Il y a eu la fin de l'empire Romain en 476, celui des incas en 1533. L'éternel empire chinois lui même en 1911.

Il y aura eu la fin du Royaume de Mai le matin du 3 juillet 2014. Le Royaume du printemps n'aura pas passé l'été finalement.

Déjà les derniers temps la discipline du Royaume était quelque peu écornée par un peuple osant toutes les transgressions sans rencontrer de grandes représailles. Le peuple était fatigué de son sort, la Reine était éreintée de sa gouvernance mais aussi fatiguée tout court. Bref le Royaume battait de l'aile... au point que seul le fer à castrer continuait à s'accrocher...

Ce qui a valu au peuple un dernier moment de solitude dans un parc avec les pages et les amis des pages, où le peuple cru son oiseau suffisamment libre pour pouvoir pisser un homme libre dans un urinoir de bas étage. Il était fier sur le moment, moins après quand il s'est aperçu qu'il s'était pissé en fait sur le pantalon... C'est fou ce que l'on peut expliquer par l'absence d'essuie-main... lol... ben oui il faut bien se sécher les mains après se les être lavées... C'est logique non ? Le peuple a donc consciencieusement fini de bien mouiller son pantalon pour camoufler ce qui devait être camouflé.

La fin non sans qu'avant se soit posée la question de la persévérance du Royaume pendant les vacances du pays. Le peuple et la Reine en discutaient assez ouvertement. Le peuple d'abord très réticent n'était pas à la fin totalement contre. Sa Majesté elle se "tâtait" ("je me tâte. Car les vacances sont propices au sexe"). Cela permettrait de faire la jonction avec une période de dépeuplement de pages de la dyonisie à suivre. Mais la promiscuité estivale posait problème, surtout les bains avec les pages que traditionnellement le peuple assure. (oui le peuple de la dyonisie contrairement à celui de la yanodie, n'a pas peur de son ombre dans l'eau lui. lol).

Des esseyages furent même tentés. La protubérance de la cage même petite se voyait trop sous le maillot collant. Seule une double couche maillot et short de bain permettait de cacher cette cage que je l'on ne saurait voir. Mais cela mettait le bon papa du peuple à la merci d'un contact involontaire des pages turbulants dans l'eau. "Trop risqué", trancha finalement la Reine presque à contre-coeur. "ouf" se dit le peuple qui aurait vu difficilement cette période de complicité aquatique avec les pages ternie par une contrainte demandant une attention de tous les instants.

Il fut cependant essayé le concept d'un étrange fer à castrer souple, piscino compatible... Sans grande sécurité que le chose enfermée, le reste.

Bref donc à l'aube du 3 juillet, la clé disparue, réapparut mystérieusement et fut posée à côté du peuple déjà réveillé (par le fer matinal). La Reine annonca qu'elle mettait fin à sa Royauté, que le peuple et elle avaient besoin de se reposer et que les anglais qui commençaient à assiéger le Royaume lui prenaient trop d'énergie pour organiser une fin grandiose, qu'elle regrettait (comme le peuple).

Le Royaume chuta cette fois en catimini et toute discrétion.

Le peuple consomma néanmoins immédiatement sa liberté nouvelle.

      LA REINE DU ROYAUME DE MAI EST MORTE... VIVE LA REINE !

Donc au final, le Royaume de Mai se résumera à un plus de deux mois, dont 65 jours passés en cage, 2 éjaculations intermédaires dont une volée à sa Majesté, une petite centaine de coups de fouets pour désobéissance et quelques dizaines de coups de paddle et de canne, une fouettée à l'aube !, une paire de talon, des corvées en tout genre, une cinquantaine de nuits en grenouillère, 9 règles de loi, une visite avec N. chez Demonia, des besoins de toutou en extérieur et de façon générale une superbe complicité avec ma moitié...

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Parmi les édits portés par la Reine du Royaume de Dyonisie à l'encontre de son bon peuple, il s'en trouve un particulier qui vise à réprimander les habitudes tabagiques du peuple, vieux sujet du Royaume. Déjà que sa Majesté interdit à son peuple tout contact interbuccal dès qu'elle sent un soupçon d'odeur de tabac sur lui, ce qui est fort nouveau et finalement frappe déjà pas mal son esprit populaire de la désapprobation Royale. La Reine a décidé en plus, il y a quelque temps, et en autres que fumer en carriole, même tout seul pendant son trajet pour le domaine du Travhaille, était maintenant devenu hautement répréhensible.

"Parle toujours..." s'est dit le peuple, un peu rebelle sur le coup, "la Reine ne sera pas là pour contrôler ce que je fais ou je ne fais pas dans la carriole...". Sauf que...

Sauf que le peuple a été malchanceux et ce dès les premiers jours. Alors qu'il avançait au vent dans la carriole, un bout de cendre incandescente est venu trouer par traîtrise sa chemise quasi neuve. Voilà le peuple bien embêté. Il décida de passer aux aveux. Faute avouée, à demi pardonnée ? La Reine a d'abord bien ri de la mésaventure de son peuple, avant de, plus sérieuse, promettre une "double punition". Pourquoi double ? Le peuple ne l'a pas su...

N'empêche que le peuple, plus que d'avoir désobéi, était surtout chagriné d'avoir abimé une de ses nouvelles chemises neuves. La faute à pas de chance en-a-t-il conclu mais qui appauvrissait sa petite garde-robe. Il a préféra donc le lendemain, au retour à dos d'oiseau d'une lointaine seigneurie, s'arrêter à l'échoppe pour s'en approvisonner 2 de plus. On n'est jamais trop prudent... Le timing était serré pour récupérer avant l'heure fatidique les pages. Mais tout se passa à merveille et le peuple roulait à bon rythme au soleil sur le chemin de retour vers le bourg du Château. Sauf que...

Sauf que le peuple constata à l'arrivée avec grimace que n'ayant pas changé ses (mauvaises) habitudes, il venait de faire un nouveau trou sur une nouvelle chemise. Vraiment pas chanceux le peuple... la loi des séries sans doute... mais il a alors décidé d'arrêter de vivre à risque et d'obéir en n'abusant plus de tabac dans sa carriole.

L'heure des punitions arriva tardivement. Le bon peuple fut condamné à réparer les dégats et donc à se renseigner auprès de la guilde des Dames couturières comment réparer au mieux les chemises blessées pour les sauver d'une mort certaine. Avant de se transformer en Marguerite répare moi-ça sous les rires des pages... La Reine a fait l'inspection des travaux finis, assez critique mais le résultat finalement a plu au bon peuple qui porte la chemise, et c'est le principal.

Le peuple s'en croyait pardonné. 

Sauf qu'un petit matin, la Reine appela son peuple et lui annonça qu'il allait être puni de la même manière que son crime, à la cigarette écrasée sur sa peau. Là le peuple trouva cela, tout d'un coup moins drôle. Et un tel acte est chose inconnue à la fois pour le bas peuple et sa Haute Majesté. 

C'est donc des fesses tremblantes qu'il présenta, un peu angoissé par la suite à venir. 

Il sentait le chaud sur ses fesses et le froid dans son coeur, les dents serrées contre un baîllon improvisé sous la forme d'un torchon de cuisine. En bref, il redoutait... le moment où...

Il finit par arriver sous la forme d'une sorte de brève et cuisante piqûre d'insecte, mais toute chose due, pas plus intolérable qu'une goutte de cire qui tombe sur la peau à courte distance. A deux reprises en fait, pour payer les deux trous dans les chemises.

En fait la Reine s'est avouée à la fin déçue que cela ne fasse pas plus d'effet à son peuple... Et le peuple lui même était prêt à la suivre dans cette déception où la montagne de la Redoute accouche finalement d'une petite souris à peine grillée.

La Reine tout à sa déception en a même oublié d'appuyer son fouet qui est devenu une caresse sur la peau du peuple. Adieu la danse sous le fouet. Le peuple a plus craint finalement la crême que la Reine a passé sur les zones meurtries après coup : il déteste cela !

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