Le jeudi de ma délivrance est enfin arrivé !
La dernière semaine depuis mon cocufiage à la maison a été délicate à supporter la cage. Je suis excité en quasi-permanence avec une douleur d’avoir les couilles trop pleines. J’ai hâte de les vider après 50 incroyables jours. Enfin !
Claire s’amuse de mon état et en rajoute même à me taquiner le sexe entre les barreaux, le soir quand nous nous couchons. Elle a revu François à 2 reprises, pendant leur pause déjeuner, mais moi je n’ai pas revu Emilie depuis le mercredi de l’anniversaire et mon passage dans sa chambre. J’ai aussi hâte de la retrouver…
Hier soir, elle m’a envoyé un simple SMS :
J-1
Tu as de la chance : il fera beau…
Prépare-toi pour 13h30. Je t’enverrai un nouveau SMS.
Bisous à mon encagé favori
Dans la tête d’un petit soumis excité, tous les mots comptent : « il fera beau », pourquoi est-ce si important pour demain ? Qu’a-t-elle prévu ? Vais-je au moins pouvoir jouir ?
Ma nuit est agitée. Je suis aussi impatient qu’enfant le jour de Noël. Comme d’habitude, mon foutu chef n’a pas voulu que je pose mon seul jeudi après-midi. J’ai donc tout le matin à attendre à la maison et Claire en profite pour me charger de corvées domestiques. Au moins cela m’occupe l’esprit et m’évite de tourner en rond…
A 13h, je suis prêt en avance et j’attends en reprenant un café.
13h30, le SMS promis d’Emilie sur lequel je me précipite.
Jour J
RDV 47°39'50.3"N 0°04'26.4"E pour 14H15 précise.
Prends tes baskets.
Je vérifie sur mon téléphone ces coordonnées. C’est au milieu de nulle part, à 35 minutes de voiture. Même pas un nom de lieu-dit. Rien !
Je n’en peux plus : je mets les baskets et ferme la maison. Direction Nulle Part ! La bite en feu… Je roule vers l’inconnu en suivant la voix métallique de Madame GPS. Elle nous fait éloigner de la ville, et quitter rapidement les grandes routes. En ce début novembre, les couleurs de l’automne commencent à envahir la campagne. De l’or et des carmins, magnifiquement souligné par un doux soleil automnal. Je m’enfonce sur les petites routes, traverse des villages, puis des hameaux de plus en plus isolés sur les ordres du GPS. J’ai l’impression de laisser le monde vivant, avec l’angoisse qui monte peu à peu au ventre. Cela devrait être la joie, l’enthousiasme d’être enfin libéré, mais non : ces bois que je longe ou traverse m’inquiète…
La voix du GPS me fait finalement tourner à droite sur un chemin de terre tassée. J’avance jusqu’à ce que je ne puisse plus, empêché par une barrière de bois qui barre le chemin. Au-delà s’étend une allée dans un bois ou une forêt à moitié couverte par les hautes branches des arbres qui ont gardé pas mal de feuilles chatoyantes des couleurs de l’automne.
Je prends peur quand je me gare sur le bas-côté. Pourquoi m’emmener ici ? Quel tourment a-t-elle imaginé ?
Je jette un coup d’œil à ma montre : il est un peu avant 14h15. Je suis à l’heure mais point d’Emilie. Je ne sais que faire… ni où aller. Je ne me sens pas dans mon élément, ni à l’aise. Je préfère attendre à côté de ma voiture, pas longtemps, car bientôt arrive au loin le plus étrange visiteur, un cheval de trait, massif, blanc et gris, monté par un cavalier ou une cavalière. Il sort de nulle part et remonte l’allée majestueuse et bientôt je découvre qu’il est monté par la femme que je suis venue rejoindre ! Ils finissent par arriver à ma hauteur…
- Bonjour Pierre, je te présente mon ami Jules, un percheron de 8 ans.
De près, le cheval me domine de sa taille. Je n’ai jamais fait attention combien ces animaux peuvent être massifs à notre échelle. Le percheron est curieux de me découvrir et vient me renifler de son imposante tête. Non je ne suis pas à l’aise du tout, et encore moins quand Emilie me conseille de le caresser…
- Bon, c’est le jour J. Tu es prêt à enfin sortir de ta boîte de conserve ?
Je me mets en mode autoprotection immédiatement.
- Oh que oui, Madame. Merci, Madame.
- Ne me remercie pas. J’ai pas mal réfléchi à la façon dont j’allais te croquer… Cela doit quelque chose qui sort de l’ordinaire. Après tout être obligé de rester chaste une cinquantaine de jours n’est pas une chose banale pour un homme. La sortie doit être à la hauteur de ton attente…
Je la regarde inquiet… surtout depuis que j’ai vu la corde blanche accrochée à la selle.
- Com… comment cela ?
- Tu verras bien. Je t’ai déjà dit qu’un soumis connaissant, était un soumis à demi frustré…
Elle m’observe tendrement, mais cela ne me rassure pas beaucoup. Avant de me demander d’une voix douce…
- Déshabille-toi entièrement, ne garde que tes baskets.
Je commence à identifier les moments précis où je bascule totalement en soumission dans les faits et dans ma tête. Cela en est clairement un, avec sa dose de honte cuisante. Je ne peux m’empêcher de jeter des regards affolés en arrière… A tort, le lieu est aussi désert qu’à mon arrivée.
- Ah les soumis qui ont peur de leur ombre… Allez obéis-moi, s’il te plait…
Vaincu, j’enlève un à un mes vêtements, dans le trouble qui délicieusement m’envoie loin. Le faire en pleine nature devant un étrange cheval monté par Maîtresse ! Les pièces enlevées finissent, à son conseil, dans le coffre de ma voiture. Je retrouve cette sensation d’anormalité, et de vulnérabilité, en frissonnant dans l’air finalement assez frais sous le pauvre soleil d’automne. Et finalement, j’aime me sentir dans cet état de faiblesse.
Je vois la curiosité du cheval qui s’agite alors que je me déshabille. Il hennit même, une fois que je n’ai plus rien.
- Oui petit curieux éternel. Tu peux aller le sentir…
La bête contourne la barrière de bois et s’avance monté par sa cavalière vers mon corps nu. Une fois à portée de museau, il descend sa tête massive pour me renifler de toute part. J’en même pas large…
- Détends-toi. C’est son comportement normal d’animal. Il faut qu’il vérifie que tu n’es pas une menace pour lui. Dis-toi simplement que je lui ai délégué les droits de t’inspecter…
Facile à dire, alors que la tête s’intéresse maintenant à mon entrejambe ! J’ai mis en reflexe mes mains en protection autour de mon sexe mais cela ne plait pas au cheval qui donne des petits coups de sa tête pour que je les retire.
- Tu vois, Jules a compris exactement comment faire avec toi. Allez, arrête de faire l’enfant, et enlève les mains…
J’obéis lentement mais je le regrette aussitôt. Le museau de l’animal avance à quelques centimètres de ma virilité qui cherche à disparaitre sous la peau et il ne s’enlève pas…
- Calme, calme. Jules est un cheval très doux. Je crois qu’il a repéré tes phéromones… Laisse-toi faire…
Là aussi facile à dire mais pas facile à vivre, surtout quand je sens sa langue râpeuse sur les couilles… Mon Dieu, il me lèche ! Plusieurs fois… Je suis tétanisé, avant que Maîtresse intervienne finalement et le tire pour l’enlever. Jules n’a manifestement pas envie et hennit sa frustration de cheval. Elle le force à s’éloigner de quelques mètres, avant de le laisser. Je ne recommence à respirer que quand le cheval est attaché à la barrière de bois.
Maîtresse revient avec l’énigmatique corde.
- Allez donne-moi tes mains, que je te prépare pour la balade.
Je me laisse faire comme anesthésié, l’œil à l’aguet sur le cheval qui ne cesse de me mater, tournant la tête dans ma direction. Je suis stupéfait de voir son pénis équin s’allonger sous son ventre. J’en ai même un petit cri de surprise qui fait arrêter Emilie dans son travail de ficelage de mes mains. Elle me regarde, suit la direction de mes yeux, comprend ce qu’il se passe avant d’éclater de rire…
- Encore ! Et ben dis-donc il faudrait que je pense à te prêter à un haras vu comme tu as l’air d’exciter les étalons ! Tu ferais un excellent boute-en-train !
Je la regarde en idiot : en quoi serais-je un amuseur public ? Et elle comprends mon interrogation et en rigole lourdement…
- Non je vois que tu n’as pas compris. Le boute-en-train est un terme hippique, désignant à la fois le mâle non castré qui sert à détecter les chaleurs des juments et l’hongre qui excite l’étalon avant qu’il se fasse récolter. Dans les 2 cas, c’est du perdant-perdant pour lui. Même avec la jument, ce n’est jamais lui qui baise ! Un peu comme quand tu as excité à mort Claire pour que François la baise… Oui, je suis au courant de ta soirée, l’autre jeudi. Et plutôt 2 fois qu’une !
Je prends ma honte absolue ! Et préfère ne plus regarder ce que je peux inspirer à un cheval… Je me concentre à la place sur ce que Maîtresse est en train de faire. Mes mains ont été immobilisées ensemble de plusieurs tours de corde serrés. Impossible de m’en libérer !
- Bon cela c’est fait… Tiens le bout libre de la corde s’il te plait….
Je ne vois pas où elle veut en venir, jusqu’à ce que ce bout soit attaché autour du pommeau de la selle. Le temps pour Maîtresse de fermer à clé ma voiture, de remonter en selle, et elle m’emmène dans le bois. C’est comme les vieux westerns, style « Le prisonnier de l’indienne ». Je suis la croupe du cheval tiré par la corde, avec vue sur la croupe de Maîtresse et clairement la situation me devient excitante ! Surtout quand elle tourne régulièrement la tête pour contempler son prisonnier à poil… J’apprécie le contraste de l’homme nu et de la Maîtresse habillée, peut-être plus que je devrais.
L’effort physique pour suivre le percheron est par contre beaucoup plus délicat. Le cheval avance à bonne allure et je dois me presser de le suivre pour ne pas me faire renverser par la corde. Et cela le devient encore plus, quand nous quittons l’allée relativement plate pour passer dans le sous-bois plus escarpé. Il fait plus sombre et le sous-bois se remplit d’une odeur lancinante de feuilles en décomposition, au point que l’amusement disparait et que mon inquiétude revient en force.
- Où m’amenez-vous ?
- Tu le verras bien assez-tôt…
Maîtresse fait sans-cesse changer de direction à sa monture, sans chemin logique pour moi. Je n’ai bientôt plus que des troncs d’arbres pour horizon, tous pareils, et cela me rend mal à l’aise. C’est comme si elle voulait me perdre dans la forêt… J’avais escompté une balade assez courte, mais au contraire elle se poursuit, me mettant en sueur à suivre le cheval. C’est une petite épreuve physique… et je n’ai toujours pas d’idée où elle veut m’amener. Tout ici se ressemble : des arbres et un sol de feuilles mortes, de toute part.
J’ai le souffle court quand Maîtresse nous immobilise finalement.
- Voilà nous sommes arrivés.
Arrivé où ? Je ne vois rien qui fait différer cet endroit de tous les lieux que nous venons de traverser. Toujours le même sous-bois avec les mêmes arbres partout et le tapis de feuilles. Même pas une clairière… rien de spécial !
Maîtresse descend de son cheval et l’attache à un tronc proche. Elle récupère l’extrémité de mes liens enroulée autour du pommeau et enlève la sacoche de cuir accrochée à la selle…
- Allez viens, que je te fasse rencontrer ton arbre… Il m’a fallu beaucoup de temps pour le choisir avec soin.
Mon arbre ? Qu’est-ce qu’elle me raconte ? Et pourquoi m’a-t-elle emmené ici ? Pour l’instant, elle me tire par la corde pour me conduire à 30 mètres de là devant ce que j’identifie comme un beau chêne. Cela serait donc mon arbre… mais pour quoi y faire ? Je ne suis pas du tout rassuré…
- Pour… pourquoi sommes-nous là ? Pourquoi cet arbre ?
- Nous sommes là pour te libérer et te faire jouir après une si longue attente. N’en as-tu pas une immense envie ?
- Si, mais…
- Nous sommes là aussi pour fêter comme il se doit ta première vraie période de chasteté, qui nous satisfait tant. Je me suis dit que tu ne voudrais pas qu’on en expédie la fin à la sauvette, mais quelque chose de non ordinaire qui te ferait un souvenir mémorable. Et là il y a rien de plus exotique qu’une profonde forêt que les gens ne vont plus visiter de nos jours…
- Cela ne me rassure pas de me trouver là…
- C’est peut-être parce qu’il y a une ogresse qui t’attend au fond de la forêt...
Drôle de façon de s’exprimer qui m’alerte mais je n’ai pas le temps d’y penser car Maîtresse me surprend à me faire lourdement chuter d’un croche-patte violent. Je crie de surprise alors que mon nez et ma bouche s’enfonce dans la puanteur humide des feuilles en décomposition mais je ne me fais pas mal : l’épais tapis au sol amortit ma chute.
Je suis complétement décontenancé par cette attaque et je prends vraiment peur cette fois. D’autant que Maîtresse me bloque au sol en appuyant son poids sur mes reins.
- Donne-moi tes pieds…
J’obéis dans la crainte. Mes chevilles sont attachées ensemble par un lien solide avant que je puisse faire quoi que ce soit ! Et sans s’enlever, Maîtresse pivote sur mon corps pour s’occuper de ma tête, plus exactement de ma bouche qui est bâillonnée d’un foulard, serré derrière, qui me rentre durement dans les commissures des lèvres. Je suis dans un état de stupeur ébahie, ne comprenant plus Emilie, auparavant si douce.
Le poids s’enlève enfin de mes reins et je peux respirer. Je n’ose pas bouger. Je n’ose pas lever la tête. Les pas de Maîtresse tournent un moment autour de mon corps, s’éloignent et reviennent. Je suis comme anesthésié incapable de tout mouvement… mais étrangement mon corps bouge soudainement sans moi, se soulève violemment au-dessus sol par les mains en avoir mal aux articulations. Je ne comprends d’abord pas. Puis je remarque que la corde a été passée au-dessus d’une branche à 2m du sol, avant de la suivre du regard et comprendre que c’est la force du cheval qui me tire !
Il me remet debout. J’ai le cœur qui en bat la chamade ! Alors que la douleur dans mes épaules tarde à s’estomper, la corde est détachée du cheval pour se retrouver solidement fixée à un tronc. J’ai si peur… Maîtresse éloigne l’animal.
A son retour, je sursaute au contact de sa main gantée qui me flatte le dos, descend sur mes fesses et s’insinue finalement d’un doigt dans le sillon. Le contact avec l’anus est électrique. Le monde de la soumission est un monde de sensation. Je me sens fondre… M’affole même délicieusement que son doigt me force à moitié… Quand il se retire, trop vite à mon goût, je dresse une belle érection contrainte dans la cage ! En quelques secondes, elle a annihilé toute angoisse ou peur… tout détachement aussi.
- Bon je t’explique à quelle sauce tu vas être mangé.
La main cette fois se pose sur la cage, alors que Maîtresse colle érotiquement son corps contre mon dos nu.
- Cela sera un plaisir pour toi et un plaisir pour moi. Je vais ouvrir ta cage, te prendre dans mon gant et te branler langoureusement jusqu’au bout, jusqu’à tu geignes ton plaisir d’éjaculer. J’ai toujours aimé entendre les hommes être si fragiles à ce moment précis… ça, cela sera pour toi, et pour moi, j’avais prévu cela.
Elle me quitte pour fouiller dans la sacoche. Ma tension remonte d’un cran, et encore plus quand je la vois avec effroi en extirper un véritable fouet de cuir ! Il finit enroulé autour d’une petite branche sur le tronc du chêne. Sous mes yeux apeurés !
- Pas mal mon effet ? Ce sera « notre » fouet. Que veux-tu, à l’heure d’internet il y a des choses qui surprennent à exciter les petites chattes, qui ne viendraient jamais à l’idée d’une femme normalement équilibrée, sans cela. C’est à la fois le risque et l’intérêt du web pour la sexualité humaine, quoi que je croie que le bilan est nettement positif. Moi, je ne pensais pas prendre autant de plaisir excité, à regarder avec faim des mâles danser nus sous le fouet, surtout avec des petits culs rebondis et pâles comme le tien que j’adore…
Emilie me sourit en disant cela. Le même sourire d’appétit que je lui ai vu dans la salle de monte de l’écurie avant qu’elle me fustige… Me voilà prévenu ! Et mon corps se crispe d’appréhension.
- Et puis, il n’y a pas que ça qu’apporte internet. Il m’ouvre une fenêtre sur la psyché des mâles comme toi, et de leur besoin d’être bousculés en permanence. Et il me permet d’entre en possession de choses qui auraient été autrefois impossible à trouver. Il y a 20 ans, j’aurais fait comment pour trouver un fouet de cette qualité, fait à la main par un artisan consciencieux que les popotins de ses congénères seront traités efficacement ? Là en un clic et en y mettant le prix, on obtient tout ce que l’on peut rêver…
Je ne me demande subitement, à m’apeurer définitivement pour le fouet et me demander combien cela peut faire terriblement mal, s’il n’aurait pas mieux valu être soumis avant l’ère d’internet…
- Donc voilà comment on va faire. Je vais te donner ton petit plaisir avant de prendre le mien, sans transition dès que tu auras éjaculé. L’idée est suffisamment perverse pour toi ?
Quelque chose me dit qu’elle ne me dit pas tout. Que c’est un piège. Je fais non de la tête, que je ne suis pas d’accord, que je n’en ai pas envie.
- Mais si tu vas aimer… forcément… comme toujours…
Je fais désespérément non.
- C’était donc mon projet. Te refaire le coup de l’écurie, un cran au -dessus. J’en bavais d’impatience de te voir danser sous le fouet, une fois bien vidé.
Sa voix s’est faite plus grave. Je note le passé employé… que me cache-t-elle ?
- Mais comme souvent, ce simple projet a pris une ampleur insoupçonnée. J’en parlé de mes intentions avec Claire l’autre jour. Une discussion intéressante qui, je ne te cache pas, a tourné rapidement autour de toi et de la meilleure façon de te gérer. C’est Claire qui finalement peut te connaître le mieux. Et elle m’a dit que la constance n’étant pas ton fort, et que si tu t’enflammais rapidement, ta détermination disparait vite. Elle craint que maintenant que tu as touché le Graal de la soumission, tu veuilles bientôt t’en détourner… Et pourtant, nous sommes toutes les 2 d’accord, que ton état de mise en tutelle est fondamental pour le maintien de notre situation actuelle entre nous 4. Même François fait beaucoup de progrès dans l’attention qu’il peut me porter au lit… et j’apprécie cette évolution, comme Claire.
Et je ne peux nier que moi aussi, « l’arrangement » me sied. Je ne suis moi aussi pas perdant dans notre improbable échange à 4. Il s’y passe nettement plus de choses que dans ma situation d’avant. C’est un bonne surprise que d’avoir la bénédiction de sa propre femme d’aller jouer sexuellement avec une autre plus encline ou douée à combler mes sombres désirs. Et Claire ne m’a jamais semblé aussi épanouie depuis des années. Elle aussi fait aussi beaucoup de progrès dans ce qu’elle est capable de m’offrir en retour…
Emilie se déplace devant moi.
- Donc Claire m’a dit que fouetter pour fouetter, tournerait vite en rond et qu’il manquerait rapidement une dimension psychologique. Elle pense que si on veut durer, il te serait utile et nécessaire de te faire monter d’un cran en soumission, pour rester heureux de ton état et concentré. Par exemple que tu aurais besoin d’associer punition et un mauvais comportement que nous te reprocherions. Je ne suis pas une oie blanche, même dans ce domaine de D/S que je connaissais mal pour n’avoir jamais eu besoin de m’y intéresser plus que cela. Ce que tu m’as obligé à faire… Mais je comprends très bien, que ce qu’elle nous incite est de franchir une ligne rouge. Passer d’une D/S ludique à une D/S plus réelle, que je n’avais pas envisagée. Du point pas de cette manière…
J’écarquille les yeux devant l’évolution envisagée. Je n’ai jamais réussi à dénouer mon nœud gordien personnel. Si j’aime toute cette noirceur de la soumission, est-ce parce que c’est une fantaisie sexuelle follement excitante ou est-ce que je suis finalement comme cela et que j’en ai besoin ? Mais je ne pensais jamais devoir y faire réellement face… Comme en écho, Emilie me répond.
- Je ne sais pas trop qu’en penser. Finalement, il y a beaucoup d’inconscient de chacun dans tout cela. Toi, moi et Claire. François aussi sans doute. Mais je ne te cache pas que l’idée de punir un homme adulte pour ses manquements est défrisante pour une femme ! Comme lui supprimer son zizi… finalement.
Elle me regarde intensément en m’énonçant cela. Si je pouvais encore espérer qu’elle ne soit pas d’accord, ses yeux me disent que sa décision est déjà prise : elle suivra l’évolution prônée par Claire. Claire s’est dévoilée et là comme le reste, je n’ai rien vu venir. Oui, je suis passé nettement à côté de sa relation amoureuse jamais terminé avec son petit ami adolescent. Mais ce qui me stupéfait le plus, c’est qu’elle qui n’arrivait pas à se mettre dans la peau de Maîtresse, se trouve dans cette nouvelle situation à 4 avec plein d’idées purement dominantes ! Elle semble là même, mener le jeu… Est-on sûr de connaître à fond les personnes avec qui on partage sa vie ? Maîtresse me ramène à ma réalité immédiate.
- Je dois donc te punir. Et tu sais pourquoi ?
Non je n’en absolument aucune idée et la perspective m’effraie maintenant.
- Tu n’as donc rien à te reprocher ?
Non je ne crois pas avoir quelque chose à me reprocher. Mais sait-on jamais…
- Tu te rappelles ce dont Claire t’avait menacé ? Que si elle n’arrivait pas à ses fins en ramenant François à la maison, elle te punirait comme tu n’avais jamais été puni. Tu te rappelles ?
Oui je m’en rappelle. Et je me souviens qu’elle avait ajouté l’idée de me punir quand elle jugerait mon comportement insuffisant. Déjà ! Mais là, François est finalement venu la baiser dans mon lit, à la maison, donc je ne vois pas pourquoi je payerais…
- Tu crois que François est venu et tout est bien allé ? Donc pas besoin de te punir ? Mais réfléchis, qu’as-tu réellement fait pour que François finisse chez toi ? Tu avais mission de plaider, supplier qu’il vienne, lui dire que le champ était ouvert et tu as fait quoi ? Claire croit que tu as fait que le strict minimum ! Et techniquement, je ne pas lui donner tort, pour savoir ce que tu as fait ou plutôt non fait. Tu avais la possibilité de faire d’avantage…
Son ton a monté ! Je remue la tête en tous sens, essaye de plaider vainement ma cause derrière mon bâillon.
- Je sais aussi que François n’a pas aidé et s’est même un peu vengé sur la bête. Mais il est venu te cocufier dans ta maison et de belle manière. Il reste cependant que Claire en attendait nettement plus et elle te charge de la responsabilité que cela ne soit pas exactement ce qu’elle avait rêvé...
C’est totalement injuste !!! J’ai bu le sperme de l’amant. Je l’ai vu prendre d’assaut la bouche de ma femme. Je l'ai entendu la faire jouir. Que voulait-elle de plus ? Que je m’humilie encore plus à le sucer avant qu’il lui la mette ? De toute façon, François n’aurait jamais voulu…
- Calme, calme… Ce que je découvre par-là, est qu’il y a une notion de valeur que chacune peut avoir. Ce qui est une faute pour l’une, peut ne pas être une pour l’autre. Cela nous amène à une question d’éthique. Avec plus d’une Maîtresse à veiller sur toi, il peut forcément exister parfois une divergence de vue sur la gravité de la faute. Que faire dans ce cas ? Nous avons discuté aussi longuement de ce point, pour se caler, et nous nous accordons finalement qu’il n’y a pas d’autre choix réalisable, que quand l’une a prononcé une punition, il faut que l’autre aille jusqu’au bout même si elle n’est pas totalement d’accord. Car sinon, cela sera la chienlit et tu jouerais bientôt de l’une contre l’autre. Et ça cela nous serait à tous inconstructif. Tu comprends ce que je veux dire par là ?
J’en comprends la logique, mais je crains que selon ce principe et en ayant 2 Maîtresses, j’en prenne double dose à chaque fois ! Perspective qui bizarrement m’excite plus qu’elle m’effraie…
- Donc pour moi, ta femme déçu a décidé que tu devrais être durement puni et je vais le faire, en allant au-delà de ce que j’étais prête à t’infliger, jusqu’à tu regrettes ton manque d’initiative. Cela devrait être suffisant persuader ton esprit que tes 2 Maîtresses parleront toujours d’une seule voix répressive. Si tu décides de continuer dans cette voie, mais cela on en parlera après… allez on commence !
La clé de ma cage réapparait de dessous son sous-pull accrochée à une chaîne. La clé de ma virilité était là à attendre entre les symboles absolus de sa féminité. Je ne connais pas un encagé qui n’en serait pas troublé. Mon sexe réagit et frémit en cage, malgré la suite promise. Maîtresse se penche pour déverrouiller un à un les éléments de ma prison, mais laisse encore tout en place. Elle me flatte les orphelines pour me faire grandir et sourit quand mon gland emporte et décroche la cage de son anneau de base.
- Si tu te voyais comme tu es ridicule, avec ton chapeau de zizi en métal ! Attends je vais te le retirer…
Elle doit presque me l’arracher même, tellement mon sexe a gonflé. Cela me fait tout bizarre de ne plus sentir la pression des barreaux. Une sensation d’absence même…
Pour l’instant, Maîtresse m’agace le gland de son doigt qui suit le pli de la couronne avant que son ongle titille le méat. Je coule déjà et Maîtresse m’en humilie « Tu vois, tu mouilles comme une fille… ». Puis plus sérieuse elle essaye de retirer l’anneau de base. En vain.
- C’est malin de t’exciter comme cela ! Comment je vais faire pour arriver à enlever l’anneau maintenant ? Je veux que tu sois tout nu pour te fouetter… Allez débande s’il te plait pour que je puisse faire repasser les testicules, vu que c’est comme cela que tu as du la mettre…
Sous l’amusement, je perçois un brin d’énervement. Il vaudrait mieux que je dégonfle rapidement…
- Alors tu te décides à dégonfler ? Oui ou non ?
Là elle ne rigole plus. J’ai beau pensé à autre chose, je n’arrive pas à débander : l’anneau fait cockring et bloque l’afflux de sang ! Je panique en essayant à tout prix de faire rentrer mon zizi dans sa coquille… Maîtresse s’impatiente… et sans prévenir m’étire les orphelines lentement à la des détacher tout en les pressant. La douleur est immense et je beugle et bouge en tous sens. Mais la méthode est efficace : je dégonfle rapidement jusqu’à ce que Maîtresse puisse faire passer en force les couilles au travers de l’anneau, m’occasionnant un nouvel écrasement des petites choses fragiles. Je me retrouve le souffle coupé, mais le sexe complètement décagé. Cela me fait une sensation bizarre, d’être encore plus que nu que nu…
Mais pour longtemps : elle me prend au chaud dans la paume de sa main et à ce régime je renais déjà.
- Bon, on va essayer quelque chose que j’ai lu : à 10, tu gicles et je passe au fouet…
Perspective affolante ! Sa main se referme sur mon sexe à demi-gonflé alors qu’elle colle son corps contre le mien.
- 1…
Sa main fait un aller-retour sur la hampe et me fait grossir encore sans que je puisse m’y opposer.
- 2…
Nouveau mouvement qui finit se refermer autour de mon gland, avant de me décalotter délicieusement à nouveau en repartant. Je frémis et me sens durcir.
- 3…
Mon phallus est dans sa meilleure forme maintenant. Je sens inhabituellement les vannes s’armer dans mon bas ventre ! Non pas déjà !
- 4…
La pression monte trop rapidement. Je ne vais pas arriver à la contrôler. Je supplie mon sexe du regard : non s’il te plait, pas aussi-vite, pas maintenant !
- 5…
Je tremble des membres de façon incontrôlée. Je n’ai même pas le temps de crier, surpris alors que le mouvement de la main n’a pas atteint le haut du gland, de partir honteusement comme le premier éjaculateur précoce venu ! Le jet très liquide monte vers mon visage et atterrit sur mon nez ! De surprise, Emilie me lâche le sexe, et les coulées suivantes tombent lamentablement dans le vide…
La stupéfaction de me voir partir si vite se transforme chez Emilie en un éclat de rire sonore !
- Et bien mon pierrot est un vrai lapin ! Et dire que je me demandais qu’est-ce que j’allais te faire si à 10, tu n’avais pas éjaculé !
Je me sens rougir honteusement. Et en plus, je me sens juste vidé et nullement apaisé. La charge est partit avec un plaisir proche de zéro. C’est cela un orgasme ruiné ? Je ne peux m’empêcher de grimacer et Emilie le voit…
- Déçu ? Désolé, si ce n’était aussi bon que ta longue attente... Maintenant c’est à mon tour… et je crains que cela ne soit plus agréable par nature.
Sans autre attente, elle se retire du contact avec mon corps pour aller prendre le fouet. Je tremble, alors qu’elle disparait de ma vue ! Ma bite pend maintenant lamentablement entre mes cuisses. J’ai les mains attachées en l’air et les chevilles immobilisées. Je me sens complétement vulnérable. Je bave dans le bâillon. J’ai la trouille en fait !
Je n’ai pas longtemps à attendre à me morfondre. Je suis surpris de sentir arriver le premier coup : une horreur qui s’aplatir sur mon épaule droite avant de s’enrouler autour de la rotule et éclater sur la peau de l’avant-bras. Je beugle de souffrance alors que mon corps encaisse difficilement. Je suis saisi qu’elle commence par-là, comme un signe qu’elle ne m’épargnera rien et je commence à perdre pied.
Les coups de Maîtresse s’enchaînent ensuite sans répit, précis, vifs de douleur, souvent sur mes fesses, tantôt au travers des cuisses, tantôt sur les épaules, dans un ordre sadique que je n’intègre pas. Il n’y a aucune pause dans la raclée. Je n’arrive plus à penser, ni même me réfugier dans mon esprit. Je hurle sans cesse la douleur qui ne cesse pas. Je ne tiens plus sur mes jambes et est maintenant pendu à ma branche sans que cela arrête ma fouetteuse dans son rythme.
Au bout d’une trentaine de coups, elle fait enfin une pause et se poste face de moi. Elle me crie de colère dessus !
- Faut que tu comprennes que c’est vers ce genre d’extrémités où je devrais te bousculer à chaque fois que ton mauvais comportement l’imposera si tu veux continuer ! Je ne pourrais plus t’épargner…
Ses yeux sont durs tout en se troublant de larmes. Je suis décontenancé par ce mélange et encore plus quand elle prendre le bout du fouet raccourci dans sa main, face à mon entrejambe. Non, elle ne va pas ?!
- 10 coups !
Le cuir est lancé par-dessous vers mon paquet exposé, avec une force suffisante pour me faire horriblement mal en s’attaquant à mes petites choses. J’arrête de respirer. Une fois, deux fois, dix fois en apnée, n’ayant plus de force pour crier.
Elle disparait de nouveau de ma vue. La corde qui relie mes mains à la branche de l’arbre se relâche bientôt. Je tombe à genoux… Elle revient. Le fouet est toujours dans sa main. Maîtresse déboutonne son pantalon d’équitation. Il tombe sur ses bottes bientôt rejoint par la culotte. Sa chatte nue et luisante m’intimide, mais sa main en prise dans mes cheveux ne me laisse aucune autre alternative que de venir m’avilir de donner du plaisir à celle qui vient de me faire si horriblement mal !
Je broute, je suce comme si ma vie en dépendait. D’ailleurs elle en dépend : pas envie de me retrouver à nouveau sous le fouet dans l’entrejambe ! Je me sens complètement mâté, ne désirant qu’une chose que ma Maîtresse jouisse et jouisse beaucoup, malgré la crispation et la demi-sécheresse que j’y découvre au début. Je broute, je suce, j’aspire, je souffle en urgence aiguillonné par la douleur que je ressens dans mon dos, sur mes fesses, dans mes testicules. Craignant le pire si elle n’obtient pas son plaisir sans doute si longtemps retenu… Il n’y a pas d’autre bruit que ma bouche et ma langue au travail dans son entrejambe. Les chairs se détendent heureusement et l’humidité revient peu à peu, puis de plus en plus. Je me noie presque. Maîtresse commence à gémir. Enfin ! J’ai la langue et les lèvres endolories. Le souffle court à force de travailler en quasi-apnée. Dans une autre situation, je ralentirais, reprendrais de l’air. Mais je sens nettement le vilain fouet contre mon épaule. Alors pas question de ralentir ! Au bout de longues minutes, Maîtresse explose dans un râle d’orgasme épique !
Son plaisir obtenu, elle me repousse et me jette au sol comme un préservatif usagé. Je la regarde dans la crainte se rhabiller. Tout est dans le symbole. Je suis un vers nu à terre, le corps fraichement marqué, son goût en bouche. Et elle me domine en Déesse, toute habillée. L’image est parfaite. Et malgré la douleur, malgré l’humiliation, je mets à sourire en moi fier d’être son soumis…
dyonisos
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Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.
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Dungeon furniture MAJ Juillet 2010
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