Mardi 9 septembre 2 09 /09 /Sep 08:12

Paul était en retard pour le collège. Il devait se dépêcher où il allait rater son bus. Il courait dans la maison pour ramasser ses affaires et les mettre dans le cartable, enfiler ses baskets et jeter sur son épaule une veste trouvée sur le porte manteau. Au dernier moment, il se rappela le papier à signer. Il cria.

- Maman, tu as signé le papier pour l’école ?

- Ah oui c’est aujourd’hui. Non parce que tu ne me l’as pas donné à temps, comme d’habitude. Dépêche-toi de me l’apporter…

Il fouilla dans son cahier de texte et rejoignit sa mère à la cuisine en tendant le papier de l’école à signer. 

- Tiens Maman.

Sa mère le regarda d’un air sévère.

- Tu l’as depuis quand ?

- Euh, vendredi dernier. Je suis désolé Maman…

Sa mère hésitait …

- Je ne sais pas si... Tu ne fais vraiment aucun effort. Ta chambre est en désordre total et j’en ai marre de ramasser ton linge sale partout. Et si pour une fois, je refusais ?

- Non, Maman, s’il te plait, ne fait pas cela.

Sa mère sourit malicieusement… 

- Tu rangeras ta chambre en rentrant ce soir ?

- Oui, je le promets !

- Bon je signe, mais la prochaine de fois, je ne signerai pas si tu ne fais pas plus d’efforts. Allez file, tu vas rater ton car ! 

Paul ne traîna pas en emportant la précieuse autorisation. Dans le car, l’ambiance était plus gaie que d’habitude. C’était toujours ainsi lors de ces journées spéciales. Paul fit bien attention de saluer une à une les filles de son car pour ne pas être pris en faute. C’était si vite arrivé de se prendre une série de signalements et les filles espiègles voire même un peu pestes ne se gênaient pas. Elles savaient elle aussi que c’était le jour des garçons et se moquaient d’eux à voix basse pour que le chauffeur ne les entende pas. Surtout ne pas leur répondre…

Arrivé à l’école, Paul fila directement à l’entrée de son premier cours pour être sûr ne de rien faire qui lui vaudrait une réprimande du dernier moment donc mal venue. Il était tendu dans le bas ventre à la limite de l’excitation. Penser à autre chose et surtout ne pas se laisser aller aux démons…

Le premier cours de technologie de M. Robinet passa finalement assez vite. Il leur donna leur note de travaux pratiques, pas très bonne pour Paul qui n’était pas manuel, mais cela ne comptait pas de toute façon. Par contre il était tendu pendant tout le court suivant de français de Mme Labourd. Cette peau de vache les faisait languir tout en remarquant ironiquement oh combien les garçons de la classe étaient si sages aujourd’hui, ce qui amusa bruyamment les filles. Finalement elle annonça les notes du dernier contrôle. Paul savait que celui-ci serait pris en compte dans la moyenne du trimestre. Il avait passé tout le week-end précédent à réviser et réviser encore, pour mettre toutes les chances de son côté.

Les notes étaient annoncées une à une de la meilleure à la plus faible. Paul était moyen à l’école. Il savait donc qu’il ne serait pas dans les premiers, plutôt des premières d’ailleurs. Il espérait avoir 12, un 13 ou 14 serait merveilleux. Il eut 10 et demi. Paul grimaça mais moins que son camarade Gregory qui venait de recevoir un 6 éliminatoire. Le système scolaire était très élitiste et ne récompensait pas les moins doués. A ce rythme Gregory finirait dans les pensionnats d’Etat tant redoutés.

Plus qu’un cours, celui du très sévère professeur de mathématiques, Madame Pointesèche. Encore un résultat d’un contrôle. Là cela ne s’était pas très bien passé pour Paul, alors il s’attendait au pire. Et le  pire arriva dans l’angoisse alors que les notes annoncées étaient maintenant bien en-dessous de 10, par un infâmant 7. Aie ! Paul ne put s’empêcher de crisper ses fesses. Il était passé à un point de l’élimination directe ! 

La cloche de la fin du cours sonna finalement. Les filles partirent en cours de soutien pendant que les garçons se rangeaient en silence le long de la ligne rouge devant l’entrée du collège. Un pion les surveillait attentivement. Le bus se fit attendre 5 minutes puis arriva enfin. Un bus gris sobrement marqué au nom du Ministère de l’Egalité. Ils y montèrent toujours en silence qu’ils gardèrent jusqu’à l’arrivée à l’antenne locale.

Son père lui avait dit qu’autrefois il en allait différemment. Puis les élections de 2022 avaient portés un nouveau parti au pouvoir avec de nouvelles idées innovantes. La société avait été frappée par le choc d’une horrible agression sexuelle l’année suivante, d’un jeune homme sur une fillette, et la loi sur l’Egalité avait été proposée à l’Assemblée en réponse. Elle provoqua des débats houleux mais elle fût adoptée finalement avec une très courte majorité. Les femmes députées qui venaient d’être fraichement élues grâce au nouveau mode de scrutin 1 homme + 1 femme,  plus quelques députés masculins visionnaires. La loi produisit rapidement des effets incontestables. La criminalité recula  peu à peu perdant sa composante masculine. Il faut dire que la police de l’Egalité veillait au grain.  Dans les années qui suivirent, cette première loi fût complétée d’amendements qui reculèrent d’abord la majorité des seuls garçons à 21 ans, puis 25 ans, avant de finalement abandonner purement et simplement cette notion pour les hommes. Les garçons restaient mineurs tout leur vie, et au mariage où il passait directement de l’autorité de leur mère à celle de leur femme. Et s’ils restaient célibataires, ils devenaient à 30 ans automatiquement pupilles de la nation et rejoignaient un des centres de travail. De toute façon, le mariage après 30 ans était interdit pour les hommes. La conséquence était qu’étant mineur en permanence, les hommes ne pouvaient plus voter. Depuis 2 décennies le pays était gouverné uniquement pas des femmes et il ne s’en était jamais si bien porté.

Ils descendirent du bus. L’antenne locale du Ministère de l’Egalité était un bâtiment moche, gris et sans aucune fioriture. Un bâtiment purement utilitaire. Ils se mirent en file indienne dans le hall devant la Régulatrice.

Le tour de Paul vint. Il venait ici deux fois par mois et savait ce qu’il devait faire ou ne pas faire. Il se présenta donc devant la Régulatrice. Celle-ci vérifia d’abord son identité en scannant sa puce RFID. 

- Tu as apporté l’autorisation signée par  ta mère, mon chou ?

L’Etat mettait un point d’honneur à mettre les Mères au centre de son projet éducatif pour sa jeunesse masculine. Paul regardait la Régulatrice faire de multiples vérifications sur son ordinateur. Elle imprima enfin une étiquette d’identification qu’elle colla sur le rituel collier de plastique qui fut bientôt fixé à son cou et le resterait jusqu’à la fin de son séjour dans ces lieux. L’Etat faisait particulièrement attention, qu’il ne puisse pas avoir de tromperie dans les garçons présentés.

- Vestiaire 1, mon chou. Tu connais la procédure…

Vestiaire 1 évidemment. C’était son Examen trimestriel. Paul se dirigea donc vers le vestiaire sous les yeux des gardiens la police de l’Egalité. On y rentrait un par un, par un sas à sens unique. Il y retrouvera les camarades de sa classe. La première fois qu’il était venu, la première semaine de son entrée en sixième, il avait été drivé par une Initiatrice, qui leurs avait expliqués les règles. Maintenant il était en quatrième et était déjà venu au centre une bonne soixantaine de fois. Il se déshabilla donc entièrement et en silence comme les autres (« Silence ou punition immédiate ») et rangea ses vêtements proprement dans un casier. Ils attendirent ensuite leur appel…

Le premier rendez-vous était celui du médecin. Si au départ les médecins d’accueil étaient mixtes, l’Etat jugea bientôt que face aux «dysfonctionnements » constatés, il valait mieux ne recourir qu’à des médecins femmes. Cela évitait toute tricherie et tout certificat d’exemption. Paul et deux de ses camarades se présentèrent donc devant la docteuresse. Avant de rentrer, il jeta un coup d’œil rapide à son zizi emprisonné pour s’assurer qu’il ne bandait pas, sinon c’était éliminatoire, retour à la case départ sans pouvoir tenter sa chance. Heureusement, il avait appris à ses dépends à se contrôler suffisamment pour passer cette étape. Il rejoint la dernière croix peinte au sol en alignement des autres garçons.

La docteuresse circulait sur un siège à roulette, l’air sévère devant les garçons totalement nus à part leur cage et vaguement honteux. Quand cela fut finalement son tour, elle lui palpa les bourses, souleva la cage et lui regarda attentivement le pénis encagé. Paul portait la cage de chasteté standard, homologuée par l’Etat, fixée derrière ses couilles, depuis ses premiers jours en sixième.

- Bon, c’est bon les garçons. Aucune blessure.

Elle scanna le code bar de chaque collier avant de taper succinctement son rapport médical. Puis comme d’habitude, elle les fit sortir par l’autre porte dans une nouvelle salle d’attente. Paul ne put s’empêcher de regarder, et de comparer la taille de leurs zizis en cage, qui maintenant l’épreuve du médecin passée prenait de l’ampleur. L’Etat aurait voulu qu’ils deviennent tous homosexuels qu’il n’aurait pas agit autrement. On racontait que c’est ce qu’il se passait dans les camps de travail pour célibataires, et que même l’Etat encourageait de tels comportements pour la paix sociale mais toujours sous son contrôle. Les femmes elles étaient libres et pouvaient prendre mari à tout âge. On ne comptait plus les couples cougars entre une femme de 40 ans et plus,  éventuellement ayant répudié son premier mari, et un jeune homme pris avant la limite légale des 30 ans. Un observateur avisé aurait vu que tout cela amenuisait la population du pays, mais les femmes au pouvoir étaient un peu aveugles.

Paul regardait encore une fois discrètement le zizi de la douzaine de garçons présents, et même si les cages empêchaient toute expression trop forte, il ne pouvait que voir que la nature l’avait sans doute moins doté que les autres. Cela avait une importance, car passé l’âge de 27/28 ans, les hommes qui voulaient échapper au désastreux camp de travail pour célibataire, se mettaient sur le marché pour les femmes de seconde main, dans des rencontres organisées par l’Etat. C’était un rare moment de leur vie où ils étaient décagés sous la surveillance de l’Etat, pour être palpés et évalués. Mais la rumeur disait qu’il valait mieux avoir un gros membre fièrement dressé, ou alors c’était le camp assuré. Paul s’était promis de tout mettre en œuvre pour ne pas en arriver à cette extrémité. Ce qui n’était pas gagné car l’Etat là aussi veillait au grain. La Demoiselle tentée, pouvait demander une vérification  in-vivo. En fait pas exactement. A partir de 21 ans, tout jeune homme devait se présenter une fois tout les ans au centre local. Sa cage était enlevée et une Masturbatrice homologuée prenait le relais, le tout devant une vitre sans teint. Il n’avait aucune idée si une fille qui envisageait l’appairement était là.  Ses dimensions en érection été prises. On allait jusqu’à la sortie du sperme qui était prélevé et dont le pouvoir fécondant était testé. Tous les résultats étaient libres d’accès sur internet. L’Etat luttait ainsi contre la diminution du nombre d’enfants en augmentant la fertilité des couples.  Mais le mariage ne pouvait avoir lieu que si la mère du jeune donnait son accord à la femme, sans que celui-ci ait – sur le papier – mot à dire. Heureusement, la plupart du temps, les mères dans leurs sagesses privilégiait un mariage d’amour, du moins avant les  27 ou 28 ans de leur rejeton.

Ce fut enfin leur tour après une heure d’attente. Les 3 garçons rentrèrent dans le bureau de l’Examinatrice qui les suivait depuis 2 ans et demi maintenant. Elle avait par la loi tout pouvoir sur les hommes mineurs de fait. Le poste était recherché et de nombreuses femmes voulaient l’occuper pour les avantages qu’il procurait.

Paul n’avait jamais aimé son Examinatrice. Elle se moquait sans fin de son petit chose, même en demi-érection. Il la trouvait injuste avec lui, pourtant il faisait de son mieux  pour l’amadouer avec un comportement convenable. En vain, puisque qu’elle était défiitivement perverse.  Elle les connaissait tous les 3 mais vérifia néanmoins le code barre de leur collier.

Elle les convoquait un à un pendant que les 2 autres patientaient à genoux le nez collé contre le mur. Pas de révolte possible avec les 2 gardiens de l’Egalité qui assistaient l’Examinatrice. Certains prétendaient qu’ils étaient choisis dans des camps de travail et devenaient en quelque sorte, la propriété sexuelle de l’Examinatrice. Mais c’était peut-être une légende. Ils étaient de toute façon masqués et rien n’indiquait leur âge et aurait pu confirmer la rumeur.

Paul se souvenait dès son premier jour de sixième la rencontre avec son Examinatrice.  Sans doute le pire jour de sa jeune vie.  Il avait d’abord eu la honte de se déshabiller devant cette femme, intégralement.  Puis sans aucun mot elle lui avait enfermé son jeune zizi dans sa nouvelle cage, pendant que 2 aides l’immobilisaient, sans aucune précaution, juste parce que c’était la loi de ce pays et que tout jeune collégien mâle devait s’y plier pour protéger la société. C’était la phase de l’Initiation symbolisée par ses cheveux qui avaient été rasés comme pour ses camarades et leur voudraient une grande humiliation, surtout des filles qu’ils avaient toujours connues, quand ils reviendraient au collège. Mais sur le moment, ils avaient été retenus dans le pensionnat du centre pour 3 longues semaines sous l’exigeante surveillance des gardiens de l’Egalité. Tous les matins, avaient lieu de longs cours d’éducation civique, où les jeunes adolescents apprenaient leurs devoirq et les droits des femmes dans la société. L’après-midi avaient lieu les rendez-vous personnels avec l’Examinatrice attribuée, où ils devaient raconter leur vie et réciter les leçons apprises. Et gare à celui qui se trompait…

Des discussions que Paul avait pu avoir avec d’autres garçons, il savait que les Examinatrices étaient libres de leur pédagogie. La sienne était littéralement de conduire les garçons qu’elle supervisait par les couilles. Elle mettait son gant de cuir, l’installait debout à côté de son fauteuil après lui avoir menotté les mains dans le dos et lui prenait les couilles en prise. Gare à lui si une réponse lui déplaisait !

Quand ce fut le tout de Paul, il se retrouva donc ainsi. Son Examinatrice ne lisait jamais de notes. Elle avait tout en tête.

- Ah mon Paulo favori. Fais voir si cela a grossi depuis la dernière fois ? … Et non, tu vas être bon pour les camps de travail à moins que tu montres des qualités insoupçonnées au Lycée…

Au Lycée, ils changeaient d’Examinatrice et seraient reçus cette fois individuellement. La loi disait que les Examinatrices avaient libre court de développer les talents de futurs maris des Lycéens confiés à leurs soins. Paul n’avait pas de grand frère et auraient bien aimé savoir à quoi cela consistait. Mais même les camarades qui en avaient un, n’en étaient pas plus avancés. Les grands semblaient mettre un point d’honneur à ne rien dire, laissant les petits dans l’expectative.

- Alors tu as travaillé comment ce semestre ? J’ai lu ton carnet de note, pas fameux. Et en plus tu as un 7 en mathématiques, le jour où tu viens me voir. Tu l’as fait exprès ou quoi, pour m’énerver.

L’Examinatrice venait de serrer un peu sa main sur ses choses exposées. Paul n’en menait pas large, surtout qu’elle continua…

- J’ai aussi appelé ta mère ce matin pour contrôler ton comportement à la maison. Ta brave mère n’a pas voulu tout me dire au début, mais personne ne résiste à la volonté d’une Examinatrice. Finalement j’ai su ce que je devinais, c’est une catastrophe à la maison. Paul se laisse vivre et ne fait aucun effort. Et cela est inacceptable !

Cette fois, l’Examinatrice serra à fond dans sa paume les boules sans défense. Paul cria de douleur, se tordit en deux et ses jambes se dérobèrent. La main sans pitié lui refusa la fuite et redoubla de pression, le temps que la leçon fut comprise. Paul en avait le souffle coupé.

- Bon il est temps mon garçon d’apprendre que dans cette société, tout se paie au comptant. Tu es bon pour 12 coups de ma canne.

Paul releva malgré lui de mauvaise surprise, sa tête.

- Tu croyais que la canne était réservée aux troisièmes et plus ? Et non mon chou, depuis l’an dernier, la loi me l’autorise de l’utiliser dès la quatrième, face au « relâchement de notre jeunesse masculine » et je ne vais pas me priver de te strier le cul de mes belles marques.

D’ailleurs, l’Examinatrice l’aurait-elle fait exprès, que cela n’aurait pas été un pur hasard : les 3 jeunes culs blancs lui souriaient bientôt courbés sur leur chevalet.

Les décisions de l’examinatrice étaient sans appel.  Tel l’avait voulu l’Etat pour le « bien » des jeunes garçons dans la puberté. Paul était sous le choc. Il n’avait eu droit pour l’instant qu’à 5 coups de martinet qu’il avait très mal vécus. Il savait que l’âge venant, les Examinatrices devaient de plus en plus dures, mais là il était paniqué par les 12 coups de cannes à venir. 

Paul sanglotait de peur. Tout se passait trop lentement. Paul était le troisième et le dernier de la file et l’Examinatrice travaillait le cul de chaque puni avant de passer au suivant. Il entendait l’un puis l’autre de ses camarades hurler de douleur aigue tandis que la canne fendait l’air. L’Examinatrice prenait son temps. Ses jambes refusèrent bientôt de le porter et il devint pantin mou sur son chevalet. Quand son tour arriva, le premier coup fut intolérable, le second atroce, et ainsi de suite. Il était incapable de se maîtriser,  incapable de compter à voix haute. Il subit jusqu’au bout en terreur les douze coups de cannes, incapable d’y échapper. 

Paul ne cessa de hurler tout le long de la dure punition qu’il finit les larmes chaudes coulant le long de son visage, disposé à se repentir sincèrement pour tous ses manquements à l’école et à la maison, pour ne pas revivre cela.

- Bon c’est fini pour vous. Mais ne vous en croyez pas quittes. Je vais devenir plus exigeante avec vous bande de vauriens. Et vous vous venez de gagner un -30% sur vos chances du prochain trimestre. Applicable dès maintenant. Disparaissez-vite avant que j’ai envie de refaire siffler ma canne…

Les gardiens de l’Egalite les détachèrent et les emmenèrent plus mort que vif. Paul fut sanglé immédiatement entre ses camarades sur le Grand Carrousel de Traite qui régulait les hormones des adolescents mâles après que l’on eut, encore une vois, vérifié le code barre de son collier. Là au moins, il connaissait, c’était « sa » routine deux fois par mois, alors qu’il ne rencontrait son Examinatrice qu’une fois tous les trimestres. Le traitement était différent pour les hommes plus âgés mais son père n’avait jamais voulu lui dire en quoi. Beaucoup de rumeurs traînaient, toutes plus incroyables les unes et que les autres. Là au moins il savait à quoi s’attendre… pour l’avoir vécu de nombreuses fois avant. 

Le Carrousel avança un peu. On venait le bâillonner par derrière comme d’habitude. Il était séparé des garçons d’avant et d’après par des parois de discrétion qui coulissaient en même temps que son chariot. Puis attente encore pendant 3 ou 4 mouvements, avant que le Carrousel s’immobilise devant le poste de libération à la chaîne. Là une plaque à hauteur d’épaule, lui empêchait de voir quoi que ce soit en bas. Il sentait surtout des mains habituées qui lui décageaient le sexe avant de poser la cage dans un réceptacle en bas de son chariot. 

Puis après quelques mouvements, il passait à la tonte intime d’une main experte qui tenait la tondeuse, toujours sans rien voir. Avant qu’on lui badigeonna le sexe de lubrifiant. A l’arrêt suivant le masturbateur était mis en place retenu pas une sangle derrière ses fesses. Encore quelque attente dans l’obscurité et venait le moment du tirage au sort. Le nombre de boules noires et blanches, dépendait de ses résultats et de son comportement, diminué ou augmenté des décisions de son Examinatrice. Aujourd’hui pour lui : 4 boules blanches pour 19 boules noires. Le pire déséquilibre qu’il ait connu. Les boules tombaient automatiquement comme au tirage au loto avant qu’une fut sélectionnée au hasard. Il appréhendait de ne pas avoir de chance vu le rapport défavorable des boules. Ce qui voudrait dire qu’il resterait amèrement attaché au Carrousel pendant que les autres gémiraient leur éjaculation, et en plus c’était les vacances et il y aurait 3 semaines à attendre avant la prochaine possibilité.

Mais il eut de la chance cette fois. Une boule blanche sortit comme par miracle. Son jeune sexe libre en tressaillait du plaisir annoncé. Son voisin d’avant n’avait manifestement pas eu cette chance et restait si silencieux au moment où il aurait du gémir. Cela arrivait à Paul, une fois sur deux en moyenne, comme lors de sa dernière visite au centre, et il savait comment il pouvait être si frustrant de rester sans rien alors que la camarade d’à côté….

Son masturbateur se mit en branle. C’était divin après un mois de nada. Il ne résista pas longtemps et cracha en volupté quasi immédiatement son sperme qui fut avalé par la machine, qui ne s’arrêta pas pour autant, donnant au moment qui suivit un caractère peu agréable, comme d’habitude. Puis vint le tunnel à eau froide qui ratatinait toutes les ardeurs mal venues, avant que la cage lui soit étroitement refixée jusqu’à sa prochaine chance.

De retour au vestiaire n°1, Paul s’apprêtait à se rhabiller les couilles enfin mécaniquement vides, quand les gardiens de l’Egalité vinrent, à sa grande surprise, le chercher. Il était ramené devant son Examinatrice, sanglé d’autorité sur la table gynécologique, les jambes au dessus de son corps. L’Examinatrice passa des gants médicaux…

- Allez je suis curieuse de voir dans quel état est ta prostate après la traite… Respire à fond et détend ton petit trou, cela vaudra mieux pour toi… 


-> Les autres petits contes D/S

Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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Dimanche 7 septembre 7 07 /09 /Sep 08:22

Il y a des jours comme cela où nous sommes tous dans un état domiesque... Je suis sorti hier soir et si je n'ai pas le bourdon de Notre Dame des Buveurs Repentis qui résonne dans la tête au réveil, j'en ai manifestement le battant entre les jambes et l'excitation à l'esprit. Il serait peut-être temps de faire sonner les cloches en ce matin dominical...

Bien sûr cette chose dressée émeut ma Dame et fait envie. Après tout la pénitence est finie, je me dis, pourquoi pas ? Surtout qu'en ces temps d'anglais repartis sur leur bateau, la monte peut se faire à l'anciennne et à cru. Mais voilà je suis fatigué, Madame l'est aussi. C'est un concert d'amabilités :  après vous Madame, après vous Monsieur, non je n'en ferais rien. Le sexe est feignant ce matin. Ma belle me propose finalement une cuillère. Non quand même pas cela... Je me dévoue et me dresse haut avant de descendre embrocher amoureusement et durement.

Mouvement oscillatoire sans fin. Des fois je me dis que cela serait plus simple d'être éjaculateur précoce. Deux, trois et vients et cela serait parti. Mais non je suis éjaculateur tardif, surtout en fatigue, et au bout d'un long moment se pose la question de la suite, de l'arrêt ou du désembrochage.

Finalement je me désembroche fier du pilonnage accompli. Mais ma Dame est gourmande et me propose soit une sodomie soit une main dans son antre. Elle n'a que le temps de s'apercevoir de son non-choix pour moi, que je choisis sans aucune hésitation son cul.

Putain gel vide, celui-là encore vide. Ah enfin dans celui-là... Je pourfends le centre de la cible avec avidité tout en devenant inhabituellement très grossier. Madame refuse le terme de salope, préfère celui de jouisseuse. Comment arrive t-elle à réfléchir quand l'armée allemande défile dans son cul. Ah ces femmes à lunettte...

Mais finalement dans mon tardif, je dois constater que non, décidemment non, la sauce ne prend pas aujourd'hui. Trop fatigué sans doute de ma nuit. Ploc ! je décule, et me vois fini d'une main salutrice. Et je me lève comme dirait domie, les couilles vides et avec une de ces pêches ! Ma Dame, elle, retombe dans les bras de morphée droguée à coup d'hormones d'amour.

Je me lève avec un étrange dicton dans le cerveau. "Sodomie du matin et ..." Et quoi justement ? Avant cela me serait tourné dans la tête toute la journée, mais heureusement il y a l'ami web de la mémoire perdue.

Sodomie du matin, fait du bien au gourdin !

Allez bonne journée à tous

dyonisos

Par dyonisos - Publié dans : Nous
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Vendredi 5 septembre 5 05 /09 /Sep 07:51

CHAPITRE 38 - Moralsk lektion

Les quatre Amazones durent travailler de concert pour arriver à rattacher étroitement un chihuahua très rétif le dos contre le poteau de marquage. Mais il n’y avait pas grand-chose pour arrêter quatre Maîtresses déterminées. Les braises furent réactivées et Claire y posa le fer à rougir de nouveau, sous les yeux effarés de SON soumis.

Le temps de chauffage était long et laissait l’espace pour anticiper le pire. Trop peut être au niveau des émotions. La bête entravée semblait cependant se résigner peu à peu à son double destin et pleurait maintenant doucement dans son bâillon, les yeux sans vie fixés sur le fer en train de rougir. 

Il était mur : Maîtresse Claire vint lui faire sa première leçon de morale de Maîtresse.

- Tu sais, Pierre, oh combien j’ai été sérieuse, ces derniers temps dans mon souhait de te voir complètement soumis à mes pieds. Après avoir complètement réfléchi, je ne veux pas d’une fantaisie sexuelle, mais d’un mode de vie complet et épanouissant pour nous deux, et définitif pour toi. Je ne veux pas d’une larve, mais d’un mari dont je peux être fier du comportement, d’un père attentif à ses enfants, mais qui sait où est sa place et s’y maintient en permanence. Je serai celle qui porte la culotte à la maison et toi celui qui obéit et se comporte comme je le souhaite. As-tu compris, cela, Pierre ?

Pierre baissa lentement la tête en acceptation.

- Mais cet eldorado va nous être difficile à atteindre. Il va falloir que je reste très déterminée et il va nous falloir lutter contre tes mauvais penchants. Tu as déjà peur de ton ombre, peur de ta réputation, peur de toi-même finalement. Nous allons travailler activement à dépasser tout cela pour que tu deviennes l’homme parfait que je souhaite et atteigne l’état où tu te sentiras confortable en tant que mon mari soumis à la maison. Je crains que cela ne soit pas la période la plus facile pour nous. Celle de ton dressage que je souhaite le plus rapide et le plus efficace possible. Je sais par avance que cela ne va pas t’être facile d’apprendre à obéir sans rechigner et sans parlementer. Je sais que je vais devoir t’enfermer la plupart du temps, te battre durement parfois, jusqu’à ce que tu acceptes d’avoir perdu ta liberté d’homme et ta place sociale. Cela va être un combat de tous les instants, rendu encore plus dur par le fait d’être en famille. Mais crois-moi je suis déterminée à le mener. 

Un soupçon de grimace traversa un instant le visage de Pierre. Claire le vit – le contraire l’aurait étonné – mais n’en continua pas moins sa morale.

- Tu te souviens que je t’ai parlé de mon grand-oncle Marius ? Il avait une maison dans les bois avec un chenil où il dressait ses chiens de chasses, des braques de Pont Audemer. Il était veuf et nous allions le voir certaines vacances avec mes grands-parents. Je me souviens de sa méthode avec les jeunes chiots. D’abord les apprivoiser pour qu’ils aient confiance envers leur Maître. Puis les mettre deux mois au chenil pour qu’ils apprennent où était leur place. Etre exigeant mais juste. Leur donner parfois du martinet quand ils ne se comportent pas bien. Et il concluait toujours « Il n’y a aucun chiot mâle qui ne peut pas devenir un chien de chasse convenable si leur Maître est constant dans leur dressage… »

Les Amazones écoutaient avec intérêt.

- Toi tu es au stade d’un jeune chiot. Déjà apprivoisé mais insuffisamment obéissant. Et tu ne sais pas encore rester à ta place. Nous devons donc te dresser comme Marius dressait ses chiens. Au chenil. A la carotte et au bâton. Ton chenil à la maison te plaira je suis sûre. Il sera monté mardi dans la pièce derrière la chaufferie. Je voulais t’en faire la surprise mais après tout, c’est aussi bien que tu le saches maintenant et commences à le craindre. Car, crois moi, tu y passeras beaucoup de temps, le temps qu’il faudra pour devenir un bon chihuahua obéissant et fidèle à sa Maîtresse !

Une cage de dressage aux solides barreaux devait être en effet montée mardi au sous-sol de leur maison. Claire n’avait jamais douté qu’il céderait totalement pendant ce séjour au Domaine. Et son objectif était qu’il y passe le plus de temps possible à attendre la volonté de sa Maîtresse, qu’il comprenne que sans elle rien n’était possible, qu’il se drogue des soins qu’elle daignerait le donner, bon ou mauvais. Et il faudrait ruser pour que les enfants ne viennent pas trop chambouler ces plans…

Claire jeta un coup d’œil au fer remis à chauffer. Les braises étaient insuffisantes. Elle remit un peu de bois, puis s’occupa de continuer à enfoncer son emprise dans l’esprit de son chihuahua.

- Il n’y aura aucun contrat écrit de domination/soumission entre nous. Nous avons déjà un acte qui nous lie irrémédiablement, celui du mariage, quand tu m’as dis oui à l’église. Et puis un contrat pour quoi faire ? Pour poser des limites, pour te permettre de t’échapper avec un safe-word ? Non pas besoin de tout cela… Je suis assez sage pour décider pour nous deux, ce qui est bien ou non pour mon mari soumis. Et puis c’est beaucoup plus simple à gérer au quotidien. La règle n’a pas besoin d’être écrite, elle est implicite dès que je l’établis. Je souhaiterais te faire percer la bite pour y poser un Prince Arthur apte à te verrouiller la quéquette dans la cage ? Pas besoin de négocier parce que les atteintes au corps humain sont interdites par le sous-alinéa II-B de l’article 23 point 1. Là j’ai l’envie, je t’amène chez  le perceur… éventuellement les fesses cramoisies si tu as renâclé…et c’est tout ! Pas de bureaucratie qui interfère dans mon envie du moment. As-tu compris que ce sera un régime de droit absolu, Pierre ?

Pierre acquiesça de la tête.

- Je te battrai, Pierre, autant de fois que je trouverai cela nécessaire. Tu connais déjà mon goût pour la fessée cul nu des mauvais garnements avant leur mise au coin. Tu t’es si souvent retrouvé sur mes genoux ces derniers mois. C’est que tu ne devais pas être très sage… Non ?

Ce que fit bien rire les Amazones et rougir un peu le chihuahua.

- Et encore vous ne savez pas qu’il est si mignon enchâssé dans sa petite grenouillère pour faire dodo ! Tiens raconte leur toi même…

Claire lui enleva son bâillon prenant son chihuahua au dépourvu. Tous les regards étaient fixés sur lui et c’était si humiliant… Claire l’encouragea.

- Allez raconte la bêtise que tu avais faîte à ces Dames !

- Je… je n’avais pas voulu mettre ma… cage, alors que Maîtresse Claire me l’avait ordonné. J’ai été puni à porter la même grenouillère que celle d’Arthur pour dormir… au dessus de la cage… Maîtresse m’y a enfermé dedans chaque soir pendant cinq semaines. C’était… humiliant.

Elke ne put s’empêcher d’intervenir.

- Ah tu m’intéresses. Elle est comment ta grenouillère de petit garçon ?

- Avec… avec des girafes et des lions, comme celle d’Arthur. Euh... Maîtresse Elke.

- C’est effectivement une tenue adaptée pour un petit garçon très désobéissant !

Eclat de rire de l’assemblée sauf Pierre qui aurait voulu se cacher.

- Mais tu vas dire que je suis très curieuse, mais si tu ne peux pas en sortir tout seul, tu fais comment… tu sais, pour les pipis de la nuit et du petit matin…

Bien sûr Claire avait tout raconté en live à Elke, mais ça Pierre ne le savait pas. Il rougit encore.

- Maîtresse Claire me met une… une… couche, sous la grenouillère, Maîtresse Elke.

- C’est évidemment très sage. Cela évite les accidents de petit garçon. Tu peux remercier ta Maîtresse de faire si attention. Et ton popo, tu le fais aussi dans tes couches ?

Là la question très embarrassante rendit le chihuahua cramoisi, à la grande joie de Claire, qui adorait le voir embêté. Sans doute plein d’images lui revenait dans son cerveau, mais il n’arrivait pas à répondre et restait silencieux. Claire le rappela à l’ordre.

- Chihuahua, je crois que Maîtresse Elke t’a posé une question… ne la fait attendre.

- Je… oui. J’ai du le faire quand Maîtresse Claire m’a laissé dans la grenouillère tout un week-end. C’est si humiliant, Maîtresse Elke.

Claire ajouta à la cantonade, « Et en plus qu’est cela pue, la merde de soumis ! Une vraie horreur ! », au grand bonheur de ses congénères. Une fois l’assemblée de nouveau calmée, Claire reprit sa leçon en attirant l’attention du chihuahua d’une paire de gifles bien marquée.

- A partir de maintenant tu te tais, sauf si je t’interroge, ou je te remets ton bâillon. Je disais donc que je te battrai chaque fois que je le jugerai nécessaire. Bien sûr les fessées à la main sur ton petit popotin nu, tant tu as l’air de les apprécier. Mais aussi des punitions de grands garçons, au fouet ou à la cravache. Nous venons de passer un cap ce week-end en ce Domaine. J’aime te faire du mal aux instruments cinglants et je ne vais pas m’en priver une fois retournés à la maison. Nous allons continuer à en monter l’intensité, sans faire trop d’étapes. Idéalement, je veux que tu craignes mon fouet ou ma main, comme autant de rappels à bien te comporter. Il faut que cela te soit tout sauf une partie de plaisir masochiste. Donc je te battrai très fort au-delà de ce que tu peux imaginer supporter. Et ne te fais aucune illusion. Je sais que tu as toujours été très fier de ta chevelure mais tu viens de la perdre au moins pour le moment de ton dressage. Te promener la boule à zéro dans la famille et à ton travail, sera ton premier acte de contrition sociale. Et en plus je t’aime bien ainsi tout lisse.

Elle lui prit la tête entre ses mains pour être sûre qu’il comprit la détermination de sa Maîtresse.

- Je vais aussi faire évoluer très rapidement la sexualité de notre couple à mon seul profit. C’est un peu la règle dans le couple D/S, mais chez nous cela sera une règle très stricte. Tu as besoin de garder ton énergie sexuelle pour mieux servir ta Maîtresse. Donc plus question de la gaspiller. Les Maîtresses, ici présentes, t’ont prédit une année de chasteté absolue. Cela sera le cas, sauf pour quelques traites que nous allons travailler pour rechercher ce qui te donnera le moins de plaisir résiduel. Pas question non plus de compenser sur internet. J’ai mis en partant un mot de passe sur les deux ordinateurs de la maison. Je sais que c’est filtré à ton boulot. Et tu me donneras ton nouveau smartphone que je remplacerais par le vieux Nokia qui traîne dans le tiroir du salon. Un téléphone qui ne fait qu’envoyer et recevoir des appels téléphoniques est bien suffisant dorénavant pour mon chihuahua. As-tu compris, Pierre ? Plus touche maintenant !

- Oui, Maîtresse Claire.

- Parallèlement nous allons aussi travailler ton habilité à me donner du plaisir avec ta langue, tes doigts et les grands jours d’un gros gode monté au dessus de ta cage. Car je découvre ce week-end que - finalement - j’adore les grosses queues qui me perforent durement. Déjà que ton petit vermisseau à la dureté instable ne m’intéressait déjà plus trop, là je crois que nous allons totalement nous en passer. C’est mieux pour nous deux. Par contre, tu peux remercier Dieu de t’avoir donné une quéquette, aussi minuscule soit-elle. Cela me donne le pouvoir de t’en priver et c’est déjà cela. Ah les garçons et leur zizi. Toute une histoire…

Ce qui amusa l’assemblée de femmes.

- Maintenant je me pose la question, si pendant ce temps, je prends un amant bien monté ou pas. J’avoue que je n’ai pas jusqu’à présent réfléchi à la chose. Du moins avant d’arriver ici… Putain que c’est bon une grosse queue dans la chatte ou le fion ! Cela donne à réfléchir. Et puis l’idée d’avoir un petit cocu à la maison, est excitante… Bah chaque jour suffit à sa peine, on verra bien plus tard. Pour l’instant l’objectif est de te dresser rapidement. Je crois aussi que je transformerai en tapette à sperme à terme. Tu étais si mignon avec le sperme sortant de ton cul dans le cachot… bien que je ne tolère pas que tu l’ais fait en cachette de ta Maîtresse…

Pierre voulut parler du viol enduré, se défendre, mais dès qu’il commença à ouvrir sa bouche, elle lui écrasa le paquet.

- J’ai dit silencieux le chihuahua !

Le chihuahua se tut donc en urgence. La détermination de Maîtresse Claire faisait si peur. Ils avaient ouvert avec sa femme la boite de Pandore et aimé ce qu’ils y avaient trouvé. Mais oh jamais, il n’aurait cru un instant que sa Claire allait autant y resté accrochée, jusqu’à le vouloir définitivement à sa botte. Il vivait en réel tout ce qu’il avait tant fantasmé : la Maîtresse implacable, le fouet cinglant jusqu’au sang, le cocufiage… Mais c’était différent de ce qu’il matait jusqu’à plus finir sur internet, et pas parce que c’était sa réalité dorénavant. Tout cela avait un but maintenant, et tout cela été devenu un moyen, un outil dans l’atteinte d’un objectif plus vaste. Celui de sa soumission réelle et définitive. Il découvrait sa Claire si déterminée et différente, comme si elle avait toujours attendu de devenir ainsi. Et plus que tout, il était bouleversé par une voix au fond de lui-même qui lui disait que oui, il aspirait à devenir le soumis de sa femme. Cela devenait peu à peu une évidence. Il voulait cela ! Il avait finalement de la chance que Claire l’aime autant, pour envisager un avenir avec lui et non un autre qui aurait été plus doué ou disposé. Il était si fier de sa femme, une femme en mutation qu’il adorait de plus en plus. Il voulait vieillir avec elle, jusqu’à leur mort. Il était prêt à devenir l’homme qu’elle voulait qu’il soit dorénavant, sans aucun regret pour son passé de mâle libre. Pour elle, pour lui, pour eux. C’était comme une nouvelle découverte amoureuse et il aimait leur évolution.

- Il n’y a qu’un truc qui m’embête : ton boulot. Idéalement, j’aimerais que tu y passe moins de temps pour être plus disponible pour ta Maîtresse de femme. Voire même que tu n’ais pas de boulot du tout et que tu attendes en petit mari soumis à la maison, le retour de ta Maîtresse. Cela aurait de la classe... Mais il faut être réaliste,  nous n’avons pas les moyens de se passer de ton salaire. Il y a la maison à payer et les enfants à élever. J’ai beau y réfléchir ; je vois ton boulot comme une échappatoire à ma domination totale. Et je le regrette profondément. Alors nous allons être pragmatiques. Je te ferai porter de jolies petites culottes de dentelle rose ou mauve sous ton costume, pour te rappeler à chaque fois que tu iras aux toilettes dans tes beaux bureaux, qui porte la culotte en réalité ! Je t’ai déjà dis que tu n’auras plus qu’une carte à encours limité. Et nous encadrerons strictement tes déplacements domicile-travail, pour que tu reviennes vite sous ma férule sans traîner ou gare à mon fouet. Je n’ai pas réfléchi encore comment, mais je le mettrai vite en place. Ou plutôt toi – il faut bien que tu me serves après tout – tu me trouveras une solution qui me satisfasse en limitant au strict nécessaire ta liberté de mouvement quand tu iras au travail.

Pierre réfléchissait déjà à la façon particulière de satisfaire cette demande de sa Maîtresse qu’il comprenait. Claire trouvait son homme si mignon quand il pensait, c’était un des points qui l’avait initialement fait craquer. Son Pierre était un homme passionné, même si une nouvelle passion chassait en permanence la précédente.  Elle avait eu ce matin une idée lumineuse pour diriger son énergie vers les besoins de sa Maîtresse, tout en incorporant des ingrédients de renonciation et de sacrifice, qu’elle espérait avoir un grand impact pour lui faire comprendre d’une autre manière que c’était maintenant elle qui étaient aux manettes.

- Ah oui, mon chihuahua adoré, tes loisirs persos… Tu comprends bien que symboliquement je dois les réorienter. C’est un peu le jeu dans le type de relation que nous allons mettre en place. Je n’ai pas à craindre que tu quittes souvent la maison. Tu es finalement très casanier, beaucoup plus que moi qui aime sortir et voir du monde. Là cela ne devrait pas trop te changer, sauf que cela sera encore plus accentué : moi libre de vaquer dans le monde et de rencontrer des amis, pourquoi pas même intiment… et toi cloitré à la maison en toutou bien sage et obéissant à sa Maîtresse. Bien sûr, tu vas avoir un tas de tâches domestiques, en fait à terme quasi tout, sauf nos comptes que je vais maintenant prendre à ma charge de Maîtresse. Cela devrait t’occuper un bout de temps mais je sais que ce n’est pas forcément là que tu vas t’épanouir… Et puis cela ne sera pas non plus avec le web, puisque tu as déjà compris que tu vas être mis aux mêmes régimes de restriction que les enfants, voire peut être même plus. Non je vais te laisser des occasions d’investir ton énergie créative mais pour ta Maîtresse et dans les limites que je te fixerai. Et ton premier travail de fond, va être de nous créer un spanking bench « maison » qui corresponde exactement à nos besoins de punitions données – tu dois pouvoir y être étroitement attaché au besoin – et de discipline anale au gode ceinture pour de longues séances impactantes. Oui car je veux te prendre de plus en plus au gode. Je trouve cela… symbolique de ton nouveau statut, surtout si c’est le seul plaisir que tu peux avoir, la quéquette bien enfermée. Cela a un côté de féminisation de mari soumis que j’aime bien… Alors tu vas réfléchir à ce banc de mes rêves, me proposer des plans, penser les améliorations que je demanderai. Et une fois le projet validé, tu le construiras de tes propres mains. En attendant, on se débrouillera… Je trouve qu’il y a un côté très édifiant pour mon mari soumis que de construire les instruments qui sont utilisés pour sa discipline. Bien sûr, tout cela aura un coût financier. Il faudra acheter les fournitures et que tu apprennes de nouvelles techniques comme le travail du cuir. Pour le coût, je vais donc te mettre à contribution mon amour en un sacrifice que tu vas m’offrir pour me montrer que tu es prêt au fond de toi-même à devenir le parfait mari que je souhaite. En bref tu vas vendre sur internet ton sous-marin et nous investirons l’argent récolté dans la construction du banc.

Là ce fut un choc violent pour Pierre. Vendre son U-boat au 1/50ème qu’il a mis quatre ans à construire patiemment pièce par pièce, après être allé aux archives militaires à Berlin récupérer les plans d’origine. Sa fierté ! Son visage se convulsa et il eut beaucoup de mal à ne pas répliquer à l’injonction de sa femme. Non, elle ne pouvait pas lui demander cela ! Non pas SON sous-marin qui trônait au dessus de la bibliothèque dans le bureau…Et pourtant il savait oh combien cette décision était sérieuse chez Claire… et définitive. C’était complètement injuste mais elle avait raison : c’était bien un sacrifice qu’elle lui ordonnait. Les émotions du chihuahua n’étaient plus contenues et il commença à pleurer le désespoir de la perte à venir, par de chaudes larmes de petit garçon qui tombaient le long de son visage…

Claire eut pitié de son soumis. C’était effectivement une vacherie de Maîtresse qu’elle lui ordonnait. Mais il fallait qu’ils en passent par là, comme un symbole de la mort de la vie d’avant. Elle le laissa pleurer la mort dans l’âme, s’abstient de toute nouvelle « leçon » et alla vérifier le fer et les braises. Il était chaud à point. C’était l’heure…

Elle revint vers son chihuahua pour le préparer. Claire arracha quelques longs brins de pailles à son masque africain laissé à terre, puis chercha une pierre qu’il lui convenait sur le sol. Elle noua d’abord les brins en liens étroits autour du gland rabougri de son chihuahua qui était sans réaction. Elle ficela la pierre du mieux qu’elle put avant de l’attacher au lien posé sur le gland. Le résultat fut que le pénis était tiré vers le bas et dégageait la zone du pubis juste au-dessus de sa racine.

Elle récupéra le fer et revint chuchoter à l’oreille de son chihuahua.

- Celui-là, on va le faire pour nous, rien que pour nous deux. Oublie les Maîtresses présentes. Ne vois que moi et offre moi ta souffrance de soumis. Je te rebâillone pas. Je veux t’entendre crier pour moi. Et surtout je veux que tu me demandes volontairement de te marquer de ma marque…

Pierre releva lentement la tête, regarda Claire et parla d’une voix pleine d’émotions.

- Oui, Claire, je suis à toi et je veux porter fièrement ta marque pour la vie ! 

Claire posa alors le fer avec précision sur la frêle peau du pubis. Elle voulait une marque parfaite. Elle savourait tellement cet instant magique. Tout était parfait… Les cris de pourceau égorgé de son chihuahua qui lui ravissaient l’oreille… Cette odeur de chair brûlée qu’elle mémorisait à jamais… Le temps était suspendu. Claire attendit d’être sûre que la marque fut définitive avant de lâcher finalement le fer, et pris d’une folle envie, aller goûter de ses lèvres et sa langue, à la bouche de son Pierre la douleur qu’il lui offrait et l’honneur qu’il lui donnait.

blDS

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Par dyonisos - Publié dans : Fiction
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Vendredi 29 août 5 29 /08 /Août 10:01

blhenryV.jpg

Jamais invasion anglaise ne fut accueillie avec plus de plaisir en terre françoise !

Car avec eux et leur ravage, arrive aussi la fin de pénitence de la Sainte Queue. N. me le fait remarquer ce matin, tout en me maudissant de ma longue vacherie, que j'avais exagégé, que cela ne me meritait pas une si longue peine... Mais période nada était promise et période nada a eu lieu.

C'est vrai que cela a été dur pour ma belle au moment de l'explosion des sens à la floraison. Même pour son blpenitence.jpg bourreau de queue. Mais à sa grande surprise, je m'en suis tenu à ma volonté première... Même si en représailles les sucettes ont aussi disparu.

Me voilà donc maintenant têtu et revanchard, tout en sachant qu'à moment ou un autre je vais le payer.

Ce matin au réveil dans le lit et après le débarquement des anglais, j'ai poussé un peu plus loin le taquinement en tendant à ma belle une bouteille d'eau.

- Mais pourquoi tu me tends de l'eau ? je n'ai pas envie de boire...

Puis elle jette un coup d'oeil à la Sainte Chandelle dressée.

- Alors là tu peux rêver ! Je n'ai pas envie de te faire plaisir, ni de partir frustrée au travail. Là, tu te la mets où je pense. Et même que peut-être je vais t'enfermer dans ta cage, cela calmera tes ardeurs !

Des menaces, toujours des menaces...

dyonisos

Par dyonisos - Publié dans : Nous
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Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.

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