle partait déjeuner… Et aussitôt que la porte a claquée, Monsieur s’est levé, a laissé tomber la plaquette sur le tapis et il m’a poussé hors de ma chaise ! J’ai été totalement surpris pas sa soudaine violence. Bref je me suis retrouvé affalé sur le sol, un peu sonné. Monsieur m’a alors forcé à me mettre sur le ventre, a baissé mon pantalon sous les fesses. Je croyais à une fessée : pauvre idiot que je suis ! Mais j’ai compris subitement quand il m’a tartiné le petit trou de beurre… Et il m’a alors… monté… je pense que c’est la meilleure image que je peux avoir… Son poids sur moi… Ses mains bloquant mes bras… et sa bite me transperçant durement le cul… Oh que j’ai eu si mal ! Il me faisait sans cesse répéter : « je suis la petite tapette  à bite de Monsieur Marc Dartois »

Le rire que contenait Madame au récit de mon malheur, éclate enfin franc et sonore !

- Voilà qu’il se prend maintenant pour Marlon Brando !

Je baisse la tête humilié une nouvelle fois pendant que les femmes ont beaucoup de mal à retrouver leur calme. Nous roulons sur le périphérique dégagé à cette heure.

- Gaspou, je peux te poser une question personnelle ?

- Oui, Madame.

- Cela fait quoi de se faire baiser par un mec quand on est un homme hétéro ?

Johanna intéressée par ce que je vais bien pouvoir répondre, se tourne sur la banquette pour mieux m’écouter.

- C’est très humiliant. Je me sens inférieur surtout quand je le sens gicler au fond de moi… Je crois que j’ai besoin qu’il me fasse mal, que je vive cela comme une épreuve pour l’accepter dans ma tête.

- Tu n’y prends pas de plaisir ?

- Non, ou plutôt si d’une manière étrange. Je ne peux pas m’empêcher de grossir en cage, mais c’est mécanique. Pas ce sentiment de possession quand Maîtresse Johanna use de son gode ceinture… Là je m’offre de tout mon corps et cela m’excite follement. Quand Monsieur m’encule, je ne m’offre pas : il me prend… c’est un vécu complètement différent qui, je l’avoue, est excitant à sa manière…

- Tu n’avais jamais fait l’amour avec un homme avant ?

- Non. Cela ne faisait pas partie de mes fantasmes, Madame.

- Et quand tu le suces ? Il n’y a pas là de douleur physique derrière laquelle tu peux te masquer… Tu penses à quoi pendant ce temps ? Je t’ai vu faire. Marc ne te force pas la bouche : tu lui offres cette caresse de ton plein gré…

Je rougis à la question. Je réfléchis pour trier mes ressentis…

- Je… je crois, Madame, que j’aime quelque part cette dégradation. Je pense que c’est le pénis qui fait le Mâle, celui qu’il découvre, enfant, posséder et qui le différencie des fillettes. Celui qu’il enfile, un peu dominant, dans les chattes ou les culs de ses copines, pour y obtenir sa gratification sexuelle. J’ai été un de ces Mâles égoïstes de leur queue. Mais je me sens peu à peu, ne plus l’être depuis que Maîtresse Johanna a pris ma soumission en main… Alors cela me semble dans l’ordre naturel des choses, moi au zizi encagé, que je mette son sexe odorant dans ma bouche, que je l’excite de ma langue et je reçoive son sperme en fond de gorge. C’est dégradant, un peu tabou même quand les parents nous enseignent enfant de ne jamais rien porter à la bouche que des aliments, et pourtant je le fais à chaque fois,  en accord avec ma nature chamboulée, même si je l’avoue, j’ai du mal à avaler ce que Monsieur donne.

- Intéressant ton ressenti. Tu l’as sucé, combien de fois, jusqu’à présent ?

- Trois, non quatre fois, Madame. La dernière c’était hier après que Monsieur ait jouit dans cul…

- Immédiatement après ?

- Oui, Madame.

- C’était comment ?

- Gras et épicé… 

Les femmes rigolent de bon cœur à l’évocation et m’oublie un instant. Je n’ai vraiment pas envie de détailler là mon ressenti. Heureusement nous arrivons et le taxi nous dépose devant un banal entrepôt de la banlieue de Stuttgart. Il est écrit sur la façade FREIHEITMOBEL. Nous avons rendez-vous : un élégant monsieur nous reçoit. Il ne parle pas français : Johanna traduira pour Madame. Nous passons dans l’entrepôt qui se révèle être le plus hallucinant show-room de meubles BDSM que l’on peut imaginer. Johanna me glisse à l’oreille : « allez à poil mon chou. Tu es là aussi pour nous servir de cobaye… »

Je m’empresse de me désaper et de me retrouver nu, à part la cage au zizi remise dès l’atterrissage, devant un homme que je ne connaissais pas 5 minutes avant. J’en reste un peu gêné mais il est des choses en soumission qui deviennent tous les jours un peu plus naturelles. Comme celle de porter mon rassurant collier que me pose Johanna…

La visite est longue, très longue. Des sandwichs sont apportés à midi. Il y en a pour tous les goûts : des piloris, des carcans, des tables de travail, d’élongation, des bancs à fessées, des trônes pour Majestés, des cages, des croix, des portiques et même une veuve de Nuremberg et un étrange confessionnal version SM. Madame et Johanna vont de part en part faire leur « marché ». Souvent je suis mis à contribution pour essayer telle ou telle possibilité, heureusement sans grande méchanceté. Quand un meuble leur plait, Johanna le prend en photo.

Finalement à 16h nous avons finis le tour de cet immense bazar et il est temps de passer commande. Mais sans moi…

- Vous auriez un endroit où je pourrais consigner mon soumis pendant que nous parlons affaire ?

Je finis dans une sorte de petite cage à chien au milieu des meubles. De ma consigne, je les vois discuter dans un box vitré. Johanna trie ses photos, discute avec Madame. Le vendeur montre des choses sur son ordinateur que je n’arrive pas à distinguer et note au fur et à mesure les demandes et options choisies par Madame et aussi Johanna, Madame nous offrant pour notre installation l’ensemble de nos meubles y compris les meubles de domination. Il appelle aussi de temps en temps ce que je suppose être son fournisseur.

Deux heures plus tard, le bon de commande est signé par Madame. Je sors enfin de ma cage… Il est temps de reprendre l’avion. Sur le chemin de l’aéroport, les femmes discutent :

- C’est quand même chers les meubles pour les activités BDSM. Mais je suis heureuse de participer à maintenir en vie cet artisanat particulier.

Plus tard, Johanna me dira qu’un peu plus de 50 000 euros venaient de changer de main. 

- à suivre -

dyonisos

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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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Vendredi 25 septembre 5 25 /09 /Sep 06:36

10ème rencontre avec Madame

- Allez debout là-dedans ! 

Je me réveille en sursaut. Johanna ouvre les volets de la pièce pendant que je m’étire dans ma cage. Il fait un temps magnifique. J’adore le moment où je retrouve Johanna le matin, mon rayon de soleil de ma vie maintenant, même s’il pleut dehors…

- Bien dormi ?

- Oui, Maîtresse Johanna. J’ai rêvé de vous…

Johanna ne me répond pas, occupée à ouvrir la porte de la cage. Je sors de mes barreaux nocturnes. Docilement je monte sur le plan à langer et me laisse faire… finalement j’adore qu’elle s’occupe de moi.

- Joyeux anniversaire, Gaspou !

Je suis surpris. Ce n’est pas mon anniversaire aujourd’hui et pourtant elle m’offre un cadeau ! 

- Cela fait 2 mois, aujourd’hui…

Je la regarde interrogatif. 2 mois ?

- Mais qu’il est bête : 2 mois depuis que j’ai commencé ton éducation. C’était le premier jalon que je m’étais fixé et cela se fête…

- Nous allons continuer alors ?

- Très probablement… Allez viens m’embrasser…

Je note qu’elle n’a pas dit oui avec certitude mais sur l’instant je fonds accroché à ses douces lèvres.

- Ouvre ton cadeau, maintenant.

Je déballe le paquet et découvre un ravissant T-Shirt avec un nounours floqué dessus. Il y a 2 mois, j’aurais tiré la gueule mais aujourd’hui j’apprécie l’attention même connotée soumission. Elle m’aide à la passer sur le plan à langer, avant de me donner une petite tapette sur les fesses.

- Allez ouste, c’est fête aujourd’hui : pas de couche mais tu restes ton adorable petit cul nu que je le mate et si tu es bien sage, je déballerai ce soir moi aussi mon cadeau. 2 mois d’attente : il est temps de consommer !

Et pour ne me laisser aucun doute, elle me montre ma cage. Cela me fait me cabrer immédiatement dans la cage, déjà follement excité à la perspective. Elle m’envoie préparer le petit déjeuner que nous prenons au soleil sur la terrasse. Je roucoule de bien être…

Vers 10 heures, mon heure est venue. Pas de couche, c’est que je dois pouvoir utiliser les toilettes ? Je me dirige en catimini et tourne la poignée : fermée à clé ! 

- Johanna ?

- Oui, Gaspou. 

- Les toilettes sont fermées…

- C’est normal…

Et elle retourne à son bouquin dans le fauteuil du salon. Que faire ? Je comprends que je dois poser la question explicitement…

- Mais comment suis-je sensé faire pour les toilettes ?

- Cela dépend : c’est pipi ou popo ?

Je rougis terriblement.

- Popo, Maîtresse, s’il vous plait…

- Alors reste là, je reviens…

Elle revient donc prête à éclater de rire en exhibant un ridicule pot pour gamin jaune avec une tête de canard. Je blêmis à sa vue. Johanna jubile.

- Je l’ai trouvé la semaine dernière quand je suis allé me promener au vide grenier avec Séver. Très vintage…

Je la regarde dépité.

- Mais ne me regarde pas comme un chien battu. Je ne vais pas te condamner au pot après la couche. Mais je crois que je mérite d’être récompensée pour mon imagination…

Je suis résigné.

- Je vais où ?

- Mais nulle part Gaspou. Tu fais là, devant Maman Johanna…

Autrement dit au milieu du salon ! Je me demandais, ce qui pouvait-être pire que la couche et j’ai trouvé… Et c’est sous le regard d’une Johanna pétée du rire que je m’assois en équilibre sur le pot…

Plus tard, je suis envoyé me doucher et le canard jaune finit dans la remise.

- Habille-toi, je nous ai réservé une table… à l’hôtel des Chênes… de toute façon, il n’y avait plus rien dans le frigo.

Quel repas exquis avec le plaisir d’avoir retrouvé des vêtements normaux. Je m’aperçois que je n’ai pas eu le droit de quitter la maison, depuis quasiment 2 mois. Et j’apprécie ma liberté retrouvée.

Le repas est délicieux ainsi que le vin. A la fin, Johanna nous commande deux cognacs.

- Il faut que l’on parle Gaspard.

Gaspard est son amoureux, Gaspou son soumis. Donc c’est à l’amoureux qu’elle parle sérieusement.

- Tu te sens plus à l’aise maintenant comme compagnon soumis ?

- Ce n’est pas drôle tous les jours, mais globalement oui je m’y fais peu à peu, même si je regrette parfois ma liberté d’avant. Je comprends que c’est l’unique façon d’être à tes côtés…

- Je ne sais pas si tu te rends compte de la montagne de progrès que tu as faits. Regarde, il y a encore 2 mois, tu aurais refusé net d’utiliser ce pot. Là je t’ai vu grimacer, mais tu n’as pas protesté : tu m’as obéis comme mon soumis.

- Oui c’est vrai que finalement on s’habitue à obéir sans se poser de questions… C’est même quelque part reposant de ne pas avoir à décider…

- Tu es heureux ainsi avec moi ?

- Je crois que oui… oui je suis heureux parce que je t’aime.

- Aurais-tu envie de continuer avec moi ? 

Je veux répondre oui immédiatement.

- Attend, ne réponds pas tout de suite. Il faut que tu saches d’abord quelque chose… La semaine dernière, Séver m’a proposé de rester en France et devenir la Diablesse de son Enfer souterrain. Elle me ferait construire une maison de fonction à côté et m’offrirait un salaire décent… 

J’écoute gravement. La proposition me semble logique, vu leur proximité et les talents de Johanna, J’avais aussi un doute sur la capacité de Madame de gérer seule son immense BDSM Park. Manifestement elle le partage et cherche du renfort : logique ! Mais ce changement m’inquiète pour nous… ne m’oubliera-t-elle pas une fois installée là-bas ?

- Que penses-tu répondre ?

La question en contexte D/S pourrait être prise comme inadéquate. Mais Johanna ne le prend pas ainsi.

- J’ai 24 ans et un modeste diplôme en technologies industrielles aux Pays Bas. Je crois que je me suis beaucoup plus investie dans le milieu BDSM que j’ai passé du temps à réviser mes cours. Je n’ai même pas commencé à chercher un vrai travail. Je pourrais évidemment m’installer comme professionnelle mais tu sais que cela ne m‘emballe pas. Alors oui l’offre de Madame Delamaye est très intéressante. Elle me connait bien et m’offre une situation que je ne pourrais pas obtenir par moi-même… Je ne peux pas me permettre de passer à côté. Mais il y a un hic : toi, nous.

Je suis tendu.

- Séver craint que tu ne sois qu’une passade, que bientôt je me lasserai de toi, comme d’habitude. Elle me conseillerait d’éviter de t’avoir dans les pattes. Il finit son chantier et basta. Cela n’empêcherait pas de jouer avec toi mais en gardant une distance…

- C’est cela que tu veux ?

- C’est ce que me dirait la voix de sagesse et Séver a après tout raison de me mettre en garde, moi et mes fugaces passions. Nous ne nous connaissons que depuis 2 mois après tout. Aujourd’hui ton petit cul m’excite, mais cela le sera-t-il toujours demain ? Je crois aussi que ta présence qu’elle n’avait pas vu venir l’indispose encore quelque part…

- C’est injuste, Johanna. Tu m’as demandé de devenir soumis pour te garder, et je m’y emploie dur tous les jours…

Je pleure. Johanna vient me prendre chaleureusement dans ces bras…

- Attends, attends, tout n’est pas perdu. Séver qui me veut comme Diablesse me propose un arrangement possible qui t’inclut… 

Je relève les yeux d’espoir…

- Si je tiens accepter le généreux travail qu’elle m’offre ET à absolument vivre avec toi, elle propose que tu deviennes architecte salarié de l’entreprise, à mi-temps – ma demande - et au SMIC malheureusement pour toi, et surtout elle nous demande 3 ans irrévocables…

- Comment cela, 3 ans irrévocables ?

- 3 ans où nous engageons à rester ensemble et remplir nos différentes missions.

- Tu es sûre de vouloir t’engager avec la frivole Séverine ?

- Je sais que parfois, elle peut avoir des priorités bizarres. Mais dans le travail qu’elle me propose, je ne crois pas que cela peut avoir des conséquences. Je serais à la manœuvre après tout !

- Et si nous nous séparons avant ?

- Déjà en ne t’accordant que le SMIC, elle introduit une dépendance financière à mon égard. Il faut comprendre que cela te compliquera toute volonté de départ… Mais oui, si tu pars ou je pars, nous devrons finir la période due, mais comme soumis personnels de Madame Delamaye. 

- Ce n’est pas trop extrême comme méthode ? Je ne crois pas que Séverine me déteste à ce point, quand même…

- Peut-être, mais elle voit là l’occasion de me mettre une bonne claque comme une Mère et me forcer à devenir enfin raisonnable… pour une partie de ma vie du moins. Si nous acceptons, nous devrons chacun signer un contrat de servitude en suspend sous seing privé, chez son notaire, d’une durée de 3 ans…

- Chez le notaire : Madame est très sérieuse ! C’est valable comme type de contrat, je veux dire opposable légalement ?

- Je ne suis pas sûr que cela soit légal, mais ils nous seront opposables oui. Séverine a organisé ta pauvreté et tu n’auras pas d’autres choix que de te conformer à ses termes, si tu veux avoir la chance de toucher une soulte au bout des 3 ans et recommencer ta vie à zéro. Et elle prévoit d’agir de même avec moi en mettant sous son séquestre une grosse partie de mon salaire. Sans argent, on n’est rien dans notre société consumériste…

- Alors qu’est-ce qu’on fait ?

- Nous déciderons demain. Pour l’instant, j’ai envie de ta queue. Je serais incapable de m’engager sans enfin savoir si là aussi nous nous entendons aussi bien qu’en soumis et Maîtresse. Pourquoi nous ne prendrions pas une chambre dans l’hôtel, là tout de suite ? J’ai pris la clé de ta cage…

C’est la fête des sens dès qu’elle me libère dans la chambre. Nous sommes si avides de nous toucher, de nous baiser, de nous encastrer, sans fin. Mon « petit machin » goutte enfin la douceur de sa bouche et l’excitation de perforer son petit cul. Nous ne nous arrêtons même pas pour manger, préférant se faire livrer dans la chambre, et  continuer de plus belle pour une nuit de folie : NOTRE nuit à nous…

Le lendemain pour ma part, je sais les risques encourus mais je serais si malheureux de perdre Johanna. Pour moi, c’est clair, je m’engage pour 3 ans !

Johanna est en heureuse, mais je crois qu’au fond d’elle-même, elle préférerait de ne pas avoir à  faire à un tel choix. Mais de fait, elle laisse une chance à notre Amour en acceptant à son tour. Je suis si ému quand je descends la remercier amoureusement entre les jambes.

A midi nous retrouvons Madame chez son notaire, nos promesses d’embauche sont prêtes ainsi que nos contrats d’engagement pour les 3 ans. Je signe immédiatement. Johanna aussi. Et les contrats finissent au coffre…

- Bon les enfants, cela fait, allons manger maintenant…

Une fois le repas fini, Madame nous laisse et nous revenons tranquillement à ma voiture. Je sens que c’est le bon moment, je me lance :

- Epouse-moi Johanna !

Elle a une réaction de surprise.

- Agenouille-toi s’il te plait devant moi. 

Je m’exécute faisant courageusement fi des passants qui m’observent du coin de l’œil. Johanna me prend tendrement au mention pour capter mon regard. J’ai le cœur qui bat la chamade.

- D’abord sur la forme. C’est inadéquat de me demander de t’épouser. Dans ta situation, tu ne pourrais guère que quémander que je te daigne te prendre comme mari, au mieux. Mais sur le fond à quoi bon me servirait un mariage ? Pour moi, ta soumission est un lien bien plus fort que tout papier ou promesse devant le prêtre. Pas besoin de ses simagrées vanilles ! Allez, embrasse-moi maintenant les pieds pour te faire pardonner…

Et c’est contrit et mal à l’âme, que j’obéis devant les passants médusés de voir un homme s’abaisser à cela…


11ème rencontre avec Madame

Il est « convenu » que Madame fera construire une maison pour abriter sa Diablesse, dans laquelle je serais toléré. C’est la préséance dans laquelle Madame voit la chose… Pas question de gêner Madame et Johanna doit être à proximité immédiate de l’Enfer souterrain où elle doit bientôt Régner. C’est une tâche très difficile de trouver un emplacement réalisable. Nous y passons de nombreuses heures nocturnes. Les journées sont-elles consacrées à faire tous les plans de détail de la maison de Madame et du complexe souterrain.

- Vous avez donc résolu le problème ?

Johanna répond.

- Tu n’avais pas réellement intégré une maison de gardienne dans ton projet de départ en choisissant ce terrain ?

- Non, je n’y avais pas pensé.

- Car mettre une seconde maison, même petite sur ce terrain escarpé est un vrai casse-tête. Idéalement il faudrait que je sois à proximité immédiate du BDSM Park. Le problème est que l’accès à ta maison se fait par un étroit canyon, où les emplacements constructibles ne sont pas légion. En fait, après étude,  il n’y en clairement qu’un et il va falloir monter dans les hauteurs…

- Que veux-tu dire par là ?

- La base est tellement étroite qu’il nous faut aller chercher en étage le long de la paroi les mètres carrés manquants. Tu vois c’est là !

Johanna montre sur le plan du terrain le seul emplacement  possible. 

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- Nous avons fait pas mal d’esquisses du volume du bâtiment et Gaspard a eu l’idée de citer les structures disparues de l’ancienne carrière. Tu vois un truc comme cela de grosses poutres rouillées…

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- S’inspirer des anciennes structures industrielles : l’approche me parait très intéressante. Cela donne quoi ?

- Une structure accrochée à la roche et qui monte haut. Regarde Gaspou a fait une coupe préliminaire…

- Pas mal ! C’est quoi la tour de donjon qui surmonte le tout ?

- Une idée décalée et fantaisiste, mais on va la supprimer…

- Non garde-là. Moi j’aime bien l’idée de la tour de garde de la Gardienne qui dépasse.

- Tu crois ?

- Oui, je suis sûre. C’est une idée très symbolique ! J’adore. Bon ne me fait pas languir, cela donne quoi l’organisation des différents niveaux de ton castel moderne ?

- Nous avons mis au premier niveau la pièce de vie avec une cuisine ouverte. Un pont-levis de bois permet d’accéder à la bâtisse. Au premier étage c’est encore vide : peut-être que je vais le laisser comme cela. Gaspou pourrait y travailler enchaîné pour l’Entreprise. Ou cloisonner un peu pour mettre une chambre d’amis. Au deuxième étage, ce n’est pas la suite parentale mais la suite Royale avec une baignoire donnant sur la terrasse et un recoin pour ranger la cage de Gaspou. Avant le sommet de la tour, qui deviendra mon refuge, ma tour de guet donc. J’ai toujours adoré regarder le paysage par la fenêtre. 

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- Mais tu n’as rien prévu pour le dressage de ton Gaspou ? A part la cage que je vois dans la petite pièce à côté de ton lit… Aucun donjon dédié aux Dieux SM ? Tu ne vas pas quand même nous la jouer gentille amoureuse de ton Gaspard maintenant ?

- Non ne crains rien. J’ai surtout une folle envie en fait de ne rien dissimuler et d’avoir tous les instruments et meubles nécessaires à disposition et au grand jour ! Du moins, si cela m’est possible vis-à-vis de la discrétion que tu demandes pour ta résidence…

- Ouah une maison purement D/S où n’importe qui rentrerait saurait immédiatement que le fouet accroché au mur est là pour tanner la peau de Monsieur quand il n’est pas sage. Là tu fais fort ! Ne rien cacher ! Oui, très bonne idée : je te donne ma bénédiction. Je regrette simplement de ne pas pouvoir faire de même chez moi avec ces foutues réceptions à organiser… Et je pense que pour aller au bout de l’idée, tu devrais même installer sa cage ou une autre cage dans la pièce principale ! Le message serait très clair pour tous les visiteurs…

- J’ai surtout envie d’aménager au jour le jour nos espaces sur les besoins du moment, vanille ou D/S, pour moi il ne devrait y avoir aucune différence.

- Oui le grand Coming Out D/S ! Cela devrait être cela la règle, avec des cours obligatoires de soumission pour les garçons dès le collège. Et l’Etat changerait la loi du mariage : le régime de base ne serait plus la communauté universelle mais la soumission masculine universelle !

Madame et Johanna s’emporte alors sur un monde passé 100% sous domination féminine.

- Johanna ?

- Oui ?

- Je mouille maintenant, une vraie fontaine !

Johanna éclate de rire : « la vieille bique mouille ! » avant de me donner une sèche tapette sur la tête…

- Allez, Gaspou, je crois que ta langue est requise pour éteindre un incendie…

Déjà, Madame a enlevé sa culotte et basculé ses cuisses sur les accoudoirs du fauteuil. La pièce est envahie de son odeur intime. Je m’agenouille à ses pieds devant la source « odorifère »…  et je suis conduit travailler à la mine par la main ferme de Johanna en prise sur mes couilles…

Une demie d’heure plus tard, mon service à la « mine » est enfin terminé. Madame se rajuste. J’ai la mâchoire et la langue douloureuse, les couilles aussi qui ont été maltraitées à chaque fois que Madame s’est plainte. J’ai aussi le visage complètement marqué des sucs de Madame, qui me chatouille encore les narines et me maintiennent loin en soumission. Johanna qui me connaît maintenant très bien, gère ma redescente… en me faisant baiser en soumission les semelles de ses chaussures. Elle sait que je n’aime pas cela… autant plus me l’imposer.

- Séver, nous partons après-demain pour quelques jours avec Gaspou.

Je l’apprends en même temps que Madame et je suis très intrigué.

- Vous allez vous reposer de vos efforts ?

- Non, ce sera plutôt un voyage d’initiation…

Madame veut en savoir évidemment plus. Et moi aussi !

- Je te le dirais au téléphone ce soir : je ne voudrais pas gâcher le plaisir de mon Gaspou.

Le plaisir ? Qu’est-ce que cela peut être ? Mais pour l’instant, j’ai la deuxième semelle à parcourir de mes baisers…


12ème rencontre avec Madame

- Mon Gaspou a été très courageux.  Je suis si fier de lui !

Nous sommes rentrés de voyage hier très tard. Madame est venue dès ce matin aux nouvelles. Elle me retrouve nu enfermé dans ma cage, les mains et les pieds inhabituellement attachés aux barreaux.

- Alors vous êtes allez où ?

- Présenter Gaspou à ma cousine Anneke et aller voir mes parents.

- Tu as présenté Gaspou à tes parents ?

- Non quand même pas : c’est trop tôt. Je l’ai laissé en consigne à ma cousine… pendant que je filais chez mes parents…

Madame me regarde attentivement. J’ai le corps « marqué » de la tête aux pieds des sévices d’Anneke

- Et bien ta cousine ne l’a pas raté ! Pourquoi tu lui as attaché les pieds et les mains ?

- Parce que ses couilles sont enflées. Pas possible de lui remettre la cage. Mais je ne veux pas pour autant qu’il se branle derrière mon dos !

- Sage précaution. Ils ne résistent jamais longtemps avant de se toucher… surtout si le souvenir de la séance est fort…

- Oh pour être forte, elle a été forte. Je l’ai laissé aux bonnes mains de ma cousine pendant 2 jours et 2 nuits. Dès le premier soir quand nous sommes arrivés à La Haye. Tu aurais vu comment c’était charmant : Gaspou était tout timide et impressionné face à Maîtresse Anneke. Je l’ai laissé enfermé dans la cage du Studio et je suis reparti vers Amsterdam…

- Je ne te demande pas comment s’est passée ta visite chez tes parents ?

- Oh pour une fois bien : il semble qu’ils s’habituent peu à peu à mon choix de sexualité… et je leur ai même annoncé que j’avais trouvé un petit copain français nommé Gaspard !

Là je crois m’étrangler ! Johanna de leur a quand même pas tout raconté ? Heureusement Madame change de sujet…

- Et alors sa rencontre avec ta cousine, dominatrice professionnelle ?

- Anneke avait hâte de faire la connaissance du Gaspou. Elle voulait être sûre qu’il vaut mon intérêt…  Et quand Anneke veut tout savoir d’un soumis, crois-moi elle l’obtient toujours !

- Eh, eh, ça je m’en doute !

- La première matinée a été occupée à l’inspection. C’est toujours ce qu’elle fait avec ses nouveaux sujets et crois-moi sa technique est rodée pour être la plus humiliante possible. Ses doigts à fouiller profondément le cul, l’étude approfondie du sexe, des couilles. Je lui avais laissé la clé. Avec mesures de l’élasticité de la peau à l’appareil tire-couilles et de la profondeur du canal de l’urètre à la sonde qui les terrorise tant Elle fait aussi souvent une inspection de la bouche avec la pose d’un ouvre mâchoires…

- C’est très invasif… Gaspou ne devait plus savoir où se mettre ?

- Oui il parait qu’il était aussi rouge qu’une tomate et bien plus encore quand elle l’a branlé après l’avoir attaché !

- Quoi, elle l’a masturbé… mais je ne comprends pas… ce n’est pas réservé en fin de séance chez les pro habituellement ? 

- Pour les séances courtes oui, mais pas pour celle de 2 jours. Cela offre 2 avantages : il jute alors qu’il en avait l’interdiction et elle peut alors le punir. Et les couilles vides, le ressenti des tortures à suivre est amplifié chez ces petits Messieurs… Là elle lui a servi de l’orgasme totalement ruiné : montée progressive de l’excitation malgré le déni de Gaspou, éjaculation à vide sans aucune caresse très frustrante suivie de quelques minutes de vive branlette pose-éjaculation qui est terrible pour celui qui vient d’éjaculer !

- Il faudra que j’essaye la branlette post éjaculation avec André…

- Oui tu verras un délice à voir… Après le repas, Gaspou a été remis bâillonné dans la cage pendant qu’elle recevait un client. C’est toujours marrant de constater comment 2 hommes soumis peuvent être rendu si honteux par la présence de l’autre. Gaspou ne cessait de se retourner dans sa cage et le client du jour, m’a dit Anneke, était pour une fois très perturbé… En tout cas pour le client, cela a fini par une douloureuse branlette dans une capote, les vicieuses pinces d’Anneke aux seins et aux couilles. 

Le client en avait totalement bavé avant sa traite finale. J’ai vu des choses que je ne croyais pas possibles : le gode monstrueux qu’elle lui a enfilé dans le cul et qu’il a avalé sans une grimace ! Et surtout son sexe et couilles qui ont été cloutées sur une planche de bois dans des cris d’agonie ! Maîtresse Anneke peut être terriblement dangereuse : je suis prévenu pour sa nièce.

- Et après un moment de déchéance que j’adore : celui où donne à avaler à un soumis le sperme d’un autre soumis. C’est émotionnellement fort chez eux et cela l’a été pour Gaspou qui n’en voulait pas !

- Comment l’homme est forcé à avaler ?

- La technique d’Anneke est simple. Soumis immobilisé sur le dos avec un bâillon étanche sauf un trou au centre pour respirer. Elle transfère le sperme dans une seringue en le diluant avec un peu d’eau, puis introduit dans le trou un tube de plastique jusqu’à toucher la glotte. Enfin c’est « l’injection » : une première seringue pour pousser le sperme dans le conduit et une seconde remplie d’air pour envoyer le liquide jusqu’au fond ! Après c’est simple : tu leur pinces le nez et écrase le tuyau, pour couper toute possibilité de respiration, jusqu’à ce que,  docilement, il avale le sperme de l’autre ! Pas le choix ! Et tout le processus à un côté terrifiant pour le soumis qu’y passe. Gaspou en pleurait presque à la fin…

- Je comprends pourquoi !

Si Madame savait qu’elle calvaire cela a été. Oui j’ai du mal avec le sperme. Déjà le mien alors celui d’un autre que l’on ne sait pas où il a traîné ! Mais Johanna m’a rassuré depuis : tous les clients de sa cousine sont « safe » ;

- Gaspou a été finalement fouetté au crépuscule dans le jardin. Cela a été le moment de panique totale pour lui. Je t’explique : le jardin est sous la vue de la maison d’en face dont la lumière déjà allumée, montrait la présence d’une femme. Il s’est imaginé que c’était une voisine. Mais en fait c’est la maison où habite Anneke avec sa soumise. Elle est lesbienne, tu te rappelles ?

Là je ne peux m’empêcher d’intervenir :

- Quoi, ce n’était pas une voisine ?

- Non gros bêta : c’est sa jeune soumise qui travaille chaque soir pour ses études à l’université. Mais en te disant rien,  Anneke t’a fait tout croire. Bref notre Gaspou a été vigoureusement passé au fouet à la nuit tombée, sans doute la pire correction qu’il n’a jamais reçue, pour avoir éjaculé sans autorisation. Du moins ça c’est l’explication officielle. Je crois surtout que la cousine avait terriblement envie de voir ses réactions sous le fouet et que cela lui permettait de prendre l’ascendant psychologique sur lui pour la journée à suivre.

Effectivement après une telle branlée qui me fait encore mal, je ne pouvais que craindre cette Maîtresse Anneke et essayer de me conformer immédiatement à ces ordres et demandes. Pour la première fois de ma vie, j’ai fini en gros pleurs… Dur souvenir…

- Il a passé sa seconde nuit dans la cage du studio. Le lendemain Anneke n’avait pas de rendez-vous et a pu totalement se consacrer à Gaspou. Elle lui a sorti la totale après l’avoir étroitement serré dans le siège gynéco : écrase-couilles, pinces, aiguilles, lavement, sonde d’urètre, sodomie au gode et même je crois une tentative de lui mettre la main, électricité  pendant des heures entrecoupées de questionnement. Il a du tout avouer : ses branlettes, la façon dont il baisait ses copines, l’effet que je lui faisais, ses mensonges… Sa confession a été enregistrée sur une bande audio que nous avons écoutée sur le chemin du retour.  Très, très intéressant : il y a des choses que j’ignorais de lui..

- Quoi par exemple ?

- Non petite curieuse, tu ne le sauras pas. Il faut bien que je garde quelques parts d’intimité avec Gaspou. 

Oh mille merci Maîtresse Johanna ! Je n’ai nul envie que certaines choses soient publiques, comme les culottes de ma mère que je piquais dans la corbeille à linge ou la fois où elle m’a surpris à me branler dans ma chambre. La bande de ma confession a bien fait rire Johanna en voiture pendant que je devenais de plus en plus rouge. Sa cousine Anneke a un don pour faire accoucher les hommes de leurs pires secrets… sous la torture.

- L’après-midi, elle est montée d’un cran. Tu sais qu’elle aime pratiquer le Breath Play. Elle a une technique apte à terroriser et faire céder tout soumis. Gaspou a été attaché par les pieds et suspendu au treuil, au-dessus d’un baquet d’eau. Elle pose une question intime et si elle n’est pas contente de la réponse, elle le descend jusque la tête trempe dans le paquet. C’est un jeu terrifiant pour celui qui y passe. Anneke me l’a fait essayer un jour et moi aussi j’ai avoué ce que je ne croyais jamais dire…

Là j’ai été interrogé sur mes fantasmes qui ont été creusés à fond. Heureusement Maîtresse Anneke m’a accordé quelques périodes de repos la tête à l’endroit avant de recommencer dans ma terreur totale. Oui j’ai du tout avouer ! Ce qui me plaisait et ce qui me faisait peur ! Johanna n’a pas voulu écouter cette partie de l’enregistrement et se la réserve quand elle sera seule. Je crois surtout qu’elle ne veut me donner aucun indice sur ce qu’elle pourrait retenir à mon encontre…

- En tout cas, c’est tête en bas que je l’ai retrouvé. Nous l’avons redescendu. Il a fini dans mes bras en pleurs. Mais cela ne nous a pas empêché de s’amuser encore un peu avec lui. Sa langue entre mes cuisses pendant que la cousine lui perforait le cul au gode ceinture. Anneke ne baise jamais avec les clients, mais avec mon Gaspou, elle a voulu faire une exception.  Alors nous avons échangé nos places… avant de dire au revoir et de rentrer.

C’est la conséquence de ma mise en soumission : je n’ai jamais sucé autant de femmes… Je ne suçais jamais mes copines : trop dégradant. Finalement c’est Johanna qui m’a dépucelé la première. Mais il y a une grande différence de donner du plaisir à une femme que j’aime, et de devoir sucer une femme qui ne m’attire pas sexuellement. Je me sens être un « Gaspou suce moi là ! » et cela m’est toujours aussi humiliant….

- à suivre -

dyonisos

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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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Mardi 22 septembre 2 22 /09 /Sep 06:26

8ème rencontre avec Madame

4 semaines plus tard, je revois Madame chez moi. Avant de sortir, Johanna m’a dit qu’elle viendrait valider l’organisation du complexe souterrain dans l’après-midi. Je sais qu’elles ont discuté avec passion de l’aménagement déjà plusieurs fois, mais c’était sans moi, resté consigné à la maison. Je suis donc seul à accueillir Madame en attendant le retour de Johanna… entravé au collier à ma table de travail par une chaîne fixée à un anneau scellé dans le sol.

Je viens de me voir refuser l’accès à un site trouvé par Google. Johanna a installé sur mon ordinateur un contrôle parental très strict dès les premiers jours. C’est un innocent portail de référencement de fournisseurs de briques en verre, normalement rien de prohibé. Mais il suffit qu’il soit ouvert à de la publicité potentiellement pour adultes, pour que son accès soit verrouillé. Cela me complique beaucoup ma tâche mais c’est un ravissement pour Johanna quand je dois m’humilier les autorisations d’accès une par une.

La longueur de chaîne me laisse suffisamment de liberté pour saluer Madame selon l’Etiquette établie, à genoux et par un baisemain. Je suis maintenant plus à l’aise avec cette pratique de l’Amour Courtois et je pense ne jamais l’avoir fait avec autant d’élégance…

Je me suis de même habitué à ma tenue que Madame découvre pour la première fois mais je suis sûr cependant que Johanna n’a pu s’empêcher de s’en vanter. Je porte donc, sur décision de Johanna, depuis le lendemain de sa dernière visite une combinaison de travail « indéchirable » dont les manches et jambes sont raccourcies en une sorte de body pour adultes. Le vêtement est cadenassé à mon collier et bloque la couche que je porte maintenant 24/24.

- Alors ton expérience de la couche ?

Madame a mis en plein dans le mille de ce que j’ai eu le plus mal à accepter. Je décide d’être très honnête :

- Dans le cadre de mon éducation, Maîtresse Johanna m’a d’abord conditionné l’accès aux toilettes à son autorisation, puis elle a renforcé son contrôle en décidant que finalement je n’y aurais plus accès : condamné aux couches, d’abord changées après avoir « fait », puis après une heure d’attente incompressible, enfin maintenant changées 4 fois par jour à heures fixes quel que soit leur état ! Cela peut paraitre incroyable, Madame, mais en glissant de restriction en restriction, je m’aperçois que j’en oublie la restriction précédente que pour être touché par la seule contrainte additionnelle que la nouvelle règle m’impose. C’est une méthode de soumission très efficace, où on s’habitue tous les jours à perdre plus de libertés. Mais globalement cela me reste très difficile : j’évite habituellement de penser que je suis condamné à en porter une en permanence ou c’est mon image de moi qui m’atteint… 

- Ta Maîtresse est décidément très expérimentée… Elle connait parfaitement la psychologie masculine et la façon de manipuler - pour leur bien - les hommes. 

- Oui Madame.

- Tu y fais donc tous tes pipis… et autres choses… comme les bébés ? Sans possibilité d’y échapper ?

L’attaque est directe. Je ne peux m’empêcher de rougir à la question trop intime…

- Oui, Madame.

- Et cela t’est donc difficile ?

- Me laisser aller à le faire non, Madame. Je m’y habitue finalement. Mais je n’arrive pas à me dépêtrer de la honte que je ressens et je déteste l’odeur qui peut m’entourer après. J’essaye de me régler sur mes horaires de change, mais souvent j’échoue… et cela me désole tant…

Johanna arrive à ce moment et fait la bise à Madame. Nous nous installons dans le salon, les femmes dans le canapé et moi naturellement sur le sol au pied de Johanna, tenu par la laisse qu’elle m’a passée avant de me libérer de mon bureau. Je me suis aussi habitué ces dernières semaines à ne plus jamais être complètement libre de mes mouvements.

- Je discutais avec Gaspou de sa contrainte au port des couches.

- Cela a été le point le plus dur à m’imposer et à lui imposer. Mais je n’avais pas envie que ses besoins naturels viennent perturber son dressage. En même temps, c’est un moyen intéressant pour le faire progresser rapidement dans plus de soumission, en s’attaquant à une de ses libertés les plus intimes. Alors la solution s’est imposée peu à peu : couche adulte en permanence pour le pipi ET le popo ! C’est rare maintenant qu’il n’en porte pas. Même quand je lui baise le petit trou au double G sur le lit, je me contente de la lui baisser. Mais sans avoir vérifié qu’il ne puait pas avant. Mais le reste du temps, c’est sans concession ! Même s’il dort maintenant la fenêtre ouverte la nuit ou que je l’envoie attendre l’heure de change dans le garage quand je trouve qu’il sent vraiment trop fort…

- Impressionnant ta détermination. Je n’aurais jamais imaginé ce type de dressage... Alors tu me présentes enfin votre fameuse cage ?

Johanna nous emmène dans la pièce vidée où a été installée ma cage de « soumis ».

- Impressionnant ! C’est vraiment lui qui l’a construite ?

- Oui sous ma supervision et en mettant toute son intelligence dans la conception de façon à être incapable de s’en échapper… Je trouve cela très « pédagogique » pour un nouveau soumis de construire ses propres accessoires de contrainte. Là celui-ci est fait de solides poutres de bois. Les barreaux sont enchâssés sur 10 cm de chaque côté : impossible à tordre suffisamment pour les desceller. 

- C’est quoi en fait les barreaux ?

- Du gros fer à béton que je lui ai fait recouvrir d’une résine pour qu’il ne se blesse pas.

- Et il ne l’a fabriqué qu’en 3 jours ?

- Oui avec ma motivation permanente… je l’ai enchaîné nu dans le garage tant qu’il n’avait pas terminé ! Venant matin, midi et soir, lui rappeler mon impatience de ma ceinture favorite… J’essaie de l’y maintenir tous les jours de 7h le soir à 10h le matin… pour qu’il apprenne que sans moi il ne peut rien.  Et je l’y renvoie dès qu’il me fait une remarque pas assez soumise…

- 15 heures enfermé dans sa cage, tous les jours ! Tu es sérieuse ?

- Je crois qu’il faut à Gaspard un cadre strict pour que cela marche … et l’éducation à la cage lui fait faire de rapides progrès… … Elle nous donne des résultats remarquables. Il me devient de plus en plus attaché et obéissant tous les jours… 

- Mais il fait comment pour manger ?

- Il jeune tout simplement… de toute façon, il avait quelques kilos à perdre. Il a une bouteille d’eau mais c’est tout. Bon on s’y met ?

Johanna peut faire peur des fois, mais tout ce qu’elle a dit est totalement véridique. Elle m’applique tous les jours de plus en plus de fermeté et, de petite adaptation en petite adaptation qu’elle impose, elle m’emmène peu à peu vers une soumission durable et sans doute définitive. La plupart du temps, je ne m’en aperçois même pas, concentrant mon énergie à m’adapter à la nouvelle contrainte imposée. Il n’y a que la nuit quand je ne dors pas ou plus, que je perçois le schéma global et oh combien elle me sait me faire évoluer rapidement… J’en suis parfois triste.

Retour dans le salon, au pied de Johanna. Heureusement je ne suis pas bâillonné cette fois. Mais je me suis promis de tourner 7 fois dans ma bouche avant de parler, si je n’y suis pas invité. Johanna m’a envoyé imprimer les plans en ville… Je n’ai pas renâclé cette fois. Le plan est déplié sur la table basse et je suis chargé de prendre les notes.

BLPLANCOMPLEXE.jpg

 - Bon voilà le plan quasi définitif de l’aménagement de ton Palais Souterrain, qui synthétise toute nos échanges…. Il faudrait que tu valides définitivement les fonctions des pièces pour que je puisse travailler sur les réseaux fluides. Car il va falloir tout amener : eau, électricité, air et évacuer les eaux usées. Pour garder l’aspect brut de la caverne, je pense tout dissimuler dans des faux planchers. Donc cela va faire pas mal de pompes de reprises… mais je ne t’ennuie pas avec cela. C’est mon travail de définir tout cela…

- Je te fais confiance…

- Bon alors je te propose de suivre le parcours de Dédé quand tu le condamneras à y aller. Il rentrera par la porte n°1 à laquelle on accèdera par un long couloir creusé dans la roche soit depuis l’extérieur, soit depuis l’arrière de ta maison. Au fait, je t’ai trouvé un sculpteur de pierre en Angleterre pour faire le tympan roman montrant l’Enfer au-dessus de la porte que tu m’as évoqué… Passé ce point on débouche par un étroit couloir dans la salle d’écrou, le n°2, transition entre le monde des condamnés et les vivants à l’extérieur… Je pense que c’est nécessaire d’avoir un tel espace tampon.

- C’est nouveau cela. Explique-moi sa fonction…

 - Dans les prisons, il y a toujours un espace tampon entre la liberté extérieur et l’enfermement intérieur. L’écrou est en fait le registre où est noté le nom du nouvel arrivant, où il doit laisser ses vêtements civils et récupérer son trousseau de prisonnier.

- Oui je vois, et cela devient quoi dans notre contexte ?

-  Je pense qu’il faudrait établir une procédure stricte à l’enfermement de toute personne que tu auras décidé de mettre dans le complexe. Je suppose que vu, que tu as demandé 3 cellules, tu envisages que cela ne concernera pas qu’André…

- Oui, je crois que j’ai envie de « diversifier » à terme mes soumis, avec un désir qui monte peu à peu d’avoir un jeune soumis dans mon « cheptel ».  Cela ne sera pas Gaspou, même si je l’avais envisagé un moment, car tu me l’as piqué plus vite que ma vieille ombre…

Les femmes se sourient d’un air entendu. Je suis atterré d’entendre parler Madame de moi comme un gibier de soumission clairement envisagé. Ainsi depuis le début,  elle me manipule ! J’en frissonne après-coup. Heureusement que maintenant, je suis passé sous la coupe de Johanna… un sort que finalement je préfère.

- Donc je verrais bien quelque chose comme cela…  dépassant de loin les contraintes de leur soumission habituelle. Pour les attaches, nous en avons déjà parlé et je crois, comme toi, qu’il faut utiliser des lourds fers d’esclave, durs à porter, au cou, aux poignets et aux chevilles. Tu pourrais aussi systématiquement leur tondre la tête à leur mise sous écrou et remplacer leur cage de chasteté par un modèle plus exigeant avec des pointes à l’intérieur… J’imagine même qu’à chaque nouveau séjour d’enfermement, on pourrait les marquer d’un marque d’infamie au fer rouge, qui viendrait rejoindre les précédentes et que l’on pourrait comptabiliser dans le temps… En fait, il faut faire tout ce qui semble nécessaire avant de les envoyer pour une période de plusieurs semaines se morfondre dans leur prison.

Plusieurs semaines ! Cela parait une éternité, mais à bien y réfléchir, je couche déjà depuis 3 semaines dans une cage toutes mes nuits…

- Ouah tu ne fais pas dans la demi-mesure toi ! Mais tout cela plait terriblement à ma chatte, c’est le meilleur signe qu’il soit qu’il faille faire comme cela ! Tu es une jeune dominante très douée, tu n’as jamais pensé à ouvrir ton propre donjon professionnel ?

- En fait, je crois que cela ne m’irait pas. Je travaille quand même dans celui d’Anneke depuis 5 ans. En fait je crois que ce que je n’aime pas, c’est d’être finalement au service du client qui paye pour que l’on le martyrise. Je trouve cela antinomique.  Souvent, les dominatrices pro, ont leur propre esclave personnel pour compenser et c’est ce que fait ma cousine. Mais moi finalement je préfère dominer sous ma seule volonté, avec de l’affection ou de l’Amour en jeu. Cela ajoute une dimension très personnelle à l’acte…

Ce qui correspond exactement à ce que Johanna essaie de bâtir avec moi ! J’en éprouve beaucoup de fierté, qu’elle m’ait choisi, moi et nul autre….

- La salle d’écrou fera donc tampon avec le monde extérieur. Il y aura 3 portes fermées à clé qui séparera ton prisonnier de la liberté à l’extérieur. Je me demande même s’il ne faudrait pas forcer les esprits en transformant l’une en véritable lourde porte blindée comme tu pourrais trouver dans une salle de coffre de banque !

- Oh que j’aime tes idées sadiques, Jo ! Tu peux me faire cela ?

- Je crois que oui : il ne manque pas de fournisseur mais le plus dur est qu’il ignore à quoi, la porte fournie est destinée à servir… donc là tu arrives dans le couloir qui dessert les différentes zones : en face le quartier des cellules, à droite l’espace de soumission et de travail au corps et à l’esprit des soumis et à gauche l’espace d’exécution des crimes les plus graves.

- Attends, c’est quoi là ? C’est nouveau ça. Tu as mis « parloir »…

- Une idée que j’ai eue en début de semaine. Tu sais bien que nous avions trop de niches inoccupées, vu l’espace disponible dans le complexe souterrain. Alors j’ai imaginé de transformer ces 2 pièces là en une bulle confortable dont la fonction sera de permettre des visites très « intimes » à tes soumis. Imagine : après 2 semaines enfermées au secret, on ramène le prisonnier retrouver pour quelques heures sa Maîtresse. Il arrive le corps fatigué et la peau marqué par les séances de « travail ». Il ne s’agit pas de le réconforter mais pour lui, d’honorer séance tenante sa Maîtresse avant d’être renvoyé au cachot… Je suis sûre qu’aucune  dominante ne peut résister à la cruauté excitante de la situation. J’y vois un lit confortable qui permet tous les hommages. Et je verrais bien dans la seconde pièce une luxueuse salle de bain victorienne très colorée. Je pense que cela peut être très fort d’utiliser ton Dédé comme un très attentionné garçon de bain, pour ta seule détente du corps et de l’esprit avant de le renvoyer à son sort. Tiens j’ai préparé des esquisses de l’ambiance chaleureuse que l’on pour y mettre en contrepoint de la froideur de la prison…

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- Tes idées sont vraiment géniales ! Cumuler en même temps mon goût du bain avec une séance cruelle de soumission est une merveilleuse trouvaille. Mon soumis a le droit de retrouver un peu de confort mais que pour le temps d’honorer sa Maîtresse. Et une fois son plaisir pris, sa Maîtresse le renvoie sans appel dans son cachot… Très sadique… mais il y a effectivement de quoi s’amuser beaucoup. J’adopte et j’adore ton idée de parloir comme tu l’as prévu….

Tout en les écoutant s’exciter, mon esprit a dérivé à l’évocation de ce parloir de visites intéressées. Oui c’est très cruel, mais terriblement excitant en même temps pour mon petit esprit pervers. Je me sens d’autant à l’étroit dans ma cage et je mouille du zizi en continu. 

- Bon les cellules : cela n’a pas beaucoup changé ?

- Non j’ai juste imaginé de les isoler phoniquement et j’ai rajouté pour le fun un cul de basse-fosse dans le sol, fermé par une lourde grille. Cela pourrait faire de la variété dans leur enfermement… 

- Tu as enfin trouvé où mettre mon bas-relief sur les « esclaves » que j’ai obtenu aux enchères. 

- Oui, il sera parfait dans le couloir en face de l’entrée du parloir.

- Mais ce que tu notes comme salle d’eau au n°7, c’est quoi ?

- En fait je vois cela comme une pièce entièrement carrelée, faiblement éclairée par le puits de ventilation, avec pour fonction initiale d’offrir un lieu pour laver à « grandes eaux » tes soumis. Tu ne vas pas pouvoir les laisser s’encrasser sans fin ! Alors je me suis demandée comment les laver sans briser la tension de l’enfermement ? Il faut que cela soit un moment désagréable pour eux. Alors j’ai pensé à ces cures, où l’on douche les patients à la lance incendie. Tu vois ce que je veux dire ?

- Oui, très très bien…

- Je pense qu’il serait aussi « intéressant » d’équiper la pièce d’un palan sur rail. Il serait suspendu de l’entrée par les mains ou les pieds pour varier et trimballé comme une vieille chaussette dans la pièce, pour le laver au jet. Bien sûr il n’y aurait que de l’eau froide…

- Super idée ! 

- Mais je crois que l’on peut rajouter d’autres « délices » exquis. Une cuve creusée dans le sol que l’on pourrait remplir d’eau avec ou sans glaçons pour leur donner un bon bain revigorant. Et je verrais bien un table de lavement tout en inox pour être sûre, que tout soit bien et complètement lavé !

- Vraiment une bonne idée ce « spa » pour soumis et vraiment très tendance !

Madame et Johanna partent dans un long éclat de rire communicatif. Mais je n’arrive pas à m’y joindre. Cette description du processus de lavage me laisse un arrière-goût amer et là je ne suis pas du tout sûr d’avoir envie de mettre à la place de celui qui sera traité ainsi…

- Bon et la zone de soumission ?

- Pas grand-chose a changé. J’ai cependant rajouté un cachot d’attente dans cette zone. Après tu auras ton cachot mitard au numéro 13, inspiré de celui de Maîtresse Sarah qui te fascine tant, avec les lourdes chaînes d’esclaves. Il faudra creuser un escalier pour arriver à niveau en fond de glacière. Et je double la paroi de béton pour passer les réseaux. Tiens regarde ce que cela donnera au final…

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- Pas mal du tout… J’ai hâte d’y enfermer mon Dédé à l’eau et au pain sec !

- J’ai surtout travaillé sur l’espace de promenade éclairé par le second puis de lumière. Y laisser prendre l’air à tes soumis me semblait finalement trop simple. Alors j’ai rajouté un manège pour y entraîner tes soumis, à la marche, au trot ou au galop, comme pour les chevaux. Cela leur fera faire un peu d’exercice. Après je me verrais bien y mettre, une ou 2 niches creusées dans la roche comme celle de ta terrasse, et quelques anneaux scellés pour les discipliner à la badine ou autre…

- Oh tu sais que tu me plais là, Jo ! Au fait, c’est quoi le sarcophage au numéro 12 ?

- Oh une idée sadique que je veux te proposer : un sarcophage de pierre pour les emmurer vivants et les terrifier ! 

- Où vas-tu trouver de telles idées ?

- Je ne sais pas : cela m’arrive tout le temps. Peut-être aussi que j’aime aussi beaucoup l’Egypte Ancienne…

- Moins que les tortures au Moyen-âge ! Mais le couvercle va peser une tonne, comment le mettre en place ?

- Bah, on mettra un puissant treuil électrique…

- Attends j’imagine, je force André à s’allonger dedans et je referme lentement le couvercle en buvant ses hurlements de terreur… Oui je m’y vois ! Tu me mets ce sarcophage absolument, s’il te plait !

- Pour ton donjon de torture en 15, je n’ai rien fait. Je te laisse voir ce que tu y veux dedans… cela devrait rester du classique pour toi…

- Oui, je le ferais… je sais qu’il faut que je m’y mette… comme pour équiper ma salle de jeu dans la maison… On passe en face, à l’exécution ?

- J’ai utilisé la niche à gauche, juste avant de rentrer dans la salle d’exécution pour y mettre ton petit « couloir de la mort » à toi. C’est un peu trop petit actuellement, alors il va falloir agrandir en creusant un peu la roche. Donc tu le fais mariner là un moment, avant de l’emmener à l’heure dite se faire proprement « exécuter » dans la grande salle. Nous avons cependant un problème, la salle est assez basse de plafond et tu auras du mal à le fouetter debout. Et puis je ne trouve cela pas assez décalé avec ce que tu pourrais pratiquer par ailleurs, toi la grande amatrice de fouet.

- Que proposes-tu alors ?

- Que tu les passes à la chaise électrique ! Non je rigole…  Non je me suis demandée qu’est-ce que le pouvait le plus craindre un soumis ? 

Ah oui très bonne question. Je suis impatient d’attendre la réponse de ma Johanne, par curiosité très intéressée !

- Il peut craindre ton fouet, que tu lui impose des choses qu’il déteste au plus haut point, mais ce qu’il craint le plus à mon avis est l’incapacité totale à échapper à son sort. Je ne pense pas à quand tu le forces à faire quelque chose, car là, à un moment ou l’autre, il décide volontairement de céder, mais la situation au-delà : celle où tu n’as plus besoin de sa coopération où il est livré sans aucun échappatoire à tout ce que tu auras décidé. Cela le porte habituellement loin dans leur esprit de soumission mais même si tu l’attaches étroitement, le danger est limité par la façon dont tu l’as mis, limitant les possibilités d’abus. C’est cette limitation que je propose de changer radicalement avec ça !

Madame et moi sommes beaucoup intrigués par ce discours d’assurance nouvelle. Johanna ramène ma tablette et la pose devant Madame.

- Regarde…

J’arrive de biais à voir la vidéo que Johanna a lancée. C’est un film d’image de synthèse. Au début on voit simplement une table de massage, je dirais ordinaire. Un corps nu d’homme est rajouté sur le ventre. On voit une à une des sangles venir lui serrer les membres et la taille. Un gros plan nous montre son cou immobilisé dans un collier. Je ne vois pas ou Johanna veut en venir, jusqu’à ce que la table se mette à bouger comme un Transformer. L’homme virtuel devient une marionnette. Les pièces du transformer ne cesse de bouger lui faisant prendre différentes positions. Le voilà les jambes totalement écartées, puis à quatre pattes offrant ses fesses comme sur un spanking bench, et encore debout les jambes légèrement écartés, les bras à l’horizontale passant à quelques centimètres du plafond. Puis le corps est remis à l’horizontale sur la table de massage. Un bras surgit des profondeurs, trifouille un instant avant que le table descende. Le corps reste suspendu dans le vide, avant que des roues le face tourner sur lui-même. Le voilà présentant son dos vers le sol. La table remonte, semble le récupérer. Le bras s’efface. Et voilà de nouveau le marionnettiste qui agit. En croix, debout complétement vertical, et dans la position de grenouille inversée laissant libre accès à son cul… Je suis bluffé par l’ingéniosité de la machine et pas le seul !

- Putain c’est possible de faire cela ?

- J’ai demandé à un client régulier d’Anneke que je connais, très doué, qui possède une entreprise de robotique. Il y travaille à fond depuis 15 jours. Alors oui, c’est imaginable mais cela n’a jamais été fait. La plus dur est pour lui le passage du ventre au dos, mais il a trouvé une solution inspirée de l’accrochage des vaisseaux à la Station Spatiale Internationale, comme quoi tout peut servir au SM ! Je n’ai pas tout compris mais les sangles doivent être nécessairement en Kevlar. Il a prévu des « tensionneurs » dont les réglages varient en fonction de la position… Bref tout cela me dépasse techniquement, malgré mes études, mais il m’assure que la machine marchera !

- Cela coûterait combien ?

- Très bonne question. Geerd est prêt à la faire à prix coûtant. Voire même moins s’il s’occupe des réglages lui-même, mais il faudra l’autoriser à venir ici, chez toi. Cela serait lui le cobaye. Je veux bien me charger de le surveiller pendant ce temps… Mais globalement tu en as au minimum pour 80 000 euros. C’est trop ?

- Non, André paiera pour son futur… Mais s’il doit venir ici pour les réglages, je veux qu’il ne sache jamais où il est allé. S’il reste plusieurs jours, il logera dans les cellules du complexe. Vu ce que tu me dis sur lui, il devrait en être très heureux. Tu ne lui as rien dit sur moi, j’espère ?

- Tu me prends pour qui, Séver ?

- Non, excuse-moi je suis tendue en ce moment : Marc en veut plus…

- Nous parlerons plus tard si tu veux… Bon alors tu valides l’aménagement de ton BDSM Park ?

- Oui, à 100%. Merci de ton aide…

Une femme dominante est déjà dangereuse, mais 2 c’est pire encore. C’est clairement un Enfer qu’elles promettent au pauvre André qui y sera bientôt enfermé pour une longue période. Je le plains à l’avance… Tout cette noirceur m’a excité et je n’arrête pas de mouiller du zizi. D’ailleurs, je ne suis pas le seul : Madame reconnait combien tout cela lui a définitivement excité la cramouille…

- Et en plus Marc et André sont de sortie pour un gros client et rentreront tard. Je ne peux jamais compter sur les hommes, soumis ou non. Je n’ai plus qu’à sortir mon Hitachi à la maison…

- Pauvre petite chatte en manque…

- Toi, t’arrête ! Je suis sûr que tu vas utiliser la langue de Gaspou dès que je serais partie ! 

- J’en ai en effet la ferme intention, car moi aussi je suis bien excitée. Mais je veux bien te le prêter avant…

- Je croyais que tu te le réservais pour toi-même dorénavant ?

- Mais non, vieille bique. J’en avais besoin pour le ferrer, mais maintenant qu’il est devenu un bon toutou fidèle à sa Maîtresse, je veux bien être prêteuse…

Et moi, dans tout cela je n’ai pas mon mot à dire ? Aucune envie de sucer la « vieille bique » ! Et pourtant il semble que je vais devoir le faire… Madame a enlevé pantalon et culotte et sa chatte me sourit entre ses jambes sur l’accoudoir de MON fauteuil. Je reste interdit n’ayant nulle envie de descendre à la mine… Johanna le constate avec désapprobation. Je me prends une claque sévère qui me fige. Profitant de ma stupeur, Maîtresse Johanna ouvre ma combinaison et fait descendre à mes chevilles couches et culottes. J’ai l’air ridicule, mais c’est le dernier de mes soucis quand elle me presse entre ses doigts mes couilles et me force à m’agenouiller en position d'hommage.

- Allez au travail, schnell, Gaspou !

Sa main libre me pousse d’autorité la tête entre les cuisses de Madame. Pas une seconde, Johanna ne relâche sa pression sur les couilles ou sur la tête. Je n’ai pas d’autre choix que de m’y mettre… La mouille de Madame a une odeur et surtout un goût d’ail, loin de la fraicheur juvénile de Johanna. Et plus je suce, plus elle m’inonde de ses sécrétions intimes. Mais le pire est quand elle jouit, Madame referme instinctivement ses cuisses, jusqu’à presque m’étouffer. Je crois en avoir fini, je commence à me relever mais la main de Madame me ramène contre son sexe. Je dois lui donner 3 orgasmes à la suite avant qu’elle accepte finalement de me relâcher. Je reprends mon souffle : sa dernière jouissance, je l’ai vécue en apnée. Je suis marqué de la forte odeur de sa mouille qui est rentrée jusque dans mes narines…

Madame se rajuste et sans va rapidement. Juste le temps de me retourner pour voir que Johanna a aussi enlevé jean et culotte, et a pris la place sur MON fauteuil. 

- A nous, mon petit Gaspou.

Et merde !


9ème rencontre avec Madame

Madame m’explique que Johanna a dû partir à l’improviste et qu’elle va me « garder » pour les prochaines 36h. Pas sûr que cela soit une bonne nouvelle… 

Elle est venue me réveiller de bon matin dans la cage dans la chambre. Je me suis alors aperçu que Johanna et ma voiture avaient disparu. Je m’extirpe que pour me retrouver coincé. Madame se déshabille entièrement et me présente sa chatte à lécher. Sur le lit de ma Johanna ! Je trouve cela très sacrilège. Mais Madame me répond en écho que Johanna lui a donné « tout droit, y compris sexuel, sur ma personne pendant son absence » et qu’elle compte bien en profiter « à fond ».

Je me refuse un peu…

- Je suis déçue que tu ne me crois pas, nous allons appeler ta Johanna…

Celle-ci me répond, haut-parleur allumé, que j’ai plutôt intérêt à me dépêcher de sucer la chatte de Madame !

Je n’ai rien mangé depuis la veille. Le petit déjeuner de chatte rancie avec l’âge est un petit calvaire. Je broute et je déguste. Encore une fois, Madame exige ses 3 orgasmes à la suite ! Finalement j’en termine la mâchoire douloureuse et je suis laissé libre d’aller me faire un café…

Une demi-heure plus tard Madame revient  et me jette la clé de ma combinaison.

- Je n’ai jamais eu d’enfant alors ne compte pas que je torche un grand gamin de 29 ans ! On va simplifier : tu te fous à poil et tu resteras ainsi jusqu’au retour de ta Johanna qui fera de toi ce qu’elle veut.

J’enlève donc combinaison et couche et reste donc nu. Madame m’explique que je vais devoir travailler pour elle, surtout pour les séances de  tortures dans son Palais souterrain.

- Tu me cherches dans les vidéos tous les pires sévices que peut faire subir une Maîtresse à sa chose et tu m’envoies leurs liens sur mon ordinateur. Une vidéo toutes les 10 minutes ou je passe mon attente sur ton cul au fouet !

Et pour me prouver son sérieux, elle m’attache devant mon bureau.  Elle a le code parental pour aller voir des vidéos BDSM, ce qui me prouve définitivement qu’elle a reçu toutes les autorisations de Johanna ! Je me dépêche de partir à la recherche des vidéos de torture en commençant par mes favorites enregistrées dans mes liens. Madame, elle, est partie sur la terrasse avec son ordinateur portable…

J’envoie et j’envoie des liens. J’essaye aussi de prendre de l’avance quand mon stock sera fini… La vision des vidéos SM, qui m’étaient interdites depuis 1 mois, me vaut une violente érection en cage. Je soufre la frustration alors que les pires vilénies défilent sur l’écran de l’ordinateur.

A 10h30, Madame vient me chercher…

- Je n’en peux plus de mater les vidéos que tu m’envoies : au travail Gaspou !

Je dois immédiatement redescendre à la mine pour 2 nouveaux orgasmes au goût désagréable.

Retour à ma recherche de vidéos, entrecoupée d’un repas de pâtes froides, qui restaient dans le frigo servi par terre dans une assiette. Madame a de nouveau des « besoins » au café. Je résiste cette fois, mais 2 pinces à dessin qui traînent sur la fragile peau de mes couilles ont vite raison de ma résistance… Je suce en urgence pour un nouvel orgasme…

Et la fin de journée arrive heureusement... Je crois que j’ai déjà envoyé 50 liens de vidéos. Madame réapparait munie d’une gode ceinture menaçant, le plus gros diamètre qu’elle a trouvé dans la chambre : celui que je crains tant.

- J’ai mis un double G., comme Johanna, tu vois !

C’est une chose de se faire perforer douloureusement le cul. C’en est une autre de constater que je ne suis plus qu’un prétexte à l’excitation de la Dame. Johanna m’utilise souvent ainsi. Et c’est toujours aussi humiliant….

Détour par le jardin pour le petit « pipi » du soir et retour, non pas enfermé dans la cage, mais après un nouveau repas de pâtes froides, à sucer longuement Madame sur le lit dorénavant de ma belle Johanna, pendant toute la soirée. Mes gestes deviennent mécaniques et je m’échappe, l’esprit loin de l’entrejambe de Madame. D’ailleurs, je ne bande pas ! Heureusement Madame ne s’en aperçoit pas…

Au final, après le service rendu – 4 orgasmes – je suis remis dans la cage pour la nuit, nu et sans possibilité de soulager ma vessie ou mes intestins au besoin, sauf à faire dans le scato ! J’ai hâte de d’être libéré, quand Madame me rejoint le lendemain matin, et je file directement sous ses quolibets derrière un buisson pour faire ce qu’il est urgent de faire ! Elle m’envoie me « nettoyer » à la douche, avant toute nue de m’y rejoindre après un moment et de me forcer, effondré entre ses jambes, à lui donner son plaisir.

Pas de possibilité de café ce matin, je suis cadenassé immédiatement à mon bureau à la recherche de nouvelles vidéos sadiques.

Vers 10h, alors que je crains la nouvelle séance d’hommages forcés, Marc l’appelle et réclame immédiatement « son cul ». Elle quitte la maison et me laisse en plan, attaché à mon bureau…

Finalement, Johanna rentre vers 18 heures. J’ai faim et j’ai dû me laisser aller à pisser sur mon fauteuil. Elle en semble si bouleversée ! Elle me détache et me fait un long câlin…

- Désolée Gaspard. Séver n’est pas fiable : j’aurais dû le prévoir, l’anticiper. Je suis vraiment désolée ! Il faudra que je fasse différemment la prochaine fois que j’irai voir mes parents.

Au moins je sais où elle est allée. Et la nuit, elle me garde, pour mon bonheur, tout contre sa peau affriolante dans son lit, dans mon ex-lit.

- à suivre -
dyonisos

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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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Vendredi 18 septembre 5 18 /09 /Sep 05:49

6ème rencontre avec Madame

Je roule vers mon rendez-vous avec Madame, cette après-midi à la carrière. 6 jours depuis notre dernière rencontre dont 3 jours entiers à faire le ménage chez moi de fond en comble. Je dois reconnaître que la crainte 20 coups de fouets m’ont fait dépasser ma fainéantise habituelle à effacer le résultat de 12 mois en célibataire depuis le départ de Julie. Résultat : la maison n’a jamais été aussi propre et bien tenue, et je me suis promis de continuer sur ma lancée. Le reste du temps, j’ai avancé sur quelques plans de détails du projet.

Je garde ma voiture à côté de la Jaguar déjà là. Pas de Madame en vue. Finalement elle me fait signe du haut de la falaise et me crie :

- Bonjour Gaspard. Rejoins-moi en haut. Il y a une échelle sur ta gauche !

Intrigué, je pars à la recherche de cette échelle que je trouve au bout de 50m. La paroi est en partie éboulée à cet endroit et le rocher vertical se réduit aux 3 derniers mètres que sert à franchir l’échelle. Je suis presque sûr qu’elle n’était pas là lors de ma dernière visite sur le terrain. Arrivé en haut, je suis le bruit très distinct d’une machine en train de fonctionner.

Je progresse au milieu de broussailles et arbustes qui occupent le haut de ce que je sais être un éperon sans accès pour en avoir fait le tour. Je retrouve Madame en jean et baskets, au bord d’un trou de 1 mètre de diamètre qui s’enfonce dans la roche du sol, visiblement fait par la main de l’homme. Une échelle de corde y a été mise. A côté un groupe électrogène fonctionne à plein régime... le bruit que je suivais.

- Bonjour Gaspard

- Bonjour Madame

- Bon avant de t’expliquer le pourquoi du comment, il ne faut pas perdre NOS bonnes habitudes. Déshabille-toi Gaspard.

J’obéis toujours aussi troublé de devoir me mettre nu devant Madame. Et quelque part excité pour être complètement honnête. Une fois à poil, elle me fixe le collier rose, avant de me tendre une combinaison de plastique blanc que je dois passer. D’un coup de ciseaux, elle pratique une ouverture pour exhiber en protubérance mon sexe encagé. Et enfin elle me fait remettre mes baskets….

- Pas mal. Tu es mignon ainsi ! J’ai bien choisi mon compromis… Bon je t’explique maintenant : j’adore cet endroit car il possède une partie cachée dans le sol que j’ai découverte lors d’une de mes visites. La carrière date de la fin du XIXème siècle mais cet endroit a une histoire beaucoup plus ancienne : celle, retrouvée dans les archives, d’une ferme fortifiée dépendante  du château Montorgueil au Moyen Age. Elle été vendue à la révolution à un fournisseur de matériaux et il n’en reste plus rien, comme le château d’ailleurs : démolie pierre par pierre… Sauf ce que tu vas voir !

J’ai plein de questions mais Madame de son regard m’intime l’ordre de me taire. Elle m’invite à la place à la suivre dans le sous-sol. Je descends avec difficulté, peut-être 8 à 10 mètres, avant de me retrouver dans un réseau de salles souterraines. Je suis époustouflé de trouver cela ici ! 

Il ne fait pas chaud en sous-sol - pas plus de 10°C  - et je comprends que ma mince tenue ne me protègera pas. Déjà les couilles se rétractent contre l’anneau de la cage et me font mal…

- La ferme avait sans doute un antécédent troglodyte qui a été adapté au fil du temps. C’est assez courant dans la région… mais là personne ne le sait sauf moi. Une vraie chance ! Nous sommes descendus par un puits d’aération. Il en existe un autre plus loin… Allez je vais te faire visiter mon palais souterrain, Gaspard.

Elle me fixe l’habituelle laisse et je la suis de cavité en cavité qui sont éclairées par un réseau de lampes de chantier : la raison du groupe électrogène… Je me sens comme le premier inventeur d’une grotte préhistorique… c’est si passionnant que j’en oublie le froid qui me glace !

- Nous sommes dans la partie la plus ancienne : celle de l’habitat troglodyte. Je pense qu’il est très ancien. L’usage des pièces reste un mystère pour moi… mais remarque les multiples niches de rangement…

Nous avançons pour faire face à des zones éboulées.

- Je crois que c’est l’ancien puits d’accès à l’habitat. Ce genre d’habitation était organisé en trèfle autour d’un puits central à l’air libre, servant à l’accès, l’éclairage et la ventilation. Là il est complètement rempli par des éboulis. Vu la nature de la roche, j’ai du mal à croire que cela soit un effondrement naturel. Pour moi, il a été bouché volontairement pour une raison que j’ignore…

Elle m’amène dans un nouveau couloir à la taille plus rectiligne et s’ouvrant sur des caveaux plus ou moins importants …

- Là je crois que cela a été creusé plus tard pour servir de réserve et entreposer les récoltes… de la ferme. Remarque la taille de la roche. Tu sais à l’époque il n’y avait pas beaucoup de moyens de garder les récoltes sauf à les mettre au frais et à l’abri de la lumière… 

Cette visite est fascinante… Mais je redescends vite sur Terre : dans l’espace suivant, une jeune femme inconnue est présente ! Que fait cette jeune femme là ? Je la regarde : c’est une magnifique femme aux cheveux blonds, grande, mince et très  attirante. Je me sens gêné par l’inconnue. Je cache instinctivement de mes mains mon sexe encagé.

Madame est amusée par ma réaction pudique et presque enfantine.

- Allez ne fais pas ton timide : Jo ne va pas te manger ! Allons la saluer…

Nous nous rapprochons. De près, « Jo » m’apparait encore plus belle !

- Gaspard, je te présente mon amie Johanna. Jo est hollandaise et parle très bien notre langue pour avoir souvent utilisé celle de mon mari pendant son année d’étude en France l’an dernier... Jo, je te présente ce jeune architecte, Gaspard, dont nous avons discuté en venant de l’aéroport…

Aussitôt Johanna vient me claquer une bise sur la joue qui finit de m’embarrasser… Je suis rouge de confusion ! Et à l’agonie, quand elle s’agenouille à mes pieds et me retire doucement mes mains qui cachent la cage…

- Laisse-moi voir… Gaspard…

Le « Gaspard » me surprend. Je me laisse manipuler dans une faiblesse. Manipuler est bien le terme car Johanna me prend les couilles en main et vient me titiller la hampe et le gland de son petit doigt glissé entre les barreaux. Je ne résiste pas longtemps à ce traitement inattendu. Mon sexe s’émeut dans sa coquille et grossit tant et si bien qu’il déborde rapidement tant qu’il peut de sa prison…

- C’est mignon, les zizis-grenouilles qui cherchent à devenir bœuf... Et se mettent au garde à vous devant les Dames…. Mais là, Séver tu as quand même exagéré : ce zizi là est nettement plus à son avantage que celui de ton petit cochon de Dédé ! C’est vrai que toi tu préfères maintenant les chibres hors normes, mais avoir un machin comme celui de ton Gaspard dans mon cul, cela doit être pas si mal ! L’accord parfait avec mon petit trou ! Ni trop gros, ni trop petit…

Je ne sais plus où me mettre et où cacher la preuve gonflée de mon excitation. C’est quand même, de toute ma vie, les propos les plus sexuellement explicites que j’ai entendu de la bouche d’une fille que je ne connaissais pas 5 minutes avant !

Finalement satisfaite, Johanna me relâche mon sexe encagé et se retourne vers Madame, non sans m’avoir gratifié d’une tapette sur les fesses.

- Jo vient de finir ses études  industrielles. Elle connait parfaitement mon mode de vie avec André… et je pense qu’elle te sera utile pour avancer dans mon projet. J’espère que tu as rangé ta maison, Gaspard ?

Je rougis : « Oui, Madame ». Johanna en vient « cash » au pourquoi de notre visite.

- Bon puisque on s’est tous fait chier à descendre dans ton trou du cul de la Terre, pourrais-tu nous expliquer, ma « Séver mais juste », quelle idée as-tu eu ?

- C’est sous terre et cela me fait penser à l’Enfer. Regarde ces alcôves. Elles pourraient être les cellules d’une prison secrète où l’on enverrait se morfondre ou même se faire torturer nos soumis favoris « pour notre bon plaisir ». Un endroit craint pour l’arbitraire qui y règnerait… Une mise au secret en dehors de la société !

- Je vois bien l’idée mais le lieu me semble trop grand alors qu’une seule oubliette suffirait…

- Non il doit être infiniment craint. Tiens tu te rappelles de jeu dans un fort maritime à la télé française ? Et bien c’est comme cela : il y a tant de cellules que tu ne sais pas quelle peur tu vas devoir affronter !  Et puis tu peux bien connaître l’angoisse vécue dans l’une, que tu te demandes quelle pire angoisse encore, il peut y avoir dans les autres…

- Ouah. C’est plutôt… extrêmement ambitieux ce que tu envisages !

- Oui mais si fascinant… et excitant. Tiens suis-moi je vais te montrer un endroit encore plus incroyable…

Le « suis-moi » est pour Johanna. Moi de toute façon, je vais où la laisse de Madame m’emmène. Nous suivons un couloir étroit qui débouche à mi-hauteur sur un espace cylindrique éclairé par une lampe de chantier.

- Attention, ne tombez pas !

Aucune protection. Nous sommes serrés les uns contre les autres, dans l’étroit conduit de pierre. 

-  Cette merveille est indéniablement… une glacière du Moyen âge… La glace était prélevée dans les Montagnes à la fin de l’hiver et transportée dans des étoffes jusqu’ici… Elle était alors stockée dans cette cavité enterrée, isolée par des fagots de paille… En trouver une ici, montre quelle pouvait être la puissance des Seigneurs de Montorgueil ! Mais moi cela me fait tant penser à une oubliette où j’aimerais bien « oublier » mon soumis, quelques jours au pain sec et à l’eau, pour le retrouver encore plus soumis et dévoué à sa sortie… Jo, tu crois que cela pourrait se faire ?

- Rien n’est impossible. Je comprends la fascination, que de disposer réellement d’un tel lieu, peut être. Mais, Séver, tu as conscience que de la complexité de te demande et cela risque de te coûter bonbon ?

- Pour le coût je m’en fous : on n’a qu’une vie…

Et moi aussi, je me fous sur le moment des désiratas de Madame, beaucoup plus intéressé par le profil de la jeune fille que j’ai sous les yeux. C’est elle qui me fascine moi ! A un moment forcément, je me fais chopper à la mater, la bite en contrainte dans ma cage. Deux regards lui suffisent à évaluer la situation : l’un sur mon visage et l’autre sur mon sexe encagé. Johanna me sourit un bref instant avant de retourner à la conversation de Madame, non sans discrètement appuyer son doigt contre ma rondelle à travers ma combinaison…Je suis troublé et j’ai encore plus de mal à suivre la conversation…

- … dans tous les cas, il faudra creuser un accès à niveau pour atteindre le complexe de salles…

Pendant ce temps, le doigt me masse littéralement l’anus : je crispe les dents pour ne pas soupirer…

La visite dure encore une demi-heure. J’ai perdu le fil des folles demandes de Madame mais Johanna, elle, suit. Cela ne l’empêche pas de me garder sous pression, un doigt par ci, une caresse sur les fesses par là. Elle m’affole tant…

Finalement à l’heure de remonter…

- Dis, Séver, je crois que je vais rester un peu plus avec Gaspard pour commencer à tester le potentiel de cet endroit… 

- Tu ne préfère pas revenir demain plutôt ? Il se fait tard…

- Non, il vaut mieux battre le fer quand il est chaud…

Une lueur d’incompréhension passe un instant dans les yeux de Madame avant qu’ils s’écarquillent de surprise. Mais le tout fini dans un sourire bienveillant…

- Heu… tu es sûre, Jo ?

- Oui !

- Tu nous retrouves ce soir avec André et Marc ?

- Non, pas ce soir, je ne pense pas…

- Et bien, je te le laisse… avec Gaspard… travaillez bien…

Et Madame passe simplement le contrôle de ma laisse à Johanna, très symbolique et sans bizarrement me déplaire, avant de disparaitre dans le conduit d’aération…

Sitôt Madame disparue, Johanna me mets la main au paquet d’autorité…

- Cela devrait t’être interdit d’exciter les jeunes hollandaises, Gaspard. 1 heure que tu m’excites et me fait envie. Je suis une fille exigeante mais passionnée. Je ne veux pas te forcer… Mais je vais m’offrir… 

Ses lèvres s’ouvrent et sa langue s’immisce entre les miennes. Leurs contacts est chaud, tendre, fabuleux. J’adore immédiatement le goût de Johanna ! Nos langues se mêlent pour le baiser le plus passionné que j’ai jamais reçu… sublimé par sa main restée à m’affoler du zizi… Quand finalement nous finissons à regret par s’écarter,  je plane définitivement sur une autre planète …

- Là c’était la première des 3 folles choses que j’ai envie de faire avec toi ! Passons vite à la suivante tant je suis toute chose avec toi…

Je ne comprends pas tout de suite son intention. Elle décroche la laisse du collier pour l’accrocher à ma cage. Le collier lui-même m’est enlevé et vient étroitement immobiliser en plusieurs tours mes poignets. Enfin cage, laisse, collier et poignets sont liés ensemble…

- Allez viens…

Je suis tiré par l’entrejambe au fond des cavités, jusqu’à une saillie à mi-hauteur sur laquelle Johanna me courbe d’autorité. Le contact avec la pierre est  froid… Ma combinaison de plastique blanc est arrachée du cou jusqu’aux mollets. L’air froid vient immédiatement me faire frissonner la peau.

Pas un mot n’est échangé. Je regarde la tête en arrière Johanna retirer lentement sa ceinture de cuir des passants de son jean. Je tremble de tous mes membres… je suis très ému aussi… c’est quelque chose de bizarre : je désire au plus profond de moi que cette magnifique femme utilise sa ceinture sur moi, pour moi ! Je frisonne quand sa main se pose sur ma nuque, pour m’apaiser, me rassurer peut-être aussi… car j’en ai besoin.  

Je n’ai jamais été battu de ma vie, pas même une fessée dans l’enfance. Mes parents préféraient m’envoyer dans ma chambre quand je l’avais mérité par mon comportement. Cette situation de mes fesses livrées à une cruelle Maîtresse,  je l’ai tant fantasmé ces dernières années. Un sujet récurrent de masturbation, même en cachette pendant que j’étais avec Julie… La réalité est finalement différente. Johanna ne m’apparaît pas comme cruelle à cet instant. Et je me sens prêt à… même si j’ai peur à l’instant de…

La ceinture siffle dans l’air froid de la caverne et frappe enfin. C’est une délivrance. Une vive douleur qui se sublime instantanément en quelque chose de fort et de très intime. Un corps à corps fortement sexualisé, où la ceinture n’est plus que le lien entre Elle et Moi. Les coups pleuvent sans répit comme autant de coups de boutoir à bousculer ma pudeur. Johanna me travaille au corps avec une intensité qui augmente sans cesse. Je découvre avec fascination cette perte de contrôle totale. Mes bras, mes jambes bougent en tous sens. Je remplis la caverne de mes cris mais pas une seconde sa main quitte ma nuque. Je ne suis pas un autre. Je suis Nous !

Quand la ceinture cesse finalement, je suis marqué des épaules jusqu’au mollet. Johanna relâche sa pression et je tombe à terre sur le dos. Je suis essoufflé. Je suis en sueur. Je me sens apaisé… 

Johanna retire lentement pantalon et culotte, avant de s’accroupir sur ma bouche. J’admire ce sexe adorable descendre. Tout est charmant chez cette fille… Le contact se fait et je découvre pour la première fois son odeur si fraiche. Instinctivement j’y porte ma langue amoureuse…

L’Histoire retiendra peut-être que j’ai été le premier homme de l’époque Moderne à être « battu » dans l’Enfer de Madame Delamaye. Mais l’Histoire devra aussi retenir que j’étais un homme devenu en un instant follement amoureux !

J’ai beaucoup de mal à m’extirper de la grotte. Les balafres tirent sur ma peau et les muscles sont douloureux de leur vaine résistance au blitz de la ceinture. Quand je retrouve la chaleur du soleil, mes vêtements ont disparu. Seul est restée ma clé de voiture, me narguant accrochée à une branche d’arbuste ! Johanna éclate de rire mais moi je tire la tête…

A notre retour, la Jaguar et mes vêtements ont aussi disparu, mais le sac de Johanna, arrivé le matin même à l’aéroport, est resté… Il finit dans le coffre de ma voiture… avec moi ! Car je dois rapidement me rendre à l’évidence qu’il m’est impossible de traverser la ville tout nu… le corps balafré.

 

7ème rencontre avec Madame

Nous retrouvons Madame une semaine jour pour jour plus tard… avec Johanna… chez moi.

- … et tu n’as vu que j’avais mis la clé dans ton sac ?

- Non pas toute de suite…

- Je t’avais pourtant envoyé un SMS…

- Si tu crois, Séver, que j’avais la chatte d’humeur à regarder mes SMS… je n’ai vu ton SMS et la clé que le lendemain en fin d’après-midi quand je me suis enfin rhabillée pour sortir dîner à l’extérieur…

- Tu as passé quasiment 24h au lit avec Gaspard !

- J’ai surtout épuisé sa langue ! Au point même qu’elle lui a été douloureuse pendant 3 jours ! Une langue qui me met dans un tel état… 

J’écoute cela couché sur le tapis du salon, pieds et mains retenus ensemble dans le dos par une croix de cuir, exhibant pour Madame mes fesses et mon dos striées de la ceinture de Maîtresse Johanna, encore juste une heure avant… Je suis aussi bâillonné par principe … La parole est une liberté, pas un droit… m’a dit Johanna…

- Alors qu’as-tu fait avec la clé ?

- Disons qu’elle a m’a forcée à considérer mon dilemme. 24h – comme tu dis - de suçage en continu, ne sont pas venues à bout de ma terrible excitation… Il est clair qu’arrivée à ce stade, j’avais envie de queues, de phallus, de zobs bien durs pour combler la béance de ma chatte et mon cul ! Et celle de Gaspou me faisait terriblement envie… Je n’avais qu’à ouvrir et consommer avant de le remettre à mariner jusqu’à la prochaine fois. C’était tout à fait compatible avec la mission que tu m’as confiée et je ne suis pas dupe que, quand tu m’as appelée il y a 15 jours, tu n’avais pas qu’en tête l’aide créative que je pouvais apporter à ton projet, mais aussi la motivation que je pouvais donner à ton jeune architecte par ma domination au plus proche. C’est pour cela que tu tenais absolument que je m’installe chez lui : tu y faisais rentrer en même temps une louve dans la bergerie… dont tu aurais observé les actions avec un plaisir humide.

- Oui je ne peux pas le cacher : c’est exactement ce que j’avais en tête.

- Et ce que j’avais parfaitement compris. Je trouvais moi-même l’idée très amusante et excitante. Le timing était parfait : il était mûr à point après 15 jours de cage ! Sauf qu’un petit grain de sable est venu gripper notre belle mécanique. Jusqu’à présent les hommes avec qui j’ai été en relation dans ma vie se classent en 2 catégories. Les amants d’un côté, avec qui je baise avec plaisir. Je m’en contente un moment avant qu’ils me paraissent si limités finalement et que je m’en débarrasse avec fracas... Tu me connais.  Et les hommes à nature soumise de l’autre, que j’ai tant rencontrés au Studio et dominés. Ils sont différents et portent une telle dévotion à la gente féminine. Je les ai toujours considérés avec tendresse.

- Oui je sais. Tu as un don à faire apparaître le meilleur chez les soumis. Je l’ai vu avec André l’année dernière. Ta présence nous as été très bénéfique pour faire avancer notre couple…

- Sauf qu’avec Gaspou, et pour la première fois, c’est différent. C’est bien plus de la tendresse que j’ai pour lui, plutôt quelque chose comme une passion naissante et inattendue. Il est un être attachant, passionné et même temps attentionné et très respectueux. Mais il n’est de nature soumise. Il fantasme sur le BDSM, en arrive même grâce à toi à le vivre en réel, mais il n’a pas cette lueur dans l’œil des vrais soumis, simplement heureux de se soumettre à l’autorité féminine…

Je commence à comprendre pourquoi Johanna m’a bâillonné : c’est autant une discussion avec Madame qu’une confession qu’elle me destine…

- Voilà où nous nous en étions. J’ai su dès les premiers instants qu’il était différent de tous les autres, ou plutôt que je le considérais différent. Le genre de personne où, pour la première fois, je conçois une perspective différente, sur le moyen ou long terme, à me demande si ce n’est pas le bon. Si le consommais, la magie, notre magie, risquait de disparaître… et ça finalement je n’en avais pas envie…

- Alors ?

- Si nous voulons allez puis loin ensemble, il n’y a qu’un chemin possible. C’est que j’ai rapidement compris. Je suis trop habituée finalement au confort des hommes bien tempéré et à leurs avantages pour savoir que je ne pourrais pas vivre autrement en couple dans la durée. Mais je n’ai pas envie d’avoir une lavette soumise à la maison. Au contraire, je veux du caractère et de la surprise. C’est peut être antagoniste, mais il n’y a que cela qui peut nous faire durer. Mais cela passe par un cap difficile, celui où Gaspou de nature non soumise, doit accepter en pleine conscience de se soumettre pour moi et à moi !

- Un chemin difficile… Comment cela s’est-il décanté ?

- Arrivée au restaurant, j’ai su que je n’avais vraiment pas envie de laisser passer notre chance… je devais forcer le destin et tenter pour ma part la voie de l’avenir… et ne pas utiliser la clé. Je pensais qu’il était honnête de lui expliquer mon choix... et lui demander lui aussi de choisir en pleine conscience à son tour. J’aurais pu en fait procéder différemment, le dominer pour finalement l’attacher durablement à ma personne… Mais commencer une relation sur un mensonge ne me plaît pas… et il y a un risque énorme que de cette façon, je l’abîme trop et ne retrouve plus finalement l’homme qui me plait tant maintenant…

Johanna s’arrête un instant pour me gratifier d’une tendre caresse sur ma tête.

-  En ce soir de semaine, le restaurant était désert : nous avons pu parler très librement… Je lui parlé de la clé, de ma relation avec les hommes, de mon envie de tenter l’avenir … Je lui ai parlé de mon enfance au Pays-Bas. Je lui ai aussi parlé de ma cousine maternelle Anneke que ma famille ne reconnait pas et pourquoi elle ne la reconnait pas…. que j’ai du attendre mes 17 ans avant de le découvrir ce secret de famille, tabou et caché… Ma première visite en cachette à son Studio… le choc de ces hommes soumis à ses pieds… J’ai raconté à Gaspard comment j’ai gagné l’argent de mes études en dominant dans le Studio des hommes gentils, mais malheureux dans leur couple… combien j’y étais appréciée par tant de clients réguliers…Je lui ai fait comprendre l’étendue de l’expérience que j’y ai acquise en quelques années…

- Je suis impressionné, Jo : je ne pensais pas que tu parlerais d’Anneke et de son Studio si tôt et avec une telle franchise à Gaspard.

- C’est que Gaspou le mérite. Alors je lui ai dis le plus honnêtement possible que si on prenait cette voie, il n’y aurait que peu de temps d’adaptation. Le retour en arrière n’est plus possible pour moi et je ne peux feindre une innocence que je n’ai plus… qu’il était un garçon charmant, si intéressant avec une langue douée, et que finalement je lui demandé de faire son choix : le court-terme ou la tentative de long terme. En m’excusant que la question arrive si tôt dans notre relation inattendue…

- Je te reconnais là. Tu peux être dans l’action un peu cruelle, mais tu restes très attentionnée envers les autres… Je sais qu’André te regrette souvent.

- Nous sommes finalement rentrés, des questions pleines la tête. Je ne voulais pas que sa décision soit influencée de quelques manières que cela soit par le sexe. Je me suis enfermé dans la chambre pour la nuit… le laissant seul réfléchir. Je crois qu’il n’a pas beaucoup dormi cette nuit-là : je l’attendais se retourner sans cesse sur le canapé. Je me sentais si frustrée. J’avais envie d’aller le retrouver. J’ai eu beaucoup de mal à m’endormir.

- Le matin suivant, il m’attendait au lever avec le petit déjeuner que nous avons partagé. J’étais fébrile de connaître sa décision… Il m’a répondu gravement : « Tu n’es pas adaptée à une relation classique et je ne veux pas te perdre de suite, toi et ta fraîche petite chatte.... Moi, je découvre depuis quelques semaines la folle excitation d’être dominé en vrai par une femme. Je sais que je risque de regretter demain ces mots, mais j’ai envie de tenter l’aventure D/S avec toi. Mais je connais bien mes défauts d’Homme. Un jour, cela me pèsera et j’aurai envie de ne plus obéir et d’arrêter. Alors si faut tenter le Diable, je crois que c’est maintenant ou jamais… Alors oui je suis d’accord, mais s’il te plait ne me laisse pas la place de douter de mon choix d’aujourd’hui. ».   Je crois que je n’ai jamais rencontré d’homme plus conscient de ses faiblesses… Il était touchant.

- C’est vrai que ton Gaspou m’étonne beaucoup depuis que je connais !

- J’ai souri, pris le temps de finir mon thé et je me suis lancé avec joie. J’avais envie de m’amuser avec lui et ce dès ce premier matin : direction la zone commerciale. Arrêt chez Ikea pour récupérer une bande mesureur et  plusieurs bouteilles thermos… tu verras pourquoi… puis l’animalerie pour acheter le premier collier de mon premier soumis personnel. Tiens d’ailleurs, il faut que je te rende le collier rose… Bref la scène à l’animalerie a été délicieuse. Je comptais sur une vendeuse venue s’enquérir… Et bingo ! J’étais en train de mesurer le cou de Gaspou et tu aurais vu les yeux de mépris envers Gaspard de la vendeuse quand j’ai demandé un collier pour mon « chien mâle adulte ». Lui ne savait plus où disparaître le pauvre… J’ai pris le temps d’acheter une longe à dressage… plus pratique qu’une laisse… et un cadenas, sous les yeux des vendeuses qui échangeaient entre elles, tout en nous montrant du doigt. J’en avais la chatte retournée. Crois-moi Séver, je ne me suis plus amusée autant depuis longtemps…

- Je le vois, Jo. Ah, ah.

- Gaspou était fier de recevoir mon collier mais il a quand même un peu rechigné quand je lui ai fixé le collier immédiatement sur le parking de l’animalerie à la vue des clients matinaux.... Il le porte sans répit depuis cadenassé autour de son cou… J’aime bien y sentir son odeur marinée dans le cuir… quand je passe à côté ou qu’il s’occupe de moi… Une vraie sueur de soumis cela !

- Et bien tu n’as perdu ton temps… et après ?

- Direction le sex-shop ! Je crois que cela a été – comment dis-tu ? … oui – un grand moment de solitude pour lui et dès que la vendeuse dans la cinquantaine est venue nous voir et a vu son collier. J’ai dis que c’était mon nouveau petit ami et que je voulais découvrir les joies du pegging avec lui… Tu aurais vu la tête inénarrable de Gaspou… un vrai roman SM. Et quand la Dame a vanté les mérites et les inconvénients de tel ou tel attirail pénétrant : il ne savait plus où disparaître… Finalement nous avons choisi un double G…

- Un double G ?

- Oui un double gode ! Un pour lui et un pour moi… avec différentes tailles pour essayer et faire notre propre expérience. Pour clarifier notre situation avec la vendeuse, j’ai aussi pris une paire de menottes… à ce moment, la vendeuse a voulu aimablement nous faire rajouter une cage de chasteté… Mais je lui ai répondu : « pas la peine, il en portait déjà une quand je l’ai rencontré »… en fait je crois que j’ai choqué la vendeuse : le comble du sex-shop quoi ! En tout cas, nous avons essayé le double G dès notre retour à la maison dans les cris et la douleur pour lui… Peut-être ai-je été trop ambitieuse dans la taille qu’il pouvait prendre !

- Et les thermos ?

- Ah oui j’oubliais… une vieille technique de ma cousine Anneke… La clé est mise dans un thermos. Après tu remplis d’eau et direction le congélateur. Pour les récupérer, il faut attendre que cela dégèle. Faut dire que qu’il y a un petit truc en plus : le bouchon est retenu par un fil de fer pris en masse dans la glace. Impossible d’ouvrir le thermos tant que la glace n’a pas fondue…

- Je ne comprends pas pourquoi faire compliqué alors qu’il suffit de rendre la clé non accessible…

- Tu vas comprendre… mais chut !

Johanna se rapproche pour chuchoter à l’oreille de Madame. Je tends l’oreille et arrive à en saisir bribes à leur insu…

…La glace met 6 heures à libérer la clé… plusieurs jeux… attaché aux couilles… pas le bon thermos avec la bonne clé… ou remis au congélateur avant la fin de la décongélation…

Aie ! Avec cet innocent accessoire, la vie de l’encagé peut devenir très compliqué…

- J’ai regardé les plans de Gaspou : ils sont bons, très bon même. Il est doué ! Et la bonne nouvelle est que nous avons enfin fini à relever les dimensions de ton complexe souterrain ! Une vrai travail d’Hercule ! 

- Vous avez donc eu le temps de retourner dans le souterrain ?

- Oui 3 fois pour tout relever au laser et… y faire un peu de dressage de Gaspou ! Faut bien s’accorder quelques pauses détentes, quand même… vu comment cela pouvait être chiant !

- Ah, ah ! C’est pour cela qu’il a la peau autant marquée ?

- Oui que veux-tu, c’est très fusionnel entre nous en ce moment : nous adorons renouveler ce genre d’échange particulier entre nous. Mais je devrais aussi me calmer un peu car il devient addict à ma ceinture et je vais finir par le blesser profondément. Nous avons aussi bien rigolé à jouer au chien-chien et à sa Maîtresse dans les enfilades des salles. Ne bouges pas : je vais chercher les plans…

Le plan est déplié sur la table basse. Johanna a de-facto décidé qu’elle pouvait se passer des commentaires de l’architecte. Je reste bâillonné ! Cela m’irrite quelque peu, mais je dois me forcer à passer outre…

J’ai terminé les plans en début d’après-midi avec l’aide de Johanna. Je me serais bien contenté de les montrer sur l’écran de l’ordinateur, mais Johanna a dit « Non. Je les veux sur papier en A0. Et tu en profiteras pour imprimer aussi le projet de la maison pour que le vérifie ». Je n’ai toujours pas de traceur ici et la société de reprographie que j’utilise habituellement, est à une demi-heure de voiture et je n’avais pas envie d’y aller, ne comprenant d’ailleurs pas pourquoi Johanna veux continuer à utiliser ces méthodes dépassées. Mais elle a tenu bon et j’ai dû céder et  courir le faire imprimer en ville… A mon retour, j’ai été glacé de constater qu’avec Johanna tous mes manques d’entrain se payent cash. Cette fois-ci, sa ceinture m’était tout sauf érotique et je l’ai ressenti durement dans ma tête. C’est je crois ce qui me vaut de finir ce soir ligoté sur le tapis dans l’impossibilité de participer…

- Voilà exactement le plan de ton « Palais souterrain ». Et nous avons réussi à prendre les côtes au GPS par l’extérieur pour le positionner par rapport à la maison. Tu constates sur le plan de masse que cela fait quand même une belle distance à creuser pour le rejoindre… 

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- J’en avais plus ou moins conscience…

- Et voilà le plan du complexe souterrain. Je pense que l’entrée serait mieux là au niveau de la salle fermée avec les murets de pierre…  En face, je nous verrais bien cloisonner l’espace pour y mettre les cellules où il y aurait de la place pour équiper les soumis… On pourrait y mettre le quartier des cellules là… il y a de la place pour 3 cellules et je pense que cela serait « amusant » de rajouter un réduit  dans le sol fermé par une lourde grille… pour les punitions ou ton « bon plaisir »… 

- Je te fais confiance pour le positionnement de l’entrée. Tu as marqué « sas » : tu vois cela comment ?

- Je ne sais pas… un sas entre le monde extérieur et ton Enfer souterrain. On pourrait les équiper de lourds fers d’esclaves,  les tondre… ou pourquoi pas les marquer au fer rouge…

Je frissonne à cette évocation… Dans notre toute nouvelle vie, je découvre combien ma Johanna peut-être dangereuse  dès qu’elle retourne en domaine connu ! Elle devient « no limit » en paroles. Mais heureusement, elle reste jusqu’à présent nuancée sur mon cas. Heureusement… Je crois que je suis protégé par l’amour qu’elle me porte quelque part…

- Et puis il y a ta glacière  à « l’eau et au pain sec ». Pourquoi pas ? Cela serait le gniouf de ton palais secret…. Mais je pense qu’il faut l’aménager un peu : un escalier qui rejoindrait le sol serait le bienvenu. On compenserait par une double porte acier… Et il faudra doubler les murs… en béton pourquoi pas… 

- Super ! L’idée me plait beaucoup !

- Bon ton soumis enfermé, il faudra bien qu’il garde la forme… Je pense faire un espace de promenade là, avec vue sur le jour via le puits de ventilation…. Et le profond puits apporterait un peu plus de désespoir à ton André, conscient d’être coincé sous terre…qui devient un avantage quand il s’agit de soumission…

- Oh c’est génial, Jo ! Tu, vous avez bien travaillé ! Ah il faut que je te dise : j’ai eu une drôle de pensée hier… Il passait à la télé un reportage sur la peine de mort aux Etats-Unis et les couloirs de la mort. Je sais que ce n’est pas rigolo mais cela n’a pas empêché d’imaginer quelque chose…

- Les exécutions ? Putain tu ne fais pas dans la dentelle, quand tu imagines quelque chose…

- Non je suis contre, mais dans notre domaine, je crois qu’il y a quelque chose à en retirer. J’imagine garder mon André dans une étroite cellule suffisamment longtemps pour qu’il craigne son devenir. Elle serait à côté de la salle d’EXECUTION, où il n’y aurait aucune pitié à punir mon soumis. Jusqu’au sang ! A l’heure dite, je le ferai sortir lourdement enchaîné et je l’emmènerai sur son lieu d’exécution… en pleurs et désespoir. Il serait sanglé sur quelque machine pour l’immobiliser étroitement. Et à minuit pile, j’appliquerais ma sentence de la manière la plus implacable qu’il soit. Bien sûr, lui aurait la chance d’en ressortir « vivant »…

- Tu es prêtes à faire cela à ton André ?

- Je crois que oui… pour les crimes les plus graves… et pour la folle excitation que cela m’apporterait…

- Allez pourquoi pas ! Bon ta salle d’exécution je pourrais la mettre là… d’ailleurs je ne savais pas trop que faire de cette pièce, à part un nième donjon… et là il faudrait agrandir un peu ce recoin dans la roche pour le transformer en une toute petite cellule … mais oui, cela pourrait fonctionner…

-  Oui c’est ce que j’avais en tête. Au final cela laisse quand même pas mal de cellules vides …

- T’inquiète pas : Paris ne s’est pas fait en un jour. Prenons le temps d’affiner ton Palais Souterrain. Il faudra bien que l’on y mette quelque part une salle de torture…

- Je suis d’accord… Nous avons encore du temps. Tiens j’ai une idée : et si nous y mettions une sorte de parloir ?

- Tu penses à quoi ?

- A rien de précis encore. C’est juste une analogie avec la prison…

- Donc nous y allons réfléchir au concept, que je trouve intéressant même si, dans ce qui est finalement un grand donjon SM, je ne vois pas ce qui pourrait être équivalent… Bon, tu ne vas plus voir Gaspou pendant 3 ou 4 semaines. J’ai prévu de bien l’occuper… Mais je passerais te voir pour que nous travaillions sur ton palais de Shérazade… et revoir aussi André avec plaisir...

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- à suivre -
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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.

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