Je suis dans l’eau chaude avec E. Complètement awalpé. Elle aussi. L’esprit et le corps détendu. Mes couilles complètement liquides ballotent au gré des bulles. Je vois pour la première fois mon amie entièrement nue. Elle est grande, la beauté légèrement surannée de la femme en train de quitter sa jeunesse et l’absence de pudeur de sa profession médicale. Elle n’arrête pas de me parler gaiement. Je réponds. J’échange. J’aime nos discussions impromptues dans les bulles.
Me voilà libre de m’occuper d’une autre avec la bénédiction de la mienne. L’échangisme n’a jamais pas partie de mes fantasmes, mais l’occasion est belle. L’occasion fait le larron, dit-on. Je me mets à l’ouvrage, mais pas en branle. Voilà que mes mains explorent ce corps nouveau pour moi. Elles commencent par les seins qui ont si bien réagi hier. Ils s’érigent de nouveau de façon beaucoup plus modeste que ceux de N. Cela m’avait déjà étonné hier. Ai-je autant perdu le souvenir des autres femmes ou mes ex- copines avaient-elles toutes la même capacité à bander fort du téton ? Je ne sais.
Ma main se fait baladeuse sur les formes du corps laiteux. E. serre encore les cuisses. Verrouillé, mais, je ne pense pas, interdit. Je décris doucement le pli de l’aine, le nombril puis caresse en invitation les avant-cuisses. Elle ne dit rien. Pas plus d’encouragement que de rebuffade. C’est comme cela que je me l’imaginais, en fait un peu plus pudique qu’elle le montre finalement. Chez nous, on ne crie pas l’amour, Monsieur.
Je m’arrête un instant pour l’inviter à venir me toucher le sexe pour vérifier de manu que je ne veux pas la posséder. Je ne suis pas en érection, très zen. Peu d’excitation physique mais une forte excitation de l’esprit, alors que j’avance dans l’inconnu. Je me dis un peu que cela devrais la rassurer. Je crois ressentir son étonnement mais elle ne dit rien. Je coupe une partie des bulles et je m’installe à ses côtés pour être plus à l’aise. Et me voilà d’un doigt fureteur descendre le long de son pubis rasé à la recherche de son petit chose. Rien n’accroche mon doigt. Il doit être bien discret. Moi qui suis habitué au XL, je rencontre encore le XS. Etonnant contraste avec ce grand corps. Je m’attarde un moment à masser avant de ma main l’inviter à entrouvrir les cuisses. C’est toujours le moment clé. Et la muraille s’ouvre. Me voilà enfin au cœur de son antre. J’y distingue malgré l’eau sa tenace humidité. Je la pénètre d’un doigt puis d’un deuxième en assistance. J’apprendrai plus tard que je suis que le second à m’y introduire. Elle a connu son mari très jeune. Je joue avec l’élasticité de l’anneau scrutant ses réactions. Elle ne dit rien, ne souffle rien, un enigmatique sourire aux lèvres. Un sphinx ! Aucun indice comment E. apprécie la caresse intime. Perturbant…
J’essaye la tenaille. N. adore cela habituellement. Je bascule ma main dans sa chatte pour rendre libre le pouce d’aller caresser son bouton. Et là j’obtiens enfin sa réaction. Cela la chatouille et elle sursaute dans l’eau. Et si j’appuie plus fort pour dépasser le stade chatouilleur, elle se plaint que la caresse est trop dure. Cela va être difficile de trouver le bon niveau ! Mais je n’abdique pas à trouver la clé du plaisir de mon amie. Je masse un moment devant puis me voilà à lui pénétrer le cul d’un doigt inquisiteur et profond. Il m’accueille sans problème. J’ai toujours l’autre main dans le devant. Je sens enfin les palpitations dans l’anneau, résultat de mes actions. Une petite victoire. La preuve que Madame prend du plaisir en silence. Sans doute de quoi offrir un doux bien-être sexuel, mais insuffisant pour l’envoyer loin en l’air ?
Après tout il ne faut sans doute pas trop en demander à Dame Nature. C’est une chose si nouvelle et délicate que nous sommes en train de faire là. Il nous faut nous laisser du temps à nous y adapter tous les quatre. Mon propre sexe est intimidé lui aussi. Je l’ai invité à venir le caresser mais elle l’a gentiment refusé. Pas grave.
Tout cela se termine par une longue discussion d’amis intimes dans la zénitude des bulles. Elle rit de bon cœur quand je lui dit que N. a prévu de mettre T. le zizi en cage avant d’aller à leur tour dans le spa tentateur. C’est l’envie de N. que je me dis ne pas être gagnée, mais bon il y a 2 jours je ne m’imaginais pas de me retrouver si intime avec E. D’ailleurs j’ai appris le lendemain que Maîtresse N. avait sorti la grande tenue la cage, mais aussi un plug et une cravache !
On frappe enfin à la porte. T. veut la place dans le bain maintenant. Déjà une heure et demie. Cela m’a semblé plus court. Et la soirée finit en tragi-comédie. N. est crevée et ne veut plus de spa. T. est déçu et tente de l’y emmener. Réaction nette de Maîtresse N. Elle lui prend le paquet de couilles sous son short et l’écrabouille !
- Il voulait voir ce qu’était une Maîtresse. Et bien, il l’a vu !
T. avait aussi mal aux couilles après évidemment et semblait bafoué dans son honneur de Mâle, une plaie que E. s’est employée à soigner avec la bouche et autre moyen en retournant en couple au spa, pendant que moi aussi je partais rejoindre Morphée. En tout cas le matin il était apaisé et E. avait les cheveux tout ébouriffés…
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Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.
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Dungeon furniture MAJ Juillet 2010
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