Lundi 12 juin 1 12 /06 /Juin 08:41

- Si tu tiens tant à comparer, on va le faire. Enlève ta tenue de soubrette et mets-toi nu…

Voilà on y est ! La pièce bascule autour de moi alors que, dans un état second, j’enlève ma tenue. En écho, la fille se déshabille aussi dans la vidéo devant son mâle… Je n’ai bientôt plus que mon collier et je me sens fragile et vulnérable.

- Viens te comparer…

Il est clair que François, manifestement amusé par la tournure de la soirée, ne va pas bouger du canapé. Claire veut la photo de ma défaite et me place jusqu’à ce que mon sexe ne soit plus qu’à quelques centimètres du phallus dressé de son Amant. Je dois me tenir d’une main au dossier pour ne pas basculer. Et elle prend la photo à l’aide de la tablette…

- A genoux, à mes pieds !

J’en tremble en obéissant. L’écran est mis devant mes yeux, impossible d’y échapper. Mon sexe encagé parait si petit à côté de la belle bite en érection de l’Amant. La comparaison est sans appel !

- Alors qu’en penses-tu Pierre ? Qui est l’Homme avec H majuscule et qui est le petit garçon ?

- Je… je suis le petit garçon…

- Oui, tu dois avoir raison, ou sinon je ne vois pas comment un zizi d’homme pourrait rentrer dans une si petite cage… je ne te fais pas un dessin, sur ce que préfèrent les femmes ?

- Non.

- Bon, c’est que tu es un petit garçon décidément intelligent. Et on en fait quoi des petits garçons ?

- Je… je ne sais pas…

Et honnêtement je n’ai absolument aucune idée où veut m’emmener Claire dans cette cuisante humiliation.

- Va me chercher le paquet dans le buffet de la salle à manger. Porte de droite.

Il y a effectivement un sac de craft au-dessus des assiettes. Il est assez volumineux et fermé par des agrafes.  Rien de bon pour moi, me dit immédiatement mon petit doigt… Je reviens avec le paquet. J’ai les muscles noués et le pouls qui a augmenté. Je pressens que je vais en prendre grave en honte !

Claire me fait m’assoir sur le tapis avant.

- Regarde ce que Maman a fait faire pour son petit garçon adoré !

Elle a pris une voix mielleuse inhabituelle, une de celle que l’on utilise quand on parle à des très petits enfants ! Cela me fait craindre le pire. Je ne comprends pas tout de suite ce que contient le sac. Indéniablement un vêtement en éponge rose bonbon. Rien que la couleur me dit qu’il n’y a rien de bon à trouver dedans ! Je me bats à essayer de comprendre quelle humiliation, elle a imaginée pour son mari cocu en dépliant le tissus. Et là je comprends enfin en prenant une dose d’abaissement infinie : une grenouillère pour bébé mais à ma taille ! Rose bonbon avec un petit cerf enfantin style bambi de Walt Disney sur le devant, avec les bois pour me rappeler mon statut de cocu dans ma maison ! Je suis atterré…

- Qu’est-ce que tu penses de ma création ? Et en plus fait à la main par une connaissance couturière qui a bien ri quand je lui ai expliqué pourquoi je voulais offrir cela à mon mari ? Elle aussi est fervente des amours libres…

Elle a tout dit à une connaissance ?! Je ne suis pas tombé sur le sol ; j’ai basculé au fond du gouffre ! Je ne vois pas comment je vais pouvoir en sortir… Et que François semble découvrir en même temps que moi, la « grosse » surprise amère de Claire, ne m’est d’aucun réconfort. Sauf qu’il me surprend à prendre ma défense…

- Si tu le considères comme un petit garçon, toi tu une chipie de petite fille espiègle à lui imposer cela ! Je ne suis pas forcément d’accord…

Sa voix est légèrement énervée. Claire se désintéresse immédiatement de ma personne, pour se tourner vers son Amant.

- Attends avant de t’irriter. Ce n’est d’abord pas moi qui ai commencé ce genre de jeu avec lui, mais ta femme Emilie… Avant d’en entendre parler, je n’avais aucune idée qu’il aimerait se faire infantiliser ainsi. Cela a été un petit choc pour moi, comme si je ne connaissais pas finalement l’homme que j’ai épousé. Donc je ne fais qu’amplifier une excitation déjà existante… Oui c’est humiliant. Oui c’est dégradant… mais c’est ce qu’il attend et que je ne sais pas su ou eu le courage de lui donner. Regarde comme il est gonflé dans sa cage maintenant !

C’est la stricte vérité. Je suis excité au diable dans ma cage depuis que j’ai découvert la grenouillère. Ce n’est pas ma faute ; c’est mon esprit tordu qui veut cela. J’ai évidemment honte que François voit cela ; mais une honte si définitivement excitante !

- Ok, vous êtes aussi fous l’un que l’autre ! Tu aurais pu m’en parler avant …  Je vais rester mais, crois-moi, cela Claire tu vas me le payer !

- Et je suppose que c’est vain que je te demande de le langer ?

- Oui !

Claire lui fait son plus beau sourire, le même qu’elle sait me faire pour m’apaiser. Je n’aime pas qu’elle le fasse à un autre, mais ce sourire a le mérite de désarmer toute velléité de continuer d’avantage. Il se renfrogne, prend la télécommande et enlève le film pour passer sur une chaîne d’information continue.

- A nous donc… Il va se laisser gentiment langer le petit garçon. Maman revient vite…

Elle retourne avec un drap (« pour ne pas tâcher le tapis ») et un paquet de ses infâmante couches pour adulte. Je m’étonne qu’elle en ait osé acheter cela au supermarché. Elle rapporte aussi un tube de crème tout neuf que je ne reconnais pas d’abord. La couche est dépliée et je dois m’installer dessus. Mes jambes sont ensuite maintenues en l’air par une main, pendant que l’autre me tartine le derrière de crème. Et là je me rappelle : la foutue crème à l’odeur de poisson qu’elle nous faisait utiliser sur les fesses des gamins quand ils portaient des couches !

- Tu te souviens, comment tu n’aimais pas son odeur ? C’est un réel plaisir de l’imposer à mon grand garçon…

Vaincu, je préfère détourner la tête pour cacher mon dégoût. Si bien que je ne vois pas arriver le plug, avant de le sentir à l’entrée de mon anus. Je serre instantanément les fesses, mais un brin trop tard pour empêcher la tête de se frayer un chemin. La brèche faite, Claire n’a plus qu’à continuer et je prends le plug dans son entier. Techniquement même, je l’avale.

Mes jambes sont relâchées pour refermer la couche. Je me sens ailleurs dans un état d’humiliation profonde à observer ma femme se débrider et enfin oser. J’ai parfaitement conscience aussi que la présence de François accentue nettement mon ressenti. Je me laisse docilement habiller d’un body blanc pour être sûr que je ne « perde pas la couche » qui se ferme à l’entrejambe par des boutons pressions, avant que Claire entreprenne de me mettre la grenouillère. Je découvre vite que le vêtement a été machiavéliquement conçu. Il est « intégral » en ce sens qu’il me prend les pieds et les mains, et il se ferme par une fermeture éclair dans le dos manifestement bloquée par un cadenas ? Cette grenouillère en plus d’être humiliante se révèle une véritable contrainte : l’agilité des mains est complètement réduite par des moufles épais et l’entrejambe est rempli d’une épaisseur qui empêche de serrer les cuisses et condamne à marcher de la démarche chancelante d’un petit enfant en couche.

- C’est bon, Claire, tu as enfin fini de jouer à papa-maman avec ton mari ?

- Oui, je n’ai plus qu’à lui mettre la laisse…

- Bon, direction le lit ma cocotte que je te fasse couiner un peu !

Ma chambre habituelle prend ce soir une autre réalité : je ne me sens pas à ma place dedans ! Claire s’est mise en levrette sur le lit débarrassé de sa couette, tête à l’opposé des oreillers. Je frémis en cage de la voir sa descente de rein aussi désirable même si elle m’a encore répété que ce n’est pas pour moi. J’ai été mis à observer et apprendre les « choses de la vie », à genoux et au pied du lit, tenu par la laisse enroulé dans la main de Claire. L’Amant se présente débout son énorme bite luisante au vent devant ses lèvres, à 20 cm de mon visage. Elle le taquine d’abord à refuser d’ouvrir le passage, ce qui lui faut d’être giflée de coups de queues sur les joues, puis elle cède. Le gland écarte ses lèvres et la colonne s’enfonce sans fin dans sa bouche, jusqu’elle les poils pubiens de l’homme lui chatouillent les narines ! Il lui bloque alors toute possibilité de retrait de sa main.

Claire lève les yeux de surprise vers son Amant. Elle ne s’attendait manifestement pas qu’il s’enfonce aussi loin, elle qui a toujours pris soin que je n’enfonce pas au-delà de ses lèvres malgré mes envies d’être pris plus au chaud. Je la vois hoqueter et lutter contre son corps pour accepter l’envahissement.

- Tu fais moins la fière là ?  Je t’ai dit que tu payerais pour le coup de pute que tu as fait à ton Pierre. Et bien t’y voilà ! Je vais simplement de baiser la bouche comme une salope de bas étage !

Je n’ai jamais vu quelque chose d’aussi dominant et je suis abasourdi que Claire ne se révolte pas. Au contraire, elle fixe son Amant dans les yeux. Je vois la surprise se transformer peu à peu en une acceptation très soumise, même si je lis sur son visage blanc, empalé indécemment sur la racine de bite, comment cela peut être dur de lutter contre son corps, contre la nausée.

François satisfait, retire enfin son sexe à moitié. J’entends distinctement le souffle de l’air qui est aspiré en urgence. Comment peut-elle accepter ce traitement ? 

Pas un mot n’est échangé pendant cette étrange étreinte. L’Amant garde sa main sur la tête et commence à coulisser dans la bouche qui maintient parfaitement immobile. Il lui baise en fait le gosier de petits coups de reins comme une pute de bas étage.  Et elle le laisse faire ?! C’est comme cela qu’il la baise à chaque fois ? En dominant ?

A le voir faire, je comprends que tout ce que j’ai eu dans ma vie jusqu’à présent, ce n’est que du suçotage de gland et j’en suis profondément humilié. Il n’y a pas que le plaisir que changent les vraies queues de mâles mais ce que les femmes sont prêtes à y sacrifier ! 

Je n’arrive pas à quitter des yeux l’épais mandrin qui coulisse entre les lèvres, déforme les joues et s’impose en apnée dans la gorge. Il faudrait pourtant pour ma santé mentale que je détourne le regard, mais je n’y arrive pas, hypnotisé par l’incroyable coït. Je me sens si faible. Je sue à grosses gouttes. Mon sexe me fait mal à se cabrer dans son enclos. Je n’ai jamais ressenti une émotion comme cela…

Dans une curiosité malsaine, je veux voir ce phallus gicler, profaner cette bouche. Comme pour répondre à mes sombres envies, les mouvements s’accélèrent. Le mandrin reste maintenant tout le temps en fond, les couilles en but contre la lèvre, le nez à respirer à travers la forêt de poils. C’est absolument fou ! Le dénouement est proche. L’homme brame maintenant le plaisir du rut. Dans une dernière poussée la main se crispe et l’épanchement a lieu, puissant jusqu’à refouler par les commissures des lèvres. Claire est à l’agonie, cherche à hoqueter alors que son corps tremble de toute part. Mais pas une seconde la main de l’homme ne relâche sa pression. Elle ne le fait finalement que quand le corps se calme enfin. Le pénis profanateur se retire doucement accompagné de filets de baves qui restent suspendus…

Claire reprend difficilement son souffle, une coulée échappée du sperme de son amant sur le menton.

- Ouvre la bouche !

L’ordre est sans appel. Claire ouvre docilement en grand.

- C’est bien tu es devenue une bonne avaleuse. Comme quoi, ce n’est pas si impossible que cela…

Il semble me redécouvrir dans ma grenouillère agenouillé à ses pieds.

- Je crois qu’il est temps d’aller coucher ton « petit garçon ». Il est déjà vu plus qu’il aurait dû voir…

Claire se remet difficilement et se lève lentement, ma laisse en main. Je veux faire de même mais la main de l’Amant sur l’épaule me bloque au sol. « Non cela me marche pas encore les bébés. Reste à 4 pattes… »

Je la suis dans un état second. Claire m’emmène dans le couloir, mais pas vers la chambre d’amis, directement dans la chambre en face, celle de notre gamin. Je n’ai pas besoin de lui demander pourquoi … Les petits garçons dorment dans des chambres de petits garçons.

Le petit lit m’attend avec 4 bracelets attachés aux montants ! J’en suis surpris mais je n’ai pas d’autre choix que de m’y laisser immobiliser. Pas un mot n’est échangé. Elle me fait un chaste baiser sur le front avant de me laisser.

Je reste un moment hébété dans le noir de l’échange sexuel que je viens de voir. Je crains qu’installé dans cette chambre là, je ne puisse faire autrement que de les entendre au loin baiser encore et encore. Mais c’est encore pire que ce que je pouvais anticiper. Un grésillement me surprend dans le demi-silence de la pièce et je les entends distinctement comme s’ils étaient à côté du lit. Comment est-ce possible ? La réponse vient d’outre-tombe…

- Bon j’ai mis le babyphone en route, je suis toute à toi…

- Tu fais quand même une belle salope pour ton petit mari ! Mais la prochaine fois tu me parles de toutes tes idées avant…

- Ok, Monsieur… Je passe donc à table… le plug que je lui ai mis dans le cul : il vibre ! Juste à appuyer sur ce bouton…

A cet instant, je sens mes entrailles commencer à être agitées par le plug. Putain que la soirée va être longue !

- Ouais, ouais. Tu as tout bien préparé pour lui comme une petite chipie de femme. Mais je te rappelle que tu m’as promis quelque chose, pour avoir accepté cette visite domestique à 3…

- Oui, mais je pensais que l’on le ferait dans l’hôtel un autre jour… 

La voix de Claire est passée d’enjouée à inquiète.

- Non, les bons comptes font les bons amis. Même au lit… Allez en place sur mes genoux ! Et non tu ne coupes pas le micro du babyphone ! Je veux que ton mari entende… et que tu prennes ta honte.

 Je suis stupéfait mais les aie, ouille, s’il te plait ne laissent aucune ambiguïté : Claire se prend une grosse fessée sur les genoux de son amant. Et quelque part, je me sens un peu dédommagé du bouleversement de mon refuge domestique. La fessée me semble particulièrement longue et appuyée, loin de ce que j’aurais pu croire au début une fessée érotique. Claire crie et geint, mais subit jusqu’au bout ! Et au bout justement, il y a ce : « en chienne sur le lit, que j’encule directement ma femelle. Et pas la peine de plaider que je passer en chatte avant pour t’ouvrir. C’est fini ça aussi : un trou cela doit pouvoir se baiser sans préliminaire ! ».

Je n’en crois pas mes oreilles, tellement il peut être grossier ! Dans la chambre, les hostilités ont commencé immédiatement et c’est une merveille que d’entendre les «non, c’est trop gros », « non je ne suis pas assez ouverte », « tu me fais mal », « s‘il te plait doucement », « non ! », « aie, aie ! »… 

Clair pleure et couine en même temps sous les assauts du baobab de l’Amant. Un « hard painful anal fucking » comme ceux que je regarde dans les vidéos des sites X du net, en m’astiquant la queue. Du moins tant que je n’avais pas la cage. La situation me pousse dans un état d’excitation extrême. Je veux jouir de n’importe quelle manière. Je cherche à me branler du plus dans le cul en me tortillant dans mes liens sur le lit, pendant que j’entends les oh, les ah de ma femme en train de se faire sodomiser en règle. Je suis si heureux, de sentir à nouveau cette tension dans le bas ventre, surtout quand je me cabre dans une position où le plug vibre sur un endroit précis, sans doute ma prostate. Et cela commence à marcher : je me sens couler dans la cage, dans une sorte de demi-satisfaction mais qui est tant au milieu de rien…

La sodomie dans la chambre doit être finie. J’ai entendu une nouvelle François bramer d’une voix rauque son plaisir au moment fatidique. Cela doit être sa marque de fabrique… Je prie égoïstement que cela ne soit pas fini pour Claire, car je veux rester à couler.

« Ton trou à caca est toujours aussi bon à prendre ! Cela te choque je dise cela ? Eh bien moi j’aime bien appeler un chat, un chat… Et toi aussi tu adores que je te baise par là … Tu vois bien que ce n’était pas la peine de faire tant la délicate à l’adolescence…  Tu as perdu des années à ne pas connaître le bonheur de la sodomie… Oui l’Amour cela peut-être crade, mais avoue comment c’est tellement bon de se faire défoncer le fion !... Il faut que tu apprennes à être encore plus salope, à te lâcher complètement, sans avoir bu pour de te désinhiber avant comme au club l’autre samedi… Tiens, je vais t’aider… ma bite qui sort de ton cul, tu vas me la nettoyer de ta bouche… et oui je te promets je le la fourre en chatte dès qu’elle aura reprit forme !... c’est bien ma cocotte, suce bien la sucre d’orge… »

Si j’en faisais ou en disais un 10ème de ce que François fait et dit avec Claire : elle me tournerait le cul des semaines durant… Mais elle consent tout pour son Mâle Alpha… Cela m’affole encore plus les sens. « Allez c’est assez propre ! » Bruits de grincement des ressorts du sommier, et les voilà qui changent de position … j’entends les coups du butoir… avec les « oh oui, oui, ouiiiiiiiiii » qui les accompagnent… les vannes de sa jouissance s’ouvrent comme elle ne semble jamais y être arrivée avec moi… ou que je n’ai jamais su provoquer. Claire ne cesse maintenant de hurler en cadence du pilonnage qui lui apporte tant de bien, une fois, plusieurs fois, jusque dans un dernier envol, ils s’envoient en l’air ensemble en duo !

Ils tombent quasi instantanément dans les bras de Morphée - François ronfle même - me laissant seul vivant dans la maison. Je suis dans un état d’épuisement, le body et la grenouillère largement trempés par la sueur, la bite en feu dans sa cage qui n’arrive pas à obtenir son apaisement final. L’enthousiasme disparait vite dans la noirceur de la nuit. J’ai de nouveau le cœur serré d’être mis à l’écart, de savoir ma femme dans mon lit avec un autre. Ce début de la nuit est long. Je tremble de froid dans ma grenouillère. J’ai mal aux couilles de ce sexe qui ne veut pas dégonfler. J’ai le cul échauffé par le gode, que je n’arrive pas à expulser de mon rectum. Qu’il ait arrêté de vibrer, ne m’est que de peu de réconfort…

Je tourne longtemps en rond dans les liens pour arriver à m’endormir moi aussi. Je dois être en forme demain pour aller récupérer les enfants. Ah oui les enfants ? Ils sont bien loin de ce que nous faisons ce soir… Il me tarde de retrouver la quiétude de la cellule familiale… Mais pour l’instant le temps ne passe pas vite dans ce début de nuit d’insomnie. Je finis par m’endormir doucement en me concentrant honteusement sur les ronflements réguliers de l’amant de ma femme, en guise de berceuse…

Je suis réveillé au matin par les bruits de froissement des draps de ce qui me semble être une nouvelle baise dans le lit, plus légère et romantique. Tout en se donnant du plaisir, ils se chuchotent à voix basse. Je tends l’oreille pour saisir leurs échanges…

- Que ta queue est définitivement bonne…

- Tu sais je n’y suis pour rien. Je suis né avec ! ça va je n’y suis pas allé trop fort, hier ?

- Si, mais c’est pour cela qu’elle était si bonne… Il faut croire que j’aime être bousculée par un vrai mâle, qui ne s’encombre pas de précaution…

- C’est comme cela que je baise Emilie. Elle aime bien, enfin pas tout le temps. Je crois que maintenant, elle voudrait que parfois je sois plus tendre, mais j’ai du mal à me contenir…

- Moi, cela me va pour l’instant très bien. Cela me change de Pierre, qui ne sait pas être mâle comme toi… Ce n’est pas qu’une question de taille de queue… Je sais bien que ce n’est pas sa faute… Et je le savais quand j’ai décidé de lui faire demander ma main… Mais il y a autre chose… Combien de fois j’ai espéré que quand je lui disais non, il dépasserait ce non, pour m’imposer son plaisir… Mais il n’ose pas, craignant de paraître trop grossier… n’arrive pas à dépasser sa bonne éducation au lit… c’est dommage…

- Cela fait quoi de le savoir relégué dans la chambre d’à côté, alors que je suis là dans son lit avec toi ?

- C’est puissant comme sensation, plus que j’aurais imaginé ou anticipé. Te sentir en moi, alors que mon mari est attaché sagement dans sa grenouillère. Tu sais combien je peux l’aimer ? J’ai le sentiment de quelque part lui faire du bien, quand je le traite ainsi. Et puis il a Emilie, comme toi je t’ai. Et toi cela te fait quoi de le savoir à côté pendant que tu baises sa femme ?

- C’est étrange comme situation. En tout cas, pas quelque chose que j’aurais naturellement fantasmé. Mais bon, je vis aussi la même chose quand il est seul avec ma femme. Le dernier mercredi pendant que je le savais dans ma chambre, j’ai eu du mal à me concentrer sur mon boulot. Je suis finalement assez traditionnel comme homme, sans l’imagination sexuelle que ton Pierre peut avoir et que je découvre chez mon Emilie. Quelque part, je l’envie un peu, dans sa capacité à tout sexualiser. Mais je ne crois pas que je serais capable d’aimer me faire enculer par une femme ou de me faire priver de mon sexe comme lui… Tu sais d’ailleurs que j’ai eu besoin de vérifier hier pendant que tu étais en train de te préparer ?

- Non, tu es allé vérifier que son zizi était dans sa cage! Toi François ? Cela t’a fait quoi ?

- Bizarre comme ressenti. Je n’ai pu m’empêcher d’être satisfait que son sexe soit enfermé et ta chatte, ta bouche et ton cul me soient réservés. Il faut croire qu’il doit rester un instinct de meute chez les hommes,  et j’adore me sentir à la place du mâle dominant.

- Oui, te sentir comme le mâle Alpha te va bien. Mais ne te sens pas trop propriétaire de mes trous. Cela va à tout le monde en ce moment. Ok, mais cela ne veut pas dire que j’ai renoncé à avoir la petite queue de mon mari en chatte…

- Je ne risque pas de l’oublier : tu me le rappelles tout le temps… Mais clairement, j’ai grimacé de voir le sexe d’un homme ainsi contenu. Je m’imaginais à sa place. Comment peut-il supporter cela ? Cela fait combien de temps que vous lui avez interdit d’éjaculer ?

- Une cinquantaine de jour. Emilie a prévu d’enfin le faire gicler, le prochain jeudi. Et crois-moi, je vois bien qu’il attend cela avec impatience et que c’est bien long pour lui maintenant. Et pour répondre à ta question sur la cage, elle flirte forcément avec le tabou de la castration chez les garçons. Et crois-moi il faut à Pierre une belle dose de courage pour se laisser enfermer hors de portée son sexe. Je crois que finalement il préfère ne pas pouvoir jouir, pour rester excité en permanence… Et aussi qu’il n’a jamais retiré de nos baises, le plaisir infini à partir en chatte ou en cul, comme tu peux le ressentir… le sexe, c’est définitivement quelque chose de beaucoup plus intellectuel pour lui que chez nous… sauf peut-être Emilie qui se révèle finalement plus complexe que nous aurions pu le penser tous les 2. Elle est devenue une admirable source d’inspiration en me montrant ce qu’il faut faire avec mon Pierre et que je n’arrivais pas à faire…

- Oui, elle complètement étonnante. J’en suis sur le cul, et quelque part un peu jaloux de ne pas être capable d’en profiter comme s’est si bien le faire Pierre. Bon, j’ai rendez-vous avec des clients à 8h30… Je te finis là ou sous la douche ?

- Tu sais bien que j’adore les douches crapuleuses avec toi !

Ils disparaissent de mon ouïe et bientôt j’entends la radio dans la salle de bain attenante à notre chambre. Je suis quelque par frustré de ne pas entendre Claire jouir à nouveau sous les assauts de la queue de son Amant. Mais quelles confessions ! A me demander même s’ils avaient conscience que la babyphone était resté en marche ?

Que dire ? C’est le genre de propos qui valent toutes les déclarations d’Amour. Ma femme m’aime toujours ! Et elle apparaît comme jamais pleinement consciente de ce que je suis et ne suis pas. Pierre n’est finalement pas le malotru au lit que je croyais qu’il pouvait être après la baise de hier soir. Je me sens ce matin, le cœur plus léger en regrettant seulement que mes couilles ne le soient pas plus. Qu’est-ce que je donnerais pour pouvoir lui faire l’amour, même après l’Amant ! Mais je sais que ma clé n’est pas là… Je m’en sens immédiatement frustré.

Au sortir de la douche, pendant que François s’habille, il pose la question s’ils se voient aujourd’hui…

- Non, je vais accompagner Pierre récupérer les enfants. Ils me manquant et je crains que sa nuit n’ait pas été très bonne. Je ne voudrais pas qu’il risque un accident…

Et ils disparaissent prendre leur petit déjeuner en bas. Plus un bruit : le temps est long. J’attends impatient ma délivrance… qui arrive finalement une heure plus tard. Je suis particulièrement heureux de la retrouver.

- Bonjour mon chéri. J’espère que tu n’as pas trop mal dormi…

Elle se penche pour m’embrasser à plaine bouche. Je ne peux m’empêcher d’avoir un moment d’hésitation.

- Mais non gros béta, il m’arrive aussi ne pas le sucer quand il me quitte…

Le baiser est rafraîchissant et me fait reprendre contact avec ma femme. Elle me détache ensuite mains et pieds. Pas malheureux de pouvoir enfin me relever.

- Tu sais, je vous ai entendu ce matin.

- Oui, j’ai vu au sortir de la douche que j’avais oublié de couper le babyphone après notre dernière baise avant de dormir. Mais ce n’est pas grave, tu sais ce que je pense réellement de toi… Pas sûr que j’aurais su te le dire en face…

Là c’est moi, qui l’embrasse fougueusement, jusqu’à ce qu’elle m’enlève ses lèvres. 

- Ouah ! Impressionnant comment ta couche est pleine ! Bébé a fait un gros pipi dans sa couche…

El elle part d’un fou rire pendant que je me renfrogne un peu. Le ton est donné : l’Amant est parti mais je reste en période de domination. Elle me prend par la main pour m’emmener en bas au salon. Bien sûr moi qui avait du mal à marcher les jambes serrées avec l’épaisseur rajoutée dans l’entrejambe de la grenouillère, avec la couche pleine, c’est pire et totalement risible…

- J’ai demandé à Emilie qui a découvert le truc, comment je devais te donner ton biberon matinal. Changé ou pas changé ? Elle m’a répondu que cela dépend de ce que je veux faire de toi ensuite… Je te donnerai ton bain, dès que tu auras fini ton biberon, donc pas besoin de te changer…

Moi j’aurai préféré me débarrasser de cette humidité. Sur la table basse, m’attend le biberon jaunâtre bien trop rempli.

- Tu regardes la quantité ? C’est que nous nous sommes mis à 2 pour le récolter ! Tu aurais la tête de François, quand je lui dis pourquoi je voulais qu’il pisse dans un biberon ! Un vrai bonheur !

Elle me fait installer sur le canapé et me prend la tête contre ses seins nus pour me le donner. Comme souvent, je suis ailleurs à me contempler dans mon humiliation. La première tétée est une surprise, le liquide est froid ce qui renforce son amertume. Je grimace intérieurement mais je préfère ne pas parler du problème. Je ne sais pas si c’est parce que c’est Claire qui me le donne, ou parce que le biberon est froid, ou encore parce que je sais qu’il y a du François dedans, mais je tête sans l’amusement enfantin qu’il y avait avec Emilie. Je ressens cela comme une pure épreuve de soumission, en  essayant de cacher mon trouble à Claire.

Finir ce foutu biberon est un petit calvaire. Marre de boire ce liquide infâme, et pourtant pas besoin de m’y forcer, je me l’impose tout seul, étant sans doute mon premier Dominant… Claire tient le biberon mais se désintéresse rapidement à ce que je fais, vu le temps que j’y mets. Elle regarde une série à la télévision pendant ce temps, au point qu’elle rate que j’ai fini avant la fin de son épisode. 

- Fini ? Alors dans la salle de bain des enfants pour le bain de mon grand garçon !

Craignant les « fuites », elle me fait me déshabiller directement dans la baignoire. D’abord la grenouillère puis le body adulte sur lequel la couche a débordé. Enfin elle ne veut pas toucher à la couche pleine et me demande de la descendre moi-même, de l’essorer dans la baignoire avant de la jeter dans le sac de plastique qu’elle a préparé. « Il faudra faire disparaitre cela, avant le retour des enfants. Tu l’as mettra directement dans le bac à poubelle, sous le sac que tu as jeté hier. Et il faudra aussi que tu enlèves les bracelets du lit d’Arthur avant qu’on parte les chercher pour tout ranger dans notre caisse à malice en haut de l’armoire. Là où je les ai trouvés hier… ».

Pour le plug, Claire me demande de le « pondre en poule » en fond de baignoire. Une activité des plus humiliantes sous ses yeux. Je dois le rincer et le savonner avant de lui rendre. Il ne reste plus que mon collier qu’elle finit par enlever avec la clé du cadenas. Je me retrouve totalement nu dans la baignoire, enfin pas totalement nu vu que j’ai encore la cage bien accroché au sexe et que d’être à proximité e la femme qui m’aime et que j’aime, je serais plutôt boursouflé dedans…

La suite est un ravissement de mari soumis. Ma femme me shampouine, me savonne et me bichonne dans la baignoire. Je lui fais hommage d’une belle érection contrée en cage, au point même, qu’elle doive passer le tout à l’eau froide pour pouvoir savonner au dehors et au dedans mon sexe en cage. J’adore sentir ses doigts sur mon intimité ! Comme elle sait très bien me prendre au chaud dans sa main, quand nous nous endormons le soir…

Elle me sèche d’une serviette et finit d’affoler mes sens. Nous sommes un couple D/S en osmose parfaite ce matin ! Mais malheureusement la vie familiale reprend sa place, et nous redevenons un papa/maman vanilles pour aller rechercher notre progéniture chez mes parents…

dyonisos


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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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Samedi 10 juin 6 10 /06 /Juin 08:37

Si hier soir mon angoisse a été détournée par la jouissance de ma femme, je la retrouve à vif dès le petit matin, à peine distraite par la mise en route de la maison pour expédier les enfants à l’heure à l’école, qui se sont couchés tard et ont du mal à se réveiller.

Arrivé au travail, mon chef me tombe dessus pour le lancement d’un nouveau projet dont la présentation me prend une partie de la matinée. Je dois attendre 11h pour appeler François. Claire m’a remis ce matin le carton d’invitation que j’ai en main. A froid, son projet me semble fou et risqué.  Est-ce une bonne idée que d’inviter le loup à coucher dans notre bergerie ! Comment vais-je réagir quand nous y serons ? Je me doute que cela ne sera pas une soirée tranquille, mais ce qui me dérange finalement le plus, c’est de m’humilier à lui dire qu’il n’y a aucun problème à ce qu’il baise ma femme chez moi et en ma présence, alors que je ne le pense pas…

Je me force à composer son numéro au boulot. Il décroche, est étonné de m’entendre, mais accepte finalement de me voir à midi, mais pas à son travail. Il viendra me rejoindre pour que nous déjeunions ensemble vu que je « n’ai qu’une heure de pause ».

Je choisis un restaurant où je suis sûr ne de trouver aucun collègue. François est intrigué du rendez-vous mais attend patiemment que je me décide. Le carton est dans ma poche de manteau. Je pourrais lui donner de suite et m’en aller, mais je n’y arrive pas préférant à la place l’interroger sur son travail ou parler de banalités vues sur internet. Autrefois très bon amis qui nous échangions des sms, nous n’arrivons plus à avoir une conversation plus intime que cela, depuis que les femmes se sont mises entre nous. Il me semble aujourd’hui que nous sommes partis sur des planètes diamétralement opposées, entre lesquelles les filles font des navettes pour tenir chacun au courant de l’autre…

Les cafés arrivent et je n’ai rien encore dit sur la raison première de ce rendez-vous. Il faut que je me lance sans tarder : je sors l’enveloppe de ma poche et lui tend sans autre mot.

Il me regarde interrogatif pendant qu’il ouvre le carton, le parcoure une première fois et me regarde de nouveau complètement dubitatif. François n’a pas l’air plus enthousiasmé que je le suis. Je crois qu’il préférerait fondamentalement passer la nuit avec Claire, mais sans ma présence dans les parages…

- Enfin quand même… je sais bien que ta femme apprécie ma baise et que la mienne s’occupe de te baiser…

Voilà, il a fini par me mettre mal à l’aise. 

- … mais quand même… cela me semble un peu too much… peut être un jour dans l’avenir, cela serait possible mais là…

Il se replonge dans la lecture du carton. Je ne sais ce que Claire lui a écrit, mais manifestement elle s’est assurée qu’il allait poser la question fatale sur mon « acceptation ».

- et toi… tu serais prêt à supporter… tout cela ? Moi nu dans ton lit à baiser ta femme ? Parce ce qu’elle le désire… ou que cela t’excite ?

Il réclame de ses yeux une réponse. Je me sens aux abois, incapable de répondre. C’est un projet de folie et je devrais le refuser à pleine voix ! Mais plus cela me secoue dans mon esprit, plus je sens que ce s’émeut dans ma cage ! Maudit que je sois un tel pervers… Je finis par baisser les yeux, n’étant plus capable de soutenir son regard sans répondre explicitement à sa dernière question. 

- Je vois… les deux ? Vous faîtes une belle paire vous 2…

Il se lève et s’apprête à me laisser.

- Tu répondras à Claire que, dans ces conditions, c’est non !

Et sur ce, il passe à la caisse payer et quitte le restaurant…

Je n’ose annoncer la mauvaise nouvelle à Claire. Je ne réponds pas à ses SMS (« alors ? il a accepté ? »), espérant que François soit l’oiseau de mauvais augure avant moi… Mais quand je rentre,  elle me tombe immédiatement dessus et je dois bien avouer son refus. Une femme frustrée dans ses envies en est d’autant plus dangereuse…

- Putain ! On ne peut vraiment pas compter sur toi ! Tu devais le convaincre ! Et à la place, tu le laisses se barrer sur un non ! Comme d’habitude c’est encore moi qui dois s’occuper de tout, avec l’incapable de chose qui me sert de mari ! Tu es handicapé de la parole en plus du zizi ?

Claire est en colère. Je crois un instant qu’elle va me gifler… 

-  Je vais devoir comme toujours essayer de rattraper tes insuffisances, mais cette fois, je te promets que si je n’arrive pas à mes fins, je te punirai comme tu n’as jamais été puni, même par tes parents ! C’est cela que tu voulais tant, être puni quand je juge ton comportement insuffisant ? Et bien crois, si François ne dort pas ici, tu vas avoir mal au cul !

Il ne faut jamais essayer de répondre à une femme en colère. Je ne dis donc rien, essayant de me faire le plus discret possible dans la soirée … et m’endors stratégiquement avant son coucher.

Le lendemain est un autre jour mais je continue à me sentir mal à l’aise. Je me concentre à fond sur mon boulot pour éviter de trop ressasser la situation de merde où je me suis mis. Mais cela me rattrape quand même sous la forme d’un SMS reçu en début d’après-midi :

« Ai vu F. ce midi à l’hôtel. A cause de toi,  jamais dû être aussi salope au lit… Tant pis pour toi ! Mais le principal est que F. est revenu sur sa décision… Il est prêt à en discuter. Par contre si cela merde encore, crois-moi, tes fesses vont s’en souvenir…»

Le temps des négociations est donc venu, mais j’en suis totalement exclu : « Tu n’as même pas été capable de les ouvrir ! De quel droit devrais-tu être au courant de quoi que ce soit ? Tu feras ce que nous te dirons de faire même si c’est cuisant ! ».

De l’extérieur cependant, rien ne semblé réglé et cela a l’air d’être aussi compliqué à organiser qu’un dîner diplomatique d’Etat. Cette période est difficile émotionnellement... Je déteste ne rien savoir ! Je m’imagine les pires choses et cela me torture à petit feu…

Je n’ai aucun contact, aucune nouvelle de François, mais sur ordre de ma femme, je dois m’humilier à lui écrire une lettre, pour lui indiquer mon acceptation totale qu’il baise Claire sous mon toit à « ma place ». 

Et puis, tout semble avoir été mis en place et les vacances commencent. J’ai posé la première semaine de vacances en congé pour m’occuper des enfants et Claire en profite pour être encore moins présente que d’habitude, pour passer du temps avec François.

Le dimanche, j’amène les enfants chez leurs grands-parents, seul au prétexte que leur mère est fatiguée et a besoin de se reposer… Oui fatiguée de ses baises avec son Amant, surtout ! Mais en fait, Claire ne fait pas mystère à mon retour le soir, que François a passé son dimanche dans notre maison ! Et je suppose notre lit…

- Que veux-tu, il  voulait repérer les lieux sans ta présence… 

Mon début de semaine est angoissé et peuplé de cauchemars dans l’attente de ce jeudi, où nous ferons « ménage à 3 ». Le jour arrivé, nous l’attendons à la maison pour « 19h »… Je suis particulièrement nerveux, mis sous pression dès mon retour du travail par une Claire plus dominante qu’à son habitude. Sitôt la porte refermée, elle me renifle sans se gêner mes dessous de bras.

- Tu sens le loir ! Vas prendre une douche et reviens me voir.

Son ton autoritaire m’impressionne. Je me dépêche de filer à la douche, me savonnant même 2 fois pour être sûr. Quand je reviens - nu – je la retrouve au salon. Elle m’attend avec ma « tenue de travail ».

- Ce soir, tu fais la soubrette pour servir Monsieur et moi… Et me déçois pas, sinon pan-pan cul-cul !

Là c’est le moment où un mec normalement constitué devrait dire : NIET ! Pas question ! Mais chez moi, la perspective excite au-delà du raisonnable. Je ne pense pas à ce que je penserai ou ferai après, hypnotisé par l’humiliation épicée du moment présent. Et Claire a un tel sourire qui est si désarmant… 

Je me retrouve donc en « soubrette », tenue sans doute commandée sur un sex-shop d’internet, avec sa robe courte noire à ma taille, son petit tablier blanc et des gants du même noir. Ma femme a finiolé les détails : j’ai droit en plus à une paire de talon haut en taille 44 et une paire de bas blanc. Une ridicule perruque rousse à coiffe et une culotte à l’ancienne en dentelle complètent mon attirail ! Je ne peux pas nier que je bande dans ma cage, quand Claire me passe la tenue… et quand elle me fixe mon collier de soumis noir.

Une fois « déguisée » en soubrette, elle me donne ses consignes :

- Bon, Pierrette - tu seras Pierrette - vous allez faire la chambre de Monsieur et Madame : changer les draps, aspirateur et poussières sur les meubles. Il faut qu’elle soit parfaite pour l’arrivée de Monsieur… J’ai tout préparé.

Je me sens comme dans un jeu de rôles. Dans un état second, je tente de faire une maladroite révérence qui lui tire un sourire amusé.

- Comme il plaira à Madame…

N’empêche que quand je suis dans la chambre, la réalité des choses reprend le dessus. Ces draps propres que je mets en place sur le lit, c’est pour l’Amant, par pour moi. Cela a un côté très amer… que je ne suis pas sûr de pouvoir longtemps maîtriser. Le ménage de la chambre est une corvée surtout fait en talons hauts. Mais Claire ne me lâche pas en venant contrôler plusieurs fois, que j’ai tout bien fait jusqu’à ce qu’elle considère que c’est suffisamment propre pour recevoir « son » Amant. 

Je dois ensuite préparer au salon l’apéritif. Elle a acheté un single malt de Grande Réserve 25 ans, mais il m’est « absolument interdit d’en prendre ». 

- C’est pour François, pas pour toi. Toi je t’ai pris du Label 5. 

Le whisky étant chez moi une chose très sérieuse, je grimace de cette injustice alcoolisée.

- Fais attention, le Label 5 pourrait devenir la norme pour toi, si tu continues à faire la tête. Bon je vais me doucher et me préparer. Pierrette vous irez commencer le repas en cuisine. J’ai choisi pour Monsieur une recette de Grand Chef à reproduire, tous les ingrédients sont au frigo… Et vous ouvrirez à Monsieur si je ne suis pas redescendu…

Quelque chose me dit que c’est exactement ce que veut Claire : que j’ouvre à l’Amant en petite tenue de soubrette, avec la jupe au ras des fesses… J’angoisse un peu à l’avance. Pour l’instant je dois m’occuper d’éplucher et de découper les nombreux légumes qui s’incorporent à la recette signature d’un Chef dont j’ignore le nom… Je n’ai jamais été manuel et j’en bave ; au moins cela me distrait pendant les 45 minutes où j’attends l’arrivée de « Monsieur »…

A 19h précise, la sonnette retentit. Madame n’est pas redescendue comme je l’avais prévu, c’est à moi d’ouvrir à Monsieur. J’ai parfaitement conscience que je me ridiculise à aller ouvrir en tenue de soubrette. Mais ce que j’appréhende le plus, c’est la réaction de François. 

J’ai si honte quand j’ouvre la porte mais son attitude me rassure. Il rigole doucement de ma tenue ! Un rire nerveux et communicatif, qui m’enlève un poids et qui doit balayer chez lui tout reste d’appréhension de venir ici en ma présence.

- Monsieur. Je suis Pierrette, et je suis chargée de vous accueillir. Madame finit de se préparer… et ne va pas tarder.

Je le débarrasse de son manteau, et l’installe dans « mon » fauteuil du salon. Je lui propose un apéritif - le fameux whisky - et il l’accepte volontiers, me demandant - oh hérésie de béotien ! - de la glace avec. Je reviens avec un bol de glaçon, et lui en ajoute 2 à sa demande et à contrecœur dans son verre ambré. 

Je me sens perdu ensuite, ne sachant pas si je dois rester ou me retirer dans la cuisine pour continuer la préparation du repas. Je veux m’en aller mais François me demande de rester, pendant qu’il boit d’un trait son whisky. Il en demande immédiatement un second…

- Nous voilà donc frères de sexe… à partager nos femmes. Cela fait bizarre entre amis…

Pourquoi a t-il besoin de parler de cela à ce moment crucial ? Au lieu de me laisser me cacher sous mon rôle de soubrette… 

- Pierre, je ne pensais pas venir… c’est pas mon truc ces échanges à 3… je suis là surtout pour ne pas décevoir Claire… ta présence a quelque chose, d’étrange et me rend mal-à-l’aise… le sexe c’est pour moi qu’à 2, même quand je vais en boîte échangiste… oui j’aime baiser des femmes différentes, mais uniquement moi et elle.

Je suis embarrassé de ses confessions… Pourquoi n’arrive-t-elle pas pour le prendre en charge ? Pourquoi me parler de tout cela, plutôt que de se taire et attendre ?

- Je préférerais nettement que tu sois absent comme dimanche dernier. Mais tu es là… Je me dis que finalement tu es un mystère pour moi… Es-tu un candauliste comme j’ai vu que cela s’appelait sur internet ? Ce genre de mec qui prend son pied à faire baiser par un Amant sa femme ? Ou seulement un homme qui aime se faire humilier par les autres ?

Son regard me transperce comme au restaurant. Je sais que je dois répondre.

- Je ne sais pas. C’est bizarre aussi pour moi…

François soupire nerveusement, et boit une nouvelle gorgée d’alcool.

- Non, je ne te comprends pas. Dieu a donné aux hommes une queue pour pourfendre les chattes et les culs, pas pour s’exciter bassement à se la laisser enfermer entre les barreaux pendant qu’un autre… ! Pourquoi alors toi-tu es si différent ?

L’air devient irrespirable dans la pièce. Je regarde désespérément vers la cuisine, dans l’idée de m’y enfuir et réfugier. Mais il me bloque avant.

- Non ne fuis pas. Reste Pierre… ne me laisse pas dans l’incertitude… tu bandes aussi là, face à moi ?

Je reçois sa question comme un uppercut au ventre. Car en réalité si je ne bande pas, je bandouille face au trouble humiliant de la situation. François finit son deuxième verre de whisky avant de le poser bruyamment sur la table basse.

- Montre-moi, je veux voir… 

La pièce se met à tourner autour de moi, dans un maelstrom d’émotions brutes, celles qui m’hypnotisent à chaque fois ! J’avance de quelques pas pour me présenter devant lui, et en apnée je soulève le devant de ma jupe. C’est après-tout lui qui a demandé à voir…

Au bout de quelques instants indécis, il me surprend à descendre ma culotte de dentelle aux genoux. L’humiliation est si forte que quand il a fini de dégager mon sexe encagé, celui-ci montre une belle érection contrainte ! J’ai honte et lève les yeux au plafond dans l’incapacité d’assumer.

Il ne dit d’abord rien, se contentant d’observer. Je me dis qu’il doit vivre des émotions aussi fortes que celles que je vis. Découvrir qu’un homme bande devant un autre… mais pas pour un autre. Je ne suis pas homosexuel, c’est juste la situation qui…

- Pas de doute, tu bandes… Cela ne fait pas trop mal avec les barreaux ?

Je ne réponds pas. J’ai l’impression que sa question est plus une remarque, qu’une réelle interrogation… Je suis estomaqué quand il tend sa main sur ma cage ! Je voudrais disparaitre sous terre…

- J’ai lu que l’Amant dans notre cas - je crois me souvenir qu’on l’appelle taureau ou bull en anglais - doit vérifier que le mari est bien empêché, pour être sûr qu’il n’y ait pas de concurrence… J’ai trouvé cela sur plusieurs sites, cela a l’air de faire partie du cérémonial.

Il vérifie d’abord le cadenas. Pas question que je regarde, que j’enlève mes yeux du plafond. J’ai si honte…

Avec horreur, je sens ses doigts se poser sur la cage et ne pas éviter de rentrer en contact avec mon sexe gonflé ! Je me crispe de tout mon corps alors qu’il tire doucement sur la cage pour tester son attache. Je me sens souillé, particulièrement honteux et je ramollis immédiatement… Qu’il enlève ses doigts ! Vite !

Il me lâche finalement. 

- Non pas de problème, ton zob est bien enfermé. Je m’étais promis à moi-même de le faire, mais si les pénis d’homme cela sera jamais ma chapelle. Tu peux te remettre…

Je me dépêche de remonter ma culotte sous la jupe, en reculant de 2 pas. Claire nous trouve ainsi quelques instants plus tard et semble soulagée que nous ne nous sommes pas foutus sur la gueule en l’attendant. Elle me demande à son tour de lui servir son apéritif, un guignolet avec glaçons, avant de me renvoyer en cuisine.

J’ai encore des légumes à découper et de mon poste à la cuisine, je vois leurs 2 têtes dépasser du dos du canapé et que cela se flatte et discute passionnément. Cela s’embrasse aussi profondément. Je me sens mieux, à l’écart. Après tout qu’ils fassent ce qu’ils ont à faire. Sauf qu’à un moment, je ne vois plus la tête de Claire pendant que François a relâché la sienne en arrière. Je rougis instantanément à la pensée de ce qu’elle lui en train de lui prodiguer. Non que je sois jaloux, mais je trouve cela particulièrement indécent et dérangeant sous notre toit.

A partir de ce moment-là, je suis concentré sur François. Il ne cesse de bouger la tête tellement cela doit être bon. Je bande de nouveau à fond dans ma cage : j’aimerais tant être à sa place sur le canapé ! Je le vois finalement se crisper et il éructe son plaisir d’homme dans une plainte rauque. Je trouve cela un peu ridicule. Est-ce que je fais de même dans cette situation ? Quoique finalement rare maintenant… Claire réapparait enfin du canapé et se dirige directement vers moi dans la cuisine. Elle garde la bouche fermée, une trace de sperme à la commissure. Quand je comprends son intention, je panique un peu, mais il n’y a rien qu’une Claire déterminée puisse obtenir ce soir. Je « partage » bientôt le plaisir de l’amant dans un profond baiser d’échange de fluides…

- C’est quand même meilleur frais, non ?

Je suis marqué de son goût, de son odeur, sans réaction. Claire n’a jamais voulu me recevoir en bouche. Trop dégueulasse, disait-elle et voilà qu’avec François cela ne lui pose aucun problème, et je me demande même si elle n’adore pas cela… venant de lui! Elle me réveille d’une tapette sur le haut de mes cuisses…

- Allez, arrêtez de rêvasser Pierrette. Au fourneau ! Nous nous retirons avec Monsieur en chambre… Le dîner devra être servi pour 21h pour 2 et faîtes attention, petite sotte, aux temps de cuisson. Pas comme d’habitude !

J’ai raté un jour la cuisson d’un simple poulet et elle a bien l’intention de me le servir jusqu’à la fin des temps ! Encore une façon de m’humilier…

Je me retrouve seul au rez-de-chaussée et je me sens perdu. La cuisine n’est pas directement en-dessous de la chambre mais les bruits portent très bien dans la maison vide d’enfant. Je devine les soupirs familiers de plaisir monter peu à peu chez ma femme, comme je les ai aimés les entendre depuis toutes ces années avec la conscience aigüe je ne suis pas avec elle, ni leur cause. La voix étouffée d’homme qui les accompagne a quelque chose de très inhabituel et dérangeant. Je vis une distorsion étrange entre le confort d’être chez moi, et l’inquiétude de ne plus y être finalement totalement, quelque chose d’indéfinissable mais de très puissants à créer des émotions pures. Je chasse ces images récurrentes de cette grosse bite qui pourfend ma femme pour son bonheur ! Je cherche à me concentrer, à la place, sur la recette. Cela ne marche pas bien, si bien que j’allume la radio sur une station musicale, pour mettre un voile sur la réalité de la chambre… C’est un peu mieux mais je garde toujours le cœur aussi serré. 

A 21h, je suis prêt. La table a été mise pour 2 et j’ai pris mes précautions en grignotant quelque chose, n’étant pas sûr de dîner. Le repas est réservé au chaud et j’espère que cela ne sera pas trop mauvais. Et j’ai ouvert la meilleure bouteille de mon armoire à vin.

J’attends leur redescente, d’abord sereinement puis alors que leur retard augmente, de plus en plus fébrilement. Ils arrivent enfin recouverts d’un simple peignoir.  Je frémis quand je vois que François porte le mien, marqué papa, cadeau de la dernière fête des pères des enfants. Il est trop petit pour lui et met en évidence que François est plus grand que moi. Même là je perds la comparaison !

Claire a un sourire des béatitudes, du style « j’ai été bien baisée » et l’Amant me jette un regard de triomphe du mâle dominant… Je me sens si faible de laisser faire cela sous mon toit…

- Ah non, Pierrette ! La table ne va pas. Il est vrai aussi que je ne vous ai pas laissé des consignes. Mettez mon assiette immédiatement à côté de Monsieur.

Sans savoir, j’ai mis la table en face à face amoureux. Je la remets en angle propice à toute promiscuité. Je ne peux manquer pendant que je sers leurs assiettes que l’Amant a posé sa main sous le peignoir de ma femme, sur sa cuisse, en acte tendre ou de possession, je ne sais. Je remplis aussi les verres avant que l’on me « renvoie » en cuisine.

De mon poste d’observation, c’est une épreuve que de les regarder être si complices, à se toucher, s’embrasser, se nourrir même mutuellement, comme de jeunes amoureux fusionnels et éperdus. Je me sens plus que tout relégué, mis à part – ils se resservent eux même le vin ! - et cela rajoute à mon accablement.

Ils décident de ne pas terminer le repas et d’en rester au seul plat. Ils me félicitent et Claire me demande de débarrasser la table et de lancer le lave-vaisselle pendant qu’ils s’installent sur le canapé pour visionner le film mythique dont ils « parlaient la dernière fois » et dont Claire a trouvé le DVD…

- Ah oui, Gorge Profonde, année 1970,  tu crois que cela n’a pas trop vieilli ?

- Sais pas, y’a qu’à regarder !

J’ai la consigne de venir les rejoindre une fois mes tâches terminées en cuisine. Je les trouve dans la plus indécente position imaginable, les peignoirs largement ouverts sur leurs corps, la tête de Claire posée sur l’épaule de l’Amant et sa main à lui branler doucement le sexe. Je crois que je n’ai jamais François en érection devant moi, et je blêmis quand je découvre la taille de son machin ! Dans la main de Claire, la comparaison est vite faîte et elle est en ma défaveur. Quand elle s’occupe de mon sexe, il n’y a que le gland qui dépasse légèrement de ses doigts, comme un petit oiseau dans son nid. La tour de François me parait immense, à continuer à s’élever au-delà de la dernière phalange avant de s’épanouir en magnifique sphère polie ! Je lui rends plusieurs centimètres.

Bien sûr, je me fais surprendre à mater par Claire.

- Tu regardes envieux ce qu’est un vrai phallus de Mâle ?

L’attaque est directe : je ne peux m’empêcher d’en rougir fortement.

- Non, je…

- Si tu tiens tant à comparer, on va le faire. Enlève ta tenue de soubrette et mets-toi nu…

dyonisos


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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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Vendredi 2 juin 5 02 /06 /Juin 07:36

Si nous étions devenus un peu des parents pas sages, la vie familiale n’en suivait pas moins son cours, et en particulier les anniversaires des enfants, dont leur Justine qui voulait le fêter avec son frère et nos enfants, un mercredi à partir de 15h… 

Ce qui me vaut de recevoir un SMS inattendu d’Emilie, le mardi soir.

« Bonjour Pierre. Tu as pris tout ton mercredi ? »

« Oui pas le choix. Mon chef n’accepte pas les demi-journées… »

« Tu fais quoi demain matin ? » 

« Rien de prévu sauf d’aller ravitailler la maison… »

« Tu viens chez moi m’aider à préparer l’anniversaire ? »

C’est une surprise totale ! Mon zizi encagé s’emballe !

«A quelle heure ? »

« Disons 9h »

Je tremble en tapant ma courte réponse d’acceptation et j’ai beaucoup de mal à m’endormir. 

Le lendemain j’arrive à 9h précises devant la porte de leur maison, le ventre noué et l’esprit inquiet. Qu’est-ce que je suis en train de faire ? Un post-it m’invite à rentrer sans tarder ni sonner, à fermer la porte à clé derrière moi avant de la rejoindre à l’étage.

Je me sens mal-à-l’aise de pénétrer ainsi dans leur domicile. Comme un intrus qui n’aurait pas sa place là… C’est trop rempli de leur vie, à François et à elle, avec leurs enfants. L’escalier de bois grince lugubrement quand je monte à l’étage… me repoussant presque, protestant contre ma présence taboue dans ces lieux.

Au premier, le couloir s’ouvre comme il s’est toujours ouvert sur les chambres de Justine et Paul. Leurs portes sont restées grandes ouvertes et je frémis de les découvrir pleines de vie. Non, je ne devrais pas être là… Je décide presque à retourner, mais la fascinante voix de Maîtresse me hèle et m’attrape depuis la chambre du fond : celle des parents.

- Je suis là, Pierre… rejoins-moi…

Quand je rentre dans leur chambre conjugale, je me fais l’impression d’un petit ado que son Amoureuse vient d’inviter à monter dans sa chambre pour la première fois, et propose d’utiliser finalement le lit de ses parents : terriblement gêné et intimidé ! Il y a trop d’eux dans cette chambre… le pyjama de François jeté en vrac sur le portant… la commode ouverte sur les sous-vêtements d’Emilie… le placard sur les costumes… Etre dans leur chambre m’impressionne indéniablement et me fait encore plus sentir être un intrus. 

Emilie est en courte chemise de nuit et sans culotte, alanguie en travers des draps… Elle me sourit du plus beau sourire de la Terre dans la lumière douce d’un matin ensoleillé d’octobre.

- Bonjour Pierre…

Je bafouille un « bonjour Madame », essayant de mettre le plus de formalisme entre leur chambre et moi. En vain, puisqu’Emilie fait tomber immédiatement la dernière barrière :

- Tu ne te déshabilles pas ?

Je comprends que c’est plus une demande qu’une question. Je commence à enlever mes vêtements un à un, sous ses yeux qui ne me quittent plus et indéniablement me matent. Je ne sais pas que faire des habits enlevés. Je décide de les laisser à terre tout simplement, en un tas que je voudrais le plus discret possible. Je me retrouve nu et soudainement très pudique à cacher mon sexe encagé sous mes mains…

Maîtresse le voit mais me laisse faire.

- Ton collier rose est dans un sac à chaussures caché sous mes culottes de menstruations… qui ressemblent à des culottes de grand-mère…

Elle me désigne la commode en souriant. Je m’en approche lentement. Cela me paraît subitement si indiscret, si tabou de devoir fouiller dans son tiroir. Je repère les larges culottes de coton, celles qu’elle a désignées, de « grand-mère ». Plus que tout, cela me parait indécent. Je prends mon souffle et sans le contrôler, ferme les yeux au moment j’y descends une main tremblante à la recherche du sac du collier. Je l’attends bientôt et reconnais sa forme. Je le retire délicatement en priant de déranger le moins possible l’ordonnancement du tiroir…

Cela fait, je rouvre enfin les yeux et ne peux m’empêcher de repousser machinalement ce tiroir dont l’intimité me dérange.  J’extirpe le collier de son sac. Il est exactement comme dans mes souvenirs du week-end, sauf qu’il porte en plus maintenant la même plaque de propriété que celui de Claire, avec les 2 noms de propriétaires. J’en frémis, alors que je le boucle autour de mon cou et ferme le cadenas. Je ne sais pas où sont les clés…

- Viens me rejoindre, Pierre.

Emilie dégage totalement la couette pour me faire une place. Je ne peux m’empêcher de penser que j’occupe la place habituelle de François. Je crois même sentir son odeur… Cela me rend encore plus mal-à-l’aise : je ne devrais pas être là. Sa main se glisse sous mes cheveux, et elle m’attire à elle. J’ai la faiblesse de me laisser embrasser sans qu’un autre mot ne soit prononcé… et d’y fondre à nouveau, regrettant le moment où elle finit par s’enlever de mes lèvres…

- J’avais une folle envie de te revoir… j’en ai parlé hier matin à François… et il m’a dit que tu devais être disponible … tu avais dû poser ton jour en entier…

En une seconde, je passe de la béatitude des sens à l’accablement trouble. Je me sens abandonné de toute force, incapable de dire ou de faire quelque chose…

- … l’idée l’a manifestement bien excité. Il m’a vigoureusement baisé en chatte ce matin comme rarement. C’était super, surtout le moment où je l’ai senti jouir en moi…

Maîtresse ou Emilie, je ne sais plus, me regarde fixement en me racontant cela. Je connais cette lueur d’excitation sur ses pupilles. Sa main qui ne m’a pas quitté me pousse doucement en direction de son entrejambe… Les hormones prennent possession de mon corps… la réalité se trouble… Elle sait, je sais que je vais le faire… Passer après l’Autre ! Comme si c’était dorénavant la chose la plus naturelle du monde…

Elle est inondée, sans doute depuis qu’elle a su qu’elle allait me l’imposer. Je suis à peine étonné, qu’elle puisse s’exciter de cette situation. Alors que je tends la langue pour rendre l’hommage attendu… j’ai une dernière série de pensées qu’il y a beaucoup d’inconscient dans ce que nous faisons depuis des semaines… ce n’est pas Claire qui a été baisée par François, mais la femme légitime… la symbolique est différente de ce que fait François avec Claire… alors pourquoi suis-je autant troublé ? Pourquoi est-elle autant excitée ?... et je comprends qu’il ne s’agit avant tout d’un acte de domination… elle veut me voir m’humilier à le faire après le passage de la queue de François !

Cela tourne totalement dans mon cerveau alors que je la suce avec dévotion. Son goût intime ce matin est différent, au moins dans ma tête, plus chargé de ce que je sais être de la semence de son Homme… C’est une véritable charge symbolique … je suis destiné à passer après Lui… et cela me semble dans l’ordre des choses de l’univers… je broute d’autant plus ardemment pour le plaisir de Maîtresse et en vénération en même temps de celui qui devient de plus en plus à mes yeux le Mâle Alpha…

L’orgasme de Maîtresse est fulgurant et jamais aussi puissant. Elle met du temps à redescendre… pendant que je m’assoupis presque d’épuisement à ses côtés. Je suis moi aussi quelque part parti ailleurs…

Je suis « réveillé » par le retour d’Emilie qui est allée vider sa vessie, exactement par le gode ceinture qu’elle jette à mes côtés. Là ? Sur le lit où François l’a prise ce matin ? Je ne peux m’empêcher de la regarder en panique…

- Ah ! Ah ! Tu pensais y échapper ? Et bien raté !

- Mais c’est quand même le lit où François et toi…

- Oui, c’est ce qu’il a pensé lui aussi. C’est peut-être le fait que je porterais un gode ceinture … Mais je lui ai promis de changer les draps après et d’aérer la pièce…

- Non, on ne peut pas faire cela…

- Si, moi j’ai envie. Et le fait que cela te dérange, vous dérange les garçons, m’excite encore plus ! Allez viens boucler le gode ceinture de ta Maîtresse… cela devrait t’être très pédagogique.

C’est surtout très humiliant de devoir attacher le gode ceinture qui va vous perforer l’anus et vous faire geindre la pucelle affolée des sens… J’y pense en serrant une à une les lanières. Sitôt terminé, Maîtresse se couche sur le lit, sa queue dressée.

- Viens la préparer de ta bouche… mon chou.

Je m’humilie dans ma tête à devoir sucer ce sexe factice suffisamment longtemps pour qu’elle en soit satisfaite, avant de me retrouver de nouveau dans la position honteuse de la grenouille qu’on enfile ! Je perds vite ma résolution de me contenir, de ne pas la contenter de ces gémissements qu’elle veut obtenir par mon « trou d’Amour ». Mais sa queue est machiavélique : elle ébranle en série toutes les barrières mentales que j’essaye de mettre en place. Sa queue me surprend sans cesse, me fait crier sous un mouvement inattendu, travaille de biais contre mes muqueuses internes… en clair elle me baise délicieusement ! Sans que je ne puisse rien y opposer sinon le désir qu’elle ne s’arrête jamais…

Et je ne suis pas au bout de mes surprises de cette folle matinée ! Maîtresse décule un instant pour se remettre sur le dos. « Prends-toi en amazone. J’ai envie de voir cela… » Cela pourrait-être l’occasion d’échapper à son emprise, mais complètement fasciné, je prends la position voulue et la laisse guider son sexe dans mon anus. Je suis déchaîné à monter et descendre tout seul sur le mandrin. Elle m’encourage de sa main qui me gratouille délicieusement les couilles et bientôt je sens que l’orgasme monte chez elle. Elle n’a pourtant pas mis de gode interne, mais les frottements… Je redouble d’effort sur mes va-et-vient sur le gode, pour lui offrir cet orgasme qu’elle mérite tant, arraché marche par marche jusqu’à atteindre le Paradis des Maîtresses !

Plus tard, Maîtresse a retrouvé sa sérénité.

- Tu as amené ton almanach ?

J’ai hésité à le prendre car j’ai un sentiment mitigé à son encontre. D’abord écrire à la plume est un exercice très délicat, et je suis loin de maîtriser les liés et déliés calligraphiques. Mon écriture fait très brouillonne, avec les tâches que je ne sais pas éviter. Mais c’est le moindre de mes maux. Ecrire n’est pas un exercice habituel pour moi. J’ai toujours eu beaucoup de mal à livrer mes sentiments et émotions profondes comme beaucoup d’hommes. Mais je me l’impose honnêtement sur le carnet, même si cela me prend énormément de temps avant d’y arriver chaque soir…

Le matin, la sensation de honte l’emporte quand je relis ce que j’ai écrit la veille. C’est comme s’il y avait 2 personnes en moi : l’homme fort que Claire a sélectionné pour fonder sa famille et le petit garçon fragile et peu sûr de lui-même, qui n’a jamais finalement fini de grandir et de s‘étonner…

Madame, Maîtresse, Emilie… je ne sais comment nommer l’Ange que vous êtes... Vous faite éclore chez le petit garçon que je suis resté quelque chose d’étonnant, d’inattendu. Que j’aie honte de ressentir tout cela pour vous et par vous, de chérir votre attention qui me trouble tant, d’apprécier vos chauds baisés de vos lèvres et plus encore. C’est comme un rêve réveillé : je suis surpris de rester en permanence troublé par vous. Je me suis tant cherché sexuellement depuis des années, et vous voilà vous, ma Déesse inattendue, énigmatique et inexplicable... Vous voilà vous, qui sait si bien me faire lâcher prise quand vous vous occuper de moi… J’aime, j’adore, je vénère me faire prendre par votre sexe. Quelque chose au-delà de tous ce que j’aurais pu imaginer ou m’attendre. Quand votre sexe coulisse en moi, je me sens lâcher prise, laissé faire… avec un plaisir étrange, que j’ai du mal à définir ou assume… Pas un désir homosexuel… C’est autre chose… J’ai si peur ce soir que le rêve finisse par se dissiper.

Merci à vous ma Déesse !

Votre petit garçon reconnaissant xxx

- Ouah ! Et bien quand le petit garçon se livre, cela vaut la lecture…  Mais va quand même me chercher le bic rouge dans le pot à crayon de la cuisine ! 

Comme à l’école ? Qu’ai-je fait ? Je me dépêche de faire l’aller et retour au rez-de-chaussée, le ventre nouée et fautif. De retour dans la chambre, je la retrouve sur le ventre, ses merveilleuses petites fesses pointant vers le plafond. Un régal de zizi en cage qui est vite terni par sa demande.

- Donne le stylo que je corrige ta « littérature » tout en dégustant tes émois. Pendant ce temps, tu vas t’occuper à me montrer si ta langue est aussi douée devant que derrière, pour me mettre dans les meilleures conditions … J’en ai envie. Et ne fait pas semblant ! Je veux sentir ta langue travailler, masser et entrouvrir, exactement là où elle est sensée le faire !

Je suis surpris de cette demande. Me met-elle en sorte de pénitence ? Je prends ma position mes jambes dépassant en dehors du lit, et me présente au-dessus de son cul, avec une vue directe sur sa corolle plissée. Maîtresse m’a mis en laisse, glissée sous son corps. Je suis tiré au contact, à noyer le nez dans les muscs du sillon entre ses fesses et à encourager ma langue à toucher « exactement là où elle est sensée le faire… ». 

Cette « caresse » me met dans un sentiment mitigé. Elle a indéniablement une charge symbolique très forte, tant elle m’apparaît taboue. Donc la caresse parfaite en relation D/S ? Oui, idéalement déséquilibrée entre le donneur et le receveur… Il s’agit après tout d’être humilié à lécher un orifice dont la fonction première est autre. Le goût et les odeurs pour l’un, le plaisir pour l’autre. La caresse inégalitaire par nature ! A laquelle j’ai beaucoup de mal à acquiescer et que je ne pratiquerais pas si je n’étais pas maintenu fermement par la laisse, serré contre ses fesses. Cette pression m’épargne de consentir volontairement quand je pose ma langue sur sa corolle. Le premier goût est, comme prévu, chargé et musqué et résonne fortement dans ma tête, comme l’acte tabou qu’il est… 

Maîtresse soupire et m’encourage à continuer. Emporté par la vague de l’infini trouble qui déferle, je me dévergonde à décrire un à un les plis, à happer longuement leur encens si particulier, avant de me darder au centre de la corolle pour l’ouvrir peu à peu de mon appendice, l’humiliation nette en esprit dans quel genre particulier de trou noir je suis en train de m’enfoncer…

Je ne sais pas combien de temps, je reste la tête dans ses fesses, mais Emilie finit par me rejeter brusquement… 

- Ouah que c’est divinement bon ! Finis-moi maintenant ! Je suis à point…

Cela m’a bien excité moi aussi. Je n’ai jamais été si frustré de ne pas être en capacité de lui saillir son cul qui palpite sous ma langue ! Je suis désolé aussi pour elle, alors qu’elle tourne la tête étonnée que je ne l’aie pas encore pénétrée…

- Ah, oui. Suis-je bête ! Tu es mécaniquement impuissant… Tant pis pour toi… Mais moi je veux et vais jouir… Mets le gode ceinture au-dessus de ta cage et prends moi le trou à fond !

Un calvaire d’encagé que de devoir la finir au gode-ceinture alors que mon propre sexe hurle sa frustration entre ses barreaux. D’autant que l’ordre des choses est inversé. Point d’éjaculation qui mette un terme prématuré. L’accouplement dure jusqu’à ce que Maîtresse ne souhaite plus jouir… une longue durée féminine. 

J’en ressors le sexe douloureusement en feu dans la cage, avec une folle envie de me finir là sur le champ. J’ose même y poser ma main, pour essayer de récupérer des ersatzs de plaisir…

- Tu m’enlèves immédiatement ta main de là ! Pas touche ! Va plutôt prendre une douche froide, cela refroidira tes ardeurs… Et pas de triche ! J’entends quand l’eau chaude arrive dans la salle de bain…

Sans eau chaude autorisée, la douche est glaciale et fait rabougrir les zizis frustrés. Maîtresse s’est entre temps habillée et m’apporte une serviette pour m’essuyer. Elle me surveille pendant que je me sèche avant de me ramener autoritairement par la main dans la chambre : un paddle de cuir m’attend sur le lit ! Je frémis immédiatement…

- Je l’ai commandé la semaine dernière sur internet. Modèle pour grand garçon directement. C’est, je te l’avoue un profond aphrodisiaque, que de commander ce genre de chose à destination d’un petit cul charmant que j’adore. Au point, que j’ai quasiment violé François quand je me suis finalement couchée… Alors en place !

Je comprends qu’elle veut que je me couche en travers de ces genoux. Je vais me prendre une fessée cul nu comme le premier vilain petit garnement venu ! J’en tremble…

- Je me demandais quel prétexte, je te trouverais pour te punir. Mais pas besoin d’aller chercher très loin : ta prose, si elle est honnête et très intéressante à lire, est bourrée de fautes d’orthographe et de conjugaison ! J’en ai repéré au moins 47 dans les quelques lignes de ton carnet. Donc 47 coups de paddle et pour la prochaine fois le tarif sera doublé : 2 coups par faute… Tiens-toi le pour dit !

Et Maîtresse n’y va clairement pas de main morte. Ses coups de paddle font mal, voir bientôt très mal. Je me tortille sans plus aucune honte en tous sens pour les éviter. En vain ! Je prends ma fessée jusqu’au bout, couronné d’une photo souvenir de mes fesses toute rouges à la fin et qui, je n’en doute pas, sera partagée.

- Allez, tu te rhabilles et tu t’en vas ! Je n’ai en fait pas besoin de toi pour préparer l’anniversaire, par contre ton frigo a peut-être besoin de ravitaillement… Et si cette après-midi en t’occupant des enfants, tu as mal au popotin, tu sauras pourquoi !

Elle me laisse seul dans la chambre pendant que je me rhabille avec difficulté et part se doucher. Je ne sais pas trop quoi penser de cette matinée : il y a chez Emilie un mélange désarmant de bonté, d’amusement et de cruelles exigences…

Je reviens à 15h avec les enfants qui filent immédiatement s’amuser avec leurs amis. Je reste avec Emilie qui m’a fait si mal ce matin, et je n’arrive pas à la regarder en face. Elle s’amuse de voir mon regard la fuir en permanence…

A 19h après de longs jeux avec les enfants, l’arrivée de Claire et François - ensembles ! – me sauve enfin. Ils sont tous les 2 tout sourire de ce que je comprends avoir été une très bonne fin d’après-midi de sexe. J’ai là aussi un sentiment très mitigé à leurs égards. Je ne les ai pas vus ensemble depuis le week-end, et ce n’est pas facile de faire face à la réalité de mon cocufiage. A l’apéritif, je bois plus que d’habitude pour noyer mon mal-être de cette soirée…

Une fois les bougies soufflés et les cadeaux ouverts, nous restons seuls entre adultes. Il y a école demain, mais les enfants ont négocié que nous ne partions pas avant 21h30. François m’offre un cognac et me parle de son boulot, de sa volonté qui monte de se mette à son compte… évitant de parler d’autre chose… mais je n’arrive pas à l’écouter comme avant. J’ai surtout en tête l’image entraperçue de son phallus qui transperce avec plaisir le cul de ma Claire. Je surveille du coin de l’œil, les filles qui sont parties en cuisine ranger et faire la vaisselle. Elles parlent beaucoup, trop à mon goût… et certainement de nous. Cela a même l’air un peu tendu parfois, comme si elles se balançaient des vérités…

Nous finissons par persuader les enfants excités de rentrer. Il est 22h30 quand nous arrivons à fermer la lumière de leurs chambres respectives.

- On va se coucher nous aussi, mon Amour ? Je suis fatiguée de ma longue journée…

Je me déshabille comme je le fais tous les soirs, mais là Claire m’intercepte :

- Fais-voir tes fesses qui ont pris une grosse fessée aujourd’hui ?

Claire sait tout ! Et j’en ai si honte devoir lui montrer mon cul…

- humm pas mal. Il en reste quelques bleus qui devraient vite se résorber… tu as aimé te faire fesser ?

Elle me prend la tête entre ses mains, comme elle l’habitude de faire, quand elle veut être sûre dans mes yeux que je lui dis toute la vérité. Coincé !

- … au début j’étais excité. Mais après le 10ème coup, plus. Cela fait si mal !

- C’est pour cela que cela s’appelle une punition mon Amour. Ta «Maîtresse »  trouve que je ne m’occupe pas assez de toi et de tes besoins, trop fasciné en permanence par la belle bite de mon Amant. Son reproche m’a un peu remué… mais je pense qu’elle a raison finalement. Je ne serais jamais au niveau que tu attends. Tu le sais depuis longtemps… Emilie est beaucoup plus douée que moi pour cela. Mais j’ai accepté d’être plus présente pour toi selon mes capacités.  Et je vais le mettre en pratique dès ce soir. J’ai pris une décision importante. Mais, tu vas l’entendre pendant que tu me rendras « hommage ». C’est bien ce que l’on dit en D/S dans ce cas-là ? Va donc passer ton joli collier noir…

Ce qui veut dire que je dois la sucer avec dévotion pendant qu’elle parlera. Le pouls rapide, je serre mon  collier avant de m’atteler à cette tâche et travailler de la langue dans son humidité.

J’appréhende ce que Claire va m’annoncer.

- Emilie t’a invité malicieusement à venir partager sa chambre ce matin, sans que je l’aie vu venir. Je me dois donc de rendre poliment cette invitation.

Je ne sais pas si mon introduction dans leur chambre a créé un peu de jalousie, mais il est net que cela a titillé Claire et manifestement pas totalement sans conséquence. Mais je ne m’attendais pas à une réponse aussi rapide de la bergère au berger…

- Nous allons inviter François à venir dormir à la maison. Et on verra bien si je ne sais pas oser !

Je comprends que « dormir à la maison », veut en fait dire dormir avec Claire et avoir des relations sexuelles sous notre toit, peut-être même dans notre lit. Cela me fait immédiatement peur, au point que j’en arrête de sucer ! J’ai manifestement sous-estimé la petite jalousie entre femmes…

L’idée ne me plait clairement pas. Je dois me sortir de cette chausse-trappe ! Impossible de plaider sur le Sacro-Saint du domicile familial, j’ai anéanti stupidement tout possibilité de défense ce matin en acceptant de rejoindre Emilie dans son lit. Mais je tente une autre approche :

- Et que dirons-nous aux enfants ?

Nos enfants sont une garantie que rien ne dérape trop ou trop vite, et j’espère m’en servir pour ce coup-ci…

- Oh bien sûr, pas question de faire cela les enfants présents. Ils devront être absents. Nous avons comparé nos calendriers familials avec Emilie et il y a une opportunité pendant les vacances, alors que nos enfants ne seront pas encore revenus de tes parents et que les leurs seront déjà partis chez les parents de Claire pour la fin des vacances scolaires. Cela laisse une soirée de libre avant que nous devions de notre côté rechercher nos têtes blondes le lendemain…

Aie, cela tourne très mal ! Je tente une dernière plaidoirie…

- Et si j’allais de mon côté rejoindre Emilie ?

- J’ai pensé mon Amour que tu penserais à cela. Désolé pour toi : ce soir-là, Emilie sera de nuit à l’hôpital ! Donc pas possible… Mais cela ne doit pas nous empêcher de nous amuser à 3 !

Je suis totalement pris dans la toile d’une femme qui a décidé de montrer à une autre, de quel bois elle est faîte.  Ma « défaite » est soulignée par la main de Claire qui me recolle les lèvres contre sa chatte, mais je résiste.

- Jusqu’où cela ira ?

- Tu veux dire, si tu assisteras quand je m’occuperai avec François ?

- Oui.

- Pour tout te dire, je ne le sais pas encore moi-même ce que jusqu’où je suis prête à aller en ta présence… Et puis cela dépendra aussi de François. Nous en avons déjà vaguement parlé et il ne s’est pas clairement exprimé…

- Vous en avez déjà parlé ?!

- Oui comme une potentielle évolution de ce genre de relation avec un petit mari soumis à la maison qui sait… Mais une chose est sûre : toi tu ne sauras pas avant jusqu’où nous avons convenu d’aller en ta présence. Il ne faudrait pas gâcher ta surprise de soumis…

C’est dit avec une infinie gentillesse, plus que par taquinerie, mais cela m’inquiète quand même beaucoup. Je ne suis pas sûr que j’aie la force morale de tout supporter…

- C’est normal que tu t’inquiètes, mon Chéri. Mais sur le coup il faudra me faire confiance pour nous 2, à savoir où la barre peut être mise. Forcement il y aura des interactions d’une manière ou d’une autre. Sinon je ne vois pas l’intérêt de faire venir l’Amant à la maison. Tu peux être aussi rassuré que François n’est pas de nature très exhibitionniste. S’il accepte de venir, il sera sans doute aussi gêné que toi, au moins au début.  A moi, de le détendre suffisamment… Mais il est clair aussi que je préfère que tu ne saches pas, ce que l’on aura convaincu à l’avance. Si cela bloque quelque part, tu ne seras pas déçu d’avoir appréhendé quelque chose qui n’est pas arrivé. Si cela va plus loin qu’initialement entrevu, tu ne te sentiras pas trahi et coincé. Non il faut beaucoup mieux que te ne le saches pas à l’avance…

Je tire un peu la gueule et Claire le voit.

- C’est un peu tes aspirations qui veulent cela. Tu seras mal à l’aise, rouge honte, certainement très humilié sur le moment, mais dès le lendemain, tu voudras recommencer à ressentir ces émotions extrêmes. Je te connais ! Donc donnes-moi ta confiance… cela sera mieux.

- Non, je…

- Arrête donc d’avoir peur de ton ombre, mon Chéri, et de dire n’importe quoi. Suce-plutôt ta femme, il vaut mieux…

Sa main là ne me laisse pas d’autre choix cette fois que de redescendre dans sa cave. Son sexe est encore plus humide que tout-à-l’heure, comme si j’avais besoin d’une preuve supplémentaire de l’envie de ma Claire, et il prend un net goût d’humiliation de petit mari cocu.

- Je préparerai demain matin un carton d’invitation à destination de François à venir dîner à la maison et à y passer la nuit. Tu lui porteras à son travail pendant la pause de midi pour la lui remettre en main propre. Il doit absolument savoir que c’est open pour toi…

Et c’est la fin de la conversation car Claire embraye sur un de ses merveilleux orgasmes qu’elle a depuis qu’elle a « révolutionné » notre couple. Je n’ai pas le temps de maugréer mes sombres angoisses, tant mon attention est prise à garder contact alors que son rodéo de chatte est parti…

dyonisos


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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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Samedi 21 janvier 6 21 /01 /Jan 08:34

Quand j’étais enfant, j’allais manger tous les dimanches soirs avec ma sœur ainée, papa et maman chez ma grand-mère, ma « mémé » veuve depuis des années. Nous y restions parfois pour regarder le film du dimanche soir à ma grande joie. Après sur le chemin du retour à la maison, j’avais toujours ce besoin de savoir ce qu’il se passait ensuite pour les personnages, après le générique de fin. J’ai mis longtemps à comprendre qu’un film c’est du semblant, et pas du vrai…

Je suppose qu’à ce stade vous êtes comme j’étais, et que vous vous demandez ce qu’il s’est passé après ce week-end de brouillage des cartes entre nos 2 couples ? Sauf que là c’est du vrai et ma fois assez étonnant.

Et bien, il est devenu vite clair à notre retour que cette escapade sexuelle inter-couples avait bougé les lignes, et pas qu’un peu. On ne joue pas avec le feu sans se brûler un peu. J’appréhendais mes retrouvailles avec Claire, mais je ne pensais pas que nous en saurions à ce point, si rapidement. Et si confrontation a eu lieu avec elle, dès le premier soir de retour à la maison, elle a rapidement tourné à mon désavantage…

- … non tu ne peux pas savoir combien cela fait du bien de se faire prendre par des belles bites. Pour moi maintenant, il y a une nette différence, surtout avec celle de François ! Donc pas question que je renonce à ce que j’ai gagné par mon cul. D’ailleurs nous nous voyons de nouveau dès ce mercredi...

J’en étais abasourdi.

- Et moi ?

- Tu poseras ton mercredi après-midi. Les enfants seront heureux que, pour une fois, leur papa s’occupe d’eux. Et tu verras combien faire le taxi toute l’après-midi pour les emmener à leurs clubs, est enrichissant…

Claire travaille à 80% depuis leurs naissances.

- Et pour ma cage ?

- Tu y restes pour le moment. C’est après tout une cage de « chasteté ». Tu devrais être heureux, non ?

J’étais sur le cul, incapable de répondre. J’étais passé en quelques phrases du batifolage plaisant au cocufiage organisé ! J’ai posé l’après-midi du mercredi comme exigé. Les enfants en étaient heureux mais je me sentais nerveux et angoissé à mesure que les 17h fatidiques s’approchaient. 17h car Claire m’avait dit le matin avant de partir qu’ils se retrouveraient à cette heure dans un hôtel et qu’avant, elle en profiterait pour aller faire les boutiques…

D’ailleurs vers 16h15 j’ai reçu un SMS avec une photo, alors que j’attendais la fin du cours de musique de la petite. C’était pris dans une cabine d’essayage en mode selfie. Claire y apparaissait avec un ensemble de lingerie rouge indécent : un soutien-gorge qui soutenait que le bas des seins et laissait les mamelons à l’air libre et un bas à côté duquel un string brésilien aurait fait figure de trop habillé ! J’ai noté au passage que Claire avait maintenant le sexe totalement épilé… Etait-elle allée le matin chez l’esthéticienne ?

- Cela te plait ? demandait le SMS.

Comment le nier, alors que mon sexe était en feu dans la cage !

- Oui terriblement.

- Tant mieux : rouge ou noir ?

Un seconde photo avec le même ensemble en noir.

- Noir !

- J’achète donc le noir… je le porterai tout à l’heure avec François…

Pour François ! A partir de cet instant, mon après-midi s’est transformée en calvaire. Je me sentais accablé et malheureux et en même temps je coulais d’excitation. Allez en comprendre quelque chose… 

Ma montée au calvaire était rythmée par l’arrivée de SMS de Claire, comme autant de stations de la Passion.

17h03 : « ça y est, je suis dans la chambre à l’attendre. J’ai la chatte inondée »

17h12 : « regarde ce qu’est une vraie bite ! » avec une photo du phallus érigé de François. Et face à la mienne, je reconnaissais intérieurement qu’il n’y avait pas photo justement…

Je n’ai pas pu regarder tout de suite le SMS de 17h15. Le grand sortait du judo au même moment. Et j’ai dû attendre 10 longues minutes que nous soyons revenu à la maison, pour découvrir, refugié dans les toilettes, la photo la plus indécente que je n’ai jamais vu de ma femme, la bouche écartelée autour du gros sexe d’un Autre

Et puis plus rien pendant que je préparais le repas du soir ! J’en devenais fou… A 19h30, j’ai commencé à m’inquiéter et j’ai envoyé un SMS : « Tout es ok ? ». Mais aucune réponse jusqu’à un nouveau message à 20h10 :

« On fait une pause. Il me l’a mise plusieurs fois devant et derrière, et oh mon Dieu que c’est bon. Tu manges avec les enfants. Je ne rentre pas. Je reste dîner avec François. Tu leurs racontes ce que tu veux… »

J’ai raconté que leur Maman avait retrouvé une ancienne copine d’école, qui repartait le lendemain matin, et que nous dînerions sans leur mère. J’ai réussi à coucher mon petit monde et je suis redescendu regarder la fin d’un film à la télévision après m’être mis en pyjama. Claire ne rentrait pas : je sentais humilié d’être jugé inutile au lit et d’être coincé à la maison. J’avais cette angoisse au ventre qui ne disparaissait pas : et si elle ne rentrait pas ? 

Claire est finalement rentrée peu avant minuit avec un sourire radieux mais fatigué, en contraste avec ma tête des mauvais jours.

- Toi, cela ne vas pas, mon Amour ?

- Non…

- Tu m’en veux ?

- Oui un peu…

- C’est un peu ta faute après tout… Tu as voulu que je m’ouvre à une sexualité différente… pour ton plaisir sombre.

Je n’ai pas répondu. De toute façon, aucune réponse n’était possible à cette attaque sous la ceinture. Le fait que j’ai été le demandeur d’une évolution dans la sexualité de notre couple, me retirait toute possibilité ultérieure de me plaindre… Claire a changé de sujet.

- Au fait j’ai beaucoup apprécié ton conseil sur l’achat de mes sous-vêtements. François a adoré. C’est cela que j’aime avec toi, notre complicité de tous les jours…

Mais elle n’aimait plus le sexe avec moi ! J’avais basculé en mari cocu, sans m’en apercevoir.

- Comme il me restait une demi-heure à attendre au centre commercial, j’ai pensé à toi. Regarde !

J’ai lentement levé mes yeux embués pour découvrir qu’elle a acheté non un collier de soumis que nous avons déjà, mais un véritable collier de chien en cuir épais !

- Je te l’ai pris noir. Comme tu as l’air de bien aimer cette couleur…

J’en étais sur le cul. Claire semblait surdopée à me cocufier en vrai ou alors c’était l’adrénaline des baises avec François qui ne redescendait pas. Jamais elle n’aurait pris une telle initiative. Les accessoires D/S, c’est moi qui les achetais avant de devoir négocier des jours ou des semaines durant qu’elle veuille bien les essayer avec moi…

- On l’essaye ? J’ai pris la même taille que le cou des chemises que je t’achète…

Je l’ai laissé me passer le collier sans broncher. Le cuir était lourd et fixé serré : impossible de ne pas sentir la présence de cette contrainte et son symbolisme très fort.

- Viens me montrer cette fabuleuse langue qui a tant impressionnée Emilie ce week-end. C‘est vrai que j’ai déjà remarqué que tu es meilleur suceur quand tu es en cage, mais pas au point qu’Emilie le dit ! Cela m’intrigue… Allez direction la chambre, mon amour d’encagé. Schnell !

Arrivés dans la chambre, j’ai voulu enlever mon pyjama mais Claire me l’a interdit. « Non je préfère que tu restes dans ton mignon petit pyjama. Cela fait beaucoup plus petit mari soumis à la maison, surtout avec ton beau collier…» Je me suis donc retrouvé courbé au-dessus de sa chatte, encore luisante des plaisirs de la journée et plus encore : « François n’utilise pas de capote et a éjaculé il y a 20 minutes dans ma chatte, juste avant que nous séparions. J’ai gardé sa soupe au chaud pour mon petit mari et crois-moi l’idée que tu vas venir nettoyer de ta langue tout-cela, ne cesse de m’inonder…. »

Dans ces conditions, le sexe de Claire me faisait peur à cet instant. Mais je n’ai pas eu besoin de me faire trop de nœuds à mon cerveau bafoué, car Claire m’a collé de sa main la bouche contre sa vulve. « Allez suce ! Bois ta honte de petit cocu ! »

Etre cocu ne faisait pas particulièrement partie de mes fantasmes les plus fous avant le week-end où cela a basculé. Mais j’ai su immédiatement que cela allait m’entraîner très loin dans ma tête. Tout se mélangeait en un cocktail explosif alors que je poussais ma langue dans le bouillon de culture : l’affirmation inattendue de Claire, l’angoisse sourde que cela amenait, la jalousie, le sentiment d’infériorité, la joie de retrouver enfin sexuellement ma femme. Et plus que tout, ce dégoût primal pour le sperme d’un Autre, cette amertume que je devais ravaler, contraint alors que l’on ne le veut pas. C’était un formidable moteur d’humiliation qui m’hypnotisait, m’anesthésiait en m’envoyant loin dans les boucles de mon esprit…

Il parait que ma langue fut formidable ce premier soir. Je ne sais pas. Enivré au cœur de la matrice primal, j’avais oublié jusqu’à la présence de Claire… Et là, je n’ai pas eu de gifle pour me ramener sur terre. Je m’en suis terriblement voulu après…

Ce mercredi fut immédiatement suivi d’un samedi, d’un dimanche matin puis d’un autre mercredi encore, et ainsi de suite. Nous devenions menteurs vis-à-vis des enfants. Leurs mères avaient soudain besoin d’aller faire du shopping seule, ou avait décidé d’aller à la piscine dorénavant tous les dimanches matins « pour se gainer le corps ». Et moi je couvrais ces mensonges. Je lui offrais la possibilité de se faire baiser ailleurs. Je me vautrais dans cet état d’attente angoissée à la maison et je me réjouissais de son retour, avide et inquiet à la fois de devoir la nettoyer du passage de l’Amant.

Je devenais addict de ses échanges de fluides croisés, au point d’en oublier toute prudence à réclamer ma « dose » d’émotions brutes en tout lieu et même à deux pas des enfants. Heureusement, Claire était sage pour deux et me l’interdisait à ma grande frustration si les têtes blondes n’étaient pas endormis ou absents de la maison… Autrement dit, pas à chaque fois et bien moins que j’aurais voulu.

Presque 3 semaines que cela durait. 3 semaines passées chaste en cage sans que je m’en sois aperçu sauf à aimer me sentir si contraint à chaque pensée dans mes barreaux. J’y restais 24/24 ne voulant même pas demander d’en sortir pour me laver. J’ai vite appris à nettoyer l’asticot dans sa boîte de conserve avec efficacité.

Mais soudain, les coulées permanentes ne parurent plus suffisantes. J’entrais dans le dur de la chasteté avec une envie d’enfin éjaculer qui montait de jour en jour. J’ai réussi à forcer ma nature, pour parler de cette évolution à Claire, avec pour seule réponse décevante : « On verra mon Amour… On verra…».

Le lendemain, nous étions en train de préparer le repas dans la cuisine, pendant que les enfants jouaient…

- Tiens, je suis passée en ville devant le magasin de copies des clés. Tu sais celui qui est à côté de l’opticien ? Et j’ai pensé à mon petit mari…

Qu’avait-elle pu trouver dans un tel magasin, pour moi ? Claire sort de son sac une plaque ronde d’identification, qui se raccroche habituellement au collier des chiens. Je n’ai pas pu m’empêcher d’en rougir terriblement…

- J’avais honte de demander cela… pas honte de ce que je demandais, mais honte de mêler le jeune apprenti à nos jeux d’adultes… je lui ai écrit sur un post-it ce que je voulais qu’il grave… quand il l’a lu, il est devenu rouge comme une pivoine… heureusement que son patron n’était pas là et que je ne traîne pas souvent dans cette rue... je lui a finalement laissé un bon pourboire pour qu’il m’oublie… il le méritait ! Mais le plus simple est que tu regardes ce que j’ai fait inscrire…

Elle m’a passé le médaillon. Je voyais bien qu’il y avait quelque chose inscrit mais j’avais peur de le lire. J’étais désorienté. J’avais désespéré que Claire ne prenne pas les choses à son compte, n’embraye pas, et voilà que, quand elle le faisait enfin, épanouie des puissants coups de bites de son amant, je n’étais plus autant sûr de le vouloir… finalement… Eternel paradoxe du soumis.

Je m’apercevais même que j’en tremblais de tout mon corps. J’ai pris ma respiration et j’ai commencé à lire :

PETIT MARI EN COURS DE DRESSAGE

Et au dos : En cas d’urgence, prévenir sa femme Claire (06.99.12.13.14) ou Emilie, la femme de l’amant de Madame (07.25.01.02.03)

Emilie ?! C’était une surprise totale ! 

- Emilie est au courant de cela ?

Même si en posant cette question, je me disais que j’étais un idiot et qu’une telle femme n’aurait pas laissé vagabonder son mari plusieurs fois par semaine avec une Autre sans avoir donner son accord…

- Que je baise avec son mari ? Oui. Je ne le ferais pas si elle ne m’avait pas donné sa bénédiction…

- Non je voulais dire pour le médaillon…

- Que j’ai inscrit son nom sur ton médaillon ? Oui. 

Cela virevoltait autour de moi. J’ai dû m’assoir sur une chaise de cuisine pour ne pas tomber… J’avais tant de questions à poser, mais je ne le pouvais pas immédiatement car notre gamin est arrivé en disant qu’il avait faim et demandant quand nous passions à table : « dans 5 minutes mon loulou, mets donc la table… » qui s’est enchaîné sur le dîner en famille. Je bouillais intérieurement d’être frustré de ne pas pouvoir en savoir plus sur le champ. L’après-repas a été long, très long même ! J’ai bien essayé d’accélérer le mouvement des enfants vers leurs lits respectifs. Mais il était un de ces soirs où ils mettaient une certaine résistance à se laisser bouger, surtout pour aller au lit un vendredi soir… Maudits gamins !

Finalement j’ai réussi à les border, pour redescendre retrouver Claire. Mais il était déjà tard et sa série favorite avait déjà commencé. J’ai voulu lui parlé mais elle m’a répondu « oh il n’y a pas urgence. Laisse-moi regarder ma série… » en me privant de fait de tout espace de conversation. D’habitude je m’en fous, mais ce soir-là, cela m’a paru comme la pire des contraintes… Attendre la fin du troisième épisode à suivre (pourquoi ils en mettent 3 à suivre ?), terriblement impatient d’en finir, avec cette série inintéressante au possible ! Je restais coincé dans mon fauteuil, face à mes questions, à supporter ces histoires à la télévision qui ne m’intéressaient pas du tout…

J’attendais impatient la fin du générique de ce foutu 3ème épisode, pour parler et savoir enfin de quoi il en retournait. Mais Claire m’a surpris en me devançant…

- Toujours aussi bon cette série américaine… Mais je sais que mon Amour me parler… alors qu’il est si peu curieux… 3 semaines qu’il est en cage et il ne sait même pas demander où est passée sa clé, trop heureux d’être enfin justement sous clé… et bien, il faudra que tu vois pour ce point-là avec ton Emilie Maîtresse préférée…

- Qu’est-ce que tu veux dire Claire par là ?

- Rien de plus que ce que j’ai dit… Les hommes ne sont jamais curieux. Mais bon c’est ton problème. Moi je vais me coucher. Je te rappelle que nous avons rendez-vous demain matin, François et moi, et je veux être en pleine forme pour en profiter à fond et lui faire honneur. Bonne nuit !

C’était un « bonne nuit » définitif et sans possibilité de rappel. Le sommeil a toujours été une chose prise très sérieux pour Claire. Je suis resté sur le canapé face à mes doutes et mes milliards de questions… jusqu’à m’y endormir tard dans la nuit vaincu par le sommeil. 

Quand je me suis réveillé, les enfants regardaient les dessins animés. « Bonjour Papa. Tu ronfles ! Maman est partie. Elle nous a dit de te dire qu’elle reviendra pour le repas de midi… ».

Je me suis enfermé dans les toilettes pour essayer de l’appeler. Elle ne répondait pas… Alors j’ai essayé le téléphone d’Emilie prenant tout mon courage. Elle ne m’a pas répondu elle non plus, mais j’ai reçu peu après un SMS :

Bonjour Pierre

Je sais pourquoi tu m’appelles. Nous en avons parlé avec Claire ce matin. Je suis de nuit ce week-end à l’hôpital – pas dispo avant mardi, mon jour de repos. Tu veux que l’on se voie ?

J’ai répondu que « oui, je le voudrais, STP ».

Tu finis à quelle heure mardi ?

17h

Alors, rendez-vous devant les Grandes Galeries à 17h30. Mardi. Bon week-end à toi et à toute ta petite famille.

Claire a retrouvé la bite de François le samedi matin et dimanche soir (soit disant, devant les enfants, pour aller voir seule un film d’art et d’essai que personne ne voudrait voir avec elle) pendant que je continuais à me poser des tas de questions. Quand elle a fini par rentrer le dimanche soir (à minuit !), la maison était calme et j’étais le point de m’endormir. J’ai essayé de tenter une nouvelle fois ma chance et d’en savoir plus sur les intentions d’Emilie à mon égard mais elle m’a vertement rabroué. « Non ! Tu ne t’occupes pas de ce que je fais avec François et je ne m’occupe pas de ce qu’Emilie veut faire avec toi… Je te laisse voir directement cela avec elle. Je t’ai dit ok pour m’occuper des devoirs des enfants mardi soir. Et comme elle seule a le pouvoir dorénavant de faire gicler ton petit zizi ! Je suis sûr que vous trouverez un terrain d’entente. L’idée, je te l’avoue, est bizarre, mais elle me plait bien ! J’ai trop sommeil, je t’épargne ta soupe du cocu ce soir…Bonne nuit mon Amour… » 

Elle s’est endormie comme une masse, pendant que je cherchais le sommeil longtemps face à mes interrogations. J’ai passé le lundi sur des charbons ardents : l’idée de retrouver Emilie en Maîtresse totale, aux pouvoir de vie et de mort sur mon zizi, m’excitait indéniablement entre les barreaux ! Mais en même temps cette évolution me faisait terriblement peur !

J’étais indéniablement fébrile alors que je l’attendais devant les Grandes Galeries. J’avais 10 minutes d’avance. Je n’ai pas vue Emilie arriver. L’instant d’après elle était là devant moi, à me sourire largement, son sac en bandoulière. Mon zizi lui avait reconnu sa Maîtresse et lui faisait déjà la fête dans le pantalon ! Mais moi, je me sentais totalement intimidé, comme si je n’avais jamais goûté à l’intimité avec Emilie…

- Bonjour, comment vas-tu Pierre?

- A peu-près bien Madame. Sauf que je me sens de plus coincé et frustré dans la cage…

- Oui, ta femme me l’a dit. C’est la réaction normale et je trouve très bien que tu sois arrivé à l’éprouver… Cela a manifestement beaucoup de conséquences bénéfiques sur la psyché des hommes.

Et elle m’a alors donné des tapettes sur les cheveux, comme elle encouragerait un chien s’étant bien comporté (« Bon toutou ! »).

- Bon, je veux pouvoir dîner ce soir avec les enfants et comme j’ai préparé cette après-midi le repas, cela que j’ai environ 2 heures à consacrer à mon petit garçon.

Le « petit garçon » me ramenait 3 semaines en arrière et me faisait frémir. Qu’avait-t-elle encore inventé ? Pour l’instant, elle m’entraînait à l’intérieur des Nouvelles Galeries, aux rayons lingerie femme pour acheter deux paires de bas pour ses jambes, avec mes conseils.

Puis elle nous a fait ressortir et s’enfoncer dans les rues piétonnes du centre historique… jusqu’à ce qu’à s’arrêter brusquement dans une ruelle étroite pour me pousser dans le renforcement d’une porte cochère.

- Inspection de propriété…

Je crus d’abord qu’elle voulait visiter un appartement, avant de comprendre quand elle a mis ses mains sur ma ceintures et d’en rougir définitivement. Je me retrouvais déculotté en plein ville avec la peur au ventre que quelqu’un me surprit. Je sursautai quand Maitresse me prit dans sa main et commença à m’inspecter sur tous les angles, soulevant, palpant, flattant.

- Toujours aussi mignon ton petit zizi encagé. Et en plus il me fait honneur avec sa tentative de garde à vous. J’aurais cru qu’il serait bien plus rouge que cela, comme un homard cuit à point. Cela fait combien, un peu plus de 3 semaines ? Attends, je vais compter comme les encagés, nous sommes un mardi et je te l’ai mise un vendredi… cela fait donc, lundi, 22, dimanche, 23, samedi, 24, et vendredi 25.

Emilie comptait sur ces doigts pour faire le calcul et donc la conclusion était :

- 25 jours … 25 jours à attendre sagement dans sa cage sans en sortir… tu imagines : 25 jours sans partir… Tu avais fait combien jusqu’à présent ? Tes congénères encagés semblent être si fiers de leur dépassement de record !

- 1.. euh… 16 jours, Madame.

- Tu vois cela fait déjà 50% de plus ! Un bon de géant pour toi… mais cela me rappelle que tu ne peux pas rester enfermer éternellement. Il va falloir que je te libère… 

Maitresse regardait en disant cela, mon zizi trémousser dans ces barreaux à la perspective d’enfin en sortir.

- Mais cela ne sera pas tout de suite. C’est bon, mon petit garçon peut se reculotter car il est indécent à montrer son petit zizi aux Dames.

Elle disait cela d’une telle voix tellement désarmante que j’en rougissais encore plus, comme si c’était moi qui m’était déculotté par perversion devant une Dame dans la rue. Maîtresse était dans une de ces phases ludiques, que j’ai appris à craindre par la suite, mais ce jour-là, je la redécouvrais…

Elle nous a fait repartir dans l’errance qui paraissait sans but dans les rues piétonnes, me faisant m’intéresser à telle statue de bois sculpté que je n’avais jamais remarqué dans une niche de maison ancienne ou aux coquilles de Saint-Jacques gravées au-dessus des linteaux de portes anciennes dans une rue. Les magasins se faisaient plus rares, et plus originaux. Moins de boutiques de chaînes stéréotypées, et plus de petits commerces à l’ancienne, dont un que je ne connaissais pas et qui vendait de la belle papeterie et des jeux de bois éducatifs. Elle nous fît y rentrer. Il y avait aussi un rayon avec les boîtes de jeux de rôles. Je m’étonnais que Donjons & Dragons puisse encore se vendre au XXIème siècle, à l’air du tout numérique.

- Et si tu allais m’attendre dehors ?

C’était plus une sorte d’ordre qu’une proposition. Je sortais à regret du magasin, ne cessant de scruter, inquiet, ce que Maîtresse pouvait à avoir y faire qui nécessitait mon « évacuation » mais je n’avais qu’une vue partielle, bouchée par les devantures… 

Elle fit un achat que le vendeur emballa dans du papier cadeau, avant de finalement ressortir et me rejoindre. Je jetai un coup d’œil inquiet au sac de papier mais je ne pouvais ne voir que le paquet cadeau en papier craft.

Et nous voilà repartis, toujours au travers des rues piétonnes, sans que le schéma général m’apparût… jusqu’à ce que Maîtresse nous amena sur une petite place que je connaissais mal. Elle me fit remarquer le nom de ce lieu : « Place de la Pucelle ». Manifestement Jeanne d’Arc était passé par cette ville en son temps… C’est du moins ce qu’indiquait la plaque sous le nom de la place.

- C’est un nom approprié, tu ne trouves pas, Pierre ?

Elle avait une façon de prononcer mon prénom, qui alarmait mes sens. Elle ne voulait pas quand même pas… elle n’allait quand même pas… Mais avant que je pu réagir, Emilie m’avait déjà pris la main et m’entraînait vers une bâtisse… un hôtel exactement logiquement nommé « Hôtel de la Pucelle ».

- Et oui, il y a aussi un hôtel au nom prémonitoire, pour que je puisse moi aussi y aller baiser ma « poule » ou plutôt mon « chapon » !

Maîtresse jubilait de son mauvais coup, au moment même où elle m’enterrait définitivement. Je n’avais rien vu venir et j’en étais humilié !

- Allez viens, mon chou. Je te promets que je serai douce… juste ce qu’il faut pour que tu la sentes un peu passer…

J’étais sans force et me laissais m’entraîner dans le hall de l’hôtel, qui ne devait pas avoir changé depuis un siècle, avec ses boiseries très XIXème. Derrière le petit comptoir, un vieil homme à lunette attendait. Maîtresse l’entreprit immédiatement.

- Bonjour, vous louez des chambres à l’heure ?

J’ai cru que le réceptionniste allait s’étouffer de cette demande. Et moi je regardais désespérément le sol en carreaux de faïence.

- Non, Madame, nous ne faisons pas dans ce genre de… services. Location classique pour la nuit.

- Ok, ok. Bon dans ce cas, nous prendrons une chambre pour la nuit… mais veuillez noter que nous ne l’utiliserons que pendant 1 heure...

- Comme vous voulez, Madame. C’est 60 euros. Je suppose que dans votre… cas… vous préférez payer d’avance ?

- Oh non, pas moi. C’est ce Monsieur qui paye, la chambre comme pour tout le reste…

J’étais humilié comme je ne l’ai jamais été. En automate, j’ai sorti 3 billets de 20€ et je les ai tendus au réceptionniste rouge de honte. Jusqu’où Maîtresse pouvait-elle m’emmener ? Il a noté que « Monsieur et Madame Durant » avaient loués la chambre 9. Je n’ai jamais vu quelqu’un de si lent à faire les choses… et il a absolument tenu à nous remettre la facture, prolongeant mon mal à l’aise. 

Une fois réfugiés dans l’ascenseur, je soufflais enfin pendant qu’Emilie exultait.

- Ouah, quel pied, tu as vu sa tête quand je lui ai dit que tu payais pour le « tout » !

Moi je tirais quand même un peu la gueule.

- Allez viens là mon chou. C’est comme pour tout le reste. Honte un jour, fierté toujours !

Et Emilie m’embrassa à pleine bouche dans l’ascenseur comme elle m’avait embrassé lors du week-end. Elle avait un tel goût apaisant, un goût d’interdit aussi. Je fondais littéralement contre ses lèvres.

Une fois dans la chambre, elle me poussa d’autorité sur le lit, pour continuer son baiser encore un temps, puis son ordre tomba :

- Enlève tes vêtements mon choux, pendant que je passe à la salle de bain me préparer…

J’enlevais dans un état second, mes chaussures et vêtements un à un, jusqu’à me retrouver totalement nu. Sa voix m’interpella depuis la salle de bain, tu prends une des paires de bas achetées aux Galeries et tu passes celle qu’il te plaisait tant. De toute manière, c’est taille unique…

Je me sentais ridicule à les passer, surtout à me voir le faire dans la grande glace en face du lit. Cela me féminisait et c’était si troublant… Je pris aussi l’initiative de défaire le lit, avant de manquer de courage.

La chasse d’eau fût tirée dans la salle de bain, et Maîtresse apparut nue sous un peignoir, dont les pans entrouverts laissaient pointer le bout du gode. La suggestion est plus forte que la vision ; j’étais à la fois fasciné et effrayé, par ce qui n’était plus un bout de plastique, mais le sexe de mon Amante qui allait me baiser dans mon trou d’amour. Je n’étais plus sûr d’en avoir envie, pas de cette manière, pas dans cette tenue féminisée, pas dans cet hôtel. La honte inévitable montait mais ne se sublimait pas. Je flanchais…

- Non, s’il te plait, ne le fais pas. Je ne suis pas homosexuel…

- Bien sûr que non, que tu n’es pas homosexuel… Tu es ma petite femme, avec une jolie paire de bas noir… qui me fait envie…

- Non, je ne…

- Chut, tais-toi, ne dis pas de bêtise…

A la place, elle a poussé sur mes épaules pour me faire agenouiller devant son peignoir. Je me laissais mollement faire, complètement dans mon trouble. Elle détacha sa ceinture et les pans s’ouvrirent. Son sexe était là à quelques centimètres de mes lèvres… elle me prit doucement par la nuque et « s’enfila » sur ma bouche entrouverte de surprise. Mon Amante me travailla longtemps, de plus en plus profond, jusqu’à mes dernières réticences se fondissent dans un méli-mélo de sensations de possession brutes. Je montai sur le lit sans problème, pris l’humiliante position de grenouille, les jambes repliées sur mon bas-ventre et accueillis en missionnaire sa délicieuse queue en moi, et le plaisir étrange qu’elle causait…

Je remerciais plus tard, sur le même lit et avec adoration, Maîtresse de ses bienfaits, de ma langue sur sa vulve, jusqu’à la faire crier de nouveau sous l’orgasme d’autant plus puissant qu’il est monté lentement, les meilleurs d’après Emilie. Et elle me laissa à regret pour aller se doucher… Je regardais ma montre, il était 19h15…

A son retour de la douche, Maîtresse était de nouveau habillée alors que j’étais toujours nu. Je me sentais gêné ce que je lui avais laissé me faire, plus soumis aussi. Elle me donna le paquet cadeau en papier craft.

- Tiens, c’est pour toi, Pierre.

J’ouvrais le paquet avec inquiétude. Il contenait un joli coffret en bois, fermé par une serrure à petite clé. Je l’ouvris pour découvrir un carnet almanach à la couverture de cuir noir rangé dans un compartiment. A côté il y avait une plume et un encrier à l’ancienne… Je la regardais interrogatif.

- Je voudrais que tu écrives tes ressentis au jour le jour, pour les partager avec moi. Une sorte de journal de bord intime destiné à mes seuls yeux lors de nos rencontres. Claire a promis de ne pas interférer…

Ce que Maîtresse me demandait me paraissait bien engageant. 

- Je ne sais pas si j’aurai le courage…

- Oh, je suis sûr que tu le trouveras… Ce carnet permettra aussi d’écrire notre histoire à nous. Tiens comme cela…

Elle chercha la page du jour et écrivit pendant un moment à la plume ancienne, le « bilan de la journée », signé d’une sombre E. Je voulus lire, mais elle m’en empêcha.

- Non, tu liras plus tard quand je serai partie… c’est trop intime ! Ah oui, pour ne pas oublier avant de partir, je nous ai aussi acheté un dé…

Je n’avais jamais vu d’un dé comme cela, gros et avec 60 faces. 

- Il en existe à 30 faces, mais vu que tu as déjà tiré sans encombre majeur 25 jours, j’ai préféré choisir un modèle à 60. Tu le tires ?

Je ne comprenais pas ou plutôt ne voulais pas comprendre. Maîtresse dût m’expliquer…

- Je n’ai pas de raison pour te garder en cage, sauf à aimer le gentil garçon que la cage te fait devenir. Ni désaccord, ni revanche conjugale à marquer. Alors nous allons laisser le hasard décider combien de temps tu resteras en cage, sans en sortir ni pouvoir éjaculer. Là je te propose de compter depuis le vendredi soir où tu t’es enfermé. Si tu fais moins que 25, on rajoutera le chiffre à ces 25. Si c’est plus, cela comptera intégralement depuis le 1er jour… 

Maîtresse me tendit le dé. J’hésitais en calculant rapidement. Si je faisais moins de 25, cela faisait donc jusqu’à 25 jours de plus à tirer, soir un total de 50 jours ! Mais je pouvais faire encore pire en tirant 60, et là cela me ferait plus d’un mois à encore attendre !

Je tremblais quand j’ai laissé tomber le dé. Il tourbillonna longtemps avant de s’immobiliser sur 41 !

Maîtresse en prit note et comptait les jours depuis l’encagement sur les pages de l’almanach.

- Cela nous amène le 2 novembre, un jeudi. Sauf que, laisse-moi regarder, c’est les vacances scolaires. Donc non. L’école reprend le lundi suivant : le 6… et pour mon planning d’hôpital, le lundi ce n’est pas possible… Je suis de nuit. Comme le mardi. Mercredi on oublie avec les clubs des enfants. Donc cela sera le jeudi 9 novembre.

J’étais bluffé alors que Maîtresse me volait une semaine supplémentaire. Et encore au jeudi 9 novembre, elle écrivait « libération de zizi ? » avec un point d’interrogation ! Je calculais à toute vitesse : j’avais encore plus de 3 semaines à rester en cage !

Maîtresse inscrivit la même date dans l’agenda de son téléphone et s’en alla après un chaste baisé. Je restais un temps hébété de son culot, avant de me rappeler qu’elle avait laissé une appréciation sur notre soirée à la date du jour.

« Toujours aussi joli petit cul. Reste si mignon et innocent… un régal ! 1ere pipe : étrange de le voir faire cela. J’adore le prendre par son petit trou d’Amour : ai joui 2 fois. Je ne crois pas qu’il est vu la première. Et sa langue !!!! 10/10 !!! Merci »

dyonisos


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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.

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