Un saucisson, m'avait promis mon petit soumis.
Ce qui fut fait, avec une dextérité insoupçonnée et une rapidité plus qu'étonnante compte-tenu des souvenirs laissés des expériences
anciennes. Avant la naissance des enfants, nous pratiquions régulièrement le bondage. Secret de cette rapidité soudaine : l'étude très approfondie du fascicule "Osez le
bondage" que j'avais commandé chez Domina pour notre dernier anniversaire de mariage. Fallait-il y voir un désir inavoué ? C'est ce qu'en a
conclu D., et ceci pour mon plus grand plaisir en cet après-midi d’été
Ces derniers jours, très prise par mes activités et exténuée le soir, je n'ai pas suivi son blog où il s’épanche sur notre vie intime. Mon
cher D. ne m'a dévoilé ses projets qu'au moment de préparer les bagages : "je prends nos petits jouets et aussi les cordes rouges. Cela fait
longtemps que nous ne les avons pas utilisées..."
Je fus donc transformée manu militari en saucisson, un jésus tout dodu entouré de cordes
rouges. Seules les mains étaient jointes par une fine cordelette blanche. Il parait que cette figure porte le nom charmant de "diamant kikkou". Hormis la forme entourant le nombril, je n'y ai pas vu de diamant. Quant au « kikkou » qui me fait penser instantanément au continent
africain, je ne sais où il se cache sinon dans mon derrière de Callipyge. Où vont donc se cacher l'imagination et le marketing éditorial ?
En plus, j'ai exigé de D. qu'il adapte le modèle qui ne mettait pas assez en valeur ma généreuse poitrine. Je voulais sentir mes seins
tendus à l'extrême, qu'ils soient aussi tendus et gonflés qu'après la naissance d'un enfant, lorsqu'ils débordent de lait.
Son choix de figure m'apporta rapidement satisfaction. J'ai immédiatement apprécié le passage des cordes entre mes grandes lèvres. Leur
tension était suffisante pour qu'à chacun de mes mouvements, je sente le frottement des cordes sur mon clito et sur l'entrée de mes ouvertures. Un mouvement léger, une tension subtile
entrainèrent chez moi, en plus de l'excitation intellectuelle, une véritable fontaine.
Couchée sur le côté, dans le grand lit blanc avec le soleil puissant d'après-midi qui passait par les volets, je pris le vit de mon
soumis/mari/dominant à pleine bouche. Une atmosphère torride et moite, lointaine réminiscence de lectures de Marguerite D. Un aller/retour doucereux, pimenté de quelques coups de dents,
revigora l'instrument. Entravée, saucissonnée, excitée et toujours dominante, je prenais l'initiative de la position : classique et efficace. Deux oreillers l'un sur l'autre pour le confort d'une levrette, où ma croupe se relevait naturellement, mes doigts serrés en prière comme appui,
j'étais fin prête pour subir les assauts de mon amant. Il prit un malin plaisir à me faire patienter, prenant des photos sous plusieurs angles. Mon désir montait en vagues de plus en plus
rapprochées. Mon ventre prenait le pouvoir, je bouillais intérieurement, je me consumais. Allait-il me laisser là avec mon désir de plus en plus violent ? Allait-il décevoir mon attente
d'un orgasme salvateur après plusieurs semaines d'inassouvissement du à la fatigue et au stress ?
Ces quelques
secondes, deux /trois minutes à peine sans doute, me parurent d'une longueur insupportable. Je mouillais de plus en plus et je commençais à sentir le liquide mielleux couler le long de
mes lèvres.
Enfin, ce fut l'assaut brutal et profond, avec le bruit des
couilles tapant sur mon cul. Un aboutissement, une complétude si longtemps désirés. Le rythme se ralentit, à ma demande, D. sortit doucement de mon con et y rentra lentement, profondément
jusqu'à venir caresser le col de l'utérus. Il alterna avec subtilité, et toute à ma surprise, rythmes lents et saccadés. Je laissais échapper de petits cris aigus, manifestant ma
jouissance le plus discrètement possible, compte-tenu de la promiscuité avec les appartements voisins. Il mouilla son pouce et vint titiller ma rondelle à mon plus grand plaisir. Les
cordes frottaient mon clito, mon vagin accueillait dans sa moiteur son sexe et ma rondelle s'ouvrait sous les massages de son doigt. Une plénitude, une jouissance enfin ressenties. Mais
rapidement, mon vagin n'y trouva plus son compte. Comme de nombreuses femmes, les grossesses ont œuvré et quand je jouis je m'écarte tellement que la grosseur de la bite de mon homme ne
m'apporte plus assez de satisfaction. Plus jeune, je craignais ce moment ultime où il prenait mon cul. Je me contractais, ma rondelle se
fermait et les tentatives de pénétration se vouaient à l'échec ou bien se terminaient par des déchirures douloureuses. Avec l'âge ? l'expérience ? la confiance dans mon partenaire ? les
caresses buccales ? les caresses intimes avec uniquement pénétration d'un doigt, puis de deux ? Je m'offre maintenant complètement et avec plaisir à mon homme. Aujourd'hui quelques
gouttes de gel et l'insatisfaction croissante sont les promesses d'une enculade réussie...
N.
Et t'embrocher au plus profond du rectum, comme j'aime cela mon Amour. Tout pour moi, y compris le « farfouillage » de ton antre du bout de mon petit vit, n'est que préliminaires
avant de passer au vrai objectif de l'offensive amoureuse : ton fabuleux œillet plissé qui s'ouvrait avec envie sous la pression de mon pouce éclaireur.
En cette merveilleuse après-midi
avec le soleil filtrant des persiennes, tout allait à merveille. L'heure crapuleuse de la sieste est décidemment notre moment d'accouplement de prédilection.
Je t'ai consciencieusement ficelée pour te laisser reposer,
frustrée, tendue dans l'attente. Je sais ce que les cordes t'apportent d'intensité aux niveaux physique et psychique. Je me souviens encore avec délectation de tes joues rouges et honteuses
dans le magasin, quand je t'ai emmené notre premier été en acheter. Une envie d'essayer et un saut dans l'inconnu...
Je me rappelle ce studio de Port Camargue, où insouciants nous pratiquions nos jeux amoureux. L'heure était la même mais la chaleur beaucoup plus intense. Le chat regardait les passants sur
le balcon aller vers la plage, éternelle source d'intérêt. Je t'ai ficelé maladroitement les seins, avant de te prendre puissamment, en passant à côté de l'intense bataille qui se déroulait
dans ta tête. Ce plaisir tu me l'as avoué quelques semaines plus tard, comme s'il n'était pas convenable de s'être laissée surprendre ainsi.
Tu étais là en position de prière/offrande affalée sur les oreillers. Je te laissais mariner frustrée et impatiente pour t'entendre quémander. Tu dis que tu étais restée dominante juste
parce que tu avais choisi le terrain de bataille. Que nenni. La Maîtresse était loin à ce moment là, et il n'y avait qu'une ardente épouse, magnifiquement parée de ses cordes rouges, qui
appelait de tous ses vœux la saillie de son Mâle. Je te l'ai furtivement rappelé à ton dépourvu en te donnant un coup de paddle sur la fesse droite. Tu as hâtivement
protesté. Rétorsions semble ton mot favori en ce moment.
Je me suis positionné derrière ta croupe dégageant un peu les cordes pour libérer l'entrée. Ton dos était magnifique avec son quadrillage de lignes rouges. Je me suis présenté et d'un
profond coup de rein, j'ai pris possession de ce qui est mien. Je te soupçonne de préférer cette position bestiale, non pour l'étroitesse de ton antre, mais pour
l'abandon qu'elle t'emmène de femelle se faisant saillir par le Mâle. Tu étais la vache assumée, j'étais devenu le taureau.
J'ai commencé le pilonnage.
Variant les angles d'attaques et les profondeurs des percées successives. La Maîtresse n'existait plus, mais la femelle était là, toute ardente de désir. Je te conduisais par tes cordes
vers les espaces sauvages du plaisir. Ta symphonie était sublime avec des petits cris entrecoupés de oh, ah, oui. Et je me délectais de tenir la place sentant ton antre céder peu à peu sous
les coups de buttoirs, jusqu'à laisser sans défense le col du fond. Tu étais maintenant complètement assaillie. La victoire était totale avec son sentiment de plénitude. Je fouillais tous
les coins de mon domaine reconquis.
J'y étais tellement bien que je faillis me faire surprendre au détour du col et connaître le sort du vaincu. Je calmais un temps mon ardeur et commençais le préparatif de la conquête du
vrai objectif. Tu l'appelais d'ailleurs de tes vœux, trahie comme toujours par la veule excitation qui avait complètement ravagée ton antre, où bientôt plus rien n'aurait de tenue. Tu as
quémandé mon doigt pour entrouvrir la seconde porte. Un peu de salive et mon pouce est immédiatement aspiré. Je joue avec l'élasticité de l'anneau, il est souple déjà en train d'accepter le
pilon qui va le perforer dans quelques instants.
Je me retire de la dévastation du bas, il n'y a rien de plus en espérer.
J'enlève cette maudite capote, et me prépare à saillir à cru son cul. Je sais que cette dernière attaque va être sans retour pour N. Je m'ajuste sur l'œillet et j'ébranle les dernières
défenses de ma prude amante...
D.
Un saucisson, m'avait promis mon petit soumis. Un saucisson que j'enculerai, avait-il aussitôt ajouté. Promesse tenue. Rapidement mon con trop large ne
m'apportait plus aucune satisfaction. Mon désir de jouir jusqu'à plus soif reprenait le dessus. Avide, mon trou du cul palpitait d'impatience. Ma rondelle dilatée avec son pouce expert
réclamait son du. J'entendis le bruit sec du préservatif retiré à la hâte qui se déchire. Promesse merveilleuse d'une suite encore plus bestiale.
Je crains toujours cette première
intrusion dans mon fondement. La tension est extrême entre mon impatience et cette peur de souffrir, de sentir une fissure, même petite, une infime brûlure naître à l'entrée de mon anus.
Douleur et plaisir sont cousines, et l'une renforce l'intensité de l'autre. Premier assaut. Je frémis, sursaute, encaisse le coup de buttoir. Douleur d'abord, le second assaut arrive
aussitôt, puis le troisième, les suivants, pas le temps de compter, de réfléchir ; mon esprit perd le contrôle ; je ne suis plus qu'un corps, une parcelle de corps exactement réduite à sa zone uro-génitale qui palpite à nouveau, se dilate jusqu'à absorber ce bâton jusqu'à sa garde. Une jouissance animale,
primale s'empare de tout mon être ; je crie, je gémis, je pince les lèvres pour contrôler a minima, je n'y parviens pas, une vague me submerge,
j'accompagne de coups de reins le mouvement, j'avale goulûment le bâton de chair. La jouissance est là, incontrôlable, je suis le jouet de mon homme, je subis et j'aime cette perte absolue
de tout contrôle. Les cordes se tendent sous mes mouvements, le clito est à nouveau sollicité. Je mouille, je mouille de plus en plus, à tel point que mon con redevient avide et gourmand.
Je quémande un gode pour obtenir l'acmé, la reddition absolue celle de la double pénétration. Avec au bout l'orgasme que je désire tant depuis des semaines.
Il ne l'a pas préparé. Il avait uniquement sorti le
paddle, qu'il a essayé sur ma fesse droite sans que cela me fasse véritablement réagir, et lui promettre des rétorsions en retour. Je sens sa bite grossir en moi. Il éjacule bien au fond.
Il adore partir en moi. La giclée de sperme cela est très esthétique à l'écran ou en photo, mais le plaisir est tellement moindre, pour l'un(e) et l'autre. J'aime sentir cette chaleur en
moi s'écouler doucement entre mes fesses et mes cuisses. Risque minime, mais risque quand même d'une nouvelle grossesse qui m'est désormais interdite par la
médecine.
Il est repus, épuisé de cet assaut violent et
rapide. Je suis insatisfaite, il y a eu jouissance, plaisir(s), excitation, mais pas ce moment ultime de l'orgasme. Il a compris, il attrape le magnifique gode de black, avec des énormes
couilles qu'il m'a offert. Un clin d'œil à ma vie de célibataire, quand j'étais très attirée par les hommes de couleur. Il le fait entrer dans mon con avec rapidité, il le bascule d'avant
en arrière. Insuffisant, je lui demande d'inverser la position des couilles, en sens contraire des lois de la nature. Les couilles viennent buter contre mon clito. Il continue à faire
pénétrer et sortir l'engin avec dextérité. Je gémis, je sens la lente progression du plaisir. Je suis pas à pas dans ma tête la courbe exponentielle du degré de plaisir. Enfin, je palpite,
du con, du cul ; le palier, l'acmé et la descente rapide, enfin repue et comblée.
Il se lève pour se doucher
et remonte amoureusement le drap sur mon corps épuisé. J'aime ce moment d'abandon total, de détente maximale qui suit l'acte sexuel abouti, et je plonge enfin dans un sommeil calme et
réparateur.
N.
Et comme,
mon Amour, tu es descendue de ton Olympe (dans tous les sens du terme, propre et figuré), je prend possession du mot de la fin. Je sais que ta nature dominante n'aime pas trop cela
maintenant. Mais la femme que je vois défaite sur le lit n'a plus le statut d'une Maîtresse, mais celui d'une petite fille qui vient de subir la loi du Mâle. Tu te verrais. C'est un ravage
: ton con baille complètement les muqueuses luisantes et la liqueur coulant obscènement maintenant au dehors de ta matrice. Et le vil affront que je viens de faire subir à ton
cul vient compléter ta défaite. Tu as été prise comme un légionnaire prend une fille de joie. Et en plus tu as aimé intensément cela. Mon triomphe n'aurait pas été complet s'il n'avait pas
été enluminé de ma semence de Mâle jaillissant profondément au fond de tes boyaux. Cela tient du rituel païen. Je me réjouis d'avance de la honte que tu éprouveras à aller sur les toilettes
en urgence "rendre" l'offrande de ton Mâle qui aura fait son œuvre de lavement entretemps. Cette vision viendra rappeler mon triomphe.
Merci de ton offrande.
Je
t'aime.
D.
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