Jeudi 6 août 4 06 /08 /Août 22:57

Je me souviens de la première fois que j’ai acheté un gode-ceinture. Nous nous connaissions depuis quelques semaines et je venais juste lui prendre de haute lutte son cul. Je rentrais du sud et N. devait me prendre au vol à la gare du Nord. J’avais de l’avance et je suis rentré dans le premier sex-shop trouvé avec une idée derrière la tête.

Pour ceux qui fréquentent les sex-shops, l’atmosphère est toujours très lourde au-delà du rideau de velours. Cela fait l’impression de rentrer dans une boucherie avec toutes ses jackets de DVD montrant crûment des sexes de femmes et d’hommes. Les gadgets sont souvent relégués dans une vitrine exigue au bout du magasin. En bruit de fond, on entend les râles venant des cabines de visionnage. Et le tenancier du magasin a toujours la tête de l’emploi : au choix soit un cinquantenaire suant soit un immigré de fraîche date parlant un français approximatif. Dans le sex-shop de la gare du Nord, je suis ainsi accueilli par un vietnamien de 25 ans environ.  Il y avait 3 godes ceintures rose chair de fabrication forcément bâclée dont seule la taille du premier me semblait acceptable à ce moment là. Tout ça évidemment dans une vitrine fermée à clé qui demande l’intervention du sus-nommé vietnamien pour récupérer l’objet désiré. Je l’appelle donc. Pour l'achat d'un tel objet, on ne peut faire illusion très longtemps. Les choses sont claires, c’est pour que Madame encule son petit copain. Le vietnamien arrive avec un petit sourire me semble-t-il narquois. J’avoue que je ne suis pas très à l’aise, d’autant qu’il entreprend de me faire choisir un modèle à gode beaucoup plus épais en plaidant que le plaisir est bien meilleur. Moi je le trouve monstrueux. Et bien sûr il est plus cher.  Je reste sur mon choix, paye et sors…

Je n’ai pas de souvenir très précis de la première fois où N. s’en est servi. Cela devait être un dimanche après-midi, sur le lit conjugal, moi nu en lévrier attendant que N. porte l’estocade. Ce que j’ai ressenti je ne m’en souviens pas. D’ailleurs dans les années qui ont suivi il n’a pas du être beaucoup utilisé.

Quand il y a 2 ans, N. et moi avons scellé un pacte BDSM, j’ai commandé un god-ceinture en cuir plus professionnel dans un magasin spécialisé BDSM. De façon générale j’aime bien les accessoires SM, ce n’est pas donné mais je trouve que souvent les objets ont fières allures comparé à l’obscénité de ces godemichés roses que l’on vend en sex-shop. Le notre est composé d’un porte gode en cuir permettant à l’aide d’anneaux en métal de fixer un gode sur le devant, voir même de l’équiper d’un gode complémentaire rentrant pour N. Quasiment n’importe quel gode peut être utilisé : pour nous un gode de moyenne taille noir en forme de baleine ( !) que nous utilisons souvent pour commencer, un gros cylindre épais noir une fois que je suis bien échauffé et depuis quelques mois une bite ébène moulée sur modèle (une star de la scène gay si j’ai bien compris) avec des couilles à la base que N. adore me rentrer profond jusqu’à « SES couilles » tapent sur les fesses.

En fait mon vrai dépucelage anal, je l’ai eu le soir où nous avons reçu le matériel. N. m’a d’abord chauffé le corps avec l’aide de la tapette, son instrument favori. Puis m’a mis à 4 pattes sur le lit après m’avoir huilé l’anus. L’attente a commencé… J’avais interdiction de me retourner mais j’entendais des bruits d’ hanarchement mêlés avec des soupirs de plaisir derrière moi, sans savoir ce qui se passait. Puis au bout de ¼ heure, elle s’est présentée derrière mes fesses, à pointer le bout de l’engin sur ma rondelle et soudainement a poussé d’un coup jusqu’aux tréfonds. Je me suis effondré sur le lit à la fois de surprise et de douleur. Elle faisait venir le gode d’avant et en arrière à bon rythme tout en poussant des râles de plus en plus sonores. Elle était déchaînée, seule la montée du plaisir comptait. A un moment elle a même empoigné d’une main mon pénis et m’a crié d ans l’oreille «  tu nous jouis pas ? jouis donc TAPETTE! Jouis donc ». Puis elle repris ses va et viens jusqu’à partir à l’orgasme et s’effondrer à son tour sur son soumis de mari, le gode toujours dans le cul. Je n’ai compris ce qui s’est passé que lorsqu’elle m’a libéré : elle avait mis un double gode sur la ceinture et s’était servi de mon cul pour se branler. J’ai eu le cul cassé, légèrement saignant pendant 2 jours, mais je suis très fièr d’avoir été ainsi dépucelé.

L’autre grand souvenir au gode ceinture est arrivé un an plus tard au cours de l’été 2008. L’ambiance était complètement différente. J’étais pénis en cage, sur le dos, jambes relevées au-dessus des épaules, un coussin sous les reins offrant mon trou du cul à N. Elle  m'a alors pris, baisé si j’osais dire, au gode ceinture avec des godes de plus en plus gros et larges. Je bandais dans ma cage à moitié et prenais mon pied à me faire pendre le cul de cette façon. N. de son côté mouillait à grands flots. C’était divin et je pense que ce soir là tout serait rentré dans mon cul. C’est bizarre pour un homme hétéro d'avouer cela, mais j’adore que N. me baise par le cul. J’adore prendre un grand plaisir qui ne passe pas par mon phallus. C’est loin d’être une punition pour soumis mais plutôt une récompense. A la suite N. m’a parlé de tout l’impact psychologique et de l’excitation que lui apporte l’inversion des rôles. Elle me dit que c’est quelque part un fantasme féminin très répandu et je suis prêt à la croire.

La dernière expérience que je voudrais raconter ici, est la fois où N. s'est empalée, mon pénis en cage, sur un gode ceinture équipé d’un gode de gros diamètre. La première réaction de N. fut dire que c’était froid mais elle s’est très rapidement adaptée à une grosseur que je ne peux pas lui offrir et a pris un pied magnifique. Mon feeling à moi est bien différent. C’est bien sur très facile pour homme d’utiliser un gode ceinture. C’est si proche de l’acte naturel. Par contre on n’a aucun contact physique si bien que l’esprit se détache très rapidement de l’acte et que cela devient une action mécanique. Je pensais ressentir un sentiment de frustration trouble mais néant…

dyonisos

Par dyonisos - Publié dans : Saison 3
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Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.

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