Samedi 3 septembre
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Eh oui c'est déjà la fin de l'été et la rentrée (J'en connais un qui doit exulter dans sa ferme !).
La traditionnelle fête du hameau a lieu ce week-end et contrairement à 2009 et 2010, j'y serai en homme totalement libre. Celle de 2009 arrivait en particulier comme une oasis au milieu d'une
très longue punition de privation d'alcool (5 semaines). C'était le temps où le Tribunal fonctionnait à plein régime, ce que nous ne faisons plus trop depuis.
Vous l'avez sans doute vu, l'été a été très calme sur le plan SM, sans doute le plus calme des cinq derniers été. Juste quelques petits coups de fouets en haut d'un arbre perché. Les saisons se
suivent et ne se ressemblent pas heureusement. Passez la folie des premières années de découvertes, cela se calme. Et là je pense que nous ne sommes pas différents que tous les autres couples qui
se sont lancés dans une telle aventure de vie, du moins pour ceux qui comme nous voient cela comme un jeu entre adultes consentants. Au début, il y a le charme et l'excitation de découvrir toutes
les pratiques qu'offre la nouvelle sexualité. Tester pour ressentir et se faire une opinion. C'est la période de la check list, que l'on remplit avec avidité. Puis est venue celle des
préférences.
Il faut reconnaitre que mettre en place une phase BDSM dans le couple est compliqué. D'abord parce que contrairement à une baise rapide vanille, je trouve que le SM s'inclut plus dans la durée
qui envoie le mari en état de soumission et renforce la femme dans son rôle de domination. Cela permet, je trouve, de se lancer dans des jeux d'échanges de pouvoir plus intimes et profonds. Des
choses qui ne seraient voulues et acceptées ni par l'un ni par l'autre à "blanc". Et là la question de l'humeur de chaque partenaire est fondamentale. Et l'envie de jouer va, je touve, en
décroissance des soucis de la vie. D'autant qu'avec une sexualité vanille qui a rebondit avec le renouveau de complicité apporté par les jeux SM, il y a maintenant concurrence. Et rien n'est pire
quand les humeurs divergent entre vanille et SM au sein du couple. C'est souvent un échec assuré.
L'autre événement qui se profile est la coupe du monde de rugby. A priori pas de relations avec le BDSM me diriez vous ? Et bien chez nous si ! Car la dernière coupe du monde d'un sport que
j'adore, je l'ai fini à poil, collier au coup et encagé. C'était notre premier week-end SM, celui que nous avions décidé pour
faire réagir notre couple. Voilà ce que j'avais écrit à l'époque :
Demi-finale de la coupe du monde du Rugby ce soir.
La France a perdu ce qui aurait normalement du m’énerver à mort, mais je dois reconnaître qu’être nu avec un collier de chien et une cage de bite, assis par terre au pied de N., permet
de relativiser les choses.
A me souvenir ce week-end, je dirais qu'à l'époque nous nous jettions dans le jeu SM naïvement en y retirant un immence plaisir complice. De là date le premier rasage du sexe (que maintenant je
continue même en période vanille car c'est plus sympa pour l'hygiène, et les poils juvéniles coupés repoussent drus et coupants). De là aussi la première promenade nu en extérieur à notre
excitation mutuelle, cependant interrompu par l'arrivée impromptue d'un tracteur. Que du bonheur partagé lors de ce week-end !
C'était ce que nous avions décidé pour notre 6ème anniversaire de mariage, et comme les coupes du monde sont tous les 4 ans, nous voilà donc au... dixième anniversaire qui sera cet automne. Je ne
sais pas ce que nous ferons. Nous n'en avons que très peu parlé pour l'instant. Vanille ou SM, l'avenir nous le dira. Mais je parierai plus sur un mode vanille, à moins que les anglais...
Maintenant quand je regarde les 4 dernières saisons, je me dis que les choses ont bien évolué. Moins d'accesoires, plus de sensations pures. La passion de N. pour mes couilles. L'acceptation de
la petitesse de ma chose. Le port de la cage sur de longues périodes. Et l'arrivée peu à peu d'objets symboliques de notre relation D/S : le rabbit de Madame ("l'amant"), le fouet, les
différentes versions de cages jusqu'à tomber sur la plus petite coque (avec le lots
de pièces détachées qui ont été
nécessaires pour leur réparation successives), la little queen qui tinte à chaque pas, le rosebud offert par N., la box où se réalise le plus intime échange de pouvoir, le bracelet de cuir qui me
rappelle mon appartenance 24/24... Finalement le seul objet symbolique qui était déjà là, était le collier de chien du soumis. Il a beaucoup vécu et s'est usé depuis marqué par la sueur du soumis
sous le joug. Des trous supplémentaires ont été percés pour pouvoir le verrouiller par un cadenas. Mais c'est mon collier dont je suis fier ! Lors de la visite de nos amis cet été, j'ai évoqué à
un moment de le changer (pour voir) avec en réponse un niet de ma Maîtresse. Elle aime ce collier pour son mari soumis et j'ai eu droit en prime à une description destinée à l'amie du dit-collier
: "C'est un collier de chien en cuir, épais et parfait pour mon mari".
J'ai profité aussi du calme de cet été pour mettre à jour l'index du blog. J'avais quasiment un an de retard. Cela m'a rappelé les meilleurs moments de la saison 4 : le week-end du 15 août, le calendrier de l'avent en décembre, l'anniversaire et le week-end au
coeur de l'hiver. A cela je rajouterais à titre personnel, le long échange avec mon jumeau yanode (le CrossOver) et le plaisir pris à commencer l'écriture de récit SM (Le domaine en particulier).
Mais à faire la liste de nos pratiques, je m'aperçois que certaines n'ont jamais pris, comme les cages à toutou par exemple. Beaucoup d'investissements pour un résultat très décevant. L'autre
point symbolique est que Maîtresse N. a décidé une fois pour toute depuis longtemps que les godes ceintures ne lui sient pas du tout et me prive du symbolisme de la prise de possession.
Voilà c'est un moment de repos côté SM, mais j'ai appris à me méfier : cela revient très vite.
Bon week-end à tous !
dyonisos
Petit tour chez nos hôtes qui élève des chèvres et nous
assistons à la traite de façon très attentive, bien sûr tout en pensant à la trayeuse qui attend au garage et en imaginant des soumis sagement alignés à la places des ovins. C'est tout comme la
trayeuse mais en plus grand ! Et surtout là ils ont un vrai groupe de vide qui me fait cruellement défaut et que je n'achète pas vu le prix. Une heure et demi à voir la traite de 150 bètes, tout
en pensant à d'autre type de bêtes.
