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Dimanche 18 août 7 18 /08 /Août 07:17

A quatre, avait décidé l’après-midi N. Nouvelle aventure et merveilleuse initiative. A deux, il y en a toujours deux oubliés. Et puis nos enfants s’habituent à rester ensembles, les chers anges, dans leur chambre commune de vacances, laissant le temps à leurs parents pas sages de s’amuser. Dans le spa duo devenu quatro, nos corps s’emmêlent, chair contre chair, où l’intimité est une notion perdue. Chacun et chacune envahit l’espace des autres. C’est peut-être ce que l’on recherchait, après tout… une promiscuité excitante. D’aucun pense que nous sommes trompés dans le plan de spa en mettant les femmes côte à côte et les hommes en face. Mais je ne le pense pas.

Nous discutons entre amis et gens de bonne compagnie, tous les quatre complètement nus et excités. C’est l’heure du premier bilan « qu’est ce qui me change ? ». Oh pour moi, beaucoup de choses. E. a un grand corps avec beaucoup de rondeurs mais peu de saillances des zones érogènes. Ma N. crie sa jouissance, E. la vit intérieurement. Mais aucun jugement dans ce que je dis, c’est différent donc charmant. Je me branlotte doucement dans l’eau. J’aime l’eau qui berce mon sexe et le fait ballotter au grès des bulles. Je jette un coup d’œil à l’ami à mes côtés, contre ma peau. Il est tout rikiki, bien moins que quand il fait pipi dans la pelouse. Cinquième dan de non-érection, d’après lui. Il contrôle tout. Il veut juste faire plaisir. La blague ! Et pourtant sans lui, sans ses remarques insistantes depuis des années, nous n’en serions pas là… En cette soirée, nous lui en sommes reconnaissants.

Il est temps aux hommes de s’activer avec leurs Dames, dans la position où nous sommes, juste avec nos mains. Cela sera plus de l’exhibitionnisme que de l’échangisme. Quoique ? Je propose à N. et E. de se caresser. Des années à passer à dormir jeunes dans le même lit, sans jamais… Toujours un niet quand je l’évoquais… Nous sommes quasi des sœurs… Et ce soir dans la chaleur de l’eau, plus de dénégations, elles se caressent leur corps mêlés tandis qu’elles jouissent de leurs hommes. J’apprécie. T. est parti pour rentrer un à un ses doigts dans l’intimité de sa femme. C’est sa spécialité. Je me contente d’effleurer le bouton de la mienne et farfouiller l’entrée du conduit. Pour nous, ce n’est pas définitivement la bonne position pour un bon contentement. Trop coincés, les corps mêlés. T. ne semble pas avoir la même opinion, consciencieusement il travaille son labeur. J’observe avec attention en travers les réactions de E., pendant que N. soupire à une caresse plus appuyée. Son visage est d’abord de marbre, mais j’y lis bientôt une certaine tension. Ce que je prenais pour un sourire est une crispation de plaisir. On peut masquer sa jouissance mais jusqu’à un certain point… Par curiosité, je demande combien de doigts il a mis. «  Je viens juste d’arriver à faire rentrer le cinquième ! », me répond-t-il par fierté de mâle. T. fonctionne vraiment très différemment que je le fais. Moins de sensualité, mais autant d’efficacité. J’aime cette différence ! J’aime notre échange ! Et puis sans un dernier soubresaut, il retire sa main. Je lui demande :

- Pourquoi tu t’enlèves ?

- Parce que E. a joui… 

- Comment tu le sais ?

- A cause de la pression dans sa chatte.

Evident ! Alors il y a deux jours… elle a adoré comme elle me l’avouera le lendemain en rougissant un peu. Sacrée bonne femme qui cache son jeu ! Le cache-t-elle après tout ? Ou n’est-ce que sa façon à elle de jouir ? Je me demande le jour où je l’enculerai si elle sera aussi discrète. Je sais qu’elle pratique cela avec T., elle ne s’en est jamais cachée. J’ai envie de l’enculer. Mais pour l’instant, que dalle, je suis redevenu tout mou. Et aucune honte.

N. n’a pas été finie, comme j’étais distrait à observer l’amie. Mais elle ne m’en tient aucune rigueur. Nous avons notre lit devant nous après tout. Elle se relève pour lancer le moment de s’occuper des hommes. Elle me masse les couilles langoureusement. E. l’imite malgré les protestations de son mari. J’y prends plaisir, lui moins, semble-t-il. Il proteste. De toute façon, aucune ardeur ne sera réveillée dans l’eau chaude.

Nous discutons corps contre corps. La bite de T. pend flasque au-dessus de ses couilles. J’ai envie de le titiller un peu. Plusieurs fois, je viens toucher et tâter furtivement son intimité, pour le taquiner un peu, malgré ses protestations et sa gêne. N. me regarde faire l’œil malicieux.

Bientôt les hommes en finissent des bulles. Je n’en supporte plus la chaleur. Lui est fatigué. Nous nous retrouvons entre mâles sur la terrasse. Le temps d’un énigmatique :

- Qu’est-ce que j’en ai fantasmé… Mais la réalité est si différente de mes fantasmes…

Je le connais trop bien, l’ami. Son monde d’échange était fait de doubles pénés, de prises d’assaut des trous tiers tout seul, à deux, pendant que les femmes se broutaient avec avidité. Tout ce qu’il voit sur les vidéos d’internet, loin de monde de sensualité exacerbée dans lequel nous évoluons en ces chaudes nuits d’été. Souvent ces derniers années nous leurs avons ouverts d’autres mondes, le bondage, la sodomie, les sextoys, qu’ils ont absorbé pour la joie de renouveler leur couple. Je m’apprête à lui dire tout cela, et que quand on prend du plaisir ce n’est pas grave,  mais l’ami est déjà sur le chemin du sommeil et file dans son lit. 

Je me rabats sur les filles dans l’eau, pendant que je fume, par la petite fenêtre à l’extérieur que j’ouvre. Elles accueillent l’air frais avec joie. L’une est train de masser langoureusement l’autre dans l’eau, assises dans la baignoire. Très érotiquement mais sans but sexuel. Je monte sur une pile de moellons pour mieux voir la vision charmante de ces corps magnifiques. Nous discutons avec gaité. De tout, de l’amour, de nous pratiques de couple et même du goût du sperme. 

Il est finalement l’heure de se coucher… N. me rejoint au lit. Elle se colle en chatte. Je connais ce comportement et descends avec amour dans l’antre humide. Longtemps dans la nuit je la caresse du vagin et du clitoris jusqu’à ce qu’elle connaisse plusieurs orgasmes. Et le lendemain, au petit matin, nous remettons déjà cela…

dyonisos

Par dyonisos - Publié dans : Nous
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Samedi 17 août 6 17 /08 /Août 06:24

Je suis bien dans cette douce nuit entre les vapeurs d’un bon digestif et le simple bonheur d’être entre amis. Nous sommes couchés parents et enfants dans l’herbe à regarder les étoiles dans le ciel d’été et à chanter des chansons de colonies de vacances au grand bonheur de la marmaille. Manque plus que les brochettes de chamallow grillé autour du feu. Tout le monde est là ou presque. Ma N. et son T. se sont effacés au spa depuis une heure maintenant. La soirée symétrique et inversée de la nôtre, la vieille.

Je me suis demandé si N. irait finalement rejoindre T. dans le spa. Dans ces nuits où les limites s’effacent, tout est flou. T. est finalement parti dans les bulles le premier sans savoir et, quelques minutes plus tard, j’ai vu N. le rejoindre comme une ombre, dans son kimono de soie rouge, dans la pénombre pendant que j’éloignais les enfants du passage à découvert.

C’est bizarre de se dire que je l’ai autorisée à un autre. J’ai confiance en l’ami. Je suis serein et pas plus excité que cela. La vie est pleine de surprises…

Plus tard, les enfants sont enfin couchés. E. leur fait le dernier câlin du soir après le mien. La nuit est douce, je fume le long de ma terrasse. Dans le calme nocturne, j’entends au loin le ronronnement des moteurs à bulle et leurs voix étouffées qui surnagent dessus. Le temps d’allumer une seconde cigarette et les voix se sont tues.  Je distingue bientôt un son si familier. Je me poste en silence au bout de la terrasse. Oui c’est cela, le feulement étouffé de N. qui jouit de doigts d’homme dans sa chatte.

C’est un petit choc. Un bref brin de jalousie me traverse. Il y a une différence entre s’imaginer et savoir. Et là je sais maintenant. Puis ce sentiment est remplacé par du soulagement que tout se passe bien pour eux. Je les laisse à leur nouvelle intimité…

Quelques minutes plus tard alors que je discute à nouveau sagement avec E. sur la table de la terrasse, N. arrive toute mouillée, son peignoir entrouvert.

- Je veux l’appareil photo. Pour le blog.

Je réagis aussitôt et part le chercher, mais déjà T. est sorti de l’eau lui aussi, une serviette jetée à la va vite autour de sa taille et de son sexe flasque. Je leur sers une boisson fraiche et les voilà à nous raconter leur soirée.

Cela a commencé par un long massage des cheveux qu’il lui a prodigué. Il était si crispé m’a raconté plus tard N. au coin du lit. Elle a dû l’encourager à descendre les mains sur ses seins d’abord puis sur son intimité. Il ne bandait pas, pour lui parce qu’il se maîtrisait et ne le voulait pas. Moi je crois qu’il était intimidé comme je l’étais la veille. Ce n’est pas chose facile que d’initier ce type de relations intimes croisées.

Puis comme prévu et annoncé, Maîtresse N. s’est invitée dans les bulles. Il le savait par des fuites que sa femme lui avait malicieusement distillées dans la journée. Il balisait sans doute un peu. Maîtresse lui a d’abord bandé les yeux. Il s’est laissé faire avec quelques appréhensions en faisant appel à toute la confiance qu’il peut y avoir entre amis. Maîtresse N. a joué sur son corps de la roulette à picots, jusque sur la fragile peau de ses couilles. Il l’a deviné et apprécié. La suite fut plus compliquée pour un T. ayant du mal à lâcher prise. Je ne sais que le principal. Maîtresse N. lui a ficelé le sexe comme elle aime bien me le faire, avant de lui masser érotiquement les testicules longuement et son initiation a fini par son demi-dépucelage anal.

- Personne ne m’avait jamais touché là !

Là aux dires de N., elle n’a pas réussi à lui rentrer plus que le bout de la phalange. Il était complètement crispé ayant de mal à se laisser aller à la caresse érogène. Il y a un pas entre les fantasmes et le réalité.

Et le bain a fini comme je l’ai entendu, par l'ami concrétisant de quatre doigt dans la chatte de ma femme, la folle excitation de la soirée. Je ne sais pas s’il en a pris l’initiative tout seul ou que N. a dû forcer le destin. N. est restée silencieuse sur ce point.

Après tout l’excitation de cette soirée, nous sommes tous aller nous coucher avec plaisir. Au réveil, nous avons longuement parlé avec N. dans le lit. Avant de concrétiser nous aussi l’excitation de ces journées. Quelques allers et retours dans le devant, pour découvrir que l’excitation est déjà trop avancée et la matrice trop ouverte. Cela sera donc le cul ! Un mano a mano, le meilleur de l’année, tout en puissance et en feulements de plaisir et douleur mélés, malheureusement interrompu avant la fin pour ne pas finir de massacrer son dos. En dédommagement, elle m’a amoureusement fini entre un doigt pourfendeur de mon anus et ses dents mordant mes tétons. Superbe jouissance ! Il ne restait plus qu’à sortir notre fidèle compagnon rabbit…

dyonisos

Par dyonisos - Publié dans : Nous
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Vendredi 16 août 5 16 /08 /Août 06:21

Je suis dans l’eau chaude avec E. Complètement awalpé. Elle aussi. L’esprit et le corps détendu. Mes couilles complètement liquides ballotent au gré des bulles. Je vois pour la première fois mon amie entièrement nue. Elle est grande, la beauté légèrement surannée de la femme en train de quitter sa jeunesse et l’absence de pudeur de sa profession médicale. Elle n’arrête pas de me parler gaiement. Je réponds. J’échange.  J’aime nos discussions impromptues dans les bulles.

Me voilà libre de m’occuper d’une autre avec la bénédiction de la mienne. L’échangisme n’a jamais pas partie de mes fantasmes, mais l’occasion est belle. L’occasion fait le larron, dit-on. Je me mets à l’ouvrage, mais pas en branle. Voilà que mes mains explorent ce corps nouveau pour moi. Elles commencent par les seins qui ont si bien réagi hier. Ils s’érigent de nouveau de façon beaucoup plus modeste que ceux de N. Cela m’avait déjà étonné hier. Ai-je autant perdu le souvenir des autres femmes ou mes ex- copines avaient-elles toutes la même capacité à bander fort du téton ? Je ne sais.

Ma main se fait baladeuse sur les formes du corps laiteux. E. serre encore les cuisses. Verrouillé, mais, je ne pense pas, interdit. Je décris doucement le pli de l’aine, le nombril puis caresse en invitation les avant-cuisses. Elle ne dit rien. Pas plus d’encouragement que de rebuffade. C’est comme cela que je me l’imaginais, en fait un peu plus pudique qu’elle le montre finalement. Chez  nous, on ne crie pas l’amour, Monsieur.

Je m’arrête un instant pour l’inviter à venir me toucher le sexe pour vérifier de manu que je ne veux pas la posséder. Je ne suis pas en érection, très zen. Peu d’excitation physique mais une forte excitation de l’esprit, alors que j’avance dans l’inconnu. Je me dis un peu que cela devrais la rassurer. Je crois ressentir son étonnement mais elle ne dit rien. Je coupe une partie des bulles et je m’installe à ses côtés pour être plus à l’aise. Et me voilà d’un doigt fureteur descendre le long de son pubis rasé à la recherche de son petit chose. Rien n’accroche mon doigt. Il doit être bien discret. Moi qui suis habitué au XL, je rencontre encore le XS. Etonnant contraste avec ce grand corps. Je m’attarde un moment à masser avant de ma main l’inviter à entrouvrir les cuisses. C’est toujours le moment clé. Et la muraille s’ouvre. Me voilà enfin au cœur de son antre. J’y distingue malgré l’eau sa tenace humidité. Je la pénètre d’un doigt puis d’un deuxième en assistance. J’apprendrai plus tard que je suis que le second à m’y introduire. Elle a connu son mari très jeune. Je joue avec l’élasticité de l’anneau scrutant ses réactions. Elle ne dit rien, ne souffle rien, un enigmatique sourire aux lèvres. Un sphinx ! Aucun indice comment E. apprécie la caresse intime. Perturbant… 

J’essaye la tenaille. N. adore cela habituellement. Je bascule ma main dans sa chatte pour rendre libre le pouce d’aller caresser son bouton. Et là j’obtiens enfin sa réaction. Cela la chatouille et elle sursaute dans l’eau. Et si j’appuie plus fort pour dépasser le stade chatouilleur, elle se plaint que la caresse est trop dure. Cela va être difficile de trouver le bon niveau ! Mais je n’abdique pas à trouver la clé du plaisir de mon amie. Je masse un moment devant puis me voilà à lui pénétrer le cul d’un doigt inquisiteur et profond. Il m’accueille sans problème. J’ai toujours l’autre main dans le devant. Je sens enfin les palpitations dans l’anneau, résultat de mes actions. Une petite victoire. La preuve que Madame prend du plaisir en silence. Sans doute de quoi offrir un doux bien-être sexuel, mais insuffisant pour l’envoyer loin en l’air ?

Après tout il ne faut sans doute pas trop en demander à Dame Nature. C’est une chose si nouvelle et délicate que nous sommes en train de faire là. Il nous faut nous laisser du temps à nous y adapter tous les quatre. Mon propre sexe est intimidé lui aussi. Je l’ai invité à venir le caresser mais elle l’a gentiment refusé. Pas grave. 

Tout cela se termine par une longue discussion d’amis intimes dans la zénitude des bulles. Elle rit de bon cœur quand je lui dit que N. a prévu de mettre T. le zizi en cage avant d’aller à leur tour dans le spa tentateur. C’est l’envie de N. que je me dis ne pas être gagnée, mais bon il y a 2 jours je ne m’imaginais pas de me retrouver si intime avec E. D’ailleurs j’ai appris le lendemain que Maîtresse N. avait sorti la grande tenue la cage, mais aussi un plug et une cravache ! 

On frappe enfin à la porte. T. veut la place dans le bain maintenant. Déjà une heure et demie. Cela m’a semblé plus court. Et la soirée finit en tragi-comédie. N.  est crevée et ne veut plus de spa. T. est déçu et tente de l’y emmener. Réaction nette de Maîtresse N. Elle lui prend le paquet de couilles sous son short et l’écrabouille !

- Il voulait voir ce qu’était une Maîtresse. Et bien, il l’a vu !

T. avait aussi mal aux couilles après évidemment et semblait bafoué dans son honneur de Mâle, une plaie que E. s’est employée à soigner avec la bouche et autre moyen en retournant en couple au spa, pendant que moi aussi je partais rejoindre Morphée. En tout cas le matin il était apaisé et E. avait les cheveux tout ébouriffés…

dyonisos

Par dyonisos - Publié dans : Nous
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Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.

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