Mardi 15 septembre 2 15 /09 /Sep 05:47

5ème rencontre avec Madame

Lors de notre dernière rencontre, Madame n’y est pas allée de main morte. J’avais encore mal au cul quand je me suis assis dans ma voiture pour revenir et surtout le sentiment d’humiliation aigüe d’avoir prise une fessée sur les genoux de Madame comme le premier gamin désobéissant.

La première chose que je fais dans l’urgence, c’est de m’arrêter dans une librairie en ville pour acheter une monographie sur Glen Murcutt. J’ai été surpris de l’entendre citer le nom de ce grand architecte et cela change ma vision de Madame, connaissant beaucoup l’architecture que je ne l’aurais initialement cru. 

Dès ma sortie du magasin, j’enlève le film de cellophane et j’étudie avec la plus grande attention le travail de l’architecte. Madame a raison sur 2 points : cet architecte est d’un tel détail que j’en reste baba – j’étais passé à côté de sa nature pendant mes études – et la fessée que je viens de me prendre et qui se rappelle encore à moi, change fondamentalement l’attention que je porte à son projet…

Je passe les 2 jours suivants à chercher une solution, en me lançant dans tant de croquis, d’hypothèses différentes que j’ai beaucoup de mal à savoir où j’en suis. Pas question de me prendre un nouvel avertissement la prochaine fois… Je dors peu travaillant quasi continuellement, pour finir par comprendre que je n’ai aucune idée de la direction à prendre…

La journée suivante, je surfe sur le web du matin au soir, pour essayer d’acquérir en express tous les us et coutumes du BDSM réel, pas celui que j’ai fantasmé et maté ces dernières années. J’apprends beaucoup de choses mais les pratiques et les goûts sont si variés suivant chacun, que je suis complètement perdu. Comment vais-je pouvoir m’en sortir ? Le désespoir me guette…

Je décide de faire un break et d’aller en soirée au cinéma voir un des derniers blockbusters américains. Mais pendant toute la séance, je ne regarde le film que d’un œil désintéressé, l’esprit pris par mon problème qui me semble insoluble…

J’ai l’intuition sur le chemin de retour à la maison : il m’est impossible de satisfaire Madame si je ne sais pas ce qu’elle désire vraiment ! Dès que je suis rentré, je me précipite sur la liasse de documents qu’elle m’a laissée quand elle m’a engagé. La maison « convenable » est bien détaillée et analysée, mais pas la maison « cachée ». Il m’est impossible de comprendre ou de deviner ce qu’elle y veut, vu les informations disperses et peu précises qu’elle m’a laissées. Comment ai-je pu passer à côté ? Je comprends que c’est un test, ou un piège dans lequel je suis tombé les fesses en premier !

Je n’ai pas encore envoyé de photo de mon sexe encagé aujourd’hui. J’en prends une et l’insère dans à un mail à sa destination comme tous les soirs. Sauf que là, je rajoute une question que je pèse longtemps… Finalement c’est : « Qu’aimez faire dans votre chambre, Madame ? ». Et j’envoie.

Je dors enfin bien cette nuit là. La cage me réveille inhabituellement tard, quasiment à 7h30 : je me précipite sur mon ordinateur. J’ai une réponse de Madame :

J’aime lire dans ma chambre et contempler la nature depuis la fenêtre…

J’aime traîner le matin dans mon lit…

Puis j’adore me glisser dans la baignoire…

J’aime prendre le petit trou de mon mari au gode le soir…

Et le caner au petit-matin dans ma chambre.

Le soir suivant, j’ose demander : « et qu’est-ce que vous y aimeriez y faire qui n’est pas possible dans votre maison actuelle ? ». Deux heures plus tard, nouveau message :

Je voudrais le contempler tous les soirs

 dépité et bouleversé dans sa cage à chat

au pied de mon lit…

C’est cela la clé : écouter Madame, ma cliente. Au fil de mes questions et de ses réponses, je deviens plus intime avec sa façon de dominer. C’est assez impudique mais elle se livre en toute confiance, même des choses que son mari soumis ignore encore. Au fil des demandes, j’ai un peu pitié pour lui. Sa Maîtresse de femme lui prépare consciencieusement un futur plus difficile. Madame me l’avoue au fil d’une réponse : « Que veux-tu, il trouve que je ne suis pas assez dure avec lui, le petit Amour chéri… ».

En tout cas, j’ai enfin de la matière à travailler et mettre en forme. J’atteins une sorte de zénitude avec mon pénis enfermé, qui se fait oublier. Je ne bande presque plus en journée : c’est dire ! Et les idées me viennent et me libère : tout prend forme.

Finalement  j’envoie le message à Madame que je suis prêt. Elle accepte de venir me voir à mon bureau demain matin.

Je suis fébrile en l’attendant. Et si je n’avais pas compris ? Et si elle n’aimait pas ? Et si elle me punissait encore ? J’ai anticipé : je l’attends déjà nu et mon initiative est saluée à son arrivée par la désormais rituelle pose de mon collier rose.

Cette fois, j’ai le droit aux ressources de mon ordinateur. Je montre ce que j’ai préparé à genoux aux pieds de Madame, le cœur battant.

- J’ai laissé votre chambre à l’étage mais en lui joignant elle aussi une partie «  cachée » à l’arrière à laquelle on accède par un placard du dressing qui s’escamote dans le mur. Cela me semble plus pratique ainsi en compactant les parties cachées, l’une au dessous de l’autre. J’ai ajouté un large escalier à colimaçon pour passer rapidement d’un niveau à l’autre…

Madame semble intéressée mais reste silencieuse m’invitant à continuer.

- L’étage cachée du haut arbitre une terrasse cachée entre les murs de rocher qui me semble pourvoir vous plaire. Regardez, on ne peut pas la voir ni la deviner depuis aucun endroit… Elle est invisible à tout non initié !

J’ai prévu une petite animation pour le démontrer que Madame étudie attentivement.

- Oui tu as raison, j’aime bien l’idée de la terrasse hors du monde. Mais je crois qu’il lui manque une ou deux choses. Comme une cage pour mon toutou d’époux creusée dans la roche et quelques anneaux pour le laisser dorer au soleil… ou m’occuper un peu de lui…

Je m’empresse de noter professionnellement la demande sur le calepin que j’ai préparé.

- L’autre avantage de la terrasse c’est qu’elle agit un comme un claustra zénithal qui permet d’éclairer d’une lumière douce la salle de jeu en-dessous qui filtre entre les planches de bois. Regardez, Madame, je vous ais préparé quelques simulations.

Elle les regarde un moment, assez convaincue à ce qu’il me semble.

- Et cela n’enverra pas trop de lumière à l’extérieur la nuit ?

- En fait non. J’ai étudié attentivement ce point : les lames de la terrasse cassent toute lumière directe et le fait qu’elle soit en devers par rapport au rocher ou à l’avant de la maison, garde la lumière dans l’espace. Impossible de voir quoi que ce soit depuis les autres points…

- Bien, très bien même ! Je reviens à l’étage : là c’est mon espace de détente ?

- Oui comme vous le  désirez. Une grande baignoire ouvrant sur l’extérieur de la terrasse, par de larges baies…

- Oui c’est bon ça : prendre mon bain tout’ en contemplant mon pauvre mari enfermé nu dans sa cage ! Cela me parle déjà à la foufounette ! Et en arrière tu as mis le hamman ?

- Oui le hamman vers la chambre et votre « boudoir » dans la continuité…

Le « boudoir » fait partie de ses demandes mais elle a refusé de m’en dire plus «  c’est trop tôt Gaspard pour tes oreilles encore trop chastes… ».

- Oui le boudoir devrait pouvoir le faire en taille… mais on vérifiera cela plus tard en détail. Passons à l’organisation du bas.

- La grande pièce n’a guère changée si ce n’est l’escalier qui mène directement à l’étage. J’ai installé sur le côté les espaces que vous m’avez demandés. Le dressing coffre-fort de Monsieur d’abord. Je ne les fais pas très grand, supposant qu’il n’y aurait que ses tenues d’extérieur à y stocker et que vous le préféreriez nu en permanence dans la maison ?

- Hé, hé… tu as très bien fait. C’est mon intention. Alors finies les fuites au Golf de Monsieur Delamaye que je n’aurais pas autorisées. Tu sais, nous sommes déjà un vieux couple D/S ayant déjà fait pas mal de chemin. Les premières années, je lui ai appris l’obéissance. Puis à rester chaste pour moi : fini les Maîtresses derrière mon dos. Mais un couple D/S c’est vivant, cela une dynamique qui pousse vers encore plus de contrôle. D’ailleurs c’est ce qu’il me demande, même s’il soufre à passer chaque nouvelle étape de perte de liberté. Je l’ai déjà sous ma coupe à la maison. Je contrôle strictement sa sexualité. Mais il redevient le puissant Monsieur Delamaye à l’extérieur. Alors depuis un an, nous travaillons à le déposséder de son Pouvoir…

- Comment faîtes-vous cela ?

- Au très simple : je l’ai forcé à prendre un adjoint il y a 9 mois que j’ai personnellement choisi.  J’ai aussi maintenant tous les pouvoirs de signature pour ses entreprises. L’empire de mon ami, si je peux dire ainsi, n’est pas un groupe intégré mais plutôt un archipel d’entreprises indépendantes, que mon mari dirige toutes en passant sans cesse de l’une à l’autre. Alors personne ne s’étonnera pas de ne plus le voir passer aussi souvent… Mais il fallait que les affaires continuent à tourner, d’où Marc le nouveau adjoint que je lui ai choisi, pour qu’il ait plus de temps pour me satisfaire ! En bref, je le dépossède de son pouvoir qu’il transfère peu à peu à son « adjoint »…

- Et il le vit bien ?

- Je pense que c’est ce qu’il veut de moi au fond de lui, mais cela ne se passe pas tous les jours sans heurs. J’ai du recommencé à le punir plus que d’habitude. Quoi que je comprends : ses entreprises c’est l’œuvre de sa vie ! Mais il va les sacrifier pour avoir le bonheur de vivre sa nature profonde à mes côtés. C’est un peu un changement d’équilibre pour lui : sa soumission à la maison ne sera plus contrebalancée par l’énergie qui déploie à l’extérieur. Et j’ai conscience pour qu’il ne se perde pas, de devoir m’appliquer à monter d’un cran ma domination… D’où cette nouvelle maison au calme, à l’écart du bruit de la ville. Ah tu as mis sa cellule là ?

Elle parle du « cachot » d’exactement 1 m 80 par 1m90 qui fait dorénavant partie du cahier des charges de Madame.

- Oui : vous le vouliez au centre de la maison, facilement contrôlable et accessible. J’ai pensé que la majeure partie du temps, la bibliothèque du salon serait ouverte en l’absence de visiteur. Là il est à côté du salon et de la cuisine.

- Oui je crois qu’il est parfait là. Je veux un cachot gai où il puisse rester longtemps, pas une oubliette loin de moi. Je veux pouvoir aller rapidement le voir ou discuter. Car je pense qu’il devrait y être enfermé pas mal de temps… Et donc après le Mister’s Corner demandé. Nickel tout cela.

Le « Mister’s Corner » est tout aussi obscur pour moi que le « boudoir ». La fonction de ces espaces me reste inconnue et il va me falloir attendre pour la savoir. « Pas encore le moment… »

- Bon raconte-moi ma chambre ?

- Une pièce donnant sur le lac. J’ai prévu une longue banquette pour vos lectures et il possible de le faire aussi sous la varangue extérieure. Un King Size bed comme demandé. J’ai mis la cage de votre mari au pied du lit, cachée au besoin par une colonne de boiserie qui remonte dans le plafond pour libérer sur un mètre l’accès et la vue sur la cage…

- Très astucieux cela ! Cela sera plus pratique que le fond du placard que nous utilisons habituellement. Et tu as pensé à mes « instruments » que je veux avoir sous la main.

- Oui cachés derrière une boiserie à droite du lit…

- Tu m’as bien écouté : ma future chambre est parfaite. C’est que c’est devenu une pièce centrale dans l’évolution actuelle de mon mari. Si j’ai voulu choisir avec beaucoup de soin, son adjoint Marc, c’est avec une idée précise derrière la tête. Le puissant Monsieur Delamaye, frustré à l’année dans sa petite cage de zizi, a perdu l’exclusivité de sa femme ! Marc est devenu mon amant comme prévu et sa belle queue partage mon lit. Vous ne savez pas, vous les hommes à petites queues, comment quelques centimètres de plus changent la sensation pour les Dames. Souvent nous le reléguons dans la chambre d’amis et tu verrais sa tête de chien battu quand on l’y envoie ! L’idée d’être cocu lui tournicote tant l’esprit, mais je ne suis pas dupe : sa petite limace est toute tendue dans ses barreaux et bave…

Moi aussi je deviens tendu dans ma cage et excité à ces confessions d’une femme Dominante.

- Parfois je l’autorise à nous rejoindre dans la chambre pendant les ébats ou après. Mais je suis toujours un peu cruelle avec lui. Il peut assister au début. Parfois préparer chatte et queue de sa bouche l’humiliation au visage. Et je le renvoie avant l’action. Ou je l’appelle une fois que c’est terminé, pendant que Marc se rhabille pour nettoyer ma chatte du sperme de l’autre avec sa langue. Ou je le laisse entendre mais ne pas voir, cagoule de cuir sur la tête et nez contre le mur dans un coin de la chambre. Mais dans tous les cas : c’est son rôle de changer les draps du lit AVANT et APRES. On ne mélange pas les torchons et les serviettes, les belles queues et les asticots en cage.

Ouah !

- Je crois qu’il devient accro à son cocufiage à la maison. Et je lui fais bien sûr gérer notre planning de rencontre entre Marc et moi. Savoir que l’adjoint qui le suit à la trace à son boulot a baissé sa femme le matin même, lui donne un sentiment d’humiliation qu’il n’oublie pas de la journée…

C’est trop bon : je vais exploser en cage. Madame s’en amuse.

- Mais c’est que tu serais toi aussi ce genre d’homme… mon petit Gaspard qui bandouille et en bave dans sa petite cage à l’évocation des récits de sa Maîtresse, mais là c’est une Maîtresse version pas le droit, pas celle de la fête du slip au lit ! Ah, ah, ah !

Je suis quand même saisi par cette domination de Maîtresse, mot prononcé pour la première fois par Madame. Mais comment pourrait-on appeler différemment, une femme qui vous tient le zizi en cage ? Pensée finalement très humiliante… et excitante en même temps.

- Oh que les jeunes soumis sont mignons… dans leur découverte de ce monde. Allez je vais te donner de quoi encore plus fantasmer le soir dans ton petit lit…

Madame m’a pris au menton pour capter mon regard.

- J’ai encore corsé les choses depuis 3 mois pour mon petit mari soumis, en transmettant à Marc, certaines fouettées ou cannées de discipline. Les punitions restent cependant mon domaine. Marc a très bien intégré, le pouvoir de la chose et souvent il passe le chercher le matin avec sa voiture. Priver mon mari de la liberté de la sienne est déjà une très bonne idée, mais pas aussi efficace que de l’emmener le cul fraichement rossé juste avant de partir. J’adore sa tête quand Marc lui demande de baisser son pantalon de costume et la culotte de dentelle que je lui fais porter depuis des années… Et son tortillement du cul est un ravissement…

L’escarpin de Madame vient me chatouiller les couilles. Je n’en peux plus dans ma cage…

- Mais il y a encore mieux pour amener le puissant Monsieur Delamaye à la place que je, nous voulons qu’il prenne dorénavant dans l’entreprise et à la maison. Et ça il ne l’a pas vu venir : Marc est bi et aime lui fourrer son cul de soumis ! Et crois-moi, partir au travail le cul empli du sperme chaud de son adjoint, cela te remet les choses dans la bonne perspective !

Je suis époustouflé : c’est bien mieux que tous les récits inventés que j’ai pu lire sur internet. Madame est un génie cruel de la Domination ! Je me laisse aller en soupirant à la caresse de son escarpin n’osant rien dire pour que cela ne s’arrête jamais…

- Mais bon, trêve de Monsieur Delamaye : occupons nous de notre petit Gaspard en attente. Je suis content de ton travail aujourd’hui : tu vois qu’une bonne fessée au cul remet l’esprit en place ! Cela devrait être enseigné à toutes les jeunes filles au Collège… Si je ne me trompe pas, nous en sommes à 15 jours de zizi enfermé. Il est temps, je crois, que je récompense un peu mon petit Gaspard. Allez à 4 pattes !

J’obéis, l’espoir d’une libération, ici et maintenant, au zizi.

- Tu vas me montrer ta chambre, mais avant détour par la cuisine.

Je suis intrigué. Dans la cuisine Madame choisi une assiette plate propre (une des rares qu’elle ait pu trouver à ma grande honte et à ses commentaires désobligeant !). Je dois porter l’assiette entre mes dents jusqu’à ma chambre… une vraie honte avec des vêtements sales partout et le lit défait.

- Ah ces chambres de garçons : toujours un dépotoir ! Dépêche-toi de me dégager le lit avant que je renonce à te récompenser…

Je fais valser la couette qui tombe contre le mur.

- Allez à 4 pattes sur le lit, Gaspard !

Je me dépêche d’obéir. Madame s’assoit au bord derrière mes fesses et pose l’assiette entre mes jambes. Elle sort un tube de son sac et commence à me préparer l’anus d’un doigt qui me lubrifie.

- Humm pas très propre ce petit trou. Tiens tu vas voir… Ouvre la bouche…

Je suce avec réticence le doigt qu’elle me présente. Cela le goût artificiel de lubrifiant mais je ne peux rater en arrière goût, celui acre de mon cul pas propre ! La honte !

Madame sort enfin un énigmatique gode ou plus je ne sais, d’une forme bizarre tout arrondie. Et bien sûr il finit dans mon rectum. Je grimace à l’intromission et mets quelques temps à m’adapter à l’intrus qui bientôt vibre. C’est un plaisir honteux et bizarre, mais c’est si bon après 2 semaines de frustration. Il y a quelque chose qui s’épanouit au fond de moi, qui me fait tant de bien. Je jette un coup d’œil incrédule à mon sexe : il est tout petit dans sa coque, alors que je suis si excité… Je me laisse aller langoureusement au plaisir que m’offre Madame jusqu’à ce qui m’apparait être son apogée. Ma bite est soudain mouillée : je sens incrédule mon sperme sortir par longs jets continus sans le plaisir habituel de l’éjaculation. Quatre fois, je recommence à couler jusqu’à me tarisse… Finalement Madame retire doucement l’instrument de mon rectum et me gratifie d’une tapette sur les fesses.

- C’est bien, mon petit Gaspard : il a bien coulé pour sa Maîtresse aujourd’hui. Bon j’ai travaillé, c’est ton tour maintenant.

Je la regarde sans comprendre…

- Et bien lèche toute ta cochonnerie d’homme…

J’ai craint quelque chose comme cela. Je n’ai jamais aimé le goût de mon sperme, mais par respect pour Madame, je me force à lécher l’assiette dans une grimace de dégoût.

- Et bien tu m’as mis dans un de ces états dans l’entrejambe. Je crois que Monsieur Delamaye av avoir du boulot pour éteindre l’incendie… ou mieux je vais appeler Marc pour qu’il me ramène du gros matériel.

Sans aucune gêne, elle l’appelle sur le champ et ils se mettent d’accord pour « dans une demi-heure à la maison ».

- Bon je te laisse, mon Gaspard. Nous nous reverrons dans 6 jours sur le terrain. Pendant ce temps, tu as encore du travail pour avancer dans MON projet. Et puis tiens aussi : tu en profiteras pour nettoyer ta maison. Comme veux-tu pouvoir ramener une fille dans une telle décharge ? 20 coups de fouet que je te promets si la prochaine fois que je viens, ta maison n’est pas impeccablement rangée et propre !

blarchi5bis
 
- à suivre -

dyonisos

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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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Samedi 12 septembre 6 12 /09 /Sep 06:09

1ère rencontre avec Madame

Je suis un jeune architecte de 29 ans. Cela ne marche pas comme je voudrais. Quelques rénovations de ci et de là. Juste de quoi vivre et pas de quoi retenir Julie qui m‘a largué il y a 2 mois.

En ce chaud jeudi après-midi, je devrais être en train de travailler sur les plans de rénovation d’un garage d’une amie de ma mère. Mais ce projet ne m’attire pas : ce n’est pas pour ça que j’ai voulu devenir architecte. Non, je mate à la place des vidéos SM sur X Hamster, la braguette ouverte et la main à branlotter mon sexe. Une vidéo où une belle Maîtresse russe sert du gode ceinture à son mari…

Subitement, on frappe au carreau de la porte de mon bureau. C’est la panique : j’arrête en catastrophe mon ordinateur tout en reboutonnant mon pantalon. Juste le temps rejoindre la porte avant que l’on frappe une seconde fois.

Je découvre une dame très élégante dans la cinquantaine. Il me semble que la connais.

- Bonjour, comment vas-tu Gaspard ?

Oui je la connais. C’est la maman de mon ancien copain Sébastien. Je suis si gêné... M’a-t-elle vu faire ? J’essaye rougeâtre d’améliorer ma tenue en rentrant les pans de ma chemise.

- Bonjour Madame…

- Oh cela fait longtemps que nous ne nous sommes pas vus… et j’ai sans doute bien changé avec l’âge. Tu te souviens, je m’appelle Sévérine.

Comme j’ai pu oublier CETTE Sévérine là ? Sébastien était un de mes meilleurs copains avant qu’il ne déménage en 4ème. Je l’ai perdu de vue depuis. Je suis plus que troublé de revoir cette si belle femme, qui me fascinait et a nourri tant de mes fantasmes masturbatoires du début de mon adolescence ! Je dois être maintenant rouge de honte. J’essaye de me redonner un semblant de dignité…

- Et Sébastien qu’est-il devenu ?

- Il a finit ses études et travaille dans une banque à Londres. Il ne m’appelle plus trop souvent. Je crois qu’il n’a jamais digéré mon divorce d’avec son « saint » père…

- Désolé

- Mais non ne le sois pas. J’ai retrouvé l’amour dans la région et nous nous sommes mariés. Cela fera déjà 10 ans l’an prochain. Je suis Madame Delamaye maintenant…

Delamaye est un nom très connu dans la région. Il est le propriétaire de nombreuses entreprises. C’est un beau remariage et elle ne doit manquer de rien… Elle a toujours les mêmes yeux vert et or, troublants, que je reluque un instant de trop. Je me fais surprendre et baisse immédiatement les yeux en gamin pris sur le fait. J’en bafouille même.

- Que… que me vaut votre visite ?

- J’ai un projet qui me tient à cœur et  j’étais la recherche à la recherche d’un architecte, quand je suis tombé sur ton nom dans la liste. Je ne savais pas que tu en étais devenu un…

- Cela… cela a mis du temps à se préciser, mais finalement c’est le métier que je voulais faire… alors votre projet ?

J’essaye d’être le plus professionnel possible alors que sa présence me trouble tant.

- C’est quelque chose de spécial. Mais le plus simple est de te faire voir, Gaspard…

Elle sort un ipad de son sac, tapote un instant et me le tend. Un diaporama démarre. Je découvre un coin de nature fabuleux qui semble être une ancienne carrière retournée à l’état naturel. Une partie est même maintenant noyée et forme un lac ravissant. L’endroit est splendide !

- Mon mari a récupéré cette ancienne carrière avec une des entreprises qu’il a rachetée il y a quelques années. Je crois qu’elle a fermé dans les années 50. J’adore ce lieu que je trouve si romantique. J’ai toujours adoré les tableaux de Cézanne peint dans la carrière. Je voudrais que cela devienne notre carrière de Bibémus à nous à y construisant notre maison de campagne à l’écart du satané bureau de mon mari…

Ce mari doit bien avoir de la chance de l’avoir obtenu. L’âge l’a sublimé par rapport à ms souvenirs … Je dois absolument répondre quelque chose. 

- C’est vraiment atypique comme lieu. Vous voyez votre future maison où ?

- Au bord de l’ancienne carrière immergée, regardant l’ouest. Je trouve que la vue le soir y est magnifique. Et c’est j’adore l’impression d’isolement hors du monde qu’il y a.

- Le terrain est grand ?

- 6 hectares au total entièrement clôturé : mon mari ne veut avoir aucun problème avec le « lac » et les jeunes qui pourraient y aller. 

J’ai comme un doute. Et si c’était inconstructible ?

- Le Maire est un de nos amis. Il y a des anciens bâtiments d’exploitation pour 500m² au total. La mairie nous autorisera à récupérer leur m² si on les détruit. Cela devrait suffire… Alors ce projet te plairait ?

Je me sens un plus à l’aise depuis que j’évite soigneusement de la regarder. L’affaire est intéressante et sans doute juteuse. Dans ma situation il n’est pas question que je la perde ! Cela devrait me permettre de me faire un projet de référence. Et en plus si cela me permet de revoir le fantasme absolu de mon adolescence…

- Quel budget envisagez-vous ?

- Oh tu sais, le prix des choses chez les Delamaye n’a pas vraiment d’importance. Le plus important est d’obtenir ce qu’ils désirent dans la plus grande discrétion bourgeoise. Sais-tu rester discret Gaspard ?

- Je n’ai pas changé : je sais l’être en cas de besoin…

- Pour tout te dire, cette maison de campagne sera un peu notre cadeau d’anniversaire de nos 10 ans et pour l’instant j’ai gardé le secret pour mon mari. Je veux lui en faire la surprise…

- Pas de problème ! Vous voulez que l’on s’y mette tout de suite ?

- Attends ce n’est pas aussi simple, Gaspard… Le projet est spécial sur beaucoup d’aspects. Tu es un architecte, certes discret, mais es-tu aussi très à l’écoute du besoin de ton client ? Moi j’ai besoin de quelqu’un qui me m’écoute attentivement et comprenne notre mode de vie.

Qui l’écoute ?? Où veut-elle en venir ?

- A son travail, mon mari est le big boss, mais à la maison c’est moi la chef.

Madame porte la culotte dans le couple, d’accord. Mais j’ai un doute, serait-ce plus ? Je la regarde interrogative n’osant pas poser la vraie question..

- Tu as lu 50 nuances de Grey ?

Je bafouille un peu

- Euh… oui. Mon ex-copine l’avait acheté.

- Tu as aimé ?

- Oui.

- Le livre n’est pas très bon, mais notre couple, c’est un mariage comme cela mais à l’envers. En beaucoup moins romancé évidemment et plus réel.

Je ne peux m’empêcher de rougir violemment à l’idée. Sévérine est une authentique Maîtresse SM. J’imagine le puissant Monsieur Delamaye tenu en laisse nu au pied de sa femme, les fesses striées. C’est si excitant comme image !

- Je vois que tu comprends ce que je veux dire. Alors notre future maison, je la voudrais, disons, adaptée à notre style particulier de vie…

Je vois bien ce qu’elle veut dire.

-  Je peux vous construire selon vos besoins…

- Oh ce n’est pas si simple. Il faut d’abord que je m’assure tu es la bonne personne pour cela. Je pensais juste te rendre une visite de courtoisie... Mais tu es un jeune homme étonnant. C’est une découverte pour moi. Il y a une grande différence entre fantasmer sur internet, la queue dans la main, sur des terribles Maîtresses qui martyrisent leurs pauvres soumis et notre réalité à André et moi. Oui, au fait, je t’ai vu !

Elle m’a vu ! La honte totale. Je voudrais disparaitre dans le sol.

- Que fais-tu demain soir ?

La question à contre-pied me surprend.

- Ri…en. Je suis libre.

- Alors, sois prêt à 21h.

C’est le genre d’invitation sèche qui ne laisse aucune possibilité de refus.

 

2ème rencontre avec Madame

- Bonjour Giorgio.

- Bonjour Sévérine. Tu nous amènes de la chair soumise fraiche ?

- Oh, je ne sais pas encore. Gaspard est surtout là ce soir pour découvrir… tu as quelque chose pour l’habiller ?

Je suis très mal à l’aise. Encore plus quand ce « Giorgio » m’emmène dans une pièce derrière en prenant le bras… « Bon voyons… Taille moyenne… ok je sais ce que je vais te mettre… déshabille-toi mon chou… allez ne sois pas timide. Nous sommes en gens de bonne compagnie là… Allez essaye cela… Tes jambes d’abord… Il faut que tu passes ton sexe dans l’ouverture… Ah ces novices ! Attends je vais t’aider…». Comme si tout est naturel, il s’empare de mon sexe, me manipule les couilles pour leur faire passer l’orifice de cuir. Je suis rouge : jamais aucun homme ne m’a touché là ! Et je ne dis rien et me laisse faire, comme sur autre planète. Cela doit être un rêve. Finalement la tenue est finie d’ajuster et je suis gratifié d’une tapette sonore sur les fesses.

- Allez mon chou, viens de voir dans la glace comme tu es mignon pour Maîtresse Sévérine.

Et là c’est le choc ! Je porte un short de cuir avec bretelle que je qualifierais d’invraisemblablement osé, laissant la raie des fesses à l’air libre et mettant en exposition mon sexe – ratatiné à ce moment – derrière une cage de métal.

Je retrouve Sévérine, ou plutôt Madame maintenant, dans une superbe robe fendue de cuir rouge. Elle magnifiquement troublante et majestueuse, surtout avec ce type de longs gants noirs que j’adore.

- Merci Giorgio, je l’adore comme cela ! Bon tu es prêt Gaspard ? Ah oui suis-je bête nous sommes jeudi, j’oubliais…

Elle sort de son sac, un collier (rose !) et une laisse, qu’elle me pose.

- Excuse-moi Gaspard, mais le jeudi est réservé aux couples. Alors reste bien à mes côtés, personne n’y verra que du feu…

Et elle tire gentiment sur la laisse pour me faire franchir le lourd rideau, m’ouvrant à l’antre de mes fantasmes. La lumière est tamisée, les lieux sont élégants dans un dégradé sombre. Elle m’emmène faire le tour du club. Au centre le bar et tout autour des petits espaces plus ou moins ajourés. J’y retrouve les mêmes types d’équipement que sur internet. Une croix de Saint André encore vide. Un banc à fessée occupée par un magnifique corps de jeune fille que son Maître est en train de cravacher. Je suis impressionné, la fille encaisse les coups sans émettre un seul son !

Dans une autre salle, un soumis d’une cinquante d’année a été mis dans un sling. Sa Maîtresse le prend au gode ceinture devant l’assemblée réunie. L’homme est bâillonné et geins à chaque assaut. Son sexe en encagé dans une magnifique cage de chasteté de métal ciselé. Je n’ai jamais vu ce modèle. 

Nous restons un moment nous aussi à regarder le couple. Je suis fasciné : c’est la première fois que je vois cela en réel. Cela me fait grand effet, je bande ostensiblement sous mon grillage et Madame s’en aperçois à ma grande honte.

- Eh bien, cela est du beau : le zizi du petit Gaspard banderait-il dans sa cage ?

Je suis mortifié de cette remarque enfantine. Mais que puis-je répondre alors que c’est la réalité vraie…

- Je suis sûre que tu aimerais tant de retrouver à la place de ce Monsieur… regarde comme il aime cela… se faire défoncer le cul… par une Dame…

J’écarquille les yeux quand je sens son doigt s’insinuer dans mon anus. C’est humiliant… mais si bon. Je ne suis plus où je suis, les sens en folie. Le doigt de Madame, le gode qui sort et rentre dans le soumis, tout cela est affolement excitant ! 

Jusqu’à l’irrémédiable. Je jute dans ma cage à ma totale surprise !

- Et bien dis donc : tu es un rapide toi ! Un vrai lapinou !

Elle a dis cela à voix haute. Tout le monde me regarde à avoir fait dans ma cage, un sourire moqueurs aux lèvres. Je ne sais plus où me mettre… Finalement Madame vient à mon secours et m’enlève à leur intérêt.

- Tiens, je vais te montrer quelque chose que tu n’as jamais vu sur internet…

Nous rentrons dans une salle recouverte de carrelage blanc. Madame en dit rien et me laisse découvrir. Une Maîtresse officie assise sur un tabouret en contrebas de ce qui me semble être un tapis roulant. La Maîtresse appuie sur un bouton. Un volet s’ouvre à gauche et le tapis s’avance amenant un homme nu, encagoulé et maintenu à 4 pattes, les pieds et les mains dans une sorte de palette carcan. Il bande. La Maîtresse démarre sa machine et présente un godet qui s’aspire sur le pénis. L’homme grogne de plaisir 2 minutes dans son bâillon jusqu’à ce qui me semble être une éjaculation… C’EST UNE MACHINE A TRAIRE !

Le cul du soumis est tamponné du chiffre 8 et la Maîtresse appuie de nouveau sur son bouton. L’homme disparait à droite et un nouveau arrive à gauche. Putain, cela ne peut pas exister tout cela ?

Je m’aperçois que je suis en pleine érection.

- Le jeudi, c’est la soirée de traite, une fois par mois. J’y emmène mon André une ou deux fois par an. Il déteste cela… Le soumis passe sa soirée à attendre pour 2 minutes max de plaisir. Tu le mets d’un côté en début de soirée, zizi libre et tu le récupères de l’autre où tu lui remets sa cage en fin de soirée.

C’est affolant comme installation démoniaque. 

- Mais les numéros, cela sert à quoi ?

- A tirer au sort le malheureux qui boira la production des autres. C’est obligatoire. C’est arrivé à André une fois et crois pour lui qui, a peur de son sperme, devoir boire celui de 17 autres a été une épreuve ! Mais bon quand tu passes comme lui le zizi enfermé à l’année, tu perds certains droits…

Nous restons encore une heure à visiter les lieux avant que Madame décide que j’en ai vu bien assez et qu’il est temps de rentrer… à ma grande déception.

 

3ème rencontre avec Madame

Je suis dans un état d’excitation permanent depuis hier soir. 

La visite au club, c’était génialement excitant ! L’ambiance, ma tenue, les soumis et les soumises, les Maîtres et les Maîtresses. J’adoré le doigt de Madame dans mon anus ! Je me suis branlé une partie de la nuit à ces souvenirs. C’était si bon !

Nous devons nous revoir à 15h. Madame arrive et je l’accueille gêné, la bite en érection.

- Tu as les yeux fatigués. Elles étaient bonnes tes petites branlettes ?

Je rougis violemment en petit garçon pris sur le fait!

- Et en plus tu bandes devant une Dame, c’est du propre, Gaspard ! 

Je ne peux m’empêcher de baisser les yeux instinctivement.

- Alors qu’as-tu pensé de notre sortie de hier au club ?

- J’ai…j’ai été surpris par la variété des pratiques,,, qu’on peut faire. C’est troublant… et excitant… à voir.

- Oui cela nous l’avons vu, petit lapinou ! Mais crois-moi, c’est encore plus puissant à vivre !

Je relève la tête à cette évocation en demande.

- Ah que tu es mignon à quémander. Tu vas être parfait pour moi… Bon j’ai réfléchis. Vu que tu as réussi ton test, je veux bien te confier mon projet de maison… mais à mes conditions qui ne sont négociables.

- Tout ce que vous voulez Madame…

- Je suis une femme très exigeante qui aime être parfaitement servie par les hommes. Je te veux consacré exclusivement sur mon projet dans les prochains mois. Est-ce envisageable ?

- Oui, je n’ai honnêtement pas grand-chose d’autre à faire…

- Alors mets-toi nu, maintenant…

J’hésite quand même… vu que je bande à fond dans mon pantalon.

- Tu sais tu t’es baladé le cul et la bite au vent toute la soirée d’hier, alors tu ne vas pas faire maintenant ton timide… A poil, Gaspard !

Je finis par obéir à contrecœur.

-  Tu bandes encore ! Tu es en rut en ce moment ?

Non juste devant une belle femme qui m’excite les sens et l’esprit…

- Je sais comment la situation peut être excitante pour un jeune homme célibataire. Mais l’idée que tu te masturbes derrière et sur mon dos, ne m’est pas acceptable. Installe-toi à ton bureau, nous allons écrire ton contrat d’engagement.

Je prends une feuille et un stylo.

- Ecris :  Je soussigné – écris ton nom complet – , libre de corps et d’esprit, m’engage pour une durée irrévocable de 6 (six) mois.

- 6… mois, Madame ?

- Oui, c’est ce que je pense qu’il te faudra finaliser les plans. Et je vous connais les hommes. Excité un jour et dans le refus et le déni les autres. Il me faut de la persévérance pour que tu me donnes le meilleur de toi même : c’est donc au moins 6 mois…

Comment cela « au moins » ?

- Premier tiret… A me dépasser pour satisfaire les demandes de Madame Delamaye… second tiret… A accepter sans protester et respecter les décisions qu’elle prendra pour son projet

Je la regarde. Je ne comprends pas ce deuxième tiret. Elle me l’explique…

- Parce que justement, j’ai déjà eu tant de mauvaises expériences avec les architectes. Ils essayaient toujours d’imposer leur vue plutôt que d’écouter leurs clients. Là pour ce projet qui m’est très personnel, je veux un architecte à ma botte qui se concentre à satisfaire le moindre de mes désirs.

« A ma botte » : c’est clair !

- Troisième tiret… En cas de manquement j’accepte d’être puni par Madame Delamaye.

Ce tiret à un côté fascinant pour le fantasmeur que je suis…

- Et quatrième tiret… afin de ne plus être perturbé, je donne le contrôle complet de mon zizi à Madame Delamaye pendant la durée de mon engagement.

Je veux réagir… mais elle me devance.

- Si je t’engage, je te veux totalement à ma disposition, sans perturbation possible. J’ai une grande expérience des hommes : vous enlever votre jouet favori de petit garçon, vous aide à vous concentrer à nous satisfaire. Là depuis hier tu as du te branler au moins une demi-douzaine de fois. Cela épuise ta créativité… Et pour que tu saches tout : comme tu es un homme, donc non fiable, cela sera le zizi en cage en permanence. Et ne te méprends pas. Si cela t’excite au début, cela sera vite une contrainte que tu apprendras à détester…

Son dernier avertissement me fait réfléchir. Mais l’idée d’être gardé en cage par une Femme est si fascinante.

- Dernière phrase : en contrepartie, tu recevras 1000 euros la semaine plus tes frais. Voilà c’est terminé. Tu me donnes le papier maintenant.

J’anticipe d’être mis sous clé séance tenante, mais je suis détrompé…

- Ton engagement est sérieux. Il ne doit pas être pris à la légère. Alors je vais te laisser une dernière chance : celle d’y réfléchir calmement à froid les couilles vides. Viens devant moi, Gaspard.

Madame m’attache d’abord mes mains dans le dos d’une paire de menottes sortie de son sac et elle s’installe confortablement sur ma chaise face à mon entrejambe. Elle passe sa paire de gants noirs, celle qui m’excite tant. Un kleenex est déplié sur sa cuisse.  Et à ma totale surprise, elle commence à me branler doucement. C’est affolant cette pensée que la mère de mon copain – mon fantasme ados absolu - me branle de ses doigts de cuir ! Et me met à nouveau son doigt dans mon cul. A ce niveau d’excitation, je lâche rapidement mon sperme dans des gémissements de pucelle. Elle a dirigé mes jets sur le kleenex, qui est utilisé à recueillir ce qui est resté sur mon sexe.

- Ouvre la bouche !

J’obéis bêtement pour comprendre trop tard ce qui est fait. Retour à l’envoyeur ! Le kleenex souillé est étroitement tassé dans ma gorge me révélant aux premières loges l’odeur écœurante de ma semence. 

- A genoux maintenant devant le mur.

Elle punaise la feuille juste devant mes yeux. 

- Je veux que tu la relises 20 fois à voix haute pour être sûr que tu es prêt à accepter cela. Sinon on arrête là et je te laisse… Et fort, je veux pouvoir t’entendre depuis dehors…

Je sens bientôt l’odeur d’une fumée de cigarette qui revient à mes narines pendant que je lis une à une les phrases à haute voix, tout en réfléchissant. Je ne suis pas une oie blanche. Je parfaitement conscience du côté trouble et sexuel de l’engagement. Et j’ai toujours fantasmé de me retrouver dans cette situation. Et bien me voilà réellement au pied du mur ! Allez courage, mon Gaspard, vit ta sexualité jusqu’au bout…

Madame revient. J’accepte. Mon « contrat » soigneusement plié finit dans son sac. Elle déballe alors une cage de chasteté neuve pour un « encagé neuf ». Ses doigts viennent prendre la mesure derrière mes couilles. Je tremble cette fois. Madame ne perd pas son temps : de gestes experts, mes couilles sont baguées, la cage est enfilée jusqu’à ce que je comprenne trop tard que le clic du cadenas vient de me priver de mon zizi pour un bout de temps ! 

- Bon tu vas avoir beaucoup de boulot. Je te laisse sur ton bureau comment je pense la maison que tu commences à réfléchir. C’est encore une esquisse. Je voudrais aussi que tu réfléchisses à certaines questions que tu trouveras dans le dossier. Je veux être sûre que tu as bien compris ce qu’il faudrait pour eux. Nous le vérifierons ensemble à notre prochaine rencontre. Et bien sûr je veux un rapport d’avancement tous les soirs auquel tu joindras la photo de ton sexe bien sage en cage…

Elle se lève, me fait un chaste bisou sur le front et s’en va me laissant interdit, le zizi encagé et le goût humiliant de mon sperme resté en bouche, sans doute mon dernier avant bien longtemps.

 

4ème rencontre avec Madame

Les 15 jours qui viennent de passer ont été intenses. Je ne crois jamais avoir autant bossé entre ma table de travail et mes 5 visites sur le terrain, donc 2 à relever sous un soleil de plomb toute l’altimétrie.

Le projet que Madame me demande est très complexe. Une classique maison de campagne avec grand salon, cuisine à demi-ouverte et 4 chambres, pour le couple et les enfants ou les invités. Elle a déjà fait pas mal d’esquisses de sa main et je ne peux que constater que Madame a une idée très précise de ce qu’elle veut pour l’organisation de la maison.

Celle-ci sera donc coincée dans une étroite bande de terrain entre le « lac » et une falaise de rochers. Cela suppose une organisation en long qu’elle a déjà pas mal esquissée. J’y rajoute un ponton qui s’avance dans l’eau et je normalise la taille des pièces. La Master Bedroom me semble plus logique à l’étage. Je vais lui proposer…

Mais surtout à côté de la maison digne, Madame veux un palais secret dont la nature et l’existence doit être cachée à qui n’est pas initié. C’est ce qui m’a demandé le plus de recherche et j’espère que le concept plaira.

Nous avons rendez-vous sur le terrain. Je suis fébrile. La maudite cage me broie les couilles comme chaque matin après m’avoir encore une fois rendue la nuit difficile. L’hygiène est compliquée à maintenir. Et plus que tout, j’ai en réel besoin de partir. J’espère que Madame me le permettra…

Le coupé Jaguar de Madame finit par arriver. J’ai disposé les plans et maquettes 3D que j’ai préparé à son intention. Mais elle les refuse…

- Je préfère que tu me racontes ma maison de vive voix… Les plans, j’aurais le temps de les étudier plus tard.

Je suis déstabilisé par cette demande que j’en reste interdit.

- Mais avant, mets-toi nu !

Hein ?

- A poil Gaspard !

Madame a le regard dur qui m’intimide. Troublé, j’obéis…

- Viens-ici Gaspard ! Oh que c’est mignon, cette petite chose sans coquille. Je le préfère de loin comme cela… Tiens je t’ai apporté ton collier…

Le ridicule collier rose, bientôt attaché à mon cou. Je dois être rouge de honte et encore plus quand Madame y accroche la laisse. Je me sens si vulnérable.

- Bah tu sais les hontes, on les éprouve qu’une fois. J’adore l’idée d’avoir les hommes qui sont à mon service en laisse… Même si Monsieur Delamaye a encore du mal à l’accepter pleinement… Toi tu es plus docile, cela devrait t’être plus facile…

Elle met en pression la laisse pour me faire comprendre par le geste son intention…

- Allez raconte-moi tout ! D’abord la partie visible…

J’explique que j’ai travaillé ces esquisses : une bâtisse entre lac et falaise. Je parle de mon idée du ponton qui s’avance sur le lac : elle adore et l’idée est validée. Comme le garage en arrière. Mais ce qui achoppe le plus est la MASTER BEDROOM à l’étage !

- Pourquoi vouloir faire cela, Gaspard ? Ce n’est pas ce que je t’ai demandé …

Ses traits se tendent quand elle me reproche cela. Je dépêche de plaider ma défense…

- La maison est plus équilibrée ainsi. Mais je trouve cela plus symbolique que votre chambre domine l’ensemble dans votre… situation. 

- Humm. Humm.

- Et la fluidité des espaces, tu l’envisages comment avec ma chambre en haut ?

- Je… je ne sais pas. Je n’y ai pas encore pensé… Madame.

J’ai rajouté à la dernière minute, le Madame, espérant que cela l’adoucisse un peu. Elle change de sujet.

- Et pour mon palais caché ?

Madame a demandé explicitement une pièce de « jeu » camouflée dans le prolongement du salon. J’ai eu l’idée d’une bibliothèque escamotable dans les murs qui ouvrent le fond du salon vers la pièce et après de nombreuses recherches sur internet, une entreprise américaine qui est capable de faire cela. Je prends l’initiative de tracer un schéma dans le sable

- Je cacherai la pièce dans le renforcement de l’ancienne carrière, là. La pièce sera impossible à deviner depuis l’extérieur surtout avec la chambre à l’étage. 

Mon idée plait beaucoup, sauf sur la chambre à l’étage qui laisse Madame toujours aussi dubitative.

- Tu as réfléchi au problème de lumière ? Cela sera assez profond…

- On pourrait mettre des lucarnes zénithales…

- Ben oui, comme cela tout le monde saura la nuit qu’il y a quelque chose derrière ! Non cela ne me plait pas… Faut que tu cherches mieux…

Aie ! Cela je n’y ai pas pensé ! Ce n’est pas facile avec une cliente qui n’en dit que trop peu pour son « palais caché ». Elle a l’air de vouloir avancer pas par pas… Mais pour l’instant, elle change complètement de sujet.

- Viens, il fait beau : on va faire le tour du lac…

Le « viens » n’est que de pure forme car la laisse ne me laisse aucun choix. Je progresse entre les rochers en suivant difficilement la laisse de Madame, qui est beaucoup plus à l’aise. Le lac n’est pas très grand : nous arrivons au bout de 10 minutes de l’autre côté sur une espèce de plateforme de rocher.

 - Voilà, cela sera parfait...  Donne tes mains !

J’obéis presque automatiquement pour me retrouver menotté les mains devant.

- Tu me prends pour une cliente idiote ? Tu me rends une copie insuffisante… et tu penses que je vais acquiescer sans rien dire tout cela parce que tu es l’architecte, un homme de surcroît. Que tu le saches une fois pour toute, je ne suis pas ce genre de Dame.

Je blêmis.

- Comme tous les autres architectes, tu privilégies l’extérieur général en oubliant les détails. Cette chambre à l’étage, quel est son but, quel est son intérêt pour satisfaire MES besoins ?

J’ai peur maintenant.

- Je veux que tu m’écoutes, que tu me questionnes, pour comprendre ce que je désire… non que tu me sortes des plans au kilomètre. D’ailleurs je suis sûr que tu as passé plus de temps à redessiner mon plan de maison, qu’à t’occuper à me trouver des solutions. Je veux que tu écoutes ! Je ne veux pas du banal. Et là tu me déçois beaucoup…  il n’y a que ton idée de bibliothèque escamotable à sauver ! C’est peu… Tu connais Glen Murcutt ?

Bien sûr que je connais le Pritzer Price australien. C’est une légende !

- Oui

- En quoi il est différent des autres ?

- Il a fait beaucoup de maisons individuelles géniales. J’aime beaucoup !

- Tu n’as rien compris à Murcutt. Il passe des années sur une même maison, à faire les plans de tous les détails. C’est un architecte précis, pas un de ceux qui survolent… Et en plus il faisait tout sur des calques !

Je n’avais jamais vu Murcutt comme cela…

- Donc aujourd’hui, je suis déçue par l’insuffisance de ton travail. Oublie la maison publique qui est suffisamment bien comme cela – d’ailleurs tu as copié collé ce que j’avais préparé – et concentre toi sur mon palais caché, sur ses détails, son organisation avec le reste et sa lumière ! 

- Oui, Madame.

- C’est un peu court, jeune homme. Tu m’as déçu et la déception a un prix dans mon Royaume…

Elle me saisit par surprise l’oreille et s’assoit au bord d’un rocher.

- Allez sur mes genoux… que je te donne une bonne fessée de remotivation.

Sa main frappe une première fois sur le bas des fesses. Cela me fait si mal, loin de la fantaisie ! Je crie ma douleur… qui est répercuté sur les parois de rocher et me revient multiple en échos. Cela me surprend et m’intimide…

- C’est pour cela que j’adore cet endroit. Cela donne un frisson dominant à chaque fois… Allez on s’y remets…

Je reçois à la volée une bonne vingtaine de claque. Je gigote, je hurle, je supplie mais cela ne l’arrête pas. Putain que cela fait mal ! Ce n’est pas du tout excitant de se prendre une fessée… surtout avec Madame. Quand elle arrête finalement, l’écho courre toujours de parois en parois, comme un rappel. Madame me relâche. J’ai le cul en feu et les larmes au coin de l’œil. Et pire que tout, je ne peux m’empêcher de me frotter les fesses comme un gamin qui vient d’être puni.

- Ecoutes-moi bien Gaspard. Je ne suis aujourd’hui qu’à moitié contente de ton travail : il va falloir faire beaucoup mieux. Tu vas retourner travailler et tu ne m’appelleras que quand tu seras sûr que ton travail va me satisfaire. Jusqu’à notre prochaine rencontre, tu te contenteras de m’envoyer ta photo quotidienne en cage. L’avancement de tes travaux, attendra notre prochaine rencontre. ET TU N’AS PAS INTERET A ME DECEVOIR DE NOUVEAU !

L’avertissement est clair. Je m’autorise à bouger qu’une fois sa voiture disparue de la carrière…


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- à suivre -

dyonisos

-> Les autres petits contes D/S

Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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Dimanche 23 août 7 23 /08 /Août 18:51

Je suis ravi de l'incompréhension de N. ("tu es aussi souple qu'une planche à repasser, alors c'est pas possible...").

Moi je profite de ma liberté pour aller pisser en homme libre dans l'herbe. Je me sers habilement de mes mains menottées un digestif de récompense. Je suis aux anges... Madame finit par revenir aux affaires...

- Oui j'ai enfin compris, tu as fait glisser la barre...

Je crois surtout qu'elle a vu... 

Mais le bonheur a une fin : Maîtresse décide de reprendre la main. Me voilà ramené de force à l'interieur...

- C'est que je n'en pas fini avec toi...nous avions dis 17 coups plus 10 que tu as gagné pour t'être TOUCHER SANS PERMISSION ! Soit un total de 27 !

Je me sens si penaud maintenant. Heureusement elle ne rajoute rien pour mon escapade... Je me dis que cela va être le fouet, cela ne peut être que le fouet, le seul "instrument" apte à me faire rendre rapidement raison... cela va être dur à vivre...

Mais encore une fois, Maîtresse N. me surprend totalement.

- Je sais comment il faut traiter les petits garçons comme toi : tu vas venir sur mes genoux te prendre une bonne fessée !

Je la regarde incrédule. Mais elle tout à fait sérieuse. Elle a pris un paddle et déjà elle s'assoit dans MON fauteuil... Comment elle pourrait supporter le poids d'un éléphant ?

- Allez hop, en place !

J'hésite mais j'obéis. Je place mon poids au maximum sur les accoudoirs et mes fesses à sa hauteur. La position est accrobatique mais plus que tout, elle est très humiliante : être puni de cette manière à mon âge ! 

Sa bras m'entoure le haut du corps d'un geste dominant. Le paddle en cuir décuple la force de sa main, sans atteindre des sommets mais suffisamment que je ressente bien chaque coup et que cela me fasse bouger du popotin. Maîtresse compte les 27 coups un à un, qui rebondissent dans mon esprit comme autant d'humiliations.

Finalement elle me rejette, me fait remercier sa main avant de m'envoyer entre ses cuisses éteindre l'humidité née. Maîtresse est fatiguée. Elle n'arrive pas à partir. Je le suis aussi.

Et pourtant Maîtresse n'abandonne pas... en me servant un "final" apte à terrifier tout mari soumis, même par jeu.

- Je ne sais pas comment je vais te gèrer... Je pourrais te mettre dans ta grenouillère et te faire coucher dans MON lit. Mais je ne sais pas si tu le mérites... ou même si j'en ai envie... Au moins je pourrais contrôler que tu ne fasses pas des choses interdites derrière mon dos.

Aie !

- J'ai pensé à t'envoyer dormir sous l'escalier.

Dans le réduit sous l'escalier ?!?    

- Mais comment pourrais-je y dormir ? C'est trop petit !

- En chien de fusil évidemment !

Dans le froid toute une nuit ?  Mais le pire, c'est que Maîtresse a l'air toute à fait sérieuse. Elle l'envisage vraiment !

- Mais je crains que tu ne sois pas assez perséverant ou obéissant et que je retrouve le matin à dormir sur le canapé. Et va-t-en savoir si tu n'auras pas fait des cochonneries au coeur de la nuit !

C'est plus que probable (pour le canapé). Le reste je ne sais pas... 

- Alors il ne me reste qu'une solution : te renvoyer dans ton couloir favori, cette fois en passant la chaîne directement dans l'anneau de la barre et bien sûr en te menottant les mains de telle façon que tu ne puisses pas te toucher !

Maîtresse jubile ! Pour moi, c'est : Alerte Rouge !! Il faut que trouve vite une contreproposition pour sortir de ce mauvais pas !

- Et si... et si je donnais à la place une garantie ? Celle que je pourrais pas me masturber en portant ma cage ?

- Ah oui ? Je n'y avais pas pensé à celle-là... humm... pourquoi pas ?

Je cours chercher ma cage et l'enfile avant de me présenter devant ma Maîtresse... Mais j'ai comme un doute...

- Et si vous m'envoyez quand même passez la nuit dans le couloir ?

- C'est effectivement un risque...

Aie !

- Autre point : je ne suis pas du tout à porter la cage en ce moment. Vous n'allez pas m'y maintenir des semaines ? J'en ai pas vraiment envie...

- Ce n'est pas ton envie qui compte mais celle de ta Maîtresse. Allez assez parlé...

Et elle m'enferme le zizi dans la cage. Je la vois avec inquiétude rajouter la clé au trousseau de ses autres possessions, ce qu'elle fait quand elle veut me laisser enfermer des semaines...  Le trousseau disparait au fond de sa poche. Je crains à cet instant mettre fait avoir sur toute la ligne. 

- Allez au lit maintenant le dyonisos...

Elle laisse sa phrase en suspend un moment d'angoisse pour moi...

-... dans notre lit !

Ouf ! Maîtresse je vous adore !

- Je finis mon épisode et je te rejoins.

La nuit n'est pas facile en cage surtout à cause de coupures sans doute faîtes lors du rasage d'il y a quelques jours. Les érections aussi qui me font lever tôt. Oh que la vie d'encagé n'est pas facile...

Sauf que... sur la table du salon, la fameux trousseau a été laissé à mon intention ! Avec la clé !

Que grace soit rendu à ma N. !

dyonisos

Par dyonisos - Publié dans : Saison 9
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Vendredi 21 août 5 21 /08 /Août 09:26

Il y a une constance dans cette soirée : je reste à 4 pattes et aveuglé, là dans le salon aux pieds de ma Maîtresse.

Point de gamelle du fauve, Maîtresse N. a décidé que nous allions jouer à un nouveau petit jeu...

- Cela s'appelle : devine ce que je donne à manger à MON dyonisos. A chaque mauvaise réponse, tu gagnes un coup et la chance d'en redonner une autre. Nous ne passerons à la dégustation suivante que quand tu auras trouvé la précédente... 

Le jeu est intéressant, mais aie ! J'ai peur de ne pas être du tout à la hauteur, voir même d'être eu et dégouté, tant il est vrai que Maîtresse a l'avantage de vivre avec ce qui lui sert pour le moment de chose, depuis des années, et donc de connaître ses goûts et dégoûts.

Ne rien voir est aussi un handicap déstabilisant qui me livre, désarmé, à ma Maîtresse. Il me faut donc une sacrée dose de courage pour me laisser aller et obéir docilement. Heureusement Maîtresse N. est très directive et me maintient étroitement sous sa coupe.

- Ouvre la bouche !

J'ouvre et je me vois mettre dans le palais un premier "machin"...

- Ferme la bouche !

Je referme sur la chose inconnue, peut être immonde, les papilles déjà en alerte...

- Mâche !

Le goût du premier machin m'est connu. Je sais... un radis !

- Beep, mauvaise réponse. 1 coup !

Comment cela, mauvaise réponse ?!? ...  oui que je suis con, c'est évidememnt une carotte !

- Oui. Mais tu aurais pu trouver tout de suite, allez au suivant...

Et des suivants, il y en a beaucoup. Je tremble à chaque nouvelle intromission toujours avec le même rituel. Je compense mon peu de connaissance gustative, par une attention aigüe au temps de préparation entre "mets", l'appel à ma mémoire de ce que N. a pu probablement acheter et l'analyse des maigres indices...

Mais je me trompe si souvent... Les réponses doivent être précises et complètes. Je me fais avoir sur le toast, passé du pain de mie au blinis. Je suis bon sur le tarama mais j'hésite longuement sur ce machin au wasabi. Ma bouche s'ouvre, ma bouche se ferme. Et mon compteur d'erreur s'aggrave : 17 au total quand j'ai fini la première partie de mon "repas"...

- Passons au plat de résistance...

Je suis autorisé à quitter ma position à 4 pattes pour être sur mes genoux, "tes fesses contre tes talons". Le bandeau m'est laissé. La position m'est inconfortable : je décide de désobéir un peu et pose finalement mon popotin sur le sol. Maîtresse N. me laisse faire et se moque de ma "souplesse perdue, si du moins elle a été un jour là..."

- Tiens.

Une gamelle m'est tendue que je prends avec méfiance...

- Bien sûr aucun couvert : avec tes doigts seulement ! Et sois content, cela aurait pu être que ta bouche... 

Pas sûr que cela me rassure : cela sent le piège infâme. Je pars à la découverte  de ma gamelle du bout des doigts... C'est froid, gluant et visqueux. Aie ! Je prends tout mon courage pour avaler un premier morceau, cela sent la marée et me révulse immédiatement avec des hauts de coeur qui me gagnent...

- Mais qu'est-ce qu'il peut être con ! Allez enlève ton bâillon et regarde...

Je me dépêche de le faire.

- Oui un innocent tartare de saumon fumé. Aucun problème, tu aimes...

   

Mais qu'est-ce-qu'on peut avoir peur de son ombre !

Maîtresse N. me regarde tranquillement finir ma gamelle avant de me servir un grand verre d'eau que je bois avec plaisir. Je suis bien en soumis nu à ses pieds. Je passerais bien la soirée ainsi...

Mais mon bonheur est de courte durée. Je suis saisi par la rudesse de la décision qui tombe...

- Tu ne crois quand même pas que tu vas rester ainsi. Tu es là pour en chier. A 4 pattes, dyonisos !

Je suis de nouveau aveuglé et tiré, plus qu'emmené, vers le couloir et "ma" barre. Je n'ai rien vu venir et je suis pris à froid. En un tour de main experte, je suis enchainé, cette fois les menottes prises sur mes deux poignets, le tout bien cadenassé pour ne laisser aucun espoir de s'échapper... Et en plus, Maîtresse rajoute une couche de torture psychologique avant de me quitter !

- Tu vas m'attendre là pendant que je regarde les derniers épisodes de ma série...

Aie ! Un épisode c'est 40 minutes, deux 1h20, trois ? Je ne suis pas sûr de pouvoir tenir... une vague de désespoir me submerge. Je me sens terriblement sous la coupe de ma Dame version dominante, sans peur et sans pitié.

La maison est désespérémment silencieuse. Je n'entends pas la télévision, je n'ai aucun repère du temps qui passe. Et déjà dès les premières minutes, je trouve l'attente trop longue. Oui dominé, complètement dominé.

Je tente le coup d'oeil hors du bandeau. Maîtresse a laissé la porte du couloir ouverte. Le jour est entre chien et loup. Je n'arrive pas à lire l'heure sur la pendule en travers. Je remets le bandeau avant de recommencer ce qu'il me semble être un moment suffisamment long plus tard : rien n'a changé ! Putain, cela va être comme une nuit d'insomnie... Longue et chiante.

J'ai déjà froid et le silence me pèse alors je commence à chanter et à danser sous ma barre. Au moins je fais quelque chose... Une chanson puis une autre et encore une autre. J'ai de nouveau chaud mais un nouveau problème arrive : une envie de pisser qui monte. Dans la vie normale, cela serait rien, mais là cela devient un BIG problème ! Et si je n'arrivais pas à tenir, jusqu'à son retour ? Et si je pissais là directement sur le carrelage ? Cela m'obnubile tant...

Alors je chante et danse, encore et encore. Pour oublier l'attente, pour oublier la vessie, pour oublier l'ennui... coincé dans mon couloir.

Et à un moment une chose inattendue se produit !

Un crac et mes mains qui descendent de quelques centimètres... J'arrête étonné de danser et de chanter... Que c'est-il passé ?

Et là je comprends : je viens de faire glisser la barre hors de ses supports à force d'avoir bougé dessous.

MIRACLE !!!!!

Me voilà libre pour échapper à mon réduit. Mais je garde mes mains menottées emportant ridiculement dans mes paumes une grande longueur de chaines maintenant inutiles. Je me dépêché d'aller taquiner ma Dame...

- Mais ??? Que ??? qu'est-ce que tu fais-là toi ???

Je regarde l'avancée de sa série. C'est la fin de l'épisode. Donc cela faisait quasiment une heure que j'étais enfermé...

dyonisos

Par dyonisos - Publié dans : Saison 9
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Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.

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