Vacances de N. & dyonisos

Dimanche 16 mars 2014 7 16 /03 /Mars /2014 13:33

Je me décroche et saute d’un coup la barre pour me retrouver à godiller d’un doigt dans le vallon exquis de la Gorge. Le sol est frais comme plein d’émotions et d’envies. Je suis la pente d’un toucher léger. Les twin-peaks dominent plus bas avec leurs si caractéristiques cairns. Le pic Aphrodite à gauche et le pic Nikêphoros à droite, sans doute mon favori, mon phare personnel. Il fait beau, il fait chaud. Je ne suis pas pressé. Je visite d’ailleurs un temps le sommet des deux pics interrogeant la nature dressée des deux cairns. Ils sont durs et tendres à la fois et font étrangement réagir la montagne quand on les serre trop. Je ne cesse de m’étonner de ces merveilles blgdteton.jpg naturelles. Mais l’heure avance. Je les quitte à regret. Non que je sois pressé. Les marmots ont eu l’obligeance d’aller ce matin à l’Enfin Seuls pour Fourrer me laissant libre de prendre mon pied sur mon hors-piste préféré. Mais c’est que je sais que le risque d’avalanche vient de monter rapidement d’un cran. Il ne faudrait pas qu’elle se déclenche avant que je… Bref je schuss tout droit sur les douces pentes du Bedon, évitant à l’occasion la crevasse de l’Omphalo, pour m’arrêter un instant au sommet du mont de Venus. Drôle de nom d’ailleurs pour ce qui ressemble plus à une motte qu’à une montagne. A cette basse altitude, le paysage change. J’entre dans l’étage subalpin, passe la limite des arbres et me retrouve bientôt dans une forêt odorante. Aurais –je dû commander un bucheron avant les vacances ? Non ! Cela aurait l’air à quoi un hors-piste sur une piste civilisée… Pendant que je pause sur le mont de Venus, il me semble que le temps change au sommet de ma montagne où le souffle du vent vient de se lever. Je l’entends distinctement. Je suis au bord de la combe en contrebas. Je me relance et zig zag entre les bords incurvés en faisant gaffe à ne pas basculer dans le ruisseau qui coule au fond de la ravine. La terre tremble. Je découvre que la région est soumise à une série de séisme. La terre se soulève pour m’engloutir mais je m’échappe et me stabilise sur une arrête arrondie. Le vent des crêtes redouble alors. Je crois entendre dans son souffle un sourd appel à m’avancer. Précautionneusement je descends vers le cours d’eau en fond de canyon en faisant attention de ne pas glisser sur les parois. Je découvre en fond un torrent dévalant en virevoltant la pente pour se jeter dans un gouffre que je pressens sans fond. Je suis surpris et étonné par la force des eaux que je rencontre. Comme si la montagne était en train de se dégeler complètement. C’est vrai qu’il fait subitement beaucoup plus chaud et que cela me donne soif. Je me penche pour boire à la source cette eau, du bout de mes lèvres. Délicieux, mais je dois m’accrocher pour ne pas être éjecté alors que la terre tremble encore plus. Je m’amuse à laper de ma langue cette eau de dégel de montagne, fraiche et enivrante. C’est si fascinant ! Le torrent bloqué un temps s’échappe le long des poils de ma barbe, me noyant par moment avant de jeter dans le gouffre sans fond. Je souffle dedans mon air chaud sans arriver à en ressentir la profondeur alors que la terre tremble encore et encore et que la tempête semble faire rage dans les hauteurs. Ma position est précaire. Je tente de coincer mon nez entre les bords du haut de la ravine. Vaine tentative ! La montagne ondule totalement maintenant au cœur de la tempête, m’aveuglant, m’asphyxiant, me noyant, faisant de moi ce qu’elle veut. Le vent geint en haut dans de longs hurlements qui reviennent étouffés dans le bas. Je ne contrôle plus rien et croit ma dernière heure venue. Belle vie que j’ai vécue. Je ne regrette rien. Et c’est alors que l’incroyable se passe : la montagne me parle distinctement au milieu de l’hegoa !

- Met-moi un doigt dans le cul !

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Terrifié par la voix de la montagne, j’obéis immédiatement comme si c’était ma seule façon de sortir vivant de cette aventure… Je débusque à tâtons l’entrée de l’anfractuosité sur la falaise verticale en dessous et me glisse comme je peux dans le goulot étroit. Je n’y suis pas seul. Quelque chose s’y tapit au fond. Le temps d’un frisson alors que la montagne est secouée dans tous les sens. Une force impérieuse me maintient bien enfoncé en fond de ravine à vivre au premier plan les soubresauts sismiques de la montagne. Les parois se resserrent autour de mon doigt cherchant à le briser. J’entends le déchaînement étouffé d’un ouragan sur les hauteurs. Une dernière convulsion de la terre et tout à coup tout disparait. Plus de tempête, plus de secousses, plus rien ! Est-ce l’œil du cyclone ? Il semble que non. Je suis libre de respirer et de me retirer de la ravine et de la grotte.

Je suis dans un état pitoyable. Un ours sortant de 4 mois d’hibernation ne puerait pas plus. La montagne m’a marqué de son odeur, de son goût. Elle m’a aussi dévasté. Je tire la langue. J’ai la mâchoire et le doigt endoloris. Je regagne peu à peu mon propre souffle. Il est temps de remonter et de sortir de ce gouffre odorant, et de revenir vers l’air pur des sommets. Mais ce n’est pas chose facile, les bords du torrent sont luisants et glissants et n’offrent pas de prise. Va falloir recourir à l’escalade et remonter avec l’aide de mon piton. J’ai dit piton et non python. Quoi que à ce moment…  J’essaye d’abord de le coincer dans l’aven où s’engouffre le ruisseau. Plusieurs tentatives. La montagne est apaisée et dans le ciel roucoulent les oiseaux. Elle apprécie les efforts que je mets à remonter du fond. Mais moi je trouve la prise peu sûre, glissante et un peu trop large pour que mon piton trouve bonne prise. Alors je change de paroi et me prépare à escalader la face nord du Postérieur, faisant fi de la chose qui s’y cache. Là les esprits de la montagne, quand ils ont compris, me lancent des éclairs noirs et courroucés que j’ignore. Que voulez-vous, il faut bien que je remonte… Là mon piton tient parfaitement étroitement coincé dans l’anfractuosité de cette face.  Il s’accroche tellement bien qu’il faut même que j’y fraye un chemin pour assurer ma prise. La montagne elle ne semble pas être de mon avis et je sens une tension dans l’air alors que j’enfonce encore plus mon piton. Voilà la prise est ferme, je progresse enfin ! Je remonte et monte à la fois. J’enchaîne pitonnage et dépitonnage en cadence. Sur les hauteurs, il se passe une chose bizarre : la montagne semble geindre de plaisir/douleur trouble sous mon pitonnage consciencieux.  Je m’excuse auprès d’elle, en disant honnêtement qu’il me fallait bien remonter pour revenir au sommet. Elle me répond étrangement qu’elle comprend bien mais qu’elle voudrait que je me dépêche d’atteindre le sommet. Je lui dis que je prends mon temps  et que rien n’est plus beau qu’une montée réussie. Je me sens si bien en grimpant, heureux, l’esprit libéré et quelque chose comme de l’excitation à vaincre de nouveau la face nord du Postérieur. A ce moment la montagne a compris qu’elle sera vaincue de toute façon face à la détermination du grimpeur et accepte d’être ainsi grimpée. Je peux donc me consacrer aux sensations pures de mon escalade. Quelle soif de liberté ! Je me sens si bien que j’accélère mon rythme, oubliant même maintenant de dépitonner. Je progresse rapidement alors que la montagne ne cesse de geindre sous ma percée. Je suis presque arrivé, prêt à embrasser le sommet en vainqueur, quand finalement l’avalanche se déclenche, surgit à grande vitesse dans l’anfractuosité qui ne peut la contenir et rejaillit au dehors en une cascade blanche qui tombe le long de la face nord du Postérieur.

Il n’y a pas à dire, j’adore l’escalade de ma montagne favorite… Vraiment.

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Vendredi 26 juillet 2013 5 26 /07 /Juil /2013 09:45

Putain ils sont là. Ces salops d'anglais nous ont pistés et nous débusquent dans un château au frais en Espagne. Merde occupez-vous plutôt du Royal Baby George et foutez-nous la paix !

Juste le temps d'un dernier corps contre corps tendre et délicieusement excité sous l'eau de la douche pendant que les têtes blondes dorment. Nous avons finis pas les avoirs celles-là. Je te savonne par ci. Je te caresse par là. Je t'excite partout. J'explore les possibilités caverneuses. Je joue de ton attente à vouloir plus, à sentir plus et être envahi plus. Jusqu'à la jouissance méritée offerte par l'un à l'autre et vice versa. Jusqu'à la détente complète des corps mouillés. Ah le doigt de ma dame, m'embrochant par derrière et jouant de la dureté de l'ongle sur la fragilité des muqueuses. Terrifiant et terriblement érotique à la fois ! Jusqu'à m'en faire baver dans tous les sens possibles... Deux êtres amoureux, deux jouissances, deux contentements et une union totale le temps d'une douche extrêment coquine. Vive la vie et à bas les Anglais !

N'empêche que tout cela n'a pas empêché les Anglais de prendre camp devant notre château en Espagne.

Mais nous Messieurs nous sommes français ! Je ne vais quand même pas refaire l'erreur de la bataille de Fontenoy "Messieurs les Anglais, Tirez les premiers !". Non le tirage c'est chasse gardée ! Nulle envie de voir un batard english venir me casser les couilles. Alors c'est décidé on rentre en résistance ! Super résistant c'est nous !

Allez une bouche soyeuse le soir venu autour de ma fierté avide. ça vous ne l'aurez pas. Madame s'est cependant mise à la mode espagnole avec les dents. Tu bandes, je pique ! La fin des vacances serait-elle moins dans la clarté vanille ?

Et puis le corps n'a-t-il pas des ressources insoupçonnées pour résister à l'envahisseur ? J'aurais bien aimé un enfilage de trouffignon à la hussarde (à nos chevaux, à nos femmes et à ceux qui les montent !). Elle m'en doit un. Mais si le chateau est climatisé, Sieurs nos enfants dorment dans la même pièce.

Je tente alors une idée folle. Je joue des tétons de ma Dame forcément dressés d'impuissance. Je titillote, je tournicote, je tirote, je repoussote. Je les fais rouler entre mes doigts, je les pince avec plus ou moins de douceur. Je m'en amuse en les prenant d'un même amour qu'un petit bouton innacessible. Ma Dame me dirige par le bout du gland luisant. Bon signe. Et le miracle se produit ! Je savais bien que mon passage éclair au Catholand de Lourdes allait me rapporter quelque chose... d'ailleurs ils viennent de reconnaître un nouveau miracle après 25 ans et officiellement.

Moi mon miracle est plus rapide. A mon étonnement, je crois entendre une de ses respirations troublées. Non cela ne peut pas être cela ? Mais oui c'est cela. Madame jouit des seuls tétons. Son plaisir monte, jusqu'à un orgasme des tétons et eux seuls qui finit par tout emporter et tout laisser chancelant. Etonnant corps humain... ou miracle. Je vous laisse le choix...

Bon ça aussi les Anglais ne l'auront pas. Ma Dame dans sa sagesse a décidé de ne pas me laisser béquille dressée et que je méritais moi aussi de prendre du plaisir de mes tétons. De cette façon définitivement à la frontière floue des deux mondes clair et obscur, la voilà qui m'enlève mon T-Shirt pour attraper entre ses dents mon téton droit pendant qu'elle plante durement ses ongles dans son frère. Aie ! Je pensais que la branlette espagnole avait plus avoir avec la cravate du notaire. Mais la version de ma Dame, c'est avec les dents ! Allez courage petit dyonisos, la douleur est érotique et ne perd pas de temps à folâtrer dans ton chemin. Une éjaculation rapide en honneur de ta Maîtresse. Comme si l'intégrité de mes tétons en dépendait, je secoue el toro à une vitesse folle déjà atteint par les banderilles. Maîtresse veut me porter l'estocade au plus vite. Elle sert encore plus. A ce petit jeu, du je te tiens pas les tétons, fatalement je perds et elle gagne. Voilà le fuego qui me dévaste finalement. Elle veut tout jusqu'à la dernière goutte et ne me libère de son étreinte piquante qu'une fois la bête morte.

Merci ma Dame.

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Jeudi 18 juillet 2013 4 18 /07 /Juil /2013 12:32

L'aube est levée. Le jour renait à travers la fenêtre ouverte. Un peu de fraicheur qui cédera vite au torride de la journée de ce qui est enfin un été. 

Je me réveille. Son corps nu dort encore à mes côtés, légèrement collé pour ne perdre le contact avec l'Aimé. Tout est silence. 

Je glisse ma main doucement entre ses jambes à la recherche du trésor enfoui. Je suis surpris par la moiteur qui y préexiste, un rêve sans doute. J'enfonce mon doigt dans le conduit. Elle bouge à côté de moi. Un second doigt rejoint le premier parti en éclaireur et les deux testent les limites de leur monde. Elle soupire à côté de moi. Les cuisses s'ouvrent maintenant en invitation. Le pouce part à la recherche de la clé de plaisir et la trouve un peu plus haut. Commence alors une lente danse à trois doigts qu'elle apprécie manifestement. Langoureux massage que je fais durer un moment pour son plaisir. Elle accueille avec joie les premières vagues de plaisir qui s'élèvent peu à peu. Ses cuisses tendent à se refermer sur ma main à chaque caresse plus poussée. Un signe. Elle me semble mûre. Je dégage pour mieux basculer et revenir de la bouche et de la langue collées contre sa moiteur. Elle acquièsce dans un murmure. Me voici devenu lécheur, suceur, titilleur. Son bassin commence à onduler, je m'accroche de 2 doigts dans la matrice pour ne pas me retrouver éjecté. Sa main a saisi mon sexe par le gland poli et me dicte de ses pressions en cadence le bon rythme qu'il faut que je suive. Première montée et premier franchissement de col tout en tension. Je change de braquet et enfile le phallus fièrement dressé dans la gaine. Ses jambes se relèvent sur mes épaules pour augmenter la profondeur de l'envanhissement. Elle apprécie. Je pistonne langoureusement pendant que mes mains s'attardent sur ses tétons dressés. Et je pistonne au grand plaisir de ma Dame, roulant des reins, jouant parfois du pénis échappé qui farfouille délicieusement pour retrouver le chaud conduit. Elle geint maintenant appréciant la caresse au fond d'elle même. J'attaque de biais, je m'arcqueboute au fond, je titille l'entrée, j'accélère subitement, je joue une mélodie d'amour pour un pénis et une chatte. Son plaisir monte mais n'arrive pas à éclater en un feu d'artifice, à son désespoir visible. Les peaux contre peaux chauffent trop. Les corps sont fatigués par cette chaleur qui dure depuis des jours. Donnons nous de l'espace ! Nous allons finir comme deux ados encore timides. Je me retire mais reste sur ses jambes, dominant les magnifiques vallons de son corps. Ma main droite s'empare de son sexe complétement offert et quémandeur, le pouce sur le bouton, et quelques doigts dans le conduit humide. Mais cela ne semble plus la bonne idée pour obtenir l'achèvement. Je pars à la recherche d'un doigt fureteur de la porte étroite. Elle est complétement fermée. Le temps de le ramener pour le lubrifier de salive, et bon soldat il repart à l'attaque. Oh miracle, la porte, l'instant d'avant si étroitement défendue, est maintenant toute offerte et laisse le doigt la pénétrer plus avant. Elle apprécie. Le pouce se positionne sur le bouton. Ma main restante empoigne la hampe du phallus en expectative et nous voilà partis vers la délivrance mutuelle. L'air de la petite chambre est devenu saturé de ces odeurs de sexe mélées, les miennes et les siennes. Une fois, deux fois, trois fois son corps s'arcque de plaisir emportant mes doigts. Je sens aussi ma délivrance proche. Une dernier trifouillage au fond de son cul, un dernière pression amoureuse sur son clitoris, un dernier va et vient sur la hampe, et nous voilà tous les deux partis dans une explosion synchrone. Son corps décolle du lit dans un ultime soubresaut qui lui arrache un sourd gémissement de contentement tandis qu'une boule de feu monte et me dévaste, salué par un roque beuglement de Mâle jouissant.

Joyeux anniversaire, mon Amour.

dyonisos

Par dyonisos - Publié dans : Vacances de N. & dyonisos
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Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.

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