Mercredi 18 novembre 3 18 /11 /Nov 14:56

Lundi comme j'étais malade j'ai du aller chez le médecin. Le problème est que j'étais en cage et que je m'y voyais pas y aller avec, surtout connaissant l'inventivité de notre médecin de famille. Comme N. tient avant tout à ce que notre D/S reste domestique sans prise de risque pour notre statut social (voir envie de promenade), je n'est pas eu trop de mal à être libéré pour quelques heures.

Notre médecin de famille est peut être un très bon médecin, mais je crains ses inventions (bonnes ou mauvaises) qui lui font souvent pratiquer des examens complémentaires. C'est à chaque fois la surprise. Par exemple lundi j'ai eu droit à un électrocardiogramme en supplément alors que j'y allais pour une bronchite carabinée. L'ECG a évidemment rien donné ; tout était normal rassurez vous. Mais j'ai atteint le summum au mois de juin dernier lorsqu'il a absolument voulu me pratiquer un toucher rectal de contrôle. Je sais, vous me diriez, on ne voit que cela dans les films mais moi c'est ma réalité, vu que c'est même le deuxième qu'un docteur m'inflige.
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Le premier, qui m'a valu mon premier moment de solitude, était lorsque que j'avais 25 ans. Je sortais de l'armée et j'avais souffert d'infection urinaire en pagaille pendant toute une année. La seule chose qui me soulageait était, de fait, de pisser. Pas grand chose à attendre du médecin militaire : infection urinaire = est allé voir les putes donc pilules. Mais je vous jure que ce n'était pas le cas. Donc dès mon service terminé, je me suis dépêché d'aller voir un médecin civil car je souffrais vraiment trop. Elle (c'était une femme) m'a renvoyé vers un spécialiste en urologie à l'hôpital.

Le jour dit, je suis introduit dans un espèce de cabinet glauque. Il y a là une infirmière mochissisme au possible (heureusement) et le docteur d'une soixantaine d'année. Déshabillez vous Monsieur. Non non enlevez tout. Je me suis retrouvé complètement à poil devant ses personnes vraiment gêné. Et l'examen clinique a commencé sans une once de considération pour moi. Faites ceci, faites cela. L'infirmière moche qui tournait autour me mettait mal à l'aise.

L'examen a commencé par une vidange forcée de la vessie. En pratique, le docteur prend votre pénis et introduit une tige creuse dans le canal de l'urètre et va forcer l'anneau qui ferme la vessie.Vous vous videz immédiatement à l'insu de votre volonté.  Le sentiment que j'avais était que je n'étais plus considéré comme un animal à examiner. Aucune sympathie ni considération chez l'un comme chez l'autre.

Attention Monsieur je vais vour faire un contrôle de la prostate. Mettez vos fesses au bord de la table !  
Immédiatement je sens 2 doigts me forcer l'entrée du cul sans ménagement puis farfouiller dans mon rectum à la recherche de la prostate. Au niveau sensation, je dirais que c'est comme quand N. maintenant veut me prendre mon cul sans sommation, elle force (ou défonce l'entrée) sans aucune considération pour moi. Mais là c'est de la Domination pas de la médecine.

Bref au final ils ont finis par trouver ce qui n'allait pas en enfilant une caméra dans l'urêtre (et tout cela en direct sur un grand écran) : j'avais depuis la naissance un barreau de chair qui séparait en deux le canal de l'urêtre et qui c'était infecté. J'ai soudain eu l'explication pourquoi depuis plus de 25 ans je n'arrivais pas à pisser d'une seul jet dans la cuvette des WC ce qui m'a valu souvent de pisser en dehors de celle-ci. Prenez un jet d'eau et mettez un obstacle sur son chemin, le jet va se séparer en deux c'est scientifique.

 

Essayez de viser la cuvette ! (lien si je le jeux n'apparait pas, un filtrage semblant avoir été mis en place)

Il fallait donc opérer pour enlever ce barreau de chair (urectotomie est le nom scientifique). Je me présente le jour dit au service d'urologie de l'hopital pour l'opération. L'ambiance est simple que des petits garçons qui ont des problèmes de descente de testicules et moi 25 ans. La honye quoi ! On se déhabille entièrement puis douche à la bétadïne obligatoire (sympa pour ce qui en ont déjà fait) et hop direction le bloc. Là je m'en souviendrais tout ma vie. Vous, vous êtes à poils et la demi douzaine de personnes en face sont tous habillés de vert. Là une infirmière du bloc vous invite à vous installer sur la table d'opération et à mettre vos jambes dans les étriers de table de gynéco. Les gens discutent gentiment avec vous pendant que vous leur montrer votre entrejambe. 2ème grand moment de solitude. Heureusement qu'ils m'ont endormi ensuite car je ne serais pas si ma honte aurait été supportable encore.

Même si à l'époque j'étais déjà très intéressé par le BDSM, je ne voyais pas d'ambiguïté sexuelle dans le toucher rectal. Juste un moment honteux dont on veut vite oublier que cela est arrivé.

Depuis que nous avons commencé à partager avec ma Maîtresse et femme N. des jeux SM de plus en plus poussés, bien évidemment la pénétration rectale est arrivée sur le tapis. Mais avant je dois cependant dire que notre couple n'était pas vierge ou naïf sur le sujet, même dans sa grande période vanille. J'ai toujours aimé mettre un doigt dans le cul de mes partenaires féminines, la plupart du temps à leur grand plaisir voir leur exquis étonnement. Je n'ai jamais été rébuté par le côté scatologique de la chose. Mais avec N. s'il avait été question de sodomie dès notre rencontre (c'est même un peu grace à ça que nous nous sommes aimés), elle refusait absolument que je mette mon doigt dans son trou du cul, trouvant cela trop dégueulasse. Sans doute le résultat d'une éducation convenable.

La révélation a eu lieu un jour pour elle après 2 ans de vie commune. Nous étions dans un formule 1 à Angoulême si je me souviens bien et j'étais malade comme un chien. Je n'avais plus la force de lui faire l'amour mais je voulais lui donner du plaisir. Alors je ne sais pas ce qu'il m'a pris mais j'ai humidifié mon index avec ma salive et j'ai commencé à lui titiller l'anus puis à m'y enfoncer de plus en plus. Elle me laissait faire, tout en grognant de plaisir de plus en plus. Je ne m'occupais de rien d'autre que de son trou du cul. C'était magique. A un moment elle a eu un merveilleux orgasme.

Pourquoi ne m'as-tu jamais fait cela ? m'a t'elle alors demandé.
J'ai voulu mais tu m'as jamais laissé te le faire...
?!?

Maintenant cela fait partie de nos classiques. Soit en lui prenant le trou du cul avec le pouce pendant que je la prend en levrette. Soit en jouant avec elle au "pack de bière" : un doigt dans le cul, un doigt dans la chatte avec en plus un doit jouant avec le clitoris. Avec les 2 doigts je joue avec la peau entre le sphincter et la chatte. Elle adore ça !

Par contre, elle n'a pas voulu me rendre la pareille. Pourtant en tant que soumis et qui s'assume comme tel, j'avoue que j'adore que l'on s'occupe de moi de cette manière. Il a fallu encore quelques années avant qu'elle dépasse sa répulsion initiale et introduise ses doigts dans mon fondement, d'abord avec un préservatif puis naturellement.

Maintenant elle est très fortement intéressée par arriver à me traire par la prostate comme expliqué ici sur le site de suprématie féminine. Si vous comparez avec un article parlant du contrôle de la prostate par toucher rectal (comme celui-ci par exemple), vous conclurez comme moi que la traite de la prostate ou le toucher rectal est la même technique mais avec un but différent. Il y a même des simulateurs pour entraîner les futurs médecins.

Par contre, quand N. s'essaye à la traite par la prostate, elle est tellement concentrée à trouver la glande et à la presser que je vous avoue que ce n'est vraiment pas agréable pour moi (mais je n'ai rien à dire je suis un soumis). Et pour l'instant le taux de succès de la traite est proche de zéro.
 
Tout cela pour arriver au mois de juin dernier où mon médecin de famille m'a annoncé qu'il allait contrôler ma prostate par toucher rectal. Il m'a fait basculé les pieds au dessus des épaules pour basculer le bassin et ouvrir le chemin d'accès. Compte-tenu de ma pratique BDSM, je ne vous dirais pas que c'est neutre pour le soumis que je suis devenu. Il est difficile de dissocier le plaisir pris dans les jeux D/S par l'introduction d'un doigt farfouilleur dans le cul, avec le sérieux d'un examen médical. J'avais même peur d'être trop conditionné à ce plaisir et de bander, ce qui aurait été du plus bel effet devant lui. Quant à la honte subie, avec le BDSM elle prend une tournure différente car ce qui était en train d'arriver et finalement le fantasme de tout soumis. Etre humilié. Etre exposé.

J'ai au final pris un plaisir pervers à cette situation.

dyonisos

Par dyonisos - Publié dans : Saison 3
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Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.

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