Dimanche 8 mai 7 08 /05 /Mai 18:59

blmuse.jpgChaque écrivain a une muse. Et si je n'en suis pas honnêtement un, j'écris du mieux que je peux. Le dernier chapitre publié (le 7) a été long à se façonner. Je n'étais pas content de son déroulé. L'épreuve du chihuahua était trop pauvrement décrite et le rythme du récit n'était pas satisfaisant donnant lieu à différents essais infructueux. La solution est venue d'abord de mon frère jumeau, yanode, qui m'a proposé la diabolique idée de la morsure par la petite lesbienne ce qui donnait le rebond qui manquait au chapitre.

Mais je bloquais toujours sur les émotions du chihuahua face à son brasier. Et comme je le voulais un minimum réaliste. alors ma très vénérée Maîtresse est venue à mon secours d'une façon vraiment étonnante qui m'a complétement ravi.Le genre d'idée folle qu'un couple D/S joueur lance à un moment : et si....

Un soir, l'autre semaine, nous regardions la télévision quand tout d'un coup, N. m'a demandé d'aller faire de la braise pour un barbecue. Nous avions déjà diné alors j'ai tout de suite compris à quoi étaient destinées ces braises. Cela m'excitait dans ma cage et je le craignais à la fois, bien que je sache que ma Maîtresse ne me blessera jamais. J'ai mis le charbon et démarrer le tout sur la terrasse de la cuisine à l'abri des regards, une place inhabituelle pour l'appareil. 

Un moment plus tard la braise était prête. Maîtresse m'avait fait déshabiller et était en train de me discipliner au fouet et à la canne sur le fauteuil de cuir du salon. L'heure était venue...

Elle m'a fait préparé moi même l'omelette avant de m'attacher les poignets derrière le dos et de m'envoyer dehors. Il faisait bon grâce à la braise qui finissait de se consumer dans le récipient en fonte. De toute façon, j'ai toujours adoré me retrouver en soumis nu à l'extérieur. Les courants d'air qui frolent ma peau, accentuent l'impression d'être vulnérable.

La cage m'est enlevée et bientôt je me retrouve dans la situation du chihuahua de mon récit dans l'attente de de faire cuire une omelette sur ses couilles. Bientôt, N. me pare mes boules d'homme pendantes d'une couche de préparation au pinceau de cuisine. La différence avec le chihuahua est qu'elle me laisse régler la distance à ma guise. La première impression est une chaleur qui rayonne fortement sur le bas de ventre et le haut des cuisses, mais est presque absente sur le sexe et les orphelines, pourtant à quelques centimètres des braises. Comme si leur climatisation naturelle les empêchait de trop s'échauffer. Je ne suis capable de tenir la position que tant que cela reste supportable sur le ventre. Après je m'éloigne un moment du feu.

Première pause et vérification du degré de cuisson. N. ne semble pas vraiment satisfaite du résultat et repart en cuisine modifier la recette. En fait l'idée du gateau à la broche, c'est la sienne! Et manifestement cela marche. En plusieurs séances d'exposition et me penchant le plus possible en arrière pour protéger mon ventre du flux de chaleur et en rapprochant les couilles quasi au dessus des braises maitenant, je sens ma peau se contracter sous la prise de la pâte. Cela marche indéniablement, et c'est possible. Maîtresse surveille mes allées et venues au dessus des braises à mes côtés d'un oeil presque clinique venant de temps au près vérifier la cuisson du gateau.

A la fin, elle m'arrête et me libère les mains. Je tate délicatement la peau sur mes testicules. Le gateau est durci étonnament. Ce n'était finalement pas aussi difficile que cela mais cela reste une expérience vraiment étonnante de complicité dans le couple. Et c'est une nouvelle preuve où peut amener les jeux consentants entre adultes.

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L'épilogue de cette aventure est le vendredi soir avant ce week-end. J'ai ré-écris le chapitre et je viens de le publier. Je suis dehors en train de fumer à ma place favorite, avec une vue directe sur N. à son bureau derrière la vitre. Je devine qu'elle lit le chapitre 7. Elle a commencé à poser un doigt sur sa bouche comme quand l'excitation monte. Elle joue avec sa chevelure. Je tape sur la vitre pour attirer son attention mais elle m'envoie bouler de ces doigts avant de se replonger dans sa lecture. Ses joues rosissent doucement mais clairement. Son nez prend une belle couleur. Je suis heureux : ma Maîtresse est visiblement excitée par sa lecture ! Et c'est tout ce qu'un mari espère apporter à sa femme. Du plaisir... à partager ensemble.

dyonisos

Par dyonisos - Publié dans : Nous
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Vendredi 6 mai 5 06 /05 /Mai 18:15

CHAPITRE 7 - Kage bolde

Quand le groupe arriva dehors, il découvrit que Joseph avait mis en place une large vasque de fonte ronde face à la porte. Au milieu, du charbon de bois s’y consumait dans une rougeur incandescente. Un peu à part, une petite table avait été ajoutée.

Claire sentit son soumis se raidir dans ses liens mais elle continua à le pousser. Il avait le regard hypnotisé par la braise incandescente et sentait l’intense flux de chaleur venir sur sa peau. Le charbon craquait sans cesse dans le brasier avec des claquements secs. Il commençait à prendre peur.

- Par pitié Claire ! Ne les laisse pas me faire cela !

Claire se demandait comment son soumis pourrait supporter ce traitement. Etait-ce dangereux ? Un peu inquiète, elle restait silencieuse, partagée entre l’instinct de protection et le début d’une excitation sadique. Encore une fois Elke décida pour elle.

- C’est énervant à la fin, cette nouvelle mode chez les soumis qui se mettent à jacter. Noémie aurais-tu l’obligeance, d’aller chercher un bâillon à l’intérieur ? Tu serais un amour.

Noémie confia sa jeune chienne à leur hôtesse pour s’exécuter. A son retour, le chihuahua fut muselé et réduit au silence du condamné. Il était blanc maintenant, les yeux dans le vague, comprenant qu’il n’y échapperait pas. Sophie posa la préparation sur la table. Elle saisit Pierre par les épaules et l’amena au plus près de l’Enfer. Pierre était terrifié. La chaleur était intolérable. Le Diable avait décidé de le rôtir à grand feu ! Maintenu fermement, aucun recul n’était possible. Il essaya de crier dans son bâillon en secouant sa tête en tout sens, sans rien obtenir d’autre qu’un grognement rauque incompréhensible. L’air prit l’odeur du poulet que l’on passe sur les flammes pour le débarrasser de son duvet, ce qui finit par attirer l’attention de son bourreau. Sophie tendit la main vers le brasier. Face au mur de chaleur, elle la retira aussitôt et relâcha sa mainmise sur Pierre, qui recula d’un pas.

- Ouille, mais c’est qu’il a raison, le chihuahua, c’est encore trop chaud. Si je les lui mets dessus maintenant, je vais les carboniser et Claire tu ne seras pas d'accord. Mais je t’avais bien dit que ses poils ne resteraient pas récalcitrants longtemps.

Le chihuahua se remettait doucement de l’horreur vécue pendant quelques instants. Sophie inspectait les dégâts sur sa peau. Il arborait des grandes plaques rougeâtres là où la chaleur s’était concentrée mais rien qui semblait grave. Satisfaite, et en attendant que l’intensité du feu se réduise, Sophie reprit donc histoire.

- Au retour de chez Elke, j’agis avec Thomas comme il avait été convenu.  Il dormait sur le canapé du salon la plupart de ses nuits. Les autres, il les passait sur la moquette au pied de mon lit. J’étais devenue extrêmement exigeante. Je contrôlais minutieusement toutes ses activités et il n’avait pas intérêt d’avoir un tant soit peu de retard dans ses tâches. Je lui avais enlevé ses vêtements à la maison. Je le maintenais dans la plus stricte chasteté avec le sexe sous clé en permanence.  Je m’occupais moi-même de sa toilette tous les trois jours. L’absence de jouissance le gardait dans un état de soumission infini qui me ravissait. Et je le punissais pour ses fautes réelles ou imaginées. Tout cela faisait de lui un bon toutou soumis et obéissant. Et j’en étais très fière et comblée.

Claire écoutait le récit avec intérêt.

- Le grand jour du mariage arriva. Il extérieurement fut tout à fait normal avec des nouveaux mariés heureux de partager leur amour avec leurs familles et leurs amis. Thomas semblait comblé de m’épouser. Je ne lui avais rien dit mais Elke était invitée à notre table d’honneur. Je la présentai comme une vieille amie à moi. Quand il croisa son regard, je sentis de la peur monter en lui un moment. Mais comme Elke se faisait fort discrète, il finit par se détendre un peu et à agir quasi-normalement en arrivant à oublier sa présence. La soirée était merveilleuse et pleine de joie. A trois heures, il était temps de nous éclipser et nous avons entamé un tour d’au-revoir rapide au milieu de nos invités. Ce fût le tour d’Elke. Elle nous souhaita naturellement tout le bonheur du monde, puis glissa quelques mots à l’oreille de Thomas.

Noémie intervint.

- Que lui avais-tu dis Elke ?

- Je lui avais dit d’être un bon petit mari soumis et obéissant à sa femme.

- Elke nous remit deux paquets, un mauve pour moi et un noir pour lui. Et elle nous souhaita avec un grand sourire une bonne nuit à tous les deux. Pour notre nuit de noce, j’avais réservé un gite à quelques kilomètres de la noce. Thomas avait été étonné de ce choix, mais comme à son habitude et plus encore depuis qu’il était à ma botte, il n’avait rien trouvé à y redire. La propriétaire nous avait préparé une magnifique chambre nuptiale dans une harmonie de blanc. Au centre, trônait le lit à baldaquin qui m’avait fait choisir l’endroit. Un feu finissait doucement de bruler dans la cheminée face au lit. Je m’y sentais bien. Je demandais à Thomas de se déshabiller complètement et de venir me rejoindre au pied du fauteuil devant la cheminée. La vue de son corps nu m’excita immédiatement.  Trônant en Reine dans mon fauteuil, je lui intimais l’ordre de s’agenouiller à mes pieds. Je lui expliquai que la partie publique de notre mariage étant passée, nous allions nous occuper de la partie privée. Je lui tendis alors un contrat écrit de ma plume sur un parchemin et je lui fis lire à voix haute chacun des articles.

- Qu’y avait-il ?

- Que nous établissions un mariage fondé sur la soumission absolue du mari à sa femme. Je lui confirmais que je serai seule à décider de son activité sexuelle jusqu’à la fin de ses jours et qu’il serait aussi systématiquement puni s’il n’obéissait pas. Et il y avait à la fin une clause où je lui indiquais qu’il serait marqué de mon chiffre en guise de symbole de mon appartenance sur sa personne. Je lui fis signer le parchemin avant de lui annoncer que le parchemin serait affiché en évidence dans notre chambre à coucher comme rappel de sa condition d’esclave, à chaque fois qu’il passerait devant, Puis solennellement, je lui ai demandé d’ouvrir son cadeau offert par Elke. Il y avait dedans un magnifique collier ciselé de cérémonie en cuir et métal. Je l’ai posé autour de son cou en lui disant rituellement que j’acceptais sa soumission et que je veillerais sur lui dorénavant. 

- Oh que c’est romantique, ironisa Claire

Sophie répondit dans un petit rire qu’elle aussi elle le trouvait.

- Après je lui ai demandé de respectueusement dévêtir sa Maîtresse. Il l’a fait avec la classe que lui avaient donnée ces semaines de dressage. Pour chaque partie découverte, il y déposait tendrement un doux baiser qui m’excitait au plus haut point. Je voyais que la charge érotique de l’effeuillage lui faisait aussi grand effet avec son pénis qui occupait tout l’espace de la coque. Une fois qu’il a fini, et face au désir qui lui avait pris l’esprit, il a osé me demander de le libérer pour notre nuit de noce. Je lui ai répondu que ce n’était pas cela que j’avais prévu. Ce soir, cela serait ma nuit et il aurait aussi, après son marquage, une nuit pour lui. Nous jouirions donc de deux nuits de noce. Il avait le regard d’un chien abattu qui m’excitait encore plus. Je ne l’ai pas laissé à ces mauvaises pensées et j’ai immédiatement ouvert mon paquet mauve. J’en ai sorti un magnifique porte gode ceinture noir équipé d’un gode d’un diamètre et d’une longueur qu’il n’avait jamais connu. Il était complété sur la face intérieure, d’un second gode aussi large mais moins long. Elke avait même pensé à rajouter un flacon de lubrifiant. Je lui ai dit qu’il était temps de consommer notre mariage, et m’étant équipée, je l’ai mis en place sur le lit, sur le dos et  le cul relevé par des oreillers. Il a relevé ses jambes au-dessus de ses épaules et je me suis présenté devant son orifice. L’introduction a été assez difficile mais une fois l’obstacle passé, c’était l’extase. Je prenais plaisir à le défoncer tandis que le gode interne m’excitait au plus haut point. Je me branlais littéralement sur son cul tout en le regardant amoureusement dans les yeux. Thomas rapidement s’est mis lui aussi à apprécier mes mouvements dans son rectum et il couinait maintenant en cadence avec mes allers et retour, comme une petite femelle en chaleur. La pénétration a duré longtemps avec plusieurs de mes orgasmes à la suite. J’ai finis par me retirer anéantie de fatigue et je me suis endormie dans ses bras.

- Cela dû être un moment inoubliable !

- Nous en avons gardé un souvenir ému avec Thomas. Nous nous sommes réveillées alors que la matinée était bien entamée. Le soleil passait à travers les persiennes des volets. Je lui ai mis immédiatement la tête entre mes jambes pour ce qui allait devenir son devoir conjugal.  C’était divin. Nous nous sommes préparés mais avant de quitter, je lui ai remis son collier.  Thomas était inquiet mais je lui ai répondu que telle était ma volonté et qu’il devait obéir en tant que mon petit mari soumis. J’ai fais ensuite semblant de lui concéder le port d’une écharpe de soie pour le cacher du regard des autres, que de toute façon j’avais prévue pour cette occasion. Et c’est secrètement paré de son collier, qu’il a retrouvé nos invités. Tout le monde s’étonnait de la présence de l’écharpe ce qui le mettait mal à l’aise, mais il s’en sortait en rougissant en prétextant avoir pris froid.

- Cela devait être excitant pour toi.

- Oui, j’avais ma culotte complètement noyée.  En milieu d’après-midi, nous avons pris congé, définitivement cette fois, et nous sommes partis rejoindre directement le domaine d’Elke. Comme prévu  il a été marqué de mes initiales au fer rouge le même jour au coucher du soleil. Cela a été un moment émotionnellement très fort pour lui. Je pense que vous devriez demander à Thomas de vous le raconter. Nous nous sommes endormis tôt ce soir là, moi dans le lit et lui dans la cage à barreaux.  La journée suivante, nous ne sommes pas sortis de la chambre. Je lui ai attaché les bras et les jambes aux montants du lit avant de lui enlever sa cage. Je l’ai baisé longuement et à plusieurs reprises en amazone tout le reste de journée, sans le détacher et en recevant à chaque fois son sperme en moi. Il ne savait pas que j’avais arrêté la pilule depuis qu’il était sous cage. Le week-end du mariage tombait merveilleusement bien au moment de l’ovulation et nous avons conçu notre premier enfant ce jour-là. Voilà l’histoire de notre mariage.

- Merci de nous l’avoir racontée.

Les braises étaient maintenant beaucoup moins rougissantes. Pierre n’avait pas osé bouger de la place où il avait été remisé mais il avait senti peu à peu la température de l’air descendre autour de son corps nu. Il avait écouté avec intérêt le récit, avec le point de vue particulier où il s’imaginait à chaque fois à la place de Thomas. Sophie s’agenouilla devant son entrejambe pour napper son sexe et ses couilles du contenu du bol. Puis le manœuvrant par la canne dans son dos, elle l’approcha des braises jusqu’à ses boules soient pratiquement au-dessus du brasier. Le chihuahua sentit immédiatement le rayonnement de la chaleur sur le bas de son ventre, puis le haut des cuisses mais pas au début sur ses coucougnettes comme si leur système de climatisation naturelle les protégeait. Instinctivement, il chercha à se reculer mais Sophie l’en empêcha et le maintint « sur le feu ».  Pierre n’arrivait pas à sentir si l’omelette prenait, mais à chaque seconde sa peau exposée semblait devenir de plus en plus chaude. Quand il fut près de ne plus supporter, il commença à s’animer et a essayé de bouger. Ce fut le signal pour Sophie pour le retirer du feu. Elle inspecta la cuisson de son « omelette » d’un doigt glissant sur la peau sous le sexe. Elle n’était pas satisfaite de la façon dont cela se passait.

- Attend moi là chihuahua, je vais modifier ma recette.

Elle emporta le bol à l’intérieur. Une minute plus tard, elle revint sous le regard interrogatif des autres Maîtresses.

- Qu’as-tu fait ?

- J’ai rajouté un peu de farine et de rhum. Je me suis soudain rappelé comment ma grand-mère faisait cuire des gâteaux à la broche au-dessus du feu. Et là cela me semble être la bonne façon de faire.

Sophie étala généreusement la pâte sur une zone beaucoup plus large allant du haut des cuisses jusqu’au bas du ventre.  Puis elle renvoya le chihuahua en cuisson au dessus des braises. La pâte épaisse agissait comme une sorte de protection thermique entre la peau du soumis et le brasier, rendant son sort beaucoup plus acceptable pour Pierre. La pâte commençait à prendre et à durcir. Et bientôt une délicieuse odeur de cuisson de gâteau flotta dans l’air. De temps en temps Sophie écartait le chihuahua du feu pour avoir le loisir d’observer l’état de cuisson de près avant de le remettre à « cuire » encore un peu. Sophie était contente du résultat avec une croute dorée qui apparaissait peu à peu.  Et elles attendirent toutes que le gâteau à la broche finisse de cuire sur Pierre.

- Bon je crois que ce sera tout, dit Sophie. Par contre je ne sais pas comment lui enlever ? Je pourrais le faire à la cravache mais je ne trouve pas cela très original.

- Attends, répondit Noémie, j’ai une idée. C’est Nikka qui va s’en charger avec sa bouche. Elle déteste au plus haut point toucher les hommes. Cela la répugne soit disant. Et bien elle va être servie. Allez Nikka à table ! Régale-toi !

Noémie prit une Nikka récalcitrante par les cheveux et la tira pour l’amener devant le chihuahua,. D’une main sur le haut de sa tête, elle lui plaqua fermement la tête sur le bas du ventre du soumis. Les lèvres de la petite lesbienne atterrirent au contact de la peau à la forte odeur musquée. Nikka refusait de tout son être d’ouvrir la bouche. Mais la main de sa Maîtresse se faisait à chaque instant plus pressante. Elle devait obéir malgré son dégout. Elle finit par se décider à entre-ouvrir ses lèvres pour aller d’une langue encore hésitante tester la consistance des macarons de pâtes. La matière était prise dans les poils non rasés à cet endroit du chihuahua, et elle sut immédiatement qu’elle n’aurait pas d’autre choix que d’utiliser ses dents en racloir sur la peau de l’homme pour décoller les morceaux. Elle détestait cette idée mais s’y résolu à se rattachant au contact rassurant de la main de sa Maîtresse qui attendait d’être fière de sa soumise. Et avec un haut-le cœur elle emporta un premier morceau qu’elle avala tout rond avec une répugnance visible. C’était infâme en bouche. Puis un second, et encore un autre. Elle se fixait un objectif à très court terme, tel morceau à enlever, pour ne pas sombrer dans la nausée. Tant mal que bien, la petite lesbienne réussit à se contrôler et arriva à nettoyer le ventre de l’homme. 

Elle s’était reculée pour essayer de se débarrasser de l’odeur du mâle qui lui montait à la tête. Mais sa Maîtresse ne lui laissa pas de répit et initia une sèche ondulation sur sa laisse qui alla mourir en un coup sec sur le haut de son épaule gauche. Nikka sursauta et sut qu’elle devait continuer. Elle sentait qu’elle était devenue le centre d’intérêt des Maîtresses qui se ravissaient de l’infortune de la jeune lesbienne. La ridicule chose du chihuahua balançait doucement à quelques centimètres de son visage et commençait à s’éveiller. Elle pensa à tout sauf ça et reporta son intérêt sur la pâte coincée à la jointure du tronc et des cuisses de l’homme, dans le sillon de l’aine. Le sexe et les couilles de l’homme faisaient obstacle. Nikka n’arrivait pas à s’y décider, mais une nouvelle ondulation d’impatience de la laisse vient lui cingler l’épaule et la fit céder. Du revers de la main, elle écarta avec répugnance le sexe de l’homme de son chemin et approcha ses lèvres du fond du sillon à nettoyer. Elle prenait à plein nez  les phéromones du mâle mêlées de sueur. Elle avait la hampe du chien  qui grossissait contre sa joue et elle sentait comment le porc d’homme commençait à s’exciter de la situation. Elle aurait voulu se reculer et s’échapper, mais Noémie avait anticipé la réaction de sa soumise et lui bloqua la tête. Nikka n’eut pas d’autre choix que de faire ce que sa Maîtresse attendait d’elle : prélever et avaler. Elle était prête à tout rendre à chaque instant et arrivait difficilement contrôler les haut-le-cœur que chaque bouchée lui créait. 

Sa Maîtresse la fit passer continuer son odieuse tâche de l’autre côté du sexe du soumis. Elle avait le bâton de chair turgescent qui lui rentrait dans la joue de façon obscène. Oh qu’elle détestait ces porcs d’hommes ! Mais la main de sa Maîtresse ne lui laissait pas d’autre choix de manger et manger, au bord de la nausée, sans repos.

Quand elle eu finit de nettoyer la zone de la plus grande partie des restes de pâte, elle sentit la pression qui la contraignait cesser. On lui permettait de reprendre son souffle. Elle s’assit sur ses talons, la bite de l’homme pleinement érigée pointant menaçante vers son front. Puis Noémie l’incita à s’y remettre :

- Allez ma petite chienne, tu as presque finie…

Nikka sortit lentement de sa torpeur et approcha sa bouche du phallus dressé de l’homme. La pâte qui avait formé auparavant une coque de croute, était maintenant fracturée en divers endroits suite à l’inflation du sexe du porc. L’odeur était terrible mêlant une sueur musquée ayant longtemps marinée dans le plastique avec une odeur acide d’urine mal nettoyée. Nikka pencha sa tête sur le côté pour essayer d’arracher des morceaux de pâte en ayant le minimum de contact avec la chose qu’elle haïssait le plus au monde.

- Non mais quelle gourde cette fille ! La bite du mâle, cela se prend à pleine bouche pour la nettoyer !

Elke venait d’intervenir pour aggraver son calvaire !

La petite lesbienne tremblait de tout son corps. Son esprit refusait cette déchéance. Elle s’était mise sous la coupe des femmes, pour ne jamais avoir affaire à ces hommes obsédés. Et là on lui demandait volontairement de se rendre et d’offrir contre son gré cette caresse avilissante. Mais sa Maîtresse ne lui laissa pas le choix : un ordre d’Elke est un commandement qu’il faut exécuter. Elle lui prit les cheveux de chaque côté de son crane pour positionner ses lèvres au contact du gland poli d’un pourpre obscène. Nikka sentait palpiter, avec une peur primitive, le désir de l’homme. La main de sa Maîtresse devenait impatiente. Elle cessa de résister et sous la pression, ses lèvres cédèrent et s’arrondirent pour laisser le passage au barreau de chair. Sa bouche était poussée à s’empaler le long de la tige, les dents détachant au passage des plaques de pâte, jusqu’à ce que le palais fût percuté, les joues distendues et que le gland eut touché le fond de sa gorge. Un violent haut le corps saisit la lesbienne. Elle étouffait et son estomac se contractait en des spasmes incontrôlables. Elle luttait pour recracher le morceau mais la main qui la maintenait empalée ne relâchait pas la pression. Et en plus elle sentit avec horreur que le porc était en train de se libérer au fond de sa gorge d’un premier jet d’une liqueur très liquide et amère qui s’écoulait dans la glotte. Elle paniqua et lutta encore plus pour arracher sa bouche de cet enfer. Elle arriva à se décoller quelque peu pour débloquer la colonne de chair immonde du fond de la bouche mais déjà elle sentit la main la ramener en place, alors d’instinct elle referma les dents et mordit la bite du chihuahua.

Pierre s’était écroulé à terre et se tortillait sous la douleur. Claire en frémit de peur pour l’homme que finalement elle aimait. Les Maîtresses étaient abasourdies et au bout de quelques instants, Elke encore une fois reprit la situation en main. Elle demanda à Noémie d’une voix sèche et qui ne souffrait pas de contestation, de ramener sa soumise à l’intérieur du bâtiment, pendant qu’elle se penchait sur Pierre pour constater les dégâts. On voyait nettement la marque des dents et un peu de sang suintait. La lesbienne ne l’avait pas raté. 

En un tour de main les cordes immobilisant le chihuahua furent enlevées  et Elke l’envoya avec Claire à la cuisine pour aller faire soigner le mordu par Joseph.

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Par dyonisos - Publié dans : Fiction
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Vendredi 6 mai 5 06 /05 /Mai 08:41

La chatte d'une Maîtresse est un objet quantique.

Pour le soumis qui l'observe de loin,
elle peut être aussi bien dans un état mouillé ou non mouillé
à l'instant de l'observation

Et chaque tentative par le soumis de mesurer son degré d'humidité,
altère irrémédiablement celui-ci.

 

Par dyonisos - Publié dans : Air du temps SM
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Jeudi 5 mai 4 05 /05 /Mai 08:36

Hier soir, j'ai invité N dans le meilleur restaurant de la région. Elle en rêvait depuis des années et, amoureux indigne, je n'avais jamais pris le temps de l'organiser. C'est fait !

Avant de sortir, ma Maîtresse s'est faite belle.  Elle était très joyeuse. C'était SA soirée à elle. Elle a sorti le magnifique bracelet d'or que je lui ai offert pour son premier anniversaire ensemble, s'est maquillée avec grâce et a même mis son parfum favori (ce qu'elle évite habituellement pour moi par amour car je n'aime pas vraiment cette odeur). Tout en se préparant devant la glace de la salle de bain, elle a approuvé mon initiative d'avoir ressorti la box et m'a avoué qu'elle aurait grand plaisir à notre retour de me faire terminer mon repas par la note épicée de son nectar.

Puis elle a joué au ken avec son homme, lui a mis une magnifique chemise et lui a même fait ressortir son élégante veste de velours noir. Bien sûr j'ai gardé ma cage mais elle a eu l'envie de faire porter à son mâle le string en dentelle qu'elle lui a offert. C'était la première fois que je le mettais avec la coque plastique et cela crée une tension inhabituelle sur le paquet qui s'est retrouvé plaqué sur la peau avec deux testicules ridicules dépassant de la culotte. Cela l'a fait rire, et sans doute déjà émoustillée.

Nous voilà partis.

J'étais venu dans ce restaurant, il y a quelques années, pour des raisons professionnelle. Mais les lieux ont été agrandis depuis, et je n'ai pas reconnu grand chose. C'est le genre de restaurant avec une décoration très soignée, un personnel pléthorique et une ambiance très intime. Ils nous installent sur la terrasse dans des espèces de siège oeuf profonds qui ont le désagrément de m'obliger à serrer les cuisses pour y rentrer, et donc de presser mes pauvres orphelines emprisonnées. Le cocktail maison est d'une fraicheur bienvenue en cette belle soirée et les petits amuses bouche servis avec offrent déjà un contraste très intéressant de goûts et de saveurs. Derrière le chef que nous avons reconnus discute avec un ami et, sans être plus que cela étonnant, est très loin de l'image d'arpenteur éclairé des douceurs culinaires de la région et des petits producteurs qu'il se donne dans les médias. Là il parle uniquement avec son ami d'argent, et de la façon d'en retirer un maximum de son restaurant avant de prendre tôt sa retraite.

La ballet des serveurs, Maître d'Hôtel, somellier commence, et il est comme d'habitude très difficile à N. de se décider entre la multitude de ses envies. Elle finit par y arriver. Je commande un gouteux Gevrey Chambertin pour accompagner le repas. Le repas commence, avec la sarabande des plats tous plus étonnants les uns que les autres, sauf l'entrée de ma très vénérée Maîtresse, qui est en deçà de ses attentes. Elle le dit au Maître d'Hotel, sans doute homo, qui en tire la tête de ses mauvais jours et a de toutes façons toujours une explication d'avance sur les goûts différents de chacun.

Les plats arrivent très contrastés en goût et en saveur. Le somnelier remplit régulièrement nos verres. Nous sommes bien. J'ai au cas où, le rosebud dans la poche pour jouer à une envie, mais j'ai oublié d'en parler à N. avant et le ballet du personnel me décourage d'aller plus loin dans mon envie. Cela sera pour une autre fois.

Nous faisons une première pause dans le fumoir extérieur entouré de très belles vitres sérigraphiées avec des motifs animaux. La seule faute de goût est la présence de poutre de pin banales. On dirait la charpente de notre garage ! Inhabituellement, N. m'accompagne d'une cigarette. Elle m'a dit après sur le chemin du retour, qu'elle avait eu à ce moment la perception aiguisée de la présence du string sous mon pantalon, et cette vision masquée l'avait mis dans un grand état d'excitation dans son entrejambe.

Nous revenons. Les desserts arrivent... J'hérite d'une très graphique dame en rouge aux saveurs d'orange, de chocolat, de caramel et d'orange avec un zest de whisky iodé dont la vue me ravit, avant de l'allécher les papilles. C'est divin mais j'aurais préféré un chocolat plus amer. Comme tout le long du repas, nous parlons de tout et de rien profitant de ce moment en amoureux sans nos trop attachants chérubins. 

L'après repas se déroule dans le fumoir, avec un whisky de 18 ans obtenu de haute lutte après être allé au secours du jeune serveur manifestement inexpérimenté. N. savoure de son côté un thè dont les effluves me parviennent et se mélange à la saveur apaisante du vieux whisky. Rien de D/S dans tout cela, tout dans le bonheur de partager amoureusement un moment hors du temps. Au détour de la conversation, elle glisse sans avoir l'air d'y toucher que je ne dois pas oublier de lui rappeler de sortir le chien au retour à la maison. Nous n'avons pas de chien et le toutou chez nous c'est moi. Je comprend que trop bien et immédiatement mon sexe vient s'étendre au maximum dans sa cage dorée.

Nous quittons et rentrons calmement profitant de la nuit vers le maison. N. conduit comme à chaque fois. Je lui reparle du rosebud et du fait que je ne lui avais par parlé vu l'ambiance et qu'elle n'aurait certainement pas osé me le mettre. N. s'en tire d'une de ces magnifiques pirouette féminine au double sens caché.

- Tu as raison, je ne t'aurais certainement pas accompagné aux toilettes pour te le mettre...

Quel idiot j'ai été !

Nous arrivons dans la maison calme. Elle ne m'as laissé aller aux toilettes en partant du restaurant, mais dans la partie D/S de notre couple, il y a un ordre de préséance que je respecte. Je me mets au pied de la box prêt à récupérer son nectar divin. J'entend bientôt le bruit du liquide qui coule le long de la cuvette métallique avant d'être concentré dans le tube transparent à mon attention. Du coin de l'oeil, je vois la colonne d'une jaune profond profond progresser vers son adorateur. Et le - SON - nectar explose dans ma bouche, puissant, épicé, concentré et prend l'ascendant sur les saveurs du vieux whisky. La Maîtresse est de retour et elle marque son territoire.

L'heure de la sortie du chien est arrivée. Il a son collier fétiche où une plaque porte sa propriété à sa Maîtresse. Et sa longue queue fichée dans sa rosette balance au grè de ses mouvements. Je suis debout pour aider à fixer la laisse avant que d'une main ferme sur la nuque, ma Maîtresse m'incite à prendre la position proche du sol qui sie aux toutous comme moi. J'adore. La laisse se tend et m'ordonne de la suivre sur la terrasse. D'un geste, ma Maîtresse m'indique le bouquet de menthe qu'elle veut que je marque de mon urine. Il est contre un mur et je dois lèver la patte arrière pour m'exécuter. Je suis un jeune chiot encore trop mal éduqué. Au moment où j'ouvre la vanne, l'effort expulse le plug de la queue. J'essaye de le retenir en me contractant au dernier moment, mais il est trop tard : le point de non retour est franchi, je le sens hésité un instant et il tombe finalement sur les planches avec un bruit mat. Maitresse ne semble pas être contente. Moi je me libère longuement sans éviter de me salir avec les filets chauds que je sens le long de ma cuisse. Le chiot n'est vraiment pas doué. Quand j'ai fini, elle sort de sa rêverie et me tire vers l'intérieur. Elle m'envoie l'attendre en chambre.

Je suis comme elle m'a dressé à le faire, en attente, agenouillé le nez contre le mur blanc. Au loin, je l'entend se préparer pour la nuit. Maîtresse arrive, me frole. Je ne bouge pas, à l'écoute de l'ordre qui arrivera bien à un moment. Mais ce qui arrive, ceux sont des coups de fouets sonores et cinglants sur mes fesses. Les premiers me surprennent et m'obligent à prendre sur moi pour garder la position. Puis elle me fait sentir au plus profond de mon être chacun des suivants. Jusqu'à un dix qui sort de sa bouche silencieuse.

Je me remet, toujours dans l'attente. Mais elle a décidé qu'il y aurait une suite, comme si dorénavant le fouet ne pouvait exister sans la canne. Les cinglées reprennent, une à une, douloureuse. Jusqu'à douze !

Je la regarde avec étonnement, et elle me sort :

- tu sais bien que l'on dit toujours dix à la douzaine ! Allez, c'est l'heure de l'hommage au corps de ta Maîtresse.

Elle se couche sur le lit dans la position découverte l'autre week-end qui me met à genoux au pied du lit pour rendre grâce à son temple. Ses jambes montent sur mes épaules pour dégager l'antre et de sa main elle invite ma tête à venir communier. Elle est bien sûr complétement mouillée et fondante. De ma langue, de mes doigts, très amoureux, je lui rend tout ce qu'elle m'offre dans ma vie. Cela lui plait intensément mais la fatigue lui refuse l'orgasme appelé. Et même le rabbit n'y arrive pas. Il est temps de se coucher.

Je l'aime.

dyonisos

Par dyonisos - Publié dans : Nous
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Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.

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