Samedi 10 juillet 6 10 /07 /Juil 01:27

Les vacances tiennent leurs promesses vanilles . C’est si agréable de se retrouver tous les 2 pour des moments de pure complicité au lit.

Première escarmouche au petit matin. Je me réveille. Le soleil qui se lève inonde la chambre d’une chaude clarté. Mon épée est fièrement dressée. Esseulée, sans cible. Un coup d’œil sur le lit. N. dort en chien de fusil, sa croupe tendue vers moi. Elle me fait envie immédiatement. Je me positionne pour viser entre ses lunes, et envoie un doigt en éclaireur. Elle mouille déjà à ma surprise, alors qu’elle dort. Je me suis souvent demandé si son antre n’était pas un objet quantique, quand il est impossible de vérifier un état, sans que l’appareil de mesure modifie immédiatement cet état. Peut être que je me trompe , et que simplement elle rêve. Je m’immisce entre ses cuisses et je suis bien. Je ne saurais dire où je suis arrivé, entre les lèvres ou déjà dans sa matrice. Quoi qu’il en soit, je me branle doucement à sa moiteur. Longtemps dans un demi-sommeil. Je suis bien. Je crois même que je me suis endormi un moment ainsi. J’entend toujours sa respiration de sommeil. Je continue un peu sans partir. Juste pour le plaisir de rester au chaud. Et à un moment, je m’écarte finalement.

Pourquoi t’arrêtes-tu ? c’était bien. Sa voix me surprend. Depuis quand est-elle réveillée ?  Elle se met sur le dos pour m’adresser son sourire matinal. J’ai maintenant complètement envie d’elle. D’une main légère je la repousse pour lui faire reprendre la position d’origine. Elle soulève légèrement sa jambe en guise d’invitation  et lentement nous  nous encastrons en chien de fusil pour un accouplement lent et profond, loin de l’agitation de certains des jours précédents.  Son plaisir monte, léger sans jamais tourner au gros orage, comme le bien être apporté par un massage intérieur ...

Je viens de me retirer et je repose sur le dos regardant la lumière matinale jouer sur le plafond. Je bande toujours et sans y penser je commence à me caresser le pénis sans grand entrain cependant, juste pour le plaisir. N. sent les vibrations. Elle se retourne sur le ventre et vient saisir entre ses dents mon téton droit.  Alors que les ongles de sa main viennent se planter dans le téton gauche. C’est sa façon à elle, très intime, de venir participer à mon plaisir à venir.  Je sens maintenant nettement la pression sur mes tétons. J’ai totalement confiance en elle. Alors avec sa complicité je me laisse aller à mon plaisir…

Seconde escarmouche à l’heure du gouter. Les enfants sont dans leurs clubs. Nous sommes libres. Je la regarde se déshabiller. Comme je la trouve belle ! Elle s’étends lascivement sur le lit les bras et les jambes écartés.  Je sors les cordes et attache les quatre aux pieds du lit. Elle est désormais mienne. Je lui enlève ses lunettes pour l’emmener dans le monde du plaisir. Je lui ai préparé une surprise. Elle ne le sait pas. Je prend mon rosebud et je lui introduit au cœur de son œillet. Elle est surprise par le contact froid du métal et est troublée ne sachant pas ce qu’il lui arrive. Elle me demande qu’est-ce que c’est cet objet qui frappe à la porte. Je lui dis la vérité. Rassurée, elle s’ouvre petit à petit jusqu’à avaler le plug. Je m’occupe alors de sa chatte et de son bouton avec ma main. Elle mouille abondamment. Elle se fond dans mes caresses intimes un moment mais elle veut plus.

Maintenant nous sommes têtes bêches. Elle a mon vit (un de ses mots) dans sa bouche et moi je m’occupe de ses trous à l’aide du rosebud et du gode noir qu’elle m’a demandé.  Elle est à point et le plaisir monte incontestablement. Son bassin me commence sa danse perso de Saint Guy alors que je joue alternativement de la pression sur les gode et plug, et sur son bouton au passage. Elle est tellement bien et heureuse, que ses trous se détendent complétement. Je sauve à 2 reprises le rosebud d’un avalement complet. Elle éclate.

Je viens de retirer le rosebud. La voie arrière est complètement ouverte. Je m’y enfonce immédiatement d’un coup. Elle veut sentir mes couilles à l’entrée de son cul. Elle est sur le dos, le cul rehaussé par des oreillers, les jambes sur mes épaules. La position découvre totalement la chatte. Sans doute notre position d’enculade préférée. Je pilonne sans cesse.  Un vrai ravissement .  Notre plaisir monte. N. a pris la corde noire qui lui attachait les mains comme bâillon dans sa bouche. Je suis en alerte rouge. J’essaye comme je peux d’éviter l’inévitable, pour son plaisir. Je résiste un temps mais c’est trop bon, et je finis par me laisser surprendre. Redescente. Dommage que tu n’es pas tenu quelques secondes de plus , j’allais jouir du cul. Aucune animosité dans son propos. Je suis désolé, mais je ne pouvais faire plus. Je sors le rabbit pour la finir…

Je t’aime.

D.

 

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Par dyonisos - Publié dans : Vacances de N. & dyonisos
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Mardi 6 juillet 2 06 /07 /Juil 12:20

Oh mon dieu que son dos est divin. Ses cheveux ont gardé le fol désordonné obtenu quand elle m'a longtemps monté à cru cette nuit avant de finir par s'endormir dans mes bras complètement bercées par les phéromones de son amant.

Elle me fait envie ainsi. Je soulève délicatement le drap blanc pour vérifier la folle hypothèse. Elle ne porte toujours rien. Je suis la courbe de son dos qui finit par s'arrondir sur ses magnifiques fesses. Que j'aime cet aspect de ma femme. Je me repais de cette vision tandis qu'elle s'éveille. Elle m'a sentie. Elle se retourne lascivement et me sourit, de ce sourire qui remplit de joie l'amant.

blcombatrapproche.JPGSans dire un mot, je tourne lentement autour du lit, finit par y grimper et étendre peu à peu ma tête vers son entrejambe. Pendant ce temps, elle accompagne mon intention en donnant des petits coups de pieds dans le drap pour s'en débarrasser. Puis elle écarte lentement les jambes. Elle m'invite à venir communier dans son temple. Je rapproche mon visage. Je sens maintenant ses odeurs à elle, odeurs fraîches mélées d'odeurs plus anciennes, témoins de la folle chevauchée d'hier soir. Le source me fait envie et je m'y plonge complètement.

Le contact de ma barbe est accueilli d'un petit soupir de contentement. Je commence à chercher le petit renflement centre de son temple. Je fouille avec ma langue les bords à la recherche du petit chose, à l'aveugle. Puis en cercles de plus en plus serrés, je continue mon approche pour enfin le débusquer. Nouveau soupir. Je vérifie par petits coups léger qu'il n'a pas changé, qu'il est bien toujours le même, celui auquel je suis habitué à adresser ma prière. Je ne suis pas complètement bien placé. Je réajuste ma position en écartant mon corps du sien pour m'ouvrir un champ d'investigation plus large. Voilà c'est bien.

Le majeur descend plus bas pour trouver la moelleur de l'antre. C'est déjà si mouillé. Le doigt joue un moment à l'entrée en soulignant la couronne, avant de s'enfoncer dans le coeur obscur.

J'entend au loin sa respiration qui se saccade au grés des mouvements de mon doigt. La prise de la place forte a commencé. Je continue toujours à masser doucereusement du bout de la langue le petit chose, pendant que ma dernière main libre joue avec le rebond de ses seins. Je n'ose pas pour l'instant commencer à écraser leurs bouts entre mes doigts, c'est trop tôt cela viendra plus tard.

Je sens son corps qui est bien relâché maintenant offrant un large accès à la corolle. Il est temps, je me dis, d'augmenter la pression sur ses défenses. Je pouce mon doigt le plus loin possible au fond de la matrice avant de commencer à lui manger son bouton avec mes lèvres et mes dents. Les poils de la barbe grattent contre ses grandes lèvres pendent que je mordille au cœur. Je l'attrape un moment avant de le laisser s'échapper. Et je recommence. Les petits cris ont commencé la haut. L'antre s'inonde. Cela dure un moment avant de laisser la tension redescendre peu à peu. Il est temps de faire tomber un nouveau bastion.

Je retire mon doigt de son antre et sans aucune attente, je l'enfile au cœur de son œillet. Je sens une résistance. Je tourne légèrement le bout pour contourner la difficulté tout en maintenant la pression. Le doigt est bientôt complétement dedans. Plus haut, je remplace le doigt parti par mon pouce. Oh la Demoiselle s'est traîtreusement resserrée. Qu'importe je connais la parade. Le pouce commence à tester la résistance de l'entrée pendant que le majeur de l'autre côté explore l'espace disponible. Gémissements. Je conforte ma percée en attaquant son clitoris à pleines dents de nouveau. Sa respiration commence à se rythmer. Peu à peu le pouce rentre dans la chambre interdite.

Mais une chose me chagrine. Elle ne se rend pas encore totalement et ça, c'est inacceptable. Je veux son anéantissement complet. Je lance donc l'assaut final. Mes doigts de chaque côté de la paroi se referment en tenailles et commence à la masser à l'intérieur. Elle se raidit soudainement, surprise de l'attaque. J'ai failli être désarçonné, ne récupérant la maîtrise de la situation qu'au dernier instant. Ayant repris fermement le contrôle de ma monture, je force peu à peu mes avantages avec mes armes, ma langue, mes doigts, ma main. Elle devient de plus en plus sonore. Son bassin commence à me jouer la danse de Saint Guy. L'attaque se déroule au milieu d'un tremblement de terre, mais la victoire est à ce prix. Je bat la cadence avec mes doigts loin enfoncés. Je l'amène de plus en plus haut. Premier pic et première tension dans les muscles. Si elle croit s'en sortir à si bon compte. Je calme un temps les mouvements avant de relancer la folle machine de plus belle. Un oh de surprise m'accueille mon nouvel assaut. J'ai de plus en plus de mal à tenir la position, mais je tiens. 2ème pic puissant tout en tension accompagné d'une long sifflement entre ses dents. Elle croit en avoir fini mais je ne suis pas d'accord. Je ne lui laisse aucun répit et l'amène sans ralentir vers le troisième pic, le plus énorme de tous qui semble durer si longtemps. Ses membres sont tétanisés et elle émet une longue plainte d'animal atteint. Je redescend peu à peu le rythme pour la faire atterrir doucement dans le monde réel.

A mon amour.

D.

Par dyonisos - Publié dans : Vacances de N. & dyonisos
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Lundi 5 juillet 1 05 /07 /Juil 22:37

 

kikkou1ancien.JPGUn saucisson, m'avait promis mon petit soumis.

Ce qui fut fait, avec une dextérité insoupçonnée et une rapidité plus qu'étonnante compte-tenu des souvenirs laissés des expériences anciennes. Avant la naissance des enfants, nous pratiquions régulièrement le bondage. Secret de cette rapidité soudaine : l'étude très approfondie du fascicule "Osez le bondage"  que j'avais commandé chez Domina pour notre dernier anniversaire de mariage. Fallait-il y voir un désir inavoué ? C'est ce qu'en a conclu D., et ceci pour mon plus grand plaisir en cet après-midi d’été

Ces derniers jours, très prise par mes activités et exténuée le soir, je n'ai pas suivi son blog où il s’épanche sur notre vie intime. Mon cher D.  ne m'a dévoilé ses projets qu'au moment de préparer les bagages : "je prends nos petits jouets et aussi les cordes rouges. Cela fait longtemps que nous ne les avons pas utilisées..."

Je fus donc transformée manu militari en saucisson, un jésus tout dodu entouré de cordes rouges. Seules les mains étaient jointes par une fine cordelette blanche. Il parait que cette figure porte le nom charmant de "diamant kikkou".  Hormis la forme entourant le nombril, je n'y ai pas vu de diamant. Quant au « kikkou » qui me fait penser instantanément au continent africain, je ne sais où il se cache sinon dans mon derrière de Callipyge. Où vont donc se cacher l'imagination et le marketing éditorial ?

En plus, j'ai exigé de D. qu'il adapte le modèle qui ne mettait pas assez en valeur ma généreuse poitrine. Je voulais sentir mes seins tendus à l'extrême, qu'ils soient aussi tendus et gonflés qu'après la naissance d'un enfant, lorsqu'ils débordent de lait.

Son choix de figure m'apporta rapidement satisfaction. J'ai immédiatement apprécié le passage des cordes entre mes grandes lèvres. Leur tension était suffisante pour qu'à chacun de mes mouvements, je sente le frottement des cordes sur mon clito et sur l'entrée de mes ouvertures. Un mouvement léger, une tension subtile entrainèrent chez moi, en plus de l'excitation intellectuelle, une véritable fontaine.

Couchée sur le côté, dans le grand lit blanc avec le soleil puissant d'après-midi qui passait par les volets, je pris le vit de mon soumis/mari/dominant à pleine bouche. Une atmosphère torride et moite, lointaine réminiscence de lectures de Marguerite D. Un aller/retour doucereux, pimenté de quelques coups de dents, revigora l'instrument. Entravée, saucissonnée, excitée et toujours dominante, je prenais l'initiative  de la positikikou3ancienon : classique et efficace. Deux oreillers l'un sur l'autre pour le confort d'une levrette, où ma croupe se relevait naturellement, mes doigts serrés en prière comme appui, j'étais fin prête pour subir les assauts de mon amant. Il prit un malin plaisir à me faire patienter, prenant des photos sous plusieurs angles. Mon désir montait en vagues de plus en plus rapprochées. Mon ventre prenait le pouvoir, je bouillais intérieurement, je me consumais. Allait-il me laisser là avec mon désir de plus en plus violent ? Allait-il décevoir mon attente d'un orgasme salvateur après plusieurs semaines d'inassouvissement du à la fatigue et au stress ?

Ces quelques secondes, deux /trois minutes à peine sans doute, me parurent d'une longueur insupportable. Je mouillais de plus en plus et je commençais à sentir le liquide mielleux couler le long de mes lèvres.

Enfin, ce fut l'assaut brutal et profond, avec le bruit des couilles tapant sur mon cul. Un aboutissement, une complétude si longtemps désirés. Le rythme se ralentit, à ma demande, D. sortit doucement de mon con et y rentra lentement, profondément jusqu'à venir caresser le col de l'utérus. Il alterna avec subtilité, et toute à ma surprise, rythmes lents et saccadés. Je laissais échapper de petits cris aigus, manifestant ma jouissance le plus discrètement possible, compte-tenu de la promiscuité avec les appartements voisins. Il mouilla son pouce et vint titiller ma rondelle à mon plus grand plaisir. Les cordes frottaient mon clito, mon vagin accueillait dans sa moiteur son sexe et ma rondelle s'ouvrait sous les massages de son doigt. Une plénitude, une jouissance enfin ressenties. Mais rapidement, mon vagin n'y trouva plus son compte. Comme de nombreuses femmes, les grossesses ont œuvré et quand je jouis je m'écarte tellement que la grosseur de la bite de mon homme ne m'apporte plus assez de satisfaction.  Plus jeune, je craignais ce moment ultime où il prenait mon cul. Je me contractais, ma rondelle se fermait et les tentatives de pénétration se vouaient à l'échec ou bien se terminaient par des déchirures douloureuses. Avec l'âge ? l'expérience ? la confiance dans mon partenaire ? les caresses buccales ? les caresses intimes avec uniquement pénétration d'un doigt, puis de deux ? Je m'offre maintenant complètement et avec plaisir à mon homme. Aujourd'hui quelques gouttes de gel et l'insatisfaction croissante sont les promesses d'une enculade réussie...

N.



Et t'embrocher au plus profond du rectum, comme j'aime cela mon Amour. Tout pour moi, y compris le « farfouillage » de ton antre du bout de mon petit vit, n'est que préliminaires avant de passer au vrai objectif de l'offensive amoureuse : ton fabuleux œillet plissé qui s'ouvrait avec envie sous la pression de mon pouce éclaireur.


En cette merveilleuse après-midi avec le soleil filtrant des persiennes, tout allait à merveille. L'heure crapuleuse de la sieste est décidemment notre moment d'accouplement de prédilection.

Je
t'ai consciencieusement  ficelée pour te laisser reposer, frustrée, tendue dans l'attente. Je sais ce que les cordes t'apportent d'intensité aux niveaux physique et psychique. Je me souviens encore avec délectation de tes joues rouges et honteuses dans le magasin, quand je t'ai emmené notre premier été en acheter. Une envie d'essayer et un saut dans l'inconnu...

Je me rappelle ce studio de Port Camargue, où insouciants nous pratiquions nos jeux amoureux. L'heure était la même mais la chaleur beaucoup plus intense. Le chat regardait les passants sur le balcon aller vers la plage, éternelle source d'intérêt. Je t'ai ficelé maladroitement les seins, avant de te prendre puissamment, en passant à côté de l'intense bataille qui se déroulait dans ta tête. Ce plaisir tu me l'as avoué quelques semaines plus tard, comme s'il n'était pas convenable de s'être laissée surprendre ainsi.

Tu étais là en position de prière/offrande affalée sur les oreillers. Je te laissais mariner frustrée et impatiente pour t'entendre quémander. Tu dis que tu étais restée dominante juste parce que tu avais choisi le terrain de bataille. Que nenni. La Maîtresse était loin à ce moment là, et il n'y avait qu'une ardente épouse, magnifiquement parée de ses cordes rouges, qui appelait de tous ses vœux la saillie de son Mâle. Je te l'ai furtivement rappelé à ton dépourvu en te donnant un coup de paddle sur la fesse droite. Tu as hâtivement protesté.
Rétorsions semble ton mot favori en ce moment.

Je me suis positionné derrière ta croupe dégageant un peu les cordes pour libérer l'entrée. Ton dos était magnifique avec son quadrillage de lignes rouges. Je me suis présenté et d'un profond coup de rein, j'ai pris possession de ce qui est mien. Je te sokikkou4ancien.JPGupçonne de préférer cette position bestiale, non pour l'étroitesse de ton antre, mais pour l'abandon qu'elle t'emmène de femelle se faisant saillir par le Mâle. Tu étais la vache assumée, j'étais devenu le taureau.


J'ai commencé le pilonnage. Variant les angles d'attaques et les profondeurs des percées successives. La Maîtresse n'existait plus, mais la femelle était là, toute ardente de désir. Je te conduisais par tes cordes vers les espaces sauvages du plaisir. Ta symphonie était sublime avec des petits cris entrecoupés de oh, ah, oui. Et je me délectais de tenir la place sentant ton antre céder peu à peu sous les coups de buttoirs, jusqu'à laisser sans défense le col du fond. Tu étais maintenant complètement assaillie. La victoire était totale avec son sentiment de plénitude. Je fouillais tous les coins de mon domaine reconquis.

J'y étais tellement bien que je faillis me faire surprendre au détour du col et connaître le sort du vaincu. Je calmais un temps mon ardeur et commençais le préparatif de la conquête du vrai objectif. Tu l'appelais d'ailleurs de tes vœux, trahie comme toujours par la veule excitation qui avait complètement ravagée ton antre, où bientôt plus rien n'aurait de tenue. Tu as quémandé mon doigt pour entrouvrir la seconde porte. Un peu de salive et mon pouce est immédiatement aspiré. Je joue avec l'élasticité de l'anneau, il est souple déjà en train d'accepter le pilon qui va le perforer dans quelques instants.


Je me retire de la dévastation du bas, il n'y a rien de plus en espérer. J'enlève cette maudite capote, et me prépare à saillir à cru son cul. Je sais que cette dernière attaque va être sans retour pour N. Je m'ajuste sur l'œillet et j'ébranle les dernières défenses de ma prude amante...

D.



Un saucisson, m'avait promis mon petit soumis. Un saucisson que j'enculerai, avait-il aussitôt ajouté. Promesse tenue. Rapidement mon con trop large ne m'apportait plus aucune satisfaction. Mon désir de jouir jusqu'à plus soif reprenait le dessus. Avide, mon trou du cul palpitait d'impatience. Ma rondelle dilatée avec son pouce expert réclamait son du. J'entendis le bruit sec du préservatif retiré à la hâte qui se déchire. Promesse merveilleuse d'une suite encore plus bestiale.

Je crains toujours cette première intrusion dans mon fondement. La tension est extrême entre mon impatience et cette peur de souffrir, de sentir une fissure, même petite, une infime brûlure naître à l'entrée de mon anus. Douleur et plaisir sont cousines, et l'une renforce l'intensité de l'autre. Premier assaut. Je frémis, sursaute, encaisse le coup de buttoir. Douleur d'abord, le second assaut arrive aussitôt, puis le troisième, les suivants, pas le temps de compter, de réfléchir ; mon esprit perd le contrôle ; je ne suis plus qu'unkikou2ancien.jpg corps, une parcelle de corps exactement réduite à sa zone uro-génitale qui palpite à nouveau, se dilate jusqu'à absorber ce bâton jusqu'à sa garde. Une jouissance animale, primale s'empare de tout mon être ; je crie, je gémis, je pince les lèvres pour contrôler a minima, je n'y parviens pas, une vague me submerge, j'accompagne de coups de reins le mouvement, j'avale goulûment le bâton de chair. La jouissance est là, incontrôlable, je suis le jouet de mon homme, je subis et j'aime cette perte absolue de tout contrôle. Les cordes se tendent sous mes mouvements, le clito est à nouveau sollicité. Je mouille, je mouille de plus en plus, à tel point que mon con redevient avide et gourmand. Je quémande un gode pour obtenir l'acmé, la reddition absolue celle de la double pénétration. Avec au bout l'orgasme que je désire tant depuis des semaines.

Il ne l'a pas préparé. Il avait uniquement sorti le paddle, qu'il a essayé sur ma fesse droite sans que cela me fasse véritablement réagir, et lui promettre des rétorsions en retour. Je sens sa bite grossir en moi. Il éjacule bien au fond. Il adore partir en moi. La giclée de sperme cela est très esthétique à l'écran ou en photo, mais le plaisir est tellement moindre, pour l'un(e) et l'autre. J'aime sentir cette chaleur en moi s'écouler doucement entre mes fesses et mes cuisses. Risque minime, mais risque quand même d'une nouvelle grossesse qui m'est désormais interdite par la médecine.

Il est repus, épuisé de cet assaut violent et rapide. Je suis insatisfaite, il y a eu jouissance, plaisir(s), excitation, mais pas ce moment ultime de l'orgasme. Il a compris, il attrape le magnifique gode de black, avec des énormes couilles qu'il m'a offert. Un clin d'œil à ma vie de célibataire, quand j'étais très attirée par les hommes de couleur. Il le fait entrer dans mon con avec rapidité, il le bascule d'avant en arrière. Insuffisant, je lui demande d'inverser la position des couilles, en sens contraire des lois de la nature. Les couilles viennent buter contre mon clito. Il continue à faire pénétrer et sortir l'engin avec dextérité. Je gémis, je sens la lente progression du plaisir. Je suis pas à pas dans ma tête la courbe exponentielle du degré de plaisir. Enfin, je palpite, du con, du cul ; le palier, l'acmé et la descente rapide, enfin repue et comblée.

Il se lève pour se doucher et remonte amoureusement le drap sur mon corps épuisé. J'aime ce moment d'abandon total, de détente maximale qui suit l'acte sexuel abouti, et je plonge enfin dans un sommeil calme et réparateur.

N.


Et comme, mon Amour, tu es descendue de ton Olympe (dans tous les sens du terme, propre et figuré), je prend possession du mot de la fin. Je sais que ta nature dominante n'aime pas trop cela maintenant. Mais la femme que je vois défaite sur le lit n'a plus le statut d'une Maîtresse, mais celui d'une petite fille qui vient de subir la loi du Mâle. Tu te verrais. C'est un ravage : ton con baille complètement les muqueuses luisantes et la liqueur coulant  obscènement  maintenant au dehors de ta matrice. Et le vil affront que je viens de faire subir à ton cul vient compléter ta défaite. Tu as été prise comme un légionnaire prend une fille de joie. Et en plus tu as aimé intensément cela. Mon triomphe n'aurait pas été complet s'il n'avait pas été enluminé de ma semence de Mâle jaillissant profondément au fond de tes boyaux. Cela tient du rituel païen. Je me réjouis d'avance de la honte que tu éprouveras à aller sur les toilettes en urgence "rendre" l'offrande de ton Mâle qui aura fait son œuvre de lavement entretemps. Cette vision viendra rappeler mon triomphe.

Merci de ton offrande.

Je t'aime.

D.

 
 

Par dyonisos - Publié dans : Vacances de N. & dyonisos
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Lundi 14 juin 1 14 /06 /Juin 22:26

J'avais envie de revenir un jour sur mon coming out SM qui est en fait une double découverte.

18 ans, parti seul loin des parents (enfin libre !) et 2 trouvailles très troublantes. D'abord le Justine de Sade trouvé dans un bac aux Galeries Lafayette. Un choc ! Et une excitation sans fin. Avoir exposé ainsi toutes les délires sexuels sado-masochistes. Je me souviens d'avoir acheté un premier collier de (gros) chien pour voir comment cela faisait. L'amour vache des pinces à linges sur les tétons date de cette même période.

Demonia.jpgEn parallèle j'ai osé acheter, sans doute tout honteux, mon premier magazine SM, ma première excursion dans ce monde trouble. Bien sûr à l'époque internet n'existait pas et l'ordinateur de base était un PC 386. La préhistoire quoi, et les enfants ne cessent de nous interroger N. et moi sur ce qui existait à l'époque. Tu parles pour eux c'est le siècle dernier ! LOL. Bref les magazines que l'on vendait en haut des étagères était la chose la plus osée à laquelle je pouvais accéder. Et parmi ceux-là je trouvais un soir vers minuit un magazine tout noir appelé DOMINA qui se vendait sous blister. Dans mon souvenir, cela valait très cher style 99F. Mais peut être que je me trompe.

Je suis rentré dans un état de fébrilité dans ma chambre et j'ai déchiré le blister. 2ème choc. Des femmes magnifiquement vétues de cuir et des hommes recouverts de latex de la tête au pied. Tout un nouveau monde de fétichisme mais ce que je préferais c'est les mots qui racontaient des expériences vécues. J'ai toujours préféré les mots aux photos car cela laisse l'imaginaire complètement libre. Mais je dois dire que même les photos étaient fascinantes, très travaillées, loin de l'étal de boucher de newlook ou penthouse. Et les femmes étaient beaucoup plus habillées que dans ces magazines pour hommes. J'avais l'impression de faire quelque chose de complètement interdit, mais parce que cela l'était, cela avait un super goût de liberté. La vie vanille avait quelque chose de désespérant, j'étais tombé follement amoureux d'une fille de ma classe à qui j'avais envoyé un parfum acheté cher dans une jolie boite cadeau. Je lui ai remis à son arrêt de bus la boîte avec une lettre de déclaration d'amour. J'ai reçu ce soir là un coup de fil silencieux qui a duré une demi minute. J'espèrais que cela soit elle. Je suis encore sûr que c'était elle. Mais le lendemain, elle m'a posé mon paquet ostensiblement sur la table en début de cours. De rage le parfum a fini dans les eaux du fleuve.

Alors je me suis baigné à fond dans le monde BDSM en devenant un acheteur assidu de la revue noire, qui bientôt a pris le nom de Démonia, avec une baisse du prix. Cela m'a joué des tours quelques années plus tard où mon cothurne a trouvé à l'école les fameuses revues noires sous mon matelas et les a montré un certain nombre de connaissances communes. Heureusement personne ne m'en a parlé sur le moment ; je ne sais pas comment j'aurais réagi. Ce qui m'intéressait dans le magazine surtout, c'était l'embryon de catalogue qui prenait à chaque sortie de plus en plus de place en fin de magazine. D'abord beaucoup de vidéo et d'objet de sex shop bas de gamme, puis peu à peu de plus en plus d'objet de cuir et d'accessoire de dressage. Pour ceux qui ne le savent pas la boutique Démonia a commencé par un magazine.

2 ans plus tard, au début des années 90; quand j'ai passé les concours, le magazine Démonia (si je m'en souviens bien c'était un bimestriel) montrait pour la première fois une cage de chasteté pour mec en acier chirurgical et swiss made pour la modique somme de 3700F et des poussières. Elle était composée de 4 anneaux reliés entre eux par des câbles d'acier avec un système à cadenas pour attacher le tout derrière les couilles. Du moins je le supposais car il n'y avait jamais de photos en situation. Cet appareil me fascinait et j'imaginais une femme qui me l'imposait.  Je suis allé dans un magasin de bricolage et j'ai bricolé ma propre cage avec des colliers de fixation de tuyauteries de plomberies et quelques vis. C'est officiellement mon premier bricolage SM qui a duré quelques jours avant que je jette le tout (désolé par de photo).

Je n'ai pas retrouvé les photos de cette cage, mais plus tard au milieu des années 90, Démonia a fait fabriquer une des premières cages "modernes" dont j'ai retrouvé la photo par hasard (c'était quand même il y a 15 ans).

demoina4.jpg
Plus tard dans mes périodes de célibat, j'ai continué à acheter des revues de textes SM (qui me font bien rigoler maintenant que j'ai pratiqué et en plus c'était toujours les mêmes, une dose de soumis, une dose de femmes implacables, des similis viols et une scène de femmes entre elles pour terminer la pièce montée) et surtout ces merveilleuses BéDé SM sur lesquelles je ne cessait pas de me branler. D'ailleurs au début de notre relation, N. les a trouvé sous mon lit (elle fouillait tout comme toutes les femmes), et le soir, elle était dans un tel état d'excitation quand je suis rentré qu'elle m'a au sens propre violé immédiatement. J'aurais du voir qu'elle merveilleuse dominante elle ferait à ce moment là, mais je n'ai pas vu. Même maintenant pendant ma vanillitude j'aime bien reprendre les quelques numéros que j'ai conservé.

Le plus marrant dans cette histoire est que l'éditeur de Domina/Démonia, de BéDé SM et de quasiment toutes les revues pornos vendues depuis 25 ans en France, le propriétaire historique de Démonia, qui à commencé en 1986 par des 36 15 DOMINA, est devenu une société plus que respectable qui fait 14 M€ de CA, côtée en bourse et qui s'est développée dans la vente de logiciel de gestion pour les PME PMI. Comme quoi le BDSM mène à tout...

dyonisos

Par dyonisos - Publié dans : Saison 3
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Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.

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