Nous

Jeudi 15 août 4 15 /08 /Août 06:25

- Tu le suceras ?

- Je ne sais pas… si je ne vois pas sa tête…  De toute façon, depuis que je le connais, il a toujours voulu me sauter. Cela ne t’embêterait pas ?

- Euh ? Je crois que non. Tout est possible aujourd’hui…

- Et toi tu comptes faire quoi avec E. dans le spa ? 

- Je ne sais pas trop encore… Pas baiser, pas pratique dans l’eau. Je crois que maintenant qu’elle connait mon atout secret, mes mains chaudes, je m’occuperai de mes doigts de sa chatouille, peut-être en lui mettant aussi un doigt dans le cul… J’en ai envie.

- Quand je t’ai vu mettre tes mains sur ses seins, ouah ! Devant moi. J’en étais jalouse…

- Ah bon ? Oui ses tétons se sont mis à bander sous mes doigts. Plus petits que les tiens.

- Tu bandais ?

- Non, je ne crois pas. Et toi tout mouillais quand T. t’a massé les cheveux ?

- Tu sais bien que je mouille tout le temps et qu’il ne me faut pas grand-chose mon amour…

- Là je bande à mort maintenant. Et toi ?

- Je mouille et je mouille. 

- Effectivement, tu es inondée mon amour.

- Dis tu ne voudrais pas passer en premier au spa avec E. Je ne voudrais pas me retrouver avec T. seule pendant que vous y serez.

- Tu crains qu’il veuille te sauter après ? 

- Tu sais bien, qu’il a toujours fantasmé de le faire. N’empêche que cela serait rigolo de lui mettre une cage, tu sais ton grand modèle puisqu’il dit en avoir une grande ! 

- Tu as déjà vu sa bite ?

- Non. 

- La cage, cela ne sera pas facile vu qu’il la refuse. Il faudrait la complicité de E…

- Oui on lui banderait les yeux et hop clic-clac dans la cage. Continue de tes doigts dans ma chatte, non pas le bouton.

- Comme cela ?

- Oui.

- N’empêche que cela m’embête de faire cela au début du séjour. Je préférerais la dernière nuit. Et si cela clashe, et s’ils partent après parce que j’aurai refusé une faveur sexuel  à T ?

- C’est le risque. Mais cela ne serait pas grave pour nous. Nous sommes chez nous après tout. 

- Comment est ta bite ?

- Dure et dressée! J’ai envie de te prendre ! Peut-être de t’enculer…

- Moi aussi j’ai envie de toi. Attends je vais fermer la porte pour les enfants…

Par dyonisos - Publié dans : Nous
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Lundi 24 juin 1 24 /06 /Juin 09:09

Que voilà une question délicate, presque taboue, dans nos sociétés égalitaires.

Le jeu BDSM - car pour moi cela reste un jeu à la base chez nous - repose sur un déséquilibre institué entre deux personnes dans un but de satisfactions sexuelles mutuelles. Et le châtiment corporel arrive presque naturellement dans cette logique. Un des 3 piliers du jeu, avec l'humiliation et la perte de liberté.

Drôle de mot que ce châtiment. Presque mystique. En fait il l'est en dérivant du latin castus, l'état de pureté. Qui aime bien, châtie bien, dit la sagesse populaire, effectivement, mais c'est pour aider le châtié à rester sur la droite ligne. Je ne crois pas être masochiste, mais je ressens une communion d'esprits dans ces séances de flagellation entre dominant et dominé. Quelque chose qui remplir l'âme au fur et à mesure que le corps souffre.

A bien réfléchir, faire mal à l'homme que l'on aime, n'est définitivement pas une chose facile, surtout dans un couple où les fondements de la relation sont ailleurs que dans une relation D/S. Nous avons lu il y a quelques années, certaines des fameuses procédures d'E. Sutton, dont la communauté qui a créé le personnage fait commerce... sic et passons... Mais plus qu'une liste de recettes pour transformer à coup-sûr son compagnon en parfait soumis à l'autorité de Madame, j'y ai vu autre chose : celle d'un double apprentissage et sans doute bien plus poussé pour la dominante en herbe que pour l'homme en mâle de soumission. Ce dernier est souvent une encyclopédie vivante de l'art du BDSM, des multiples possibilités sadiques et techniques, la femme non. Le chemin de l'apprentissage est sous doute plus long pour elle. Et du confort obtenu dans son rôle de Maîtresse, dépend finalement la réussite ou l'échec de ce type de relation sexuée, que cela soit pour une séance ou pour la vie.

N. a aussi fait son apprentissage, peu à peu, avec des dispostions naturelles évidentes. Au départ essentiellement pour moi - il y a beaucoup d'amour dans ce type de jeu - puis au fil des années pour son plaisir propre. Comme beaucoup de femmes, N. parle peu de ce qu'elle ressent quand elle agit en Maîtresse. C'est là où l'homme diffère souvent de la femme. Nos Dames n'aiment pas s'interroger sur elles-mêmes. Elles font ce qu'elles ont décidé de faire sur l'instant sans se demander pourquoi elles font cela. L'homme que je suis, en est réduit à ne voir que quelques ombres de la réalité sur la paroi de la caverne de Platon. C'est certe déstabilisant et frustrant au début, mais on finit pas l'accepter finalement, d'autant mieux que ce type de mise en obscurité fait aussi partie des règles du jeu D/S.

C'est ainsi, que le couple avance dans la réalisation de ses envies, et du paddle du tout début - qui m'a tant surpris lors de la première séance et reste un de ses préférés - nous sommes passés peu à peu à des instruments plus incisifs (le fouet, la canne,...) maniés avec une dextérité accrue par N. au fil du temps. Le martinet n'a jamais trouvé grace à nos sens, beaucoup trop léger et carressant. Et nous avons fait une erreur au début sur un fouet équestre de dressage, muni d'une mêche au bout, dont le comportement est erratique et dangeureux. Une fois sur les fesses et une fois sur les couilles (aie !).

S'il y a dissymétrie de statut sous le fouet, il y a aussi dissymétrie de sens.

Pour le fouetté, le sens premier est le toucher. Le contact remonte le long des nerfs, jouant de la physiologie humaine, déclenchant des vagues d'homornes et des ruades réflexes, avant de se terminer dans un étrange trouble de l'esprit. 

Pour la fouettante, point de sens tactile avec l'instrument entre les deux corps, mais le festin de la vue et de l'ouïe. La joie d'un corps qui prend peu à peu des couleurs, qui se tord en tout sens et qui joue une synphonie dont vous êtes le chef d'orchestre. La satisfaction de l'esprit aussi à réaliser une oeuvre soignée sur ce corps et le plaisir de le forcer à reprendre position devant vous pour le coup suivant. Le ravissement aussi d'obtenir au final la reddition de l'esprit habitant ce corps.

Je préfère être étroitement attaché et baîllonné pour subir les attaques. C'est plus facile pour vivre la cinglée et décharger une partie de sa volonté sur le matériel. Mais des fois, Maîtresse me le refuse et me veux totalement libre et volontaire sous le fouet. Je sais que là, je vais déguster, livré à mon conflit intérieur entre vouloir obtenir ces sensations, et de ne pas les supporter sur l'instant.

Supporter la cinglée demande au départ un état d'esprit propice, à l'épanouissement des sensations, pour les deux. Des fois le terreau n'est pas assez fertile au départ, et les coups restent que de la douleur gratuite, sans obtenir leur sublimation. Cela ne diffère pas en fait des baises vanilles, il y a des moments mémorables, d'autres banaux et certaines fois des fiascos...

Cependant, d'une manière ou d'une autre, une cinglée finit toujours par ne plus être tolérable et l'esprit se retrouve toujours, au bout d'un moment, à souhaiter la fin des sévices. Cela est devenu, chez nous, un jeu entre Maîtresse et soumis. Elle joue la tentatrice en m'offrant la fin de ses attaques tout en attendant que je refuse sa proposition. Je réussis toujours à survivre une fois, deux fois, ... mais offre piteusement à la fin ma rédition inconditionnelle. C'est souvent l'objet d'un petit échange humiliant avec ma Maîtresse, avant d'être mis immédiatement ma tête entre ses cuisses, pour boire à la source mon humilation et éteindre l'incendie qui a pris durant la fouettée.

Après je découvre les marques sur la peau et mets sur telle sensation, à un endroit précis, une cause. Je suis souvent surpris de l'ampleur des dégats plus importante que je l'aurais imaginé, mais j'en suis fier. Ainsi va le cycle du fouet : je rêve longtemps de me retrouver sous son fouet ; sur le moment, je finis fatalement par souhaîter de ne plus subir sa morsure ; et après je suis fier de l'avoir subi et d'autant plus amoureux de ma Dame...

dyonisos


Une série de culs rougis et cinglés qui font tous référence à un article ou un autre de la chronique en cliquant dessus. A voir cela, je me dis qu'un cul est un cul, et que cette série est moche dans son accumulation. Mais bon c'est un bon résumé des 4 dernières années et certaines photos me rappellent des moments sublimes de complicité.

Par dyonisos - Publié dans : Nous
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Dimanche 9 juin 7 09 /06 /Juin 19:20

- Va prendre l'air dehors...

- Non je ne veux pas !

Saligote de gamine, jamais là où on voudrait qu'elle soit. Elle retourne sur son jeu sur l'ordi. N. est bien embêtée. Je viens de proposer une turlutte, quémander plutot, en ce début d'après-midi du dimanche, ce qui était notre période favorite avant les gamins... Et cela donne des idées excitées à ma chère et tendre, d'accouplements étourdissants en chambre. Sauf que... les enfants. Bon moi de toute façon j'ai les joints à finir. Et je me souviens aussi de la dernière fois où on a tenté le coup avant de se retrouver pris par la patrouille. Mauvais plan. Les gamins sont toujours des empêcheurs de baiser en rond.

Cela me fait penser que hier nous nous sommes éclatés à regarder American Pie 4. C'est un peu comme de la famille lointaine que l'on retrouve avec plaisir de temps en temps. Voilà donc le père et le fils en train de discuter. " Et pourquoi pense-tu que maman et moi, nous t'envoyons au catéchisme à la sinagogue, 3 fois par semaine ?... Pour avoir le temps de nous occuper avec ta Maman". Bonne idée, mais je ne suis pas juif et je ne vois pas CE qui pourrait occuper nos gamins trois jours par semaine.

Je divague. Revenons à nos moutons. Pas de calin au lit possible. Reste plus qu'à partir faire mes joints. Mais N. ne l'entend pas de cette oreille et me pousse dans les toilettes. Elle nous enferme avant de me faire tomber pantalon et caleçon. Je finis vite dans sa chaude bouche humide à me faire réchauffer la bite. Elle joue nonchalemment avec mes boules comme des boules antistress et à ce moment là je pense à l'ami Domie. Le phénix renait de ses cendres. C'est fou comme cette chose est si étonnante de variablité. La plupart du temps la taille d'un zizi de garçonnet et abracadabra voici un zob presque honnête. Bon ce n'est quand même pas l'affaire du siècle - 13 cm dans toute sa fierté - mais comme dirait N. une bonne surprise vu la taille au repos. 

Ce matin, nous écoutions la radio. Un mec faisait la pub du livre qu'il venait de publier. Je n'ai pas compris quel livre, mais c'était dans une émission de la santé et il parlait de l'académie de chirurgie. La longueur moyenne serait de 9 centimètres environ au repos pour 13/14 cm en érection. Le mien fait un malheureux 5 cm pour donc 13cm en forme. Je dois être une curiosité de la nature. Et cela prouve encore une fois que l'habit ne fait pas le moine. C'était une émission intéressante, le gars disait aussi que les études sont difficiles à faire, car seuls les hommes bien montés se présentent. Je crois comprendre...

Je continue à m'égarer. Retournons dans les toilettes. Une bouche chaude et humide m'affole les sens. Humm que c'est bon. Par réflexe, je porte la main sur la tête de la suceuse. Bon je sais que cela ne se fait pas, que par mes actes de soumission à Madame, je dois comprendre que cela n'est pas respectueux et convenable. Mais j'aime bien cela et je crois que cela doit être inscrit quelque part dans le génome du mâle. Sauf que je retiens ma force et adoucis mon geste en massant en même temps le haut du dos. 

Humm que c'est bon. Le risque avec la pipe est que tout parte d'un coup. Le revers de la pratique en quelque sorte. Sauf que moi là aussi, je ne suis pas comme les autres. J'ai mis longtemps à me qualifier, mais il parait que cela s'appelle de l'éjaculation retardée, le contraire de l'éjaculation précoce. Mon cela m'embête pas plus que cela, et le SM m'a appris que le meilleur plaisir n'était pas partir. Moi je goutte la massage très intime et cela me suffit amplement. En fait je pense que je me suis laissé aller dans la bouche de ma femme que 2/3 fois, dont une pendant une douche alors que Madame était enceinte de notre premier gamin. 

Ma femme me connait bien. Bientôt son majeur de la main gauche me perfore l'oeillet sans qu'elle est lâchée l'engin une seule fois. Pourquoi la main gauche ? C'est un mystère pour moi. Nous avons du changer de position. Il parait que c'est la main "faite pour cela". Je ne savais pas qu'il y avait une main plus apte que l'autre. Me voilà aux anges attaqué de tout part, l'autre main me massant les couilles, alors que mes propres mains continuent à caresser le dos et la nuque de Madame.

Voilà c'est fini. Elle débouche. J'ai comme une envie...

- Je suis au milieu du cycle alors non...

N. ne prend plus de contraception par nécessité. Cela me condamne à la capote la plupart du temps. Mais bon c'est les aléas de la vie... Il n'y aura donc pas saillie... mais excitation de minou.

Là j'en fais mon affaire d'obtenir reddition totale en moins de 5 minutes. Je connais bien les faiblesses de Madame... Deux mains, trois doigts. Un perforant la rondelle et jouant avec l'autre dans le conduit humide. L'autre sur le bouton. Et en avant la cavalcade ! Je me suis assis sur la cuvette pour être plus à l'aise, bien m'en a pris car bientôt Madame s'effrondre sur mon genou. Elle supplie de diminuer les attaques sur son clitoris ou alors elle " va crier et attirer les enfants...". Je diminue un temps les taquineries mais, même sans cela, on l'entend finalement trop, que je dois la rappeler à l'ordre . Chut ! Elle devient vite mûre à point prête à éclater et finalement elle éclate !

Post-orgasme, N. reprend peu à peu ses esprits. Elle regrette la perte de son rabit chéri. Je partage sa peine, en la rassurant qu'il existe encore et qu'en plus il ne coûte que 35€ sur le net (beaucoup moins que ce que je l'ai payé dans un sexe-shop). Puis elle me dit :

- pourquoi on ne l'a pas fait avant ?

Elle parle du quick fuck enfermés dans les toilettes. Effectivement cela coule de source avec nos enfants briseurs de coït. C'est une révélation et une évidence. Cela me ramène à Angoulème dix ans auparavant quand nous étions un jeune couple. Un été de chien, tous les deux malades, et pour la première fois, j'avais enfoncé mon doigt dans son cul. "Pourquoi tu ne me l'a jamais fait avant ?". Une révélation alors.

Retour dans nos toilettes. N. est à la manoeuvre. Il faut qu'on l'équipe. Préservatif et gel. "Gel, non, car je crois qu'il y en a déjà". Elle ouvre un tiroir et je découvre pour une raison que j'ai oublié qu'il y a déjà du gel de prise d'assaut de culs.

Voilà c'est déjà fini. Quelques minutes au final. Je crains de rencontrer un enfant en sortant.

- Eteins la lumière et sors le premier.

Ouf, personne.

dyonisos

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Par dyonisos - Publié dans : Nous
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Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.

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