Je suis bien dans cette douce nuit entre les vapeurs d’un bon digestif et le simple bonheur d’être entre amis. Nous sommes couchés parents et enfants dans l’herbe à regarder les étoiles dans le ciel d’été et à chanter des chansons de colonies de vacances au grand bonheur de la marmaille. Manque plus que les brochettes de chamallow grillé autour du feu. Tout le monde est là ou presque. Ma N. et son T. se sont effacés au spa depuis une heure maintenant. La soirée symétrique et inversée de la nôtre, la vieille.
Je me suis demandé si N. irait finalement rejoindre T. dans le spa. Dans ces nuits où les limites s’effacent, tout est flou. T. est finalement parti dans les bulles le premier sans savoir et, quelques minutes plus tard, j’ai vu N. le rejoindre comme une ombre, dans son kimono de soie rouge, dans la pénombre pendant que j’éloignais les enfants du passage à découvert.
C’est bizarre de se dire que je l’ai autorisée à un autre. J’ai confiance en l’ami. Je suis serein et pas plus excité que cela. La vie est pleine de surprises…
Plus tard, les enfants sont enfin couchés. E. leur fait le dernier câlin du soir après le mien. La nuit est douce, je fume le long de ma terrasse. Dans le calme nocturne, j’entends au loin le ronronnement des moteurs à bulle et leurs voix étouffées qui surnagent dessus. Le temps d’allumer une seconde cigarette et les voix se sont tues. Je distingue bientôt un son si familier. Je me poste en silence au bout de la terrasse. Oui c’est cela, le feulement étouffé de N. qui jouit de doigts d’homme dans sa chatte.
C’est un petit choc. Un bref brin de jalousie me traverse. Il y a une différence entre s’imaginer et savoir. Et là je sais maintenant. Puis ce sentiment est remplacé par du soulagement que tout se passe bien pour eux. Je les laisse à leur nouvelle intimité…
Quelques minutes plus tard alors que je discute à nouveau sagement avec E. sur la table de la terrasse, N. arrive toute mouillée, son peignoir entrouvert.
- Je veux l’appareil photo. Pour le blog.
Je réagis aussitôt et part le chercher, mais déjà T. est sorti de l’eau lui aussi, une serviette jetée à la va vite autour de sa taille et de son sexe flasque. Je leur sers une boisson fraiche et les voilà à nous raconter leur soirée.
Cela a commencé par un long massage des cheveux qu’il lui a prodigué. Il était si crispé m’a raconté plus tard N. au coin du lit. Elle a dû l’encourager à descendre les mains sur ses seins d’abord puis sur son intimité. Il ne bandait pas, pour lui parce qu’il se maîtrisait et ne le voulait pas. Moi je crois qu’il était intimidé comme je l’étais la veille. Ce n’est pas chose facile que d’initier ce type de relations intimes croisées.
Puis comme prévu et annoncé, Maîtresse N. s’est invitée dans les bulles. Il le savait par des fuites que sa femme lui avait malicieusement distillées dans la journée. Il balisait sans doute un peu. Maîtresse lui a d’abord bandé les yeux. Il s’est laissé faire avec quelques appréhensions en faisant appel à toute la confiance qu’il peut y avoir entre amis. Maîtresse N. a joué sur son corps de la roulette à picots, jusque sur la fragile peau de ses couilles. Il l’a deviné et apprécié. La suite fut plus compliquée pour un T. ayant du mal à lâcher prise. Je ne sais que le principal. Maîtresse N. lui a ficelé le sexe comme elle aime bien me le faire, avant de lui masser érotiquement les testicules longuement et son initiation a fini par son demi-dépucelage anal.
- Personne ne m’avait jamais touché là !
Là aux dires de N., elle n’a pas réussi à lui rentrer plus que le bout de la phalange. Il était complètement crispé ayant de mal à se laisser aller à la caresse érogène. Il y a un pas entre les fantasmes et le réalité.
Et le bain a fini comme je l’ai entendu, par l'ami concrétisant de quatre doigt dans la chatte de ma femme, la folle excitation de la soirée. Je ne sais pas s’il en a pris l’initiative tout seul ou que N. a dû forcer le destin. N. est restée silencieuse sur ce point.
Après tout l’excitation de cette soirée, nous sommes tous aller nous coucher avec plaisir. Au réveil, nous avons longuement parlé avec N. dans le lit. Avant de concrétiser nous aussi l’excitation de ces journées. Quelques allers et retours dans le devant, pour découvrir que l’excitation est déjà trop avancée et la matrice trop ouverte. Cela sera donc le cul ! Un mano a mano, le meilleur de l’année, tout en puissance et en feulements de plaisir et douleur mélés, malheureusement interrompu avant la fin pour ne pas finir de massacrer son dos. En dédommagement, elle m’a amoureusement fini entre un doigt pourfendeur de mon anus et ses dents mordant mes tétons. Superbe jouissance ! Il ne restait plus qu’à sortir notre fidèle compagnon rabbit…
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Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.
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Dungeon furniture MAJ Juillet 2010
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