Pour ceux qui se demandent comment peut fonctionner un couple SM comme le notre, je vous répondrais qu'il marche comme les autres. Monsieur pense tout le temps au sexe et Madame de temps en
temps. Mais par rapport à un couple 100% vanille, la pratique des jeux SM, permet d'assouvir des penchants cachés ou des fantasmes que rationnellement nous ne ferions pas dans l'autre vie.
Trop limite. Trop tabou. Les jeux sonnent comme une libération des envies en ce sens.
Je ne m'attend plus à ce que N. soit conciente en permanence qu'elle m'a mis sous cage. Vendredi, elle m'a amené à une conférence d'une cinquantaine de personnes et bien sûr en bon
soumis j'avais ma cage. Samedi, elle m'a tout d'un coup dit : oh mon chéri j'avais oublié hier que tu avais ta cage ! Puis elle s'est tue, sans doute pour profiter retrospectivement de
ce moment de vile excitation d'avoir amener son homme, dont elle a mis sa bite sous clé, à une rencontre avec autant de monde.
Au contraire de sa vie vanille, ma Maîtresse parle peu de sa vie SM. Elle reste énigmatique et si au début cela me gênait, je m'y suis habitué et au final je trouve que cette économie de
mots sie bien à une Maîtresse SM. C'est pour cela qu'elle intervient peu dans le blog. Le corollaire de cette attitude est qu'il m'est difficile de lui parler librement de mes envies SM,
surtout lorsqu'il s'agit de nouveautés. La meilleure comparaison que j'ai trouvée, est celle d'un amoureux éperdu qui tente timidement sa chance auprès de la belle convoitée, sans savoir s'il
sera jeté ou si, ellel est acceptera. Cela me fait souvent le même type de stress.
Ma Maîtresse fait partie de ces femmes qui vivent les jeux SM sans jamais y penser trop. Je pense à regarder les blogs sur le net, qu'elle n'est pas la seule dans ce cas. Pour N. il s'agit de
restes de son éducation chrétienne qui définit ce qui est convenable ou pas. Mais dans la réalité elle ne m'a pas attendu pour se fichtre de la convenance, Et c'est pour cela qu'elle m'a tout de
suite plu.
Donc hier soir au coucher, je la regardais depuis le lit se déshabiller la désirant. Elle qui est habituellement frileuse n'a pas mis son bas de pyjama, signe ostentatoire de ce
qu'elle voulait obtenir. Elle est venue se blottir contre mon épaule et m'a dit tout de go :
- J'ai mouillé toute la journée mais comme tu as ta cage, tu va te contenter de t'occuper du bas.
Mes doigts ont commencé à farfouiller dans l'antre et à titiller le bouton, ce qui a eu pour effet de la détendre rapidement. J'ai alors décidé de tenter ma chance pour discuter de nos activités
SM. En particulier vis à vis de la boîte, sur laquelle au final je ne connais pas son ressentiment. Les quelques fois où elle est venue me voir, elle a regardé le machin circonspecte sans rien
dire. Comme si elle jugeait tout cela ridicule...
Elle m'a alors dit :
- Tu sais je ne pense pas que le queening va marcher le coussin est beaucoup trop haut pour atteindre mon cul.
- Tu penses ? Je l'ai construit en prenant les dimensions des queening chair vendues sur le web et la hauteur de tête est réglable.
- Oui j'en suis sûr cela ne pourra pas marcher.
Un moment de silence passe, pendant que je continue à jouer ma symphonie perso avec mes doigts en bas, pour son plus grand plaisir. Je lui parle maintenant de l'autre fonction de la boîte. Et là
surprise !
- oh que oui, il me tarde de t'y installer dedans et de te pisser dessus ! Que tu boives mon nectar doré ! Et puis cela sera beaucoup plus propre.
J'étais surpris car je pensais qu'elle préférait de loin la fonction queening et acceptait à la rigueur l'autre fonction, alors que depuis le début, N. pense (comme moi d'ailleurs)
à l'utilisation en toilet box. Les Maîtresses sont toujours des femmes surprenantes... en particulier la mienne.
Elle était de plus en plus détendue et nous avons parlé d'une séance de jeux SM que nous ferions bien cette semaine pendant que les enfants sont à l'école. Et la discussion est arrivé sur les
orties. Elle a remarqué comme moi d'ailleurs que les jeunes orties ont poussés le long des chemins et je sais que l'an dernier elle avait voulu me fouetter avec. Moi les orties, je me souviens
des douleurs cuisantes de l'enfance. Si elle passe à l'acte, je crains de dérouiller un maximum mais je me suis promis qu'en bon soumis je m'y soumettrai. Ce qu'il me fait le plus peur dans le
dos, c'est qu'elle envisage de m'y condamner avec une détermination et une froideur inhabituelles chez ma Maîtresse.
A un moment, elle a envisagé dans le feu de l'action de se faire prendre en levrette par ma cage, pratique qu'elle adore de plus en plus, mais elle a renoncé finalement. Elle est partie en un
super orgasme juste après m'avoir promis une bonne fouettée de dressage cette semaine.
dyonisos
Hier j'ai gardé mon slip. Oubli de ma cage. Alors ce matin, je me suis présenté à ma Maîtresse après la douche pour qu'elle me re-enferme culotte rose baissée sur les cuisses. Elle avait un
sourire de satisfaction et a remis en place la culotte de manière autoritaire à la fin de l'opération.
Je dois me rappeler : jje suis en cage donc je porte une culotte.
Je ne sais pas si je serai puni pour l'oubli hier, l'avenir le dira.
dyonisos
Arrivé en haut, je me dépêche d'obéir en enlevant tous mes vêtements. Je suis nu avec ma seule cage de bite. J'attend au pied du lit et au loin j'entend Maîtresse qui me rejoint. Elle arrive
telle une reine dans la chambre et referme derrière elle la porte à double-battants.
A ce moment, je ne sais pas ce qui m'a pris mais j'avais envie d'aller pisser et je me dirige vers la porte que je vais réouvrir. Maîtresse me lance un regard dur :
- où comptes-tu aller comme cela ?
- aux WC
- je pense que tu ne M'as pas compris...
Et là sidéré et bientôt terrifié, je la vois avec détermination retirer la ceinture de cuir de mon pantalon et bientôt s'en servir pour me frapper les fesses. Et là par rapport au
paddle, je vous jure que cela fait vraiment très mal car avec la longueur le cuir claque intensément la peau. Je n'avais plus du tout envie de me révolter, juste obéïr au plus vite pour qu'elle
arrête de frapper. Et dire qu'avant cela je croyais naîvement que N. n'oserait jamais me frapper en chambre.
Elle arrête je me dépêche de prendre ma place
sur le lit. N. enlève la cage, vérifie l'état de sa propriété et décide de le prendre en bouche malgré mes avertissements que cela pourrait partir à tout moment (tu as intérêt à ce que cela
n'arrive pas ! Et occupe toi de ma rondelle).
Sa bouche est tellement merveilleuse que je crains de ne pouvoir tenir. Je me concentre pour ne pas me laisser allé à l'insu de mon plein gré. Ou je crois que la ceinture me tannera fortement le
cuir.
Au bout d'un moment qui me parut tellement dangeureusement interminable, Maîtresse se dégage et dit :
-Viens me prendre par le cul, j'ai envie de ta queue et te sentir jouir en moi.
- je met un préservatif ?
- bien sur que tu mets un préservatif pauvre idiot. On ne garde pas depuis 6 mois toutes tes traites pour que tu te laisses aller bêtement dans mon cul.
Je la pénètre par derrière en prenant bien
soin de ne pas lui faire mal, surtout pas. Puis en mettant tout mon énergie dans le pilonnage car Madame aime par dessous tout sentir mes couilles taper contre son clitoris. Et dans cette
situation, il serait malvenu de ne pas tenir le rythme ou de me laisser aller trop tot. Au bout de 10 minutes, je sens néanmoins mon membre ramollir peu à peu, et il me semble que N. commence à
s'en douter au début, puis d'en avoir la certitude ensuite. Bon, sors les godes et finis moi ! Je me presse d'obéïr.
Plus tard, après sa grosse jouissance, Maîtresse a sa tête sur mon épaule et joue avec mon sexe redevenu tout raide. Là j'ai vraiment envie d'éjaculer, de me libérer. Pourtant N. pense à voix
haute :
- tu n'as pas réussi à jouir dans les temps. Je ne sais pas si je ne vais pas te remettre en cage sans avoir éjaculé µ
- siii... si vous... voulez Maîtresse, craignant pas dessus tout qu'elle le fasse vraiment.
Je sens que mon sort ne tient qu'à un souffle alors je garde le silence. N. se semble pas se décider à mettre sa menace à exécution. Elle continue nonchalamant à me branler doucement, puis elle
se décide... à renoncer à son idée première. Ouf.
N. me fixe des pinces à linges sur les tétons et tout en les tordant dans tous les sens, m'intime l'ordre de me traire moi même dans le préservatif. A ce rythme, et après autant d'émotion, j'ai
rapidement répandu le sperme de 5 semaines dans le préservatif qui n'a pas tardé à rejoindre la boîte de récolte au congélateur.
J'étais passé à la casserole !
dyonisos
Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.
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Dungeon furniture MAJ Juillet 2010
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