Samedi 17 juillet 2010
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Jeudi nous avions notre journée de parents libres. Direction l’immense forêt de pins pour un
pique-nique crapuleux. Météo France avait juré que la journée serait ensoleillée, tellement jurée qu’au moment de partir, il pleuvait… Une demi-heure d’attente et nous pouvons enfin y
aller. Enfin surtout moi, car N. semble se forcer un peu. Pourquoi aller dans la nature, alors qu’il y a un lit dans la chambre ? Je lui
répond simplement pour l’expérience dont nous rappellerons quand nous serons bien vieux. Et je rajoute comme cette merveilleuse semaine caniculaire de septembre nus dans la piscine dans le
Lot . Elle m’adresse un sourire complice alors qu’elle se rappelle nos folles danses aquatiques et ouvre la marche.
C’est notre premier point d’accroche et il apparaîtra au final que nous avons eu des attentes différentes donc un ressenti divergent l’escapade. Il est d’abord clair qu’aller se
promener en forêt m’enchante et que j’en suis l’investigateur. N. moins qui reste envers tout plus attachée au confort de la civilisation. Il m’apparait aussi que mes envies de soumis
reviennent à grands pas, alors qu’au final N. est encore dans une mentalité à 100% vanille. Mais j’anticipe…
Nous avons garé la voiture et nous avons pris un chemin sous les pins. Je suis de nouveau en cage. J’ai été étonné avec la facilité avec laquelle je me suis glissé dedans, comme si c’était
devenu parti intégrante de mon moi. Je m’y sens bien complètement à l’aise. J’ai aussi autour des couilles le collier de dressage. N./Maîtresse N. me reproche de ne pas lui avoir donné la
télécommande et que je n’ai pas confiance. J’attend simplement d’être suffisamment loin de la route pour replacer les électrodes qui pour l’instant tapent sur l’anneau en plastique.
Et cela ne risque pas d’arriver tout de suite, car au bout de quelques centaines de mètres. Une forme animale est allongée au milieu du chemin avec un pelage roux.
Nous stoppons net. Et je m’approche prudemment. Au fur et à mesure cela semble être un grand chien qui dort, mais je décide de ne pas aller vérifier de plus près ne voulant pas découvrir
qu’il s’agit d’un chien sauvage. Nous prenons un chemin de traverse…
Je suis devenu l’éclaireur une vingtaine de pas devant. Je suis en plein rêverie SM et le frisson du soumis prêt à subir me parcoure le corps. Je m’imagine être trainé complètement nu par
une corde autour des couilles ou être attaché à un gros pin pour y être fouetté durement avec un bouquet de verge de bois que je devrai fabriquer moi-même avant d’être torturé. Je m’imagine
être immobilisé pendant que Maîtresse se branle indécemment sous mon nez ressentant durement les limites de ma cage. J’apprend à craindre toute les idées diaboliques que
ma Maîtresse pourrait avoir dans cet environnement inhabituel… Pourtant dans un coin de ma tête, je sais que tout cela n’est pas très probable, car N. n’a pas montré un enthousiasme SM
avant de partir et a, en particulier, refusé que l’on prenne le paddle.
Nous avons quitté le chemin principal pour nous enfoncer entre les bosquets pour trouver un endroit isolé. Nous progressons vers le sommet d’une dune. Derrière N. me crie de l’attendre. Je
ralentis un peu la cadence… mais elle a toujours autant de retard… elle me crie de nouveau de l’attendre. J’attend/je crains le rappel à
l’ordre avec le collier de dressage. Mais pourquoi elle ne l’utilise pas ? Il est fait pour cela. Pour l’instant elle m’a juste envoyé une petite décharge au moment où elle a pris en
charge la télécommande. Non décidemment elle ne va pas l’utiliser. Je m’arrête enfin étant un peu déçu, je l’avoue. Comme un sec retour à la réalité, mais je continue à espérer, en y
croyant de moins en moins. Elle reviens à ma hauteur et annonce : Pause Toilette ! Sans recourir à mon aide malheureusement…
Nous avons enfin trouvé un coin tranquille, mais que N. trouve encore un peu trop découvert. Pourtant à part le chien, nous n’avons vu aucune âme qui vive dans la forêt. Elle s’assoit sur
la natte et vient chercher immédiatement un baiser profond. Ma main farfouille entre ses cuisses et bientôt elle n’a plus de bas. Ma cage a été enlevé quasiment dès le début, sans aucune
autre fioriture. Vanille cela sera donc. Et elle tient absolument à ce que garde mon T-shirt, comme elle garde son haut. Pour ne pas avoir froid soi-disant. Par crainte de rencontre
fortuite en réalité je sais. Ah pudeur quand tu tiens les femmes…
Alors je me suis employé à être le plus merveilleux amant en la prenant puissamment et longuement sur la natte. Elle jouissait sous mon travail de corps à corps. Mais n’osait pas crier,
comme si elle avait peur d’être entendue par la chambre d’à côté. Ses yeux avait pris leurs atours de femme en train de prendre son plaisir. Elle est monté à l’orgasme 2 fois et en a
réclamé un troisième en se faisant sucer, en rappel de la fois où un autre avait communié en Bretagne sous la tente.
Je lui offrais son plaisir mais moi je n’étais pas vraiment en symbiose étant quelque part, j’ose le mot, déçu par la tournure qu’avait pris la balade. Quand les envies ne convergent pas…
Je vous jure que j’étais le plus efficace des amants pour lui faire plaisir, employant tout ce que 10 ans de vie commune m’ont apporté de connaissance intime sur la mécanique orgasmique de
mon amante. Mais je ne m’impliquais pas mentalement, ayant espéré autre chose.
A la fin, elle me dit merci pour toute sa jouissance. Je n’avait pas encore joui alors je me suis branlé jusqu’à obtenir une fade éjaculation pour retrouver mon état normal, que déjà elle
avait faim et se jetait sur le pique-nique. Je n’ai que très peu mangé.
Bientôt les gouttes recommencèrent à tomber. Et il était temps pour nous de rentrer. Nous nous sommes un peu perdus sur le chemin du retour avant de retrouver l’itinéraire de l’aller. Voilà
la balade que j’avais tant appelé de mes vœux était finie.
La morale de cette histoire est d’abord qu’elle a manifestement adoré être prise dans la nature. Elle m’a dit hier soir quelle merveilleuse journée elle avait passée et m’en a remercié 2
fois. Je suis heureux qu’elle y ait trouvé son compte car son bonheur m’est plus qu’important. De mon côté le bilan est plus mitigé et je suis déçu de la tournure de l’escapade. J’en
attendais manifestement plus pris dans mes rêveries SM. Nous n’avions pas parlé avant de ce que nous attendions de l’escapade comme souvent (il est une chose pour N. de pratiquer et une
autre d’en parler librement). Je m’aperçois aussi que mon imaginaire de soumis, comme d’autres dans mon cas, est nourri d’années de lecture et
de fantasmes. Et que la balade en forêt en était un. Ma Maîtresse, comme d’autres, est venue par amour à la pratique du SM sans avoir ce « bagage » de connaissance. Comme je l’ai
déjà dit, elle marche beaucoup à l’intuition. Et là la situation ne lui a pas parlé. C’est aussi banal que cela.
La journée n’est pas si sombre cependant, car pour au moins pour l’un d’entre nous, cela sera un merveilleux souvenir. Et nous avons toute la vie pour nous amuser. Donc ce n’est pas
grave.
dyonisos
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Post-Scriptum aux fans
Ceci est la version de l'article que j'ai écrite jeudi soir avant de discuter de la journée avec N. La déception se lit nettement à travers le texte quand je me relis. Maintenant je l'écrirais
peut-être différemment. Mais N. m'a convaincu de le laisser ainsi comme une trace de l'état d'esprit du moment, le blog faisant office de journal intime. Elle a commencé à écrire une réponse que
je publierai aussitôt qu'elle sera prête.
Par dyonisos
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Publié dans : Vacances de N. & dyonisos
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Samedi 10 juillet 2010
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Les vacances tiennent leurs promesses vanilles . C’est si agréable de se retrouver tous les 2 pour des moments de pure
complicité au lit.
Première escarmouche au petit matin. Je me réveille. Le soleil qui se lève inonde la chambre d’une chaude clarté. Mon épée est fièrement dressée. Esseulée, sans cible. Un coup d’œil sur
le lit. N. dort en chien de fusil, sa croupe tendue vers moi. Elle me fait envie immédiatement. Je me positionne pour viser entre ses lunes, et envoie un doigt en éclaireur. Elle mouille
déjà à ma surprise, alors qu’elle dort. Je me suis souvent demandé si son antre n’était pas un objet quantique, quand il est impossible de vérifier un état, sans que l’appareil de mesure
modifie immédiatement cet état. Peut être que je me trompe , et que simplement elle rêve. Je m’immisce entre ses cuisses et je suis bien. Je ne saurais dire où je suis arrivé, entre
les lèvres ou déjà dans sa matrice. Quoi qu’il en soit, je me branle doucement à sa moiteur. Longtemps dans un demi-sommeil. Je suis bien. Je crois même que je me suis endormi un moment
ainsi. J’entend toujours sa respiration de sommeil. Je continue un peu sans partir. Juste pour le plaisir de rester au chaud. Et à un moment, je m’écarte finalement.
Pourquoi t’arrêtes-tu ? c’était bien. Sa voix me surprend. Depuis quand est-elle réveillée ? Elle se met sur le dos pour m’adresser son sourire matinal. J’ai
maintenant complètement envie d’elle. D’une main légère je la repousse pour lui faire reprendre la position d’origine. Elle soulève légèrement sa jambe en guise d’invitation et
lentement nous nous encastrons en chien de fusil pour un accouplement lent et profond, loin de l’agitation de certains des jours précédents. Son plaisir monte, léger sans
jamais tourner au gros orage, comme le bien être apporté par un massage intérieur ...
Je viens de me retirer et je repose sur le dos regardant la lumière matinale jouer sur le plafond. Je bande toujours et sans y penser je commence à me caresser le pénis sans grand entrain
cependant, juste pour le plaisir. N. sent les vibrations. Elle se retourne sur le ventre et vient saisir entre ses dents mon téton droit. Alors que les ongles de sa main viennent se
planter dans le téton gauche. C’est sa façon à elle, très intime, de venir participer à mon plaisir à venir. Je sens maintenant nettement la pression sur mes tétons. J’ai totalement
confiance en elle. Alors avec sa complicité je me laisse aller à mon plaisir…
Seconde escarmouche à l’heure du gouter. Les enfants sont dans leurs clubs. Nous sommes libres. Je la regarde se déshabiller. Comme je la trouve belle ! Elle s’étends lascivement sur
le lit les bras et les jambes écartés. Je sors les cordes et attache les quatre aux pieds du lit. Elle est désormais mienne. Je lui enlève ses lunettes pour l’emmener dans le monde
du plaisir. Je lui ai préparé une surprise. Elle ne le sait pas. Je prend mon rosebud et je lui introduit au cœur de son œillet. Elle est surprise par le contact froid du métal et est
troublée ne sachant pas ce qu’il lui arrive. Elle me demande qu’est-ce que c’est cet objet qui frappe à la porte. Je lui dis la vérité. Rassurée, elle s’ouvre petit à petit jusqu’à
avaler le plug. Je m’occupe alors de sa chatte et de son bouton avec ma main. Elle mouille abondamment. Elle se fond dans mes caresses intimes un moment mais elle veut plus.
Maintenant nous sommes têtes bêches. Elle a mon vit (un de ses mots) dans sa bouche et moi je m’occupe de ses trous à l’aide du rosebud et du gode noir qu’elle m’a demandé. Elle est
à point et le plaisir monte incontestablement. Son bassin me commence sa danse perso de Saint Guy alors que je joue alternativement de la pression sur les gode et plug, et sur son bouton
au passage. Elle est tellement bien et heureuse, que ses trous se détendent complétement. Je sauve à 2 reprises le rosebud d’un avalement complet. Elle éclate.
Je viens de retirer le rosebud. La voie arrière est complètement ouverte. Je m’y enfonce immédiatement d’un coup. Elle veut sentir mes couilles à l’entrée de son cul. Elle est sur le dos,
le cul rehaussé par des oreillers, les jambes sur mes épaules. La position découvre totalement la chatte. Sans doute notre position d’enculade préférée. Je pilonne sans cesse. Un
vrai ravissement . Notre plaisir monte. N. a pris la corde noire qui lui attachait les mains comme bâillon dans sa bouche. Je suis en alerte rouge. J’essaye comme je peux
d’éviter l’inévitable, pour son plaisir. Je résiste un temps mais c’est trop bon, et je finis par me laisser surprendre. Redescente. Dommage que tu n’es pas tenu quelques secondes de
plus , j’allais jouir du cul. Aucune animosité dans son propos. Je suis désolé, mais je ne pouvais faire plus. Je sors le rabbit pour la finir…
Je t’aime.
D.
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Par dyonisos
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Publié dans : Vacances de N. & dyonisos
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Mardi 6 juillet 2010
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Oh mon dieu que son dos est divin. Ses cheveux ont gardé le fol désordonné obtenu quand elle m'a longtemps monté à cru cette
nuit avant de finir par s'endormir dans mes bras complètement bercées par les phéromones de son amant.
Elle me fait envie ainsi. Je soulève délicatement le drap blanc pour vérifier la folle hypothèse. Elle ne
porte toujours rien. Je suis la courbe de son dos qui finit par s'arrondir sur ses magnifiques fesses. Que
j'aime cet aspect de ma femme. Je me repais de cette vision tandis qu'elle s'éveille. Elle m'a sentie. Elle se retourne lascivement et me sourit, de ce sourire qui remplit de
joie l'amant.
Sans dire un mot, je tourne lentement autour du lit, finit par y grimper et étendre peu à peu ma tête vers son entrejambe. Pendant
ce temps, elle accompagne mon intention en donnant des petits coups de pieds dans le drap pour s'en débarrasser.
Puis elle écarte lentement les jambes. Elle m'invite à venir communier dans son temple. Je rapproche mon visage. Je sens maintenant ses odeurs à elle, odeurs fraîches mélées d'odeurs plus anciennes, témoins de la folle chevauchée d'hier soir. Le source me fait envie et je
m'y plonge complètement.
Le contact de ma barbe est accueilli d'un petit soupir de contentement. Je commence à chercher le petit
renflement centre de son temple. Je fouille avec ma langue les bords à la recherche du petit chose, à l'aveugle.
Puis en cercles de plus en plus serrés, je continue mon approche pour enfin le débusquer. Nouveau soupir. Je vérifie par petits coups léger qu'il n'a pas changé, qu'il est
bien toujours le même, celui auquel je suis habitué à adresser ma prière. Je ne suis pas complètement bien placé. Je réajuste
ma position en écartant mon corps du sien pour m'ouvrir un champ d'investigation plus large. Voilà c'est
bien.
Le majeur descend plus bas pour trouver la moelleur de l'antre. C'est déjà si mouillé. Le doigt joue un
moment à l'entrée en soulignant la couronne, avant de s'enfoncer dans le coeur obscur.
J'entend au loin sa respiration qui se saccade au grés des mouvements de mon doigt. La prise de la place
forte a commencé. Je continue toujours à masser doucereusement du bout de la langue le petit chose, pendant que
ma dernière main libre joue avec le rebond de ses seins. Je n'ose pas pour l'instant commencer à écraser leurs bouts entre mes doigts, c'est trop tôt cela viendra plus tard.
Je sens son corps qui est bien relâché maintenant offrant un large accès à la corolle. Il est temps, je me
dis, d'augmenter la pression sur ses défenses. Je pouce mon doigt le plus loin possible au fond de la matrice
avant de commencer à lui manger son bouton avec mes lèvres et mes dents. Les poils de la barbe grattent contre ses grandes lèvres pendent que je mordille au cœur. Je
l'attrape un moment avant de le laisser s'échapper. Et je recommence. Les petits cris ont commencé la haut. L'antre s'inonde.
Cela dure un moment avant de laisser la tension redescendre peu à peu. Il est temps de faire tomber un nouveau
bastion.
Je retire mon doigt de son antre et sans aucune attente, je l'enfile au cœur de son œillet. Je sens une
résistance. Je tourne légèrement le bout pour contourner la difficulté tout en maintenant la pression. Le doigt
est bientôt complétement dedans. Plus haut, je remplace le doigt parti par mon pouce. Oh la Demoiselle s'est traîtreusement resserrée. Qu'importe je connais la parade. Le
pouce commence à tester la résistance de l'entrée pendant que le majeur de l'autre côté explore l'espace disponible.
Gémissements. Je conforte ma percée en attaquant son clitoris à pleines dents de nouveau. Sa respiration
commence à se rythmer. Peu à peu le pouce rentre dans la chambre interdite.
Mais une chose me chagrine. Elle ne se rend pas encore totalement et ça, c'est inacceptable. Je veux son
anéantissement complet. Je lance donc l'assaut final. Mes doigts de chaque côté de la paroi se referment en
tenailles et commence à la masser à l'intérieur. Elle se raidit soudainement, surprise de l'attaque. J'ai failli être désarçonné, ne récupérant la maîtrise de la situation
qu'au dernier instant. Ayant repris fermement le contrôle de ma monture, je force peu à peu mes avantages avec mes armes, ma
langue, mes doigts, ma main. Elle devient de plus en plus sonore. Son bassin commence à me jouer la danse de
Saint Guy. L'attaque se déroule au milieu d'un tremblement de terre, mais la victoire est à ce prix. Je bat la cadence avec mes doigts loin enfoncés. Je l'amène de plus en plus haut.
Premier pic et première tension dans les muscles. Si elle croit s'en sortir à si bon compte. Je calme un temps les mouvements avant de relancer la folle machine de plus belle. Un oh de
surprise m'accueille mon nouvel assaut. J'ai de plus en plus de mal à tenir la position, mais je tiens. 2ème pic puissant tout en tension accompagné d'une long sifflement entre ses dents.
Elle croit en avoir fini mais je ne suis pas d'accord. Je ne lui laisse aucun répit et l'amène sans ralentir vers le troisième pic, le plus énorme de tous qui semble durer si longtemps.
Ses membres sont tétanisés et elle émet une longue plainte d'animal atteint. Je redescend peu à peu le rythme pour la faire atterrir doucement dans le monde réel.
A mon amour.
D.
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Par dyonisos
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