Jeudi 14 juillet 4 14 /07 /Juil 11:00

CHAPITRE 13 - Pool

Sur le chemin de retour, Claire décida de faire un détour pour visiter un peu le domaine. Le corps et l’esprit complétement détendus par le sauna, elle marchait d’un pas alerte, adorant sentir le vent venir lui chatouiller la peau nue sous le peignoir. Son chihuahua, d’humeur finalement très variable, aurait préféré rentrer directement mais il n’avait malheureusement pas voix au chapitre.  Il suivit sa Maîtresse au bout de sa laisse avec quelque mauvaise volonté, vite réprimée par la main de Claire sur son fessier. 

En remontant la rive, la Maîtresse et son toutou arrivèrent sur le barrage de terre retenant l’eau de l’étang et elle descendit vers le « fessoir » que leur avait montré Joseph la veille. C’était une construction en pierre avec des lauzes sur la toiture, qui ne montrait de leur côté qu’une seule ouverture en demi-lune. L’accès se trouvait à l’opposé.  L’intérieur assez sombre avait dû être dans l’ancien temps un lavoir. Mais le bassin, maintenant comblé, servait de base à un imposant banc de bois manifestement conçu pour y attacher serré un soumis avec de multiples lanières de cuir. Sur le mur, un important attirail de fouets, cravaches et tapettes de bois était obligeamment mis à disposition de qui voulait utiliser la pièce.  « Intéressant », se dit Claire avant de ressortir.

Un étroit chemin se dirigeait vers la bâtisse principale. Ils l’empruntèrent mais devant l’impossibilité d’avancer à deux de front, Claire dut donner à son soumis un peu plus de mou dans la laisse. Une courte montée avant de déboucher sur la piscine chauffée du domaine : un immense bassin à déversoir. Dans le coin opposé, Noémie occupait ce qui semblait être un bain à remous. Claire chercha des yeux Nikka qu’elle trouva sagement attachée à un pied de parasol prenant le soleil. Elle les approcha du jacuzzi.

- Bonjour Noémie, as-tu bien dormi ?

- Pas très bien. Et toi ?

- Pierre a beaucoup tourné dans sa cage métallique durant cette nuit…

Noémie ne lui répondit pas mais lui fit un large sourire de complicité. Claire regardait les bulles sans cesse éclater et cela lui faisait vraiment envie de s’y glisser…

- Noémie, je peux te rejoindre ? Cela a l’air sympa !

- Avec plaisir ! Tu es la bienvenue et cela me fera du bien de papoter entre fille.

Elle attacha la laisse de Pierre à bonne distance de Nikka ; elle n’avait pas oublié les mises en garde d’Elke au sujet de la petite lesbienne. Et elle hésita un temps avant de faire glisser son peignoir blanc sous les yeux intéressés de Noémie. Elle avait été très pudique jusqu’à l’âge adulte, une vraie maladie, mais elle était arrivée à s’en débarrasser quelque peu à l’université avec les premiers amants. Elle avait conscience que la lesbienne dans le bain la reluquait intensément, et sans doute cela donnait quelques rougeurs à son visage, mais finalement elle s’accoutumait assez bien à l’idée avec étonnement.  Elle pensa furtivement que son Pierre lui devait en être très surpris et honnêtement cette idée l’amusait. Alors elle prit égoïstement son temps avant de glisser son corps dans les bulles et s’installer à côté de Noémie.

- Le Domaine te plait, Claire ?

- Oh oui ! C’est un vrai paradis sur terre ! Elke est arrivée à en faire un lieu merveilleux. Cela fait longtemps que tu le connais ?

- Un peu plus de 10 ans.  J’étais tout juste étudiante la première fois que j’y ai mis les pieds à l’invitation d’Elke.

Claire aurait bien aimé lui demander ce qu’il l’avait amené là, mais il n’était pas dans sa nature d’être trop curieuse. Oh que le mélange d’eau et d’air lui faisait du bien. Noémie resta un moment dans ces pensées avant de reprendre. 

- Alors le dressage de ton homme avance comme tu veux ?

Claire fut surprise de la franchise de la question. Pourquoi, alors que Noémie avait dit clairement ce qui était une évidence pour toutes les autres Maîtresses ici ? Peut-être parce qu’elle ne pouvait pas encore complètement s’avouer à elle-même que le flot d’émotions dominantes qu’elle ressentait depuis quelques mois, n’était finalement pas autre chose que la volonté de dresser son mari pour son seul désir.

- Pas trop mal. Le Domaine permet d’avancer plus vite, mais je ne sais pas comment Pierre ressent tout cela.

- Pourquoi t’en importes-tu autant ? Ce n’est qu’un soumis après tout qui n’existe que pour ton seul plaisir…

- Mais c’est aussi le père de mes enfants !

- Oui et alors ? En le soumettant tu t’assures qu’il restera bien sage à la maison. Pas de risque d’aventure extra-conjugale, pas de risque de divorce. Tu offres ainsi la stabilité à tes enfants, tout en te libérant de la vie de femme domestique. Tu as un petit mâle soumis pour s’occuper de tout, et cela te permet même d’aller te faire plaisir ailleurs si tu le veux. 

Noémie avait une façon très crue de présenter les avantages de la D/S dans le couple. Mais au fond Claire ne lui donnait pas complètement tort. C’était un résumé rapide de la relation à laquelle elle aspirait – sauf pour prendre un amant – mais assez honnête. La lesbienne avait sans doute l’habitude d’appeler un chat, un chat.

- Tu… tu crois ?

- Bien sûr que je le crois. Ouvre les yeux, nous sommes au XXIème siècle. Le temps de bobonne à la maison, c’est fini. Place aux femmes libérées. Et en plus je suis sûr qu’au fond de lui-même, sa queue de mâle maintenant inutile ne désire que cela !

Sur ce dernier point, Claire était finalement assez d’accord avec son analyse. Elle savait que Pierre prenait plaisir à être dominé et humilié, mais ce qu’elle lui demandait c’était de ravaler complètement son ambition de mâle, pour devenir son bon toutou soumis à la maison. Et ça pour elle, ce n’était pas encore complétement gagné. Elle préféra changer prudemment de sujet.

- Tu n’as pas passé une bonne nuit ?

- Non.  Mon « Maître » n’était pas content de mon comportement et m’a fouetté hier.

Elle aurait dit cela comme elle aurait parlé du temps du jour. Elle se releva complètement dans l’eau pour laisser apparaitre son corps strié depuis le haut du dos jusqu’au bas de cuisses de méchantes traces rouges et encore boursoufflées. Claie en eut le souffle coupé. La personne qui lui avait causée autant de dégâts avait été brutale avec des coups profonds. Noémie se remit dans l’eau en grimaçant.

- Qui t’as fait cela ?

- Le courroux de mon vénéré « Maître »

- Mais tu es soumise ?

- Oui, tu sais dans ce monde, tout n’est jamais complètement blanc ou noir. Nikka est ma soumise et je suis la soumise d’une … autre personne. Comme pour les poupées russes, gigognes. 

- Je.. Je ne savais pas…

- Je ne te l’ai pas dit. Et comme tu es nouvelle dans ce milieu, tu ne sais pas encore que la réalité est souvent plus compliquée que les apparences laissent le croire. C’est assez courant en fait.

Claire était décidemment stupéfaite par la découverte du double statut de Noémie. Oh jamais elle n’aurait cru cela possible. Et elle restait aussi fascinée par la découverte de la dureté de la punition, car cela ne pouvait être qu’une punition. Une question lui brûlait les lèvres mais elle ne savait pas comment la poser. Qui était ce « Maître » terrible ? A part Joseph et Thomas, elle n’avait vu aucun autre homme Noémie devança de toute façon son interrogation.

- Je suis désolé Claire, je sais que tu voudrais en savoir plus mais je n’ai pas le droit d’en parler. Mon « Maître » me l’a spécifiquement interdit si je ne veux pas porter une cage de chasteté sur mon abricot pendant deux mois. Et ça je n’en veux surtout pas, c’est un enfer à vivre !

La voix de Noémie était devenue d’un coup chuchotant et pleine de détresse, comme si l’assurance de la lesbienne, cadre supérieur dans son entreprise, avait tout d’un coup disparu. Une larme apparut au coin de son œil. Claire ne savait pas trop que faire. Instinctivement elle mit sa main sur l’épaule de Noémie.

- Tu as mal ?

- Ne t’en occupe pas c’est entre mon « Maître » et moi. Il m’a punie, il avait raison, c’est tout. Et que cela ne gâche pas ton séjour ici. De toute façon, je ne devrais pas parler de ça avec toi. Excuse-moi.

La lesbienne se leva et sortit du spa. Claire pouvait voir que son corps avait été entièrement passé au fouet de toute part. Un vrai désastre ! Noémie avait remis son peignoir et s’enfuyait déjà à toute jambe avec Nikka.

Claire en était toute retournée. Qui était ce terrible « Maître » ? Elle sortit rapidement du spa pour aller retrouver Pierre.

- Tu as vu le corps de Noémie ?

- Oui. Mais je ne comprends pas. Elle est aussi une soumise ?

- Elle m’a dit avoir un Maître !

- Qui est-ce ?

- Elle n’a pas voulu me le dire…

Encore hébétée par la révélation, Claire cherchait d’urgence un moyen de changer d’idées. Et ce fût son bon chihuahua qui lui procura le dérivatif qu’elle recherchait : il avait osé se détacher et se remettre sur ses deux jambes pendant la dernière conversation. Sa stupeur se transforma immédiatement en colère !

- Mais qu’est-ce que tu te permets, bite inutile ! A quatre pattes immédiatement ! Ou il t’en cuira crois-moi ! 

Pierre obéit immédiatement sans doute de peur. Il voyait une lumière sadique s’allumer dans les yeux de sa femme alors qu’elle cherchait un moyen de le punir immédiatement. Son regard tomba sur une petite balle en plastique coincée dans les pieds d’un transat. Elle la ramassa avant de la lancer furieusement dans la piscine. La balle rebondit deux fois avant de s’immobilier au milieu de l’eau.

- Va chercher, chihuahua ! Immédiatement !

Pierre regardait interdit la balle dans l’eau et les yeux allumés de sa Maîtresse. Elle ne plaisantait pas ! Il devait obéir. Il s’approcha de la margelle et regarda l’étendue d’eau devant lui.

- Allez qu’est-ce que tu attends, pauvre idiot. Allez ! Saute ! Et va chercher la baballe comme un bon toutou soumis !

Le chihuahua n’y croyait pas : elle ne voulait quand même pas… Mais un magnifique coup de pied dans le cul eu finit de lui faire comprendre. Il tendit ses muscles pour sauter dans l’eau à quatre pattes. Il atterrit en un magnifique plat. Claire le regardait : son homme était parfaitement ridicule. Il commença à nager…

- Non pauvre idiot ! Tu es un toutou. Nage comme un bon toutou !

Pierre commença à battre des bras et des jambes pour avancer. Tout sauf efficace ! Mais il savait que Claire ne plaisantait vraiment pas. D’ailleurs la situation commençait à l’exciter doucement. Il arriva au niveau de la balle, qu’il prit soin de saisir dans sa bouche comme un bon toutou. Et déjà il revenait vers le bord, son trophée en bouche… Il le posa sur la margelle. Et c’était reparti pour un tour…

- C’est pour qui la baballe ? Pour le chihuahua… attention je vais la lancer…

Elle jouait à faire semblant de lancer la balle et lui se prenait au jeu, en se jetant à chaque faux geste dans la direction qu’il semblait qu’elle visait. Claire arborait maintenant un magnifique sourire, qui le ravissait. Allez hop, la balle finit pas être envoyée dans un coin.

Il s’y précipita en bon toutou à Maîtresse avant de saisir la balle entre ses dents et de la ramener tranquillement. Et le jeu continua pendant une bonne dizaine de lancés. Elle s’amusait à le mettre en erreur à chaque fois et lui réagissait au quart de tour. Un vrai moment de complicité entre une dominante et son soumis. A la fin, Pierre était exténué mais si heureux de partager avec Claire qui était devenue très enjouée. Quand il sortit enfin de l’eau, ils éclatèrent de rire ensemble !

Un peu plus tard, après être rentrée, s’être rincée et habillée d’un joli petit haut pigeonnant, Claire s’avisa que l’heure du déjeuner approchait doucement. Elle avait faim ! Elle annonça leur départ à son chihuahua à ses pieds. 

- Nous y allons, mais avant je dois m’occuper un peu de toi. Va me chercher ta laisse, chihuahua. It’s pipi time !

Claire le vit revenir sur ses quatre pattes tenant la laisse au travers de sa bouche. Un toutou espiègle ! Elle en rit de bon cœur.

- Mais c’est qu’il est inventif ce toutou ! Tiens dorénavant nous procéderons ainsi car tu es vraiment mignon tout plein avec la laisse dans la gueule.

Elle fixa la laisse à l’anneau du collier avant de le tirer vers l’arrière de la maison pour qu’il fasse un tout petit jet d’urine simplement cette fois qui glissait le long de la cage de chasteté. Elle regarda Pierre se soulager avec toute l’attention nonchalanye que l’on porte habituellement à un animal domestique. Ils partirent ensuite dans la foulée.

Au fur et à mesure de la descente, l’humeur du chihuahua devenait plus morose. Il avait faim lui aussi mais il se rapprochait aussi du maudit cachot, où il n’avait vraiment pas envie d’aller. Il essaya d’en dissuader Claire mais reçut en retour un niet définitif. Elle adorait manifestement l’idée de l’y enfermer pendant qu’elle s’amuserait à l’extérieur avec Elke. Donc il n’avait qu’à s’y plier…

Au détour d’un dernier fourré, ils débouchèrent sur un espace dégagé : une grande prairie avec au bout un auvent de toile pour s’abriter du soleil. Les autres étaient déjà là. Les soumis jouaient ensemble sur la pelouse pendant que leurs Maîtresses  discutaient activement autour d’un apéritif. Mais l’impression qui dominait était la sublime odeur de poisson grillé qui s’échappait du barbecue que Joseph surveillait. Claire y jeta un coup d’œil et y vit des magnifiques langoustes en train de griller. Elle s’en pourlécha d’avance… Elke vient à leur rencontre.

- Ah vous voilà. Joseph était inquiet pour ses langoustes, mais ne le faisons pas attendre, passons si vous le voulez bien directement à table. Chihuahua tu peux aller t’amuser avec les autres pendant ce temps…

C’était plus un ordre qu’une proposition, mais Pierre ne se voyait pas désobéir à la Maîtresse du domaine, cela serait comme manquer de respect à Dieu lui-même. Une fois libéré par Claire, il se dirigea sagement vers les autres soumis pendant que les Maîtresses prenaient place à la table dressée sous les voiles blanches…

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Par dyonisos - Publié dans : Fiction
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Mercredi 13 juillet 3 13 /07 /Juil 13:00

Prise au milieu d'un petit livre sur des nouvelles autour de la fellation tout à fait vanille. Auteur inconnu.

Laurent, un homme soumis dont j’avais la connaissance à l’occasion d’une soirée privée, était devenu mon « favori ». C’était du moins son statut officiel depuis qu’un soir d’égarement, je l’avais laissé accéder à mon corps, plutôt que de lui servir coups de fouet et brimades classiques de dominatrice. Son physique athlétique et son endurance exceptionnelle en faisaient un morceau de choix inscrit en tête de ma liste d’amants occasionnels. Je ne me privais donc pas de profiter  de ses remarquables services sexuels au gré de mes caprices, si bien que nos appétits charnels l’emportaient souvent sur les stricts codes du genre. Naturellement, je lui passais toujours un collier autour du cou lorsqu’il se présentait à moi et je le menottais dès que l’envie me prenait. Mais en dépit de ces modestes accessoires, nos entrevues s’apparentaient plus à des plans cul débridés qu’à des séances de domination. Cunnilingus et anilingus interminables, positions rocambolesques, sodomie, godemichés, jeux d’exhibition, mots crus, crachats, gifles… rien ne manquait à notre tableau pervers. Laurent ne me refusait rien, et pour la forme, il me vouvoyait toujours. Cependant, il n’hésitait pas non plus à exprimer des demandes peu orthodoxes. Un jour il m’adressa cette touchante requête :

- J’aimerais tant que vous m’accordiez une fellation.

Entendons-nous bien : sucer un beau mec bien membré n’était pas contre mes principes, au contraire. Mais quand ledit jeune homme se prétend soumis, j’ai tendance à devenir fainéante. Etiquette oblige. N’est-il pas là pour servir mon plaisir, et uniquement mon plaisir ? Je ne suis pas opposée à l’idée qu’il prenne son pied, mais de là de mettre la main à la pâte…

J’avais donc réfléchi avant de lui proposer un rendez-vous à la hauteur de ses attentes. En fait, j’avais en tête de lui offrir ce qu’il me demandait tout en redressant la barre de notre relation.

Laurent devait venir me chercher en voiture. Je ne l’avais pas convoqué chez moi, car je me sentais l’âme bucolique. Le rendez-vous était fixé dans la cour de l’immeuble. Il n’avait pas reçu d’autres instructions et demeurait en grande partie ignorant de son sort. Vous l’aurez compris, quand j’ai un scénario coquin en tête, j’adore entretenir le suspense. Pourtant, j’étais loin d’imaginer la tournure que prendraient les événements.

Laurent m’apparait, tout sourire, la mine ravie et le regard brillant, sous le porche de l’immeuble. Visiblement, le mystère qui plane autour de la soirée ne le laisse pas de glace. Toutefois, pour le remettre à sa place et l’empêcher de prendre des libertés d’amant, je sors son collier de mon sac et le lui accroche autour du cou, sous son col de chemise, avant d’exiger le baise main protocolaire.

Le contact de ses lèvres me transporte aussitôt, et, comme je ne suis pas femme à tergiverser, je décidé de passer tout de suite aux choses sérieuses. Je suis vêtue d’une veste noire ajustée sur une robe légère, qui laisse voir mes jambes parées de bas couture. En revanche, je ne porte pas de culotte. Sans plus de cérémonie, je saisis Laurent par l’anneau de son collier pour le contraindre à s’agenouiller devant moi. Les éclairs de vice qui valsent dans ses yeux laissent prévisager une soirée haute en couleur. D’un geste ferme, je fais passer sa tête sous ma jupe, le guide entre mes cuisses écartées.

- Applique-toi, mon grand !  J’ai envie de jouir.

Machinalement, Laurent a ressurgi de sous ma jupe pour regarder à droite et à gauche. Mais la crainte d’être surpris dans cette posture semble redoubler son excitation, et il disparait de nouveau sous ma jupe, caressant déjà mon sexe de son souffle chaud.

Sa langue se montre encore plus adroite que d’habitude. Il ne ménage pas ses efforts pour faire de cette situation incongrue un moment d’intense volupté. Il y a quelque chose de grisant dans cette combinaison inhabituelle d’éléments du quotidien et de stimulations intimes. Les vêtements sur ma peau, les bruits de la vie du quartier, les odeurs de cuisine, la brise légère qui court sur mon visage : tous ces détails contrastent avec l’humidité de la langue experte qui s’agite sur mes muqueuses échauffées. Débordée de sensations, je me laisse vite emporter par un orgasme qui me fait vaciller sur mes talons aiguilles. Etourdie par les répliques entêtantes du plaisir, je m’agrippe aux épaules de mon lécheur pour ne pas perdre l’équilibre. Laurent, soucieux du travail bien fait, n’a pas l’intention de s’arrêter en si bon chemin. Il connait mon appétit et sait le satisfaire. Mais, alertée par des bruits dans la cour, je dois l’interrompre d’urgence. Il quitte mes jupons de justesse : une voisine nous salue en surgissant de la cage d’escalier.

Mon favori me conduit à sa voiture. Je m’installe à l’avant, sur le siège passager, où je lui fais part de notre destination ; un bois situé à une trentaine de kilomètres de la capitale. Il a beau me questionner, je ne lui révèle rien de mes projets. Le mystère doit être complet. Comme Laurent est bon conducteur, il me vient à l’idée de pimenter le jeu. L’orgasme écourté de tout à l’heure m’a laissé sur ma faim. C’est plus fort que moi : la disponibilité de son corps m’inspire toujours des envies de cochonneries !

- Tu te débrouilles pas mal au volant, mais sais-tu seulement conduire d’une main ?

- Je crois que c’est envisageable, répond-il, l’œil luisant de complicité.

- Caresse-moi, je m’ennuie. J’ai besoin d’un petit stimulant, dis-je en retroussant mas jupe sur mes hanches et en écartant les jambes.

Par ce procédé impudique, j’expose si bien mon sexe et ses dentelles ruisselantes que Laurent passe à l’assaut. De ses doigts agiles il entrouve délicatement mes lèvres pour prodiguer à mon clitoris des caresses appuyées. Ces frottements, toujours plus rapides, allument un incendie en moi. Le regard troublé par les égarements de plaisir, je m’abandonne aux massages en contemplant le paysage citadin paré de lumières multicolores. Aux feux rouges, Laurent me lande des regards lubriques, si chargés et expressifs, qu’ils me transpercent. J’ai ainsi un deuxième orgasme sur le périphérique. Puis, repue, je laisse Laurent tranquille quelques temps… mais c’est pour mieux l’attaquer sur la nationale. Il est temps de lui faire voir mon humeur conciliante. D’une main déterminée, je fouille dans braguette pour y dénicher un sexe déjà terriblement bandé, que je taquine sans détour ni pitié. Tantôt je l’agace du bout des ongles, tantôt je le branle plus franchement, mais sans jamais mener jusqu’au bout mes offensives. Sa frustration est un élément essentiel à mes projets.

Quand la voiture arrive à l’orée du bois, la nuit est en train de tomber, plongeant les lieux dans une pénombre inhospitalière. Nous pénétrons dans la forêt endeuillée comme dans une pièce sombre, en écarquillant les yeux pour me percevoir les formes menaçantes qui jalonnent notre route. Laurent ne sait toujours pas pourquoi nous sommes là. Pourtant, notre destination finale est toute proche : un terre-plein bordant un étang paisible, où je lui dis de stationner. Apparemment, nous ne sommes pas seuls : une paire de phares indique la présence d’un autre véhicule. « Parfait », je me dis. D’autres voitures approchent déjà, nous aveuglant de leurs feux. C’est à moi de jouer. Donnant à Laurent l’instruction de se tenir prêt à démarrer si ça sent le roussi, je sors du véhicule et entame ma quête. Inlassablement, je circule entre les automobiles, toquant aux portières, questionnant et parlementant afin de dénicher la perle rare. Puis, le devoir accompli, je retourne dans notre véhicule, où Laurent m’attend, intrigué par mes manigances. En pénétrant dans l’habitacle, je me fais plus caressante que jamais. Avec des manières de chatte câline, je me penche au-dessus de sa braguette pour réveiller son membre, chatouille son gland d’une mèche de chevaux, saisis ses testicules à pleine main pour parfaire son érection. Mon cher favori est sur des charbons ardents, impatient que je le prenne en bouche. Mais au lieu de cela, je me redresse pour le regarder dans les yeux.

- Tu te souviens de ta dernière demande ? Ton désir de fellation ?

- Et comment ! Vous me gâtez vraiment, cette forêt, ces voyeurs, vos caresses…

- Ce n’est qu’un début. Je vais t’offrir ce que tu me demandais. Ce sera l’occasion pour toi de me procurer beaucoup de plaisir. Tu vois cet homme, là-bas dans l’auto ? Il va se joindre à nous pour que tu le suces. Il est d’accord. Je m’installerai sur le siège arrière pour vous observer tous les deux. Tu n’imagines même pas combien ce gendre de spectacle me stimule. Je suis déjà trempée.

L’endroit est en réalité le lieu de ralliement d’intègres pères de famille en mal de frissons homosexuels. Pas de prostitution a priori, juste un échange de bons procédés. Mon plan était d’aller leur proposer les services de suceuse de mon favori, à la condition expresse que j’assiste, en tant qu’observatrice à leur petite affaire. J’ai fini par dénicher un complice en la personne de ca quadragénaire blondinet qui nous observe de l’habitacle de son auto. Il a accepté immédiatement mon offre. Je le soupçonne d’être au moins aussi corrompu que nous, ce qui augure bien de la suite.

La surprise de Laurent est à la mesure de l’ampleur de mon piège : je l’ai bel et bien roulé ! Cependant, il n’est pas dans sa nature de se dégonfler, et encore moins de me refuser quoi que ce soit. Il ravale sa déception, pour me répondre, grand prince :

- Je ferai de mon mieux, Maîtresse…

Son sexe raide, que je tiens toujours dans ma main, trahit son désir persistant. Je n’en attendais pas moins de lui.

- Ne fais pas l’innocent… je sais que ça t’excite de jouer les suceuses pour moi, avoue !

Laurent rougit, sourire en coin.

- Vous devez avoir raison… merci.

- Tu as déjà fait ça ?

- Pas vraiment, j’ai juste branlé un mec une fois dans un club, pas trop mal d’ailleurs, me dit-il d’un air fier.

- Il faudra que tu me racontes. J’adore ce genre d’histoires. Mais tu verras, avoir un sexe en bouche est une sensation incomparable.

- Peut-être. Mais oserais-je ajouter que c’est votre regard voyeur, qui m’excitera le plus ? J’ai besoin de votre autorité, de votre présence féminine, de votre plaisir, ça me rend… invincible.

Laurent m’en sert plus encore que je le désirais. Ma chatte s’enflamme d’impatience à chacun de ses mots. J’imagine déjà ses belles lèvres charnues odieusement distendues par la verge raide, ses yeux mi-clos, des doigts robustes taquinant les couilles. Toutes ces évocations m’échauffent le ventre. Je ne peux plus attendre.

Je sors du véhicule pour m’installer derrière. Ce signal indique au partenaire qu’il peut nous rejoindre. L’inconnu se dirige vers nous d’un pas déterminé. Il est grand et bien fait, ce que je n’avais pas eu le loisir de remarquer. Beau programme ! Les deux compères formeront un couple à mon goût.

Le croyez-vous ? La rencontre entre les deux sbires est des plus touchantes. Tels des garçonnets introvertis, ils se saluent poliment, le regard rivé sur leurs chaussures. Puis Laurent se penche timidement vers la braguette de l’individu. Il en extrait une belle verge : longue, large, bien dure. Un modèle de pénis ! On ne pouvait rêver mieux pour une initiation, n’est-ce pas ? Dès les premiers instants, je suis épatée par la conviction avec laquelle mon favori endosse son nouveau rôle. Laurent sait qu’il n’a pas le droit à l’erreur. Oubliant ses inhibitions, il prend le membre imposant en bouche. Pas de coup de langue, ni de taquineries préliminaires, il va droit au but. Le gland rosé passe la barrière de ses lèvres, puis c’est toute la longueur du pénis monumental qui disparait dans les profondeurs de sa bouche accueillante. Seuls quelques centimètres débordent encore des commissures de ses lèvres que chatouille l’abondante toison pubienne du blondinet. « Belle entrée en matière », me dis-je. Le favori fait montre d’une gourmandise que je ne soupçonnais pas, et qui commence sérieusement à m’exciter. En signe d’encouragement, l’inconnu le gratifie d’un long râle de plaisir. Puis il enfouit une main dans les cheveux de Laurent pour contrôler la vitesse des va-et-vient, puis le contraint d’un coup sec à engloutir son manche jusqu’à la garde.

- Tu vas t’y coller à ma façon, lopette ! s’exclame le grand blond dans un sursaut de franchise.

Au même instant, il tourne vers moi un regard interrogateur, cherchant encouragement ou réprobation. Séduite pas son initiative, je hoche la tête pour lui signifier mon accord.

Dès qu’il sent la queue violer sa gorge, les dernières réserves de Laurent s’évanouissent pour laisser la place à un appétit vorace de véritable suceuse. Appliqué, il pompe goulûment la verge à la cadence que la poigne de son partenaire lui impose. Je devine, aux gémissements de l’inconnu, que la langue de Laurent donne aussi le meilleur d’elle-même, titillant et agaçant la base plissée du gland. Rien de bien étonnant, il a toujours été bon lécheur. Par souci, d’excellence, Laurent pense même à honorer régulièrement les testicules, qu’il traite avec presque autant de soin que le gland. Sa main ne chôme pas non plus, branlant le pénis à la base au rythme du massage de ses lèvres. De temps à autres, en bonne suceuse toujours insatiable, il sait enfoncer bien loin l’énorme queue au fond de sa gorge pour mener son partenaire au paroxysme du plaisir. Pour ma part, je n’ai jamais été autant stimulée par le spectacle de deux hommes ensemble. D’une main glissée sous ma jupe, je me frictionne énergétiquement le clitoris sans perdre une miette de leurs ébats. A force, mon sexe engorgé inonde mes cuisses. Un puissant orgasme me frappe sans prévenir quand l’inconnu se fait plus dominateur : raidi par le plaisir, il s’agrippe avec rage à la tignasse de Laurent. L’attirance que je ressens pour ce dernier explique en partie mon été d’excitation, mais je me délecte aussi de l’avoir si bien berné. Tout à l’heure sûr de lui, il est à présent rabaissé pour mon plus grand bonheur. Pourtant, Laurent n’est pas en reste. Le zèle qui guide ses lèvres dénonce le plaisir inavouable qu’il prend à ces opérations. Une suceuse est née. Combien de fois, en effet, le vois-je gober la queue jusqu’aux amygdales à s’en donner des haut-le-cœur, sans pour autant battre en retraite. 

On comprendra aisément qu’avec un tel partenaire, l’inconnu ne résiste pas longtemps. Déjà, les premiers spasmes de l’orgasme s’annoncent, et il jouit, le sexe lové dans la bouche de Laurent. C’est malheureusement le préservatif qui recueille sa semence, si bien que je reste sur ma faim. La gorge du favori aurait fait un réceptacle à foutre idéal. Et j’aurais tant voulu voir Laurent, les lèvres barbouillées de sperme, se pourlécher avec appétit jusqu’à effacer toute trace. Ce sera pour une autre fois. Pour l’instant, j’ai une autre idée en tête. Sans nous embarrasser de la forme, nous congédions l’inconnu, qui regagne son véhicule d’un pas chancelant. Puis, sans perdre une minute, nous remettons le contact : la belle application de mon favori a allumé en moi des désirs animaux qu’il faut satisfaire au plus vite.

Je commande à Laurent de nous conduire jusqu’à un petit chemin forestier de l’autre côté de l’étang. L’endroit est désert. Les phares allumés, je luis ordonne de sortir de la voiture avant de la rejoindre à l’extérieur. Le chant des oiseaux de nuit orchestre ma sortie.

A présent que j’ai assouvi mes pulsions voyeuristes, un appétit plus féminin me vrille le ventre. Sans réfléchir, je m’assois sur le capot pour profiter de la queue du favori, que j’arrache, superbe et bandant, de sa braguette.  Mon sexe moite, surexcité par les événements, n’a pas besoin de préliminaires : seule lui manque un présence oblongue massive. Lorsque sa verge puissante me traverse, j’éprouve une insigne volupté, comme une soudaine détente de tous les nerfs. D’un pied, je presse la croup de Laurent à une cadence étudiée pour lui indiquer le rythme qu’il doit adopter. Par moments, ses pulsions masculines reprennent le dessus, mais il me suffit de la rappeler à l’ordre d’un « Holà ! », comme on commande à un cheval, afin que tout rentre dans l’ordre. Puis, quand mes besoins se font plus impérieux, je l’autorise à s’emballer pour me mener vers l’orgasme à grands coups de reins.

Cependant, la jouissance passée, je ne suis pas tout à fait satisfaire. Il me décharger en lui. J’ordonne :

- Maintenant, à genoux, entre mes jambes !

Laurent obéit et s’apprête à me lécher, mais je l’arrête en ricanant :

- Tu rêves !  Je vais plutôt finir le boulot : tu n’as encore rien avalé, un comble pour une suceuse !

Comprenant mes projets, Laurent me présente sa bouche béante tel un calice. J’y déverse un remarquable jet d’urine. Une furieuse volupté, pareille à une seconde jouissance, m’emporte tandis que je me soulage dans sa gorge. Pourtant, je prends soin de marquer des pauses régulières afin qu’il avale tout sans s’étouffer et ne perde pas une goutte de l’élixir doré. Laurent boit avec une ferveur émouvante jusqu’à la dernière giclée du précieux liquide.

Sur le chemin de retour, je remarquai une fiche cartonnée posée sur le tableau de bord. Interpellée, j’interrogeai Laurent du regard. Il m’expliqua, non sans fierté :

- Le type m’a laissé sa carte de visite en partant.

-  C’est vraiment flatteur, il ne s’y est pas trompé ! rétorquai-je en me saisissant du document. J’y lus :

«  Loïc Floc’h
Aux Plaisirs de Paimpol
Restaurant »

- Formidable ! Je sais où nous allons dîner samedi soir. J’ai le sentiment que t’as pas encore goûté à toutes les spécialités bretonnes !

La voiture fendait la nuit. Je me souviens encore que son vrombissement ne parvenait pas  couvrir le rire, libre et heureux, qui montait de ma gorge.

 


Par dyonisos - Publié dans : Vacances de N. & dyonisos
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Mardi 12 juillet 2 12 /07 /Juil 14:50

Sa tête repose sur mon ventre et joue nonchalamment avec le bout dressé. J'attends que ses lèvres se posent sur la boule toute lisse et violacée. J'appelle de tous mes vœux cette caresse que j'adore. N. a enlevé ces lunettes et a posé très près ses yeux pour bien voir. Et ce qu'elle voit ne lui plait pas. Elle me parle :

- Ce n'est pas beau ces poils.

Je suis intrigué pourquoi me dire cela à ce moment ? Mais j'ai bien entendu l'intonation qu'elle a prise : la Maîtresse n'est pas loin. Les poils n'ont que quelques semaines d'existence depuis le dernier rasage dans la cage. Elle rajoute :

- Surtout ceux qui remontent sur la hampe.

Je sais, je les ai vus aussi. Ils n'étaient pas là il y a quelques années. Sans doute des poils de la quarantaine. Je sens qu'il faut que je réponde.

- oui je sais mais si je me rase cela fait des plaques rouges d'infection et, si je mets de la crème, cela me crame la peau des couilles.

Elle me répond du tac au tac.

- il existe bien des machines à rayon lumineux pour l'épilation définitive. Il faudrait que tu regardes...

Et elle embroche le gland en ces lèvres. Point final provisoire.

dyonisos

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Lundi 11 juillet 1 11 /07 /Juil 13:00

bloillet.jpg Il fait chaud et c'est l'heure de la sieste. Les enfants sont ailleurs. Son corps est couché sur le flanc, nu et tentateur. Je suis à genoux nu moi aussi sur le lit, le vit déjà tenté. Je m'aperçois qu'elle a emmené ses fesses à ma hauteur et je sais ce qu'elle désire. Je tends la main pour récupérer le tube et met un peu de gel. Déjà je me présente à l'entrée de ce nirvana étroit. Mon gland presse contre l'anneau plissé avide de s'y enfoncer.

Elle me dit ; pas bougé ! Et avec de précautionneuses manœuvres elle s'enfonce peu à peu sur la tige. Je sens les chairs intérieures qui s'écartent pour laisser passer le Maître des lieux.

Voilà, elle me libère de mon assignation à ne pas bouger. Quelques vas et vient lents pour tester la mécanique. Aucun problème. Et je lance la machine à pilonner, mon droit absolu sur mon territoire. Un vrai délice. Cette étroitesse, ce moelleux et ce déni de la normalité. J'arrive à une cadence incroyable, elle m'accompagne avec une longue litanie ininterrompue de hihihihihi ses yeux plantés dans les miens. Je lui prends sa main, tout en continuant mon œuvre.

Je sens maintenant la pression qui monte dans ma colonne. J'ai tellement envie de partir ! Cela monte tout doucement presque douloureusement. Maintenant plus rien ne me fera renoncer. N. l'a compris et l'appelle de ses yeux. Elle a senti ma respiration qui s'accélère. Je continue à pilonner sans cesse. J'ai l'impression maintenant d'une boule de feu qui chercher à se libérer. Ses cris sont plus forts maintenant. Elle m'entend haleter. Elle sait que je n'en suis pas bien loin maintenant. Ses yeux sont devenus intense d'amour. Un dernier han et me voilà que je pars dans son cul, dans une manière bien différente que devant. Pas de décharge rapide, mais une décompression lente, le temps que le liquide trouve un chemin. Un régal ! Partagé ! Encore quelques va et vient pour bien me vider et c'est terminé.

Je suis sur mon petit nuage...

dyonisos

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Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.

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