Jeudi 19 novembre 2009
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Je complète ici la réponse que j'ai faite à yanodé, sur mon ressenti de la cage de chasteté.
Finalement je trouve que c'est la contrainte la plus emblématique de mon statut de soumis.
Parce que d'abord c'est une véritable soumission 24/24. Certains rêveraient d'une soumission permanente à leur Maîtresse, de vivre nu sous sa domination, de dormir au pied
de son lit. Mais tout cela, même si c'est attirant n'est vraiment pas possible dans le cadre d'une vie familiale avec enfants et amis vanilles. La cage permet de me sentir soumis tout le
temps et c'est là son premier avantage.
Parce que c'est une contrainte pas facile à vivre. Même si on finit par plus ou moins s'y habituer, la cage n'est pas toujours facile à supporter (échauffement,
incomfort, réveil nocturne). Et quelque part, cela comble, sans grand effort de ma Maîtresse, mes tendances maso et ce sur une durée sans aucune commune mesure avec les séances de
dressage ou de punition.
Parce que cela m'apprend la patience du soumis. Etre en cage, c'est long et parfois agaçant. Il m'a fallu apprendre à accepter mon sort et attendre ma libération un jour. N. est
devenue de plus en plus exigeante quant à son port. Le plus dur, je trouve, c'est quand je suis dressé sans pourvoir quitté la cage. Dans ces conditions, je souhaiterais le plus au monde pouvoir
bander librement pour atténuer un peu les coups et tortures infligés par N.
Parce que je porte la cage 24/24 quelque soit le lieu. Allez au restaurant en cage avec l'amour de sa vie change fortement le point de vue de la soirée. Votre
Maîtresse rayonne car elle sait qu'elle détient la clé et qu'elle est excitée de savoir que c'est elle qui a ce pouvoir. Il est dur la première fois de la porter au travail ou en famille
avec la crainte que l'on soit découvert. Et puis le travail est un lieu très éloigné de la maison où ont lieu habituellement dans l'intimidité des jeux SM. Je recommande à toute Maîtresse
d'obliger leur soumis de la porter en tout lieu et toute occasion. L'humiliation et le stress ressenti permet de faire de rapides progrès dans la soumission.
Parce que j'adore dépendre d'elle pour ma libération. Je ne sais jamais combien de temps je vais rester en cage et quand je serais libéré. J'essaye de lui être le plus agréable
possible et j'adore cet adoucissement de personnalité. Et il n'y a rien de plus beau que de dépendre de la femme que l'on adore !
Parce que cela crée une extraordinaire complicité avec N. Je suis enfermé volontairement. Mais ma cage devient de fait un sujet de complicité total avec N. quand je la porte. En
liberté, nous allons échanger des mots de complicité sur notre passion BDSM, mais ceux-ci ne sont pas aussi courants que quand je suis en cage. La présence de la cage renforce la complicité
entre nous.
Parce qu'en m'enfermant, ma Maîtresse prend une partie de ma virilité. Qu'y a-t-il de plus symbolique que de prendre le contrôle total de
mon sexe jusqu'à m'empêcher de me masturber et de prendre majouissance ? N. adore cela, comme une revanche du sexe faible sur le sexe dit fort.
Parce qu'ironiquement la mise en cage me rappelle 20 fois par jour, que j'ai une bite et que je ne peux pas m'en servir. La cage induit une virilité exacerbée. C'est encore pire
quand N. joue à m'exciter dans la cage pour me faire à la fois sentir son pouvoir et les limites de mon tube de plastique. En cage, je n'oublie à aucun moment que je suis un homme.
Parce que cela m'oblige à rester chaste, à ne pas me branler. A bientôt 40 ans, j'ai passé une vie à me masturber même en mariage. La chasteté imposée me fait quelque part
retrouver du plaisir. Les traites ou les libérations sont des grands moments et je dois avouer que les jouïssances obtenues sont mémorables.
Parce que j'aime plus que tout que N. referme chaque matin le cadenas avec son magnifique sourire complice.
dyonisos
Par dyonisos
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Publié dans : Saison 3
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Mercredi 18 novembre 2009
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Lundi comme j'étais malade j'ai du aller chez le médecin. Le problème est que j'étais en cage et que je m'y voyais pas y aller avec, surtout connaissant l'inventivité de notre médecin de famille.
Comme N. tient avant tout à ce que notre D/S reste domestique sans prise de risque pour notre statut social (voir envie de promenade), je n'est pas eu trop de mal à être libéré pour quelques heures.
Notre médecin de famille est peut être un très bon médecin, mais je crains ses inventions (bonnes ou mauvaises) qui lui font souvent pratiquer des examens complémentaires. C'est à chaque
fois la surprise. Par exemple lundi j'ai eu droit à un électrocardiogramme en supplément alors que j'y allais pour une bronchite carabinée. L'ECG a évidemment rien donné ; tout était normal
rassurez vous. Mais j'ai atteint le summum au mois de juin dernier lorsqu'il a absolument voulu me pratiquer un toucher rectal de contrôle. Je sais, vous me diriez, on ne voit que cela
dans les films mais moi c'est ma réalité, vu que c'est même le deuxième qu'un docteur m'inflige.
Le premier, qui m'a valu mon premier moment de solitude, était lorsque que j'avais 25 ans. Je sortais de l'armée et j'avais souffert d'infection urinaire en pagaille pendant toute une année. La
seule chose qui me soulageait était, de fait, de pisser. Pas grand chose à attendre du médecin militaire : infection urinaire = est allé voir les putes donc pilules. Mais je vous jure que ce
n'était pas le cas. Donc dès mon service terminé, je me suis dépêché d'aller voir un médecin civil car je souffrais vraiment trop. Elle (c'était une femme) m'a renvoyé vers un spécialiste en
urologie à l'hôpital.
Le jour dit, je suis introduit dans un espèce de cabinet glauque. Il y a là une infirmière mochissisme au possible (heureusement) et le docteur d'une soixantaine d'année. Déshabillez vous
Monsieur. Non non enlevez tout. Je me suis retrouvé complètement à poil devant ses personnes vraiment gêné. Et l'examen clinique a commencé sans une once de considération pour moi.
Faites ceci, faites cela. L'infirmière moche qui tournait autour me mettait mal à l'aise.
L'examen a commencé par une vidange forcée de la vessie. En pratique, le docteur prend votre pénis et introduit une tige creuse dans le canal de l'urètre et va forcer l'anneau qui ferme la
vessie.Vous vous videz immédiatement à l'insu de votre volonté. Le sentiment que j'avais était que je n'étais plus considéré comme un animal à examiner. Aucune sympathie ni considération
chez l'un comme chez l'autre.
Attention Monsieur je vais vour faire un contrôle de la prostate. Mettez vos fesses au bord de la table ! Immédiatement je sens 2 doigts me forcer l'entrée du cul sans ménagement
puis farfouiller dans mon rectum à la recherche de la prostate. Au niveau sensation, je dirais que c'est comme quand N. maintenant veut me prendre mon cul sans sommation, elle force (ou défonce
l'entrée) sans aucune considération pour moi. Mais là c'est de la Domination pas de la médecine.
Bref au final ils ont finis par trouver ce qui n'allait pas en enfilant une caméra dans l'urêtre (et tout cela en direct sur un grand écran) : j'avais depuis la naissance un barreau de
chair qui séparait en deux le canal de l'urêtre et qui c'était infecté. J'ai soudain eu l'explication pourquoi depuis plus de 25 ans je n'arrivais pas à pisser d'une seul jet dans la cuvette des
WC ce qui m'a valu souvent de pisser en dehors de celle-ci. Prenez un jet d'eau et mettez un obstacle sur son chemin, le jet va se séparer en deux c'est scientifique.
Essayez de viser la cuvette ! (lien si je le jeux n'apparait pas, un filtrage semblant avoir été mis en place)
Il fallait donc opérer pour enlever ce barreau de chair (urectotomie est le nom scientifique). Je me présente le jour dit au service d'urologie de l'hopital pour l'opération. L'ambiance est
simple que des petits garçons qui ont des problèmes de descente de testicules et moi 25 ans. La honye quoi ! On se déhabille entièrement puis douche à la bétadïne obligatoire (sympa pour ce qui
en ont déjà fait) et hop direction le bloc. Là je m'en souviendrais tout ma vie. Vous, vous êtes à poils et la demi douzaine de personnes en face sont tous habillés de vert. Là une infirmière du
bloc vous invite à vous installer sur la table d'opération et à mettre vos jambes dans les étriers de table de gynéco. Les gens discutent gentiment avec vous pendant que vous leur montrer
votre entrejambe. 2ème grand moment de solitude. Heureusement qu'ils m'ont endormi ensuite car je ne serais pas si ma honte aurait été supportable encore.
Même si à l'époque j'étais déjà très intéressé par le BDSM, je ne voyais pas d'ambiguïté sexuelle dans le toucher rectal. Juste un moment honteux dont on veut vite oublier que cela est
arrivé.
Depuis que nous avons commencé à partager avec ma Maîtresse et femme N. des jeux SM de plus en plus poussés, bien évidemment la pénétration rectale est arrivée sur le tapis. Mais avant je dois
cependant dire que notre couple n'était pas vierge ou naïf sur le sujet, même dans sa grande période vanille. J'ai toujours aimé mettre un doigt dans le cul de mes partenaires féminines, la
plupart du temps à leur grand plaisir voir leur exquis étonnement. Je n'ai jamais été rébuté par le côté scatologique de la chose. Mais avec N. s'il avait été question de sodomie dès notre
rencontre (c'est même un peu grace à ça que nous nous sommes aimés), elle refusait absolument que je mette mon doigt dans son trou du cul, trouvant cela trop dégueulasse. Sans doute le résultat
d'une éducation convenable.
La révélation a eu lieu un jour pour elle après 2 ans de vie commune. Nous étions dans un formule 1 à Angoulême si je me souviens bien et j'étais malade comme un chien. Je n'avais plus la force
de lui faire l'amour mais je voulais lui donner du plaisir. Alors je ne sais pas ce qu'il m'a pris mais j'ai humidifié mon index avec ma salive et j'ai commencé à lui titiller l'anus puis à m'y
enfoncer de plus en plus. Elle me laissait faire, tout en grognant de plaisir de plus en plus. Je ne m'occupais de rien d'autre que de son trou du cul. C'était magique. A un moment elle a eu un
merveilleux orgasme.
Pourquoi ne m'as-tu jamais fait cela ? m'a t'elle alors demandé.
J'ai voulu mais tu m'as jamais laissé te le faire...
?!?
Maintenant cela fait partie de nos classiques. Soit en lui prenant le trou du cul avec le pouce pendant que je la prend en levrette. Soit en jouant avec elle au "pack de bière" : un
doigt dans le cul, un doigt dans la chatte avec en plus un doit jouant avec le clitoris. Avec les 2 doigts je joue avec la peau entre le sphincter et la chatte. Elle adore ça !
Par contre, elle n'a pas voulu me rendre la pareille. Pourtant en tant que soumis et qui s'assume comme tel, j'avoue que j'adore que l'on s'occupe de moi de cette manière. Il a fallu encore
quelques années avant qu'elle dépasse sa répulsion initiale et introduise ses doigts dans mon fondement, d'abord avec un préservatif puis naturellement.
Maintenant elle est très fortement intéressée par arriver à me traire par la prostate comme expliqué ici sur le
site de suprématie féminine. Si vous comparez avec un article parlant du contrôle de la prostate par toucher rectal (comme celui-ci par exemple), vous conclurez comme moi que la traite de la prostate ou le toucher rectal est la même technique mais
avec un but différent. Il y a même des simulateurs pour entraîner les futurs médecins.
Par contre, quand N. s'essaye à la traite par la prostate, elle est tellement concentrée à trouver la glande et à la presser que je vous avoue que ce n'est vraiment pas agréable pour
moi (mais je n'ai rien à dire je suis un soumis). Et pour l'instant le taux de succès de la traite est proche de zéro.
Tout cela pour arriver au mois de juin dernier où mon médecin de famille m'a annoncé qu'il allait contrôler ma prostate
par toucher rectal. Il m'a fait basculé les pieds au dessus des épaules pour basculer le bassin et ouvrir le
chemin d'accès. Compte-tenu de ma pratique BDSM, je ne vous dirais pas que c'est neutre pour le soumis que je suis devenu. Il est difficile de dissocier le plaisir pris dans les jeux D/S par
l'introduction d'un doigt farfouilleur dans le cul, avec le sérieux d'un examen médical. J'avais même peur d'être trop conditionné à ce plaisir et de bander, ce qui aurait été du plus bel effet
devant lui. Quant à la honte subie, avec le BDSM elle prend une tournure différente car ce qui était en train d'arriver et finalement le fantasme de tout soumis. Etre humilié. Etre exposé.
J'ai au final pris un plaisir pervers à cette situation.
dyonisos
Par dyonisos
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Publié dans : Saison 3
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Lundi 16 novembre 2009
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Dimanche 15 à midi...
N. débarque dans la salle de bain avec les accessoires de mon supplice.
Adieu liberté chérie !
C'est l'heure de l'exécution. Madame reprend le contrôle total de son bien.
Tout se passe vite, trop vite à mon gout. Je suis nu et je présente mes attributs à ma Maîtresse. Quelques claques sur les couilles pour bien me rappeler qui est la dominante et déjà le mécanisme
se met en place autour des couilles.
Ses gestes sont au fil du temps de plus en plus assurés ; je dois l'aidee cependant lors des opérations critiques.
Le cockring est en place. Bientôt la cage arrive, refermant le tout. Pose du cadenas, et voilà je ne suis plus le propriétaire de mon pénis.
3 minutes en tout pour être émasculé.
N. jubile, elle a repris contrôle de son bien et finalement, elle adore de plus en plus me tenir chaste et sous contrôle. La victoire du sexe dit faible sur le fort.
C'est fini et la vie familiale reprend son cours, comme si tout était normal.
Je suis sans doute parti pour de longues semaines, au moins 1 mois puisqu'il y a une punition en cours. Je crains que j'y sois encore à Noël.
dyonisos
Par dyonisos
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Publié dans : Saison 3
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