Nous

Mercredi 17 septembre 3 17 /09 /Sep 08:24

Cet indiscible qui mène à un retour d'un Royaume domestique.

Je ne saurais le caractériser de façon précise mais il est bien là. Il y a comme un parfum d'envie d'heures sombres ou glorieuses qui monte à la maison.

Nous partageons depuis si longtemps que les mots ouverts n'ont plus lieu d'être, remplacés par des subtiles nuances d'atmosphère. C'est ainsi que nous avons fait tant de choses à mots couverts, inconcevables au conscient, mais accueillies à bras ouverts par l'inconscient.

Ma N. devient plus sombre, plus en reproche aussi. C'est le temps des "tu vas voir..." qui clôturent les véhémences de remarques que je pourrais adresser. C'est le temps aussi des fugaces pensées à voix hautes dans l'intimité sur le thème du "et si ?".

Mon esprit chemine à son habitude, s'enfonce peu à peu dans une sorte de limbe où il anticipe avec envie ce qu'il, il y a encore quelques temps, refusait catégoriquement. La jouissance physique devient moins intéressante... Cela se passe ainsi comme à chaque fois, en une sorte d'éternel cycle lent, que je finis par bien reconnaître.

Notre sexualité, vanille ou autre, est passée dans un mode très ralentie, en une sorte d'hibernation précoce, où le dernier coup de gourdin héroïque vient cacher le calme. Adieu les belles envolées et nous ne comptons plus les empêchements de l'un et de l'autre, à ne pas faire.

Nous constatons aussi de concert que la maison, toujours dépourvue de sa servante habituelle, aurait bien besoin d'une force travailleuse et contrainte, sans jamais annoncer ouvertement ce que chacun pense... Comme s'il fallait une contrainte, pour faire les choses que l'on évite...

Le retour au côté sombre murit dans l'ombre, indéniablement et lentement. Nous y sommes habitués finalement dans notre double vie.

Pour l'instant les efforts sont mis aux contingences de la famille et nos travails, à mettre la maisonnée en ordre de marche pour la période scolaire, à courir de nouveau à droite et à gauche, à passer telle ou telle période délicate... Le Royaume est remis à plus tard, d'un tacite accord non exprimé. Mais je crois que le Royaume finira par revenir dans les prochaines semaines, ou les prochains mois... Et il sera accueilli avec un enthousiasme mutuel.

Je crois aussi qu'un événement pourrait brusquer les choses, quelque chose que j'ai fait sans le vouloir, et sans doute pas totalement accepté et pardonné par N. au fond d'elle même. Et le moment venu, Maîtresse N. pourrait finalement décidé brutalement d'initier des représailles...

Qui vivra, verra.

dyonisos

Par dyonisos - Publié dans : Nous
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Dimanche 7 septembre 7 07 /09 /Sep 08:22

Il y a des jours comme cela où nous sommes tous dans un état domiesque... Je suis sorti hier soir et si je n'ai pas le bourdon de Notre Dame des Buveurs Repentis qui résonne dans la tête au réveil, j'en ai manifestement le battant entre les jambes et l'excitation à l'esprit. Il serait peut-être temps de faire sonner les cloches en ce matin dominical...

Bien sûr cette chose dressée émeut ma Dame et fait envie. Après tout la pénitence est finie, je me dis, pourquoi pas ? Surtout qu'en ces temps d'anglais repartis sur leur bateau, la monte peut se faire à l'anciennne et à cru. Mais voilà je suis fatigué, Madame l'est aussi. C'est un concert d'amabilités :  après vous Madame, après vous Monsieur, non je n'en ferais rien. Le sexe est feignant ce matin. Ma belle me propose finalement une cuillère. Non quand même pas cela... Je me dévoue et me dresse haut avant de descendre embrocher amoureusement et durement.

Mouvement oscillatoire sans fin. Des fois je me dis que cela serait plus simple d'être éjaculateur précoce. Deux, trois et vients et cela serait parti. Mais non je suis éjaculateur tardif, surtout en fatigue, et au bout d'un long moment se pose la question de la suite, de l'arrêt ou du désembrochage.

Finalement je me désembroche fier du pilonnage accompli. Mais ma Dame est gourmande et me propose soit une sodomie soit une main dans son antre. Elle n'a que le temps de s'apercevoir de son non-choix pour moi, que je choisis sans aucune hésitation son cul.

Putain gel vide, celui-là encore vide. Ah enfin dans celui-là... Je pourfends le centre de la cible avec avidité tout en devenant inhabituellement très grossier. Madame refuse le terme de salope, préfère celui de jouisseuse. Comment arrive t-elle à réfléchir quand l'armée allemande défile dans son cul. Ah ces femmes à lunettte...

Mais finalement dans mon tardif, je dois constater que non, décidemment non, la sauce ne prend pas aujourd'hui. Trop fatigué sans doute de ma nuit. Ploc ! je décule, et me vois fini d'une main salutrice. Et je me lève comme dirait domie, les couilles vides et avec une de ces pêches ! Ma Dame, elle, retombe dans les bras de morphée droguée à coup d'hormones d'amour.

Je me lève avec un étrange dicton dans le cerveau. "Sodomie du matin et ..." Et quoi justement ? Avant cela me serait tourné dans la tête toute la journée, mais heureusement il y a l'ami web de la mémoire perdue.

Sodomie du matin, fait du bien au gourdin !

Allez bonne journée à tous

dyonisos

Par dyonisos - Publié dans : Nous
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Vendredi 29 août 5 29 /08 /Août 10:01

blhenryV.jpg

Jamais invasion anglaise ne fut accueillie avec plus de plaisir en terre françoise !

Car avec eux et leur ravage, arrive aussi la fin de pénitence de la Sainte Queue. N. me le fait remarquer ce matin, tout en me maudissant de ma longue vacherie, que j'avais exagégé, que cela ne me meritait pas une si longue peine... Mais période nada était promise et période nada a eu lieu.

C'est vrai que cela a été dur pour ma belle au moment de l'explosion des sens à la floraison. Même pour son blpenitence.jpg bourreau de queue. Mais à sa grande surprise, je m'en suis tenu à ma volonté première... Même si en représailles les sucettes ont aussi disparu.

Me voilà donc maintenant têtu et revanchard, tout en sachant qu'à moment ou un autre je vais le payer.

Ce matin au réveil dans le lit et après le débarquement des anglais, j'ai poussé un peu plus loin le taquinement en tendant à ma belle une bouteille d'eau.

- Mais pourquoi tu me tends de l'eau ? je n'ai pas envie de boire...

Puis elle jette un coup d'oeil à la Sainte Chandelle dressée.

- Alors là tu peux rêver ! Je n'ai pas envie de te faire plaisir, ni de partir frustrée au travail. Là, tu te la mets où je pense. Et même que peut-être je vais t'enfermer dans ta cage, cela calmera tes ardeurs !

Des menaces, toujours des menaces...

dyonisos

Par dyonisos - Publié dans : Nous
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Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.

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