Saison 3

Samedi 8 août 6 08 /08 /Août 23:32

Au début de notre pacte SM, N. avait répondu sur les jeux uro dans un questionnaire mutuel sur les pratiques BDSM le 2 à savoir que cela ne lui plaisait pas particulièrement mais elle ne s’y opposerait pas. A l’époque elle n’y voyait aucun attrait. Moi au contraire je savais de suite que j’aimerai ça. Nous avons essayé lors de notre week-end BDSM pour notre 6ème anniversaire de mariage, sans conclusion d’ailleurs. Mais il ne faut pas désespérer des femmes…

L’an dernier lors de nos séances de domination estivales, N. a pris l’initiative de recommencer. Elle m’amène à la douche et lâche les vannes. Cela se passe souvent en début de séance comme premier acte de possession : je te pisse dessus donc tu es mon esclave. Il n’y a rien de plus efficace pour se faire remettre à sa place. Souvent elle prépare son « coup » et attend d’avoir la vessie bien pleine avant de commencer la séance de dressage. J’avoue que la première fois qu’elle s’est ainsi soulagée sur moi en guise de préambule, j’ai été très surpris d’autant que le séchage est très partiel et que je reste ensuite marqué de son odeur. Des fois, cela n’est possible ou elle a oublié de se retenir et je sens une déception chez elle. J’avoue que j’adore sentir couler son urine chaude sur mon corps voire même essayer de la capter en bouche au passage pour sentir dans les papilles le goût très spécial de son urine. Je crois psychologiquement que si elle me fait boire à sa source, je lui appartiens.

Dernièrement N. a fait un rapprochement très intéressant entre la valeur symbolique de possession pour elle lors de ces douches dorées sur son soumis et le fait d’un homme de gicler son sperme sur le corps d’une femme. Je n’y avais pas pensé. A chaque fois, il s’agit de marquer le partenaire avec le fluide le plus intime. J’ai toujours supposé que la douche de sperme que je pratique de temps en temps en période vanille, au grand plaisir de N. avait un côté très D/S. Son équivalence que N. marque ainsi me la confirme.

Je pense qu’un jour je construirai un siège spécial transparent pour recueillir et boire à la source la totalité des jets dorés de N. pendant une longue période de domination. Sans faire de bruit, on s’y achemine peu à peu…

dyonisos

Commentaire de 2015 : je suis surpris d'avoir écrit cela à l'époque, prémonitoire pour la suite (même si c'est la partie la moins expliquée - à escient - du blog) 

Par dyonisos - Publié dans : Saison 3
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Jeudi 6 août 4 06 /08 /Août 22:57

Je me souviens de la première fois que j’ai acheté un gode-ceinture. Nous nous connaissions depuis quelques semaines et je venais juste lui prendre de haute lutte son cul. Je rentrais du sud et N. devait me prendre au vol à la gare du Nord. J’avais de l’avance et je suis rentré dans le premier sex-shop trouvé avec une idée derrière la tête.

Pour ceux qui fréquentent les sex-shops, l’atmosphère est toujours très lourde au-delà du rideau de velours. Cela fait l’impression de rentrer dans une boucherie avec toutes ses jackets de DVD montrant crûment des sexes de femmes et d’hommes. Les gadgets sont souvent relégués dans une vitrine exigue au bout du magasin. En bruit de fond, on entend les râles venant des cabines de visionnage. Et le tenancier du magasin a toujours la tête de l’emploi : au choix soit un cinquantenaire suant soit un immigré de fraîche date parlant un français approximatif. Dans le sex-shop de la gare du Nord, je suis ainsi accueilli par un vietnamien de 25 ans environ.  Il y avait 3 godes ceintures rose chair de fabrication forcément bâclée dont seule la taille du premier me semblait acceptable à ce moment là. Tout ça évidemment dans une vitrine fermée à clé qui demande l’intervention du sus-nommé vietnamien pour récupérer l’objet désiré. Je l’appelle donc. Pour l'achat d'un tel objet, on ne peut faire illusion très longtemps. Les choses sont claires, c’est pour que Madame encule son petit copain. Le vietnamien arrive avec un petit sourire me semble-t-il narquois. J’avoue que je ne suis pas très à l’aise, d’autant qu’il entreprend de me faire choisir un modèle à gode beaucoup plus épais en plaidant que le plaisir est bien meilleur. Moi je le trouve monstrueux. Et bien sûr il est plus cher.  Je reste sur mon choix, paye et sors…

Je n’ai pas de souvenir très précis de la première fois où N. s’en est servi. Cela devait être un dimanche après-midi, sur le lit conjugal, moi nu en lévrier attendant que N. porte l’estocade. Ce que j’ai ressenti je ne m’en souviens pas. D’ailleurs dans les années qui ont suivi il n’a pas du être beaucoup utilisé.

Quand il y a 2 ans, N. et moi avons scellé un pacte BDSM, j’ai commandé un god-ceinture en cuir plus professionnel dans un magasin spécialisé BDSM. De façon générale j’aime bien les accessoires SM, ce n’est pas donné mais je trouve que souvent les objets ont fières allures comparé à l’obscénité de ces godemichés roses que l’on vend en sex-shop. Le notre est composé d’un porte gode en cuir permettant à l’aide d’anneaux en métal de fixer un gode sur le devant, voir même de l’équiper d’un gode complémentaire rentrant pour N. Quasiment n’importe quel gode peut être utilisé : pour nous un gode de moyenne taille noir en forme de baleine ( !) que nous utilisons souvent pour commencer, un gros cylindre épais noir une fois que je suis bien échauffé et depuis quelques mois une bite ébène moulée sur modèle (une star de la scène gay si j’ai bien compris) avec des couilles à la base que N. adore me rentrer profond jusqu’à « SES couilles » tapent sur les fesses.

En fait mon vrai dépucelage anal, je l’ai eu le soir où nous avons reçu le matériel. N. m’a d’abord chauffé le corps avec l’aide de la tapette, son instrument favori. Puis m’a mis à 4 pattes sur le lit après m’avoir huilé l’anus. L’attente a commencé… J’avais interdiction de me retourner mais j’entendais des bruits d’ hanarchement mêlés avec des soupirs de plaisir derrière moi, sans savoir ce qui se passait. Puis au bout de ¼ heure, elle s’est présentée derrière mes fesses, à pointer le bout de l’engin sur ma rondelle et soudainement a poussé d’un coup jusqu’aux tréfonds. Je me suis effondré sur le lit à la fois de surprise et de douleur. Elle faisait venir le gode d’avant et en arrière à bon rythme tout en poussant des râles de plus en plus sonores. Elle était déchaînée, seule la montée du plaisir comptait. A un moment elle a même empoigné d’une main mon pénis et m’a crié d ans l’oreille «  tu nous jouis pas ? jouis donc TAPETTE! Jouis donc ». Puis elle repris ses va et viens jusqu’à partir à l’orgasme et s’effondrer à son tour sur son soumis de mari, le gode toujours dans le cul. Je n’ai compris ce qui s’est passé que lorsqu’elle m’a libéré : elle avait mis un double gode sur la ceinture et s’était servi de mon cul pour se branler. J’ai eu le cul cassé, légèrement saignant pendant 2 jours, mais je suis très fièr d’avoir été ainsi dépucelé.

L’autre grand souvenir au gode ceinture est arrivé un an plus tard au cours de l’été 2008. L’ambiance était complètement différente. J’étais pénis en cage, sur le dos, jambes relevées au-dessus des épaules, un coussin sous les reins offrant mon trou du cul à N. Elle  m'a alors pris, baisé si j’osais dire, au gode ceinture avec des godes de plus en plus gros et larges. Je bandais dans ma cage à moitié et prenais mon pied à me faire pendre le cul de cette façon. N. de son côté mouillait à grands flots. C’était divin et je pense que ce soir là tout serait rentré dans mon cul. C’est bizarre pour un homme hétéro d'avouer cela, mais j’adore que N. me baise par le cul. J’adore prendre un grand plaisir qui ne passe pas par mon phallus. C’est loin d’être une punition pour soumis mais plutôt une récompense. A la suite N. m’a parlé de tout l’impact psychologique et de l’excitation que lui apporte l’inversion des rôles. Elle me dit que c’est quelque part un fantasme féminin très répandu et je suis prêt à la croire.

La dernière expérience que je voudrais raconter ici, est la fois où N. s'est empalée, mon pénis en cage, sur un gode ceinture équipé d’un gode de gros diamètre. La première réaction de N. fut dire que c’était froid mais elle s’est très rapidement adaptée à une grosseur que je ne peux pas lui offrir et a pris un pied magnifique. Mon feeling à moi est bien différent. C’est bien sur très facile pour homme d’utiliser un gode ceinture. C’est si proche de l’acte naturel. Par contre on n’a aucun contact physique si bien que l’esprit se détache très rapidement de l’acte et que cela devient une action mécanique. Je pensais ressentir un sentiment de frustration trouble mais néant…

dyonisos

Par dyonisos - Publié dans : Saison 3
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Dimanche 2 août 7 02 /08 /Août 11:08

Encagé. J’adore ce terme. Ainsi que l’impression qui va avec être mis sous cage.

Sur le web, un certain nombre d’hommes soumis voudrait faire croire que c’est une pratique imposée par leur maîtresse,  mais je crois qu’elle est souvent beaucoup plus consensuelle qu’ils voudraient bien l’avouer.  On ne porte une cage de chasteté qui si d’abord on le veut bien. Moi à mon niveau je peux la retirer quasiment à tout moment en désengageant par derrière le pénis, puis les couilles une à une. Certes, si je ne possède pas la clé, je ne pourrais pas la remettre tout seul mais j’ai du mal à imaginer que N. puisse le faire de force. Certains se font poser un anneau de frein pour sécuriser le port avec un câble, mais même là je ne vois comment le câble pourrait résister longtemps à une pince coupante. La cage sûre à 100% me semble une utopie.

Ce qui frappe d’abord est que les cages sont aux soumis ce que les chaussures sont aux femmes : il y a toujours une bonne raison d’en acheter une nouvelle. Moi j’en possède 3 toutes en plastique.


J’en ai tiré quelques règles empiriques :

- moi qui porte les bourses près du pénis, les modèles à anneau fixe sont très durs à remettre après nettoyage dès que les couilles gonflent à ne pas être soulagées. Je préfère nettement les anneaux démontables.

- il y a une loi générale : plus la cage est grande et aérée plus l’hygiène est facilitée mais plus l’érection nocturne est puissante et arrache les couilles. L’optimum que j’ai trouvé est de porter une cage petite qui empêche le phallus de bander à 100%. Le corollaire dans cette situation est que le bout du pénis gonfle au début sous forme d’œdèmes heureusement non douloureux et qui disparaissent au fur et à mesure des jours de la cage. Mais je vous jure que la première fois que cela arrive c’est très impressionnant et inquiétant.

- le confort du port de la cage dépend de 2 aspects. Le premier est d’éviter tant que possible d’irriter la peau en mettant un maximum de crème de protection. Dans le contraire, je ne finis que de ressentir le tiraillement lancinant au niveau de l’anneau. Le deuxième, plus difficile à contrôler, est la tension du sac à bourses. S’il est ramassé, les couilles sont en pression entre les 2 anneaux et il est impossible d’oublier la cage.  En fait, les hommes connaissent bien que cet état de fait dépend essentiellement de la température des testicules. Pendant le sommeil, la température corporelle diminue, ce qui explique pourquoi le port est moins aisé le matin au réveil que le soir. Pour contrer un peu cette tendance naturelle, j’ai pris l’habitude de dormir avec un slip serré.

- le rasage du pénios et des couilles est fondamental

Mon choix actuel s’est arrêté sur la CB6000S, petite sœur de CB6000 avec une cage aussi étroite mais beaucoup moins longue. Ce qui j’y gagne : rien pour les érections mais une discrétion dans la vie courante améliorée. En pratique la cage est quasi indétectable sous un pantalon ce qui permet un port 24/24 facilité. 

Je disais que l’encagement est consensuel. Pour en arriver à un port 24/24 pendant des semaines, il a fallu un double apprentissage. De ma part d’abord, pour apprendre à la supporter, à gérer les érections nocturnes, à éviter les échauffements au niveau de l’anneau et à assumer son port dans toutes les situations familiale, travail, amis. Pour ce dernier point, la discrétion accrue des cages a bien aidé. Pour N. se fut différent. A la base comme toutes les femmes, elle adore garder sous clé la virilité de son homme. Mais elle a du dépasser son fond de moralité judéo-chrétienne, se convaincre que le port était possible sans désagrément en famille (même devant les enfants), que les petits désagréments que je vivais étaient tout à fait supportables et à gérer une sexualité différente sans pénétration de mon pénis.

Il y a bien sûr d’autres façons de m’empêcher de toucher mon pénis par exemple en me faisant dormir les mains attachées court au collier. Nous l’utilisons par exemple après une séance forte de malaxage (brise ?) des couilles. Mais en dehors des périodes où ces jeux SM sont poussés qui correspondent aux périodes où nous sommes seuls à la maison, le port permanent de la cage est plus pratique, par exemple si je dois me lever la nuit pour un cauchemar des enfants. En pratique la cage est mise pendant une période de jeux SM et est gardée pour rejoindre une nouvelle période.

L’effet physiologique et psychologique de la cage sur moi est assez complexe.

A la base, il s’agit d’un ascétisme : ne plus se branler. J’ai remarqué que la branlette était souvent non un besoin mais plus une activité. Je ne sais pas que faire, alors je vais sur l’ordinateur pour mater des sites et me branler une ou plusieurs fois avec un degré de satisfaction souvent décevant. La cage m’empêche cela avec pour conséquence que je me couche et me lève plus tôt (l’érection matinale étant un réveil efficace) et que je suis plus attentif aux tâches à faire dans la maison. C’est fou comme il devient naturel de faire le ménage, étendre les lessives, etc. Aux niveaux des hormones, je ne ressens pas une envie irrémédiable de vouloir jouir même après plusieurs semaines de chasteté mais je reconnais que mon agressivité masculine diminue pas mal pendant ses périodes sous clé.

Le deuxième point important à mes yeux est que je me sens vraiment sous la domination de N., qu’elle m’apporte d’autant plus facilement que cela demande peu d’effort. Je sais toujours quand je suis mis en cage, mais je ne sais jamais quand j’en sortirai. Cela m’apporte une quiétude moi qui suis toujours habitué à décider pour tout dans la vie. Je considère le port 24/24 comme une fierté et j’adore abandonner le contrôle de ma virilité à N. Le moment où elle referme le cadenas est toujours un moment très troublant et très intime avec N.

Dyonisos

(en cage depuis 16 jours) 

Par dyonisos - Publié dans : Saison 3
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Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.

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