Mercredi 16 septembre 3 16 /09 /Sep 23:20

null N. est ma première lectrice. Ces textes constituent une sorte de journal intime à sa destination pour lui parler, par blog interposé, de nos activités SM. C'est un chemin bizarre pour communiquer au sein du couple, mais nous ne sommes jamais arrivés à discuter ouvertement de nos activités SM. De mon côté, j'ai peur de l'ennuyer en lui en parlant directement et de son côté N. a du mal à exprimer son ressenti. Pourtant nous adorons tous les 2 ces jeux.

L'existence du blog permet un échange sur les divers aspects. Nous n'écrivons pas ensemble. J'écris et elle lit plus tard comme chacun d'entre vous. Nous en parlons après coup, tout comme nous discutons des commentaires que vous nous envoyez. Mais dyonisossoumis est bien un blog à nous deux.

Elle avait peur que l'on nous reconnaisse mais est plus sereine maintenant. Maintenant je me fais presque engueuler si je n'écris pas d'article, tant N. aime me lire. Au point, qu'elle est souvent excitée après. Elle m'encourage à donner au blog un aspect moins boucherie, avec une imagerie plus fouillée, plus proche d'un blog normal en fin de compte.

N. merci à toi mon amour. Je t'aime dans tes contradictions.

dyonisos

 

Par dyonisos - Publié dans : blog
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Mercredi 16 septembre 3 16 /09 /Sep 08:39

C'était une question sur un commentaire de Flo ce week-end que je remercie...

Le port de la cage créé une frustation partagée par N. et moi. Pourtant paradoxalement, N. n'a jamais eu aussi envie de ma bite (je dis ma et pas de) que depuis qu'elle est devenue détentrice des clés du sexe de son homme. Avec le temps, comme de nombreuses femmes ayant accouché, elle est devenue plus clitoridienne que vaginale. Mais puisque mon pénis est devenu moins accessible, elle se met à le désirer ardamment ce qui rend mémorables toutes les sorties de cage.

Ces sorties de cage sont de toutes façons devenues rares. La dernière pour moi date du 22 août. De plus en plus N. préfère maintenant me garder en cage même pour les séances sm. Ma seule liberté (surveillée) est les 5 minutes de la toilette tous les 2 jours.

Alors le sexe dans tout cela ?

Etant pour une fois couché tôt, j'ai posé la question à N. hier soir au lit alors qu'elle demandait (exigeait) que je m'occupe d'elle. La réponse a été aussi aiguisée qu'une lame de poignard :
J'ai mis 9 ans de mariage pour découvrir que je n'avais pas besoin de ta queue... tes doigts et ta bouche me suffisent amplement pour prendre mon plaisir.
Puis elle m'a positionné la tête au dessus de son entrejambe.

J'ai toujours utilisé habilement mes doigts depuis notre rencontre. N. les trouve très "doués" . Et c'est une des raisons, qui la fait s'attacher alors à celui qui est devenu son ours adoré. Je m'occupais et continue de m'occuper d'elle au coucher avec mes doigts pour la détendre, la masser, parfois à sa demande jusqu'au climax, . Donc pour ça, le SM n'a pas changé grand chose...

Par contre pour les cunnilingus, la D/S est une révélation.
Bien sûr, comme tout couple moderne, nous nous y étions essayés avec N. mais sans réelle efficacité. Je pense maintenant que cétait faute de patience, car le cunni est une lente construction avec un début, un lent travail au corps, une élévation jusqu'au plateau d'orgasme. Mais tout restatit au stade du préliminaire avant de passer à la pénétration.

Maintenant plus d'espoir : je suis en cage et je le reste... Je n'espère même plus une libération dans ces moments. Pourtant hier, j'étais tendu à fond dans ma cage avec une réelle envie d'être soulagé. En vain ! En conséquence, les cunnis sont devenus un acte sexuel complet. Oh un acte de pure soumission, où seul le plaisir de ma Maîtresse compte. Je reconnais qu'ils n'ont jamais été si bien donnés que depuis je suis en cage. Au point que dans les périodes vanilles, ils sont médiocres selon N, car un homme, bite en liberté, est peu patient et  plus enclin à la satisfaction de son plaisir que de celui de sa partenaire.


Je suis en cage, donc je suce !


dyonisos

Par dyonisos - Publié dans : Saison 3
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Lundi 7 septembre 1 07 /09 /Sep 22:53

Quand on pratique la D/S, au début cela commence par des choses simples puis par des choses de plus en plus risquées surtout si elles ont lieu au milieu d'un public non averti. Nous mettons comme limite de garder le secret de nos relations pour nous et que personne ne puisse deviner ce que nous faisons vraiment. Mais cela ne veut pas dire que nous ne prenons pas quelques risques...

Si je prends le cas par exemple de la cage que je porte en permanence pour des périodes plus ou moins longues à la maison, en famille ou au boulot. Au début N. avait plus peur que moi que l'on me repère, mais à y penser la taille de la cage actuelle rend la chose peu probable et même si quelqu'un ou quelqu'une voit quelque chose de bizarre, il y a un grand pas pour qu'il(elle) imagine que cela soit différent d'une simple érection dans le slip, mais plutot une cage de chasteté qui emprisonne le pénis. C'est bien connu cet accessoire est très mode et tellement répandu dans tous les couples (sic).

Au contraire prenez par exemple un acte aussi banal que d'aller faire les courses au supermarché. Il y a quelques façons de rendre la chose beaucoup plus intéressante au niveau D/S avec la montée du risque. Chaque première fois est un moment unique qui laisse un souvenir impérissable dans ma mémoire de soumis. En voici 2 expériences vécues l'une sans véritable risque, l'autre beaucoup plus risquée.

les courses en plug électrique

La recette est simple : avant de partir faire les courses vous vous enfoncez un plug électrique dans l'anus avec du gel conducteur. Déjà l'introduction de l'objet devrait bien vous avoir excité. Puis vous partez faire vos courses. Avant de rentrer dans le magasin, vous mettez en route le boitier électrique. Si vous avez conduit un peu avant d'arriver, le gel a déjà partiellement séché et le contact electrique va dépendre de la position relative du plug et des parois du rectum. La sensation va de l'absence totale à une pulsation fulgurante dans l'anus qui se met en résonance. Vous vous baissez pour prendre une boite de conserve et soudainement le courant passe. Effets garantis. Mais risque d'être découvert très faible.

les courses en tenue de soumis sous les vêtements


Là c'était en juillet dernier. Les enfants n'étaient pas là et N. m'avait équipé d'un collier de chien et de bracelets aux poignets et aux chevilles pour tout le week-end, le tout verrouillé par des cadenas. Il faisait beau et chaud et N. a eu envie d'un barbecue. Elle m'a demandé d'aller acheter à la superette du coin de quoi en faire un. Comment faire ? J'ai mis un pantalon, un T-shirt à manches longues ainsi qu'un sweat à col camionneur pour cacher le collier. A y regarder de plus près, il me semblait possible de deviner ce qui se cachait sous les vêtements mais en tant que soumis je me suis exécuté.

Après avoir longtemps hésité dans la voiture, j'ai pris une inspiration et je suis rentré dans le magasin presque en apnée. Une demi-douzaine de personne trainaient soit dans les allées soit à la caisse. Je devais paraître bizarre ainsi accoutré un jour de si beau temps, aussi je fis semblant d'avoir le rhume pour me donner une contenance.

J'allais vers le rayon boucherie pour commander des brochettes. Le mousqueton de la menotte du pied gauche cliquetait sur l'anneau comme une petite clochette. Il me semblait que tout le monde pouvait entendre ce bruit. J'achetais ma viande en espérant que le boucher ne remarque la bosse bizarre sous le col de mon sweat. Là je peux vous dire que l'on n'a pas envie de discuter le bout de gras avec lui. Il m'a donné la viande et je suis immédiatement retourné vers la caisse toujours avec le bruit du mousqueton me suivant.  3 personnes étaient déjà devant la caisse dont une mère avec sa fille de 8-9 ans dont j'avais l'impression qu'elle me fixait. J'ai attendu qu'elles passent. Cela m'a paru long. J'ai payé enfin et je suis sorti.

Cela a duré au total pas plus de 10 minutes mais ce fut sans doute mon temps le plus long de soumis. Mais si je compare, c'est comme une longue fouettée à la cravache : on en a envie, quand cela arrive c'est rapidement intolérable et après coup on est fier de l'avoir subi... malgré le risque.

dyonisos

Par dyonisos - Publié dans : Centre de ressources BDSM
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Dimanche 6 septembre 7 06 /09 /Sep 09:23


Hier c'était la fête annuelle du village ou plutôt du hameau. C'était la première fois que j'y assistais encagé.  Cela n'a pas changé gand chose, je l'ai oublié une grande partie de la journée sauf quand il a fallu soulager ma vessie.

Comment faire ? La fête a lieu au milieu d'un champ loin des maisons.La première solution est de s'accroupir derrière un buisson et de pisser en "fille". Mais le risque dans ce cas est que le jet soit détourné par la cage et finisse à un endroit indésirable type le bas de pantalon. Classe devant les voisins. En fait techniquement la seule solution est de se déshabiller complètement sous la ceinture pour éviter les mauvaises surprises. Mais avec toutes ces ribambelles d'enfants trainant partout, c'était une folie que je n'ai pas voulu tenter.

La deuxième solution est de pisser debout comme tous les hommes non encagés (normaux) mais là il faut la clé pour démonter la coque de la cage. Et la clé c'est N. qui l'a dans sa poche. J'ai donc pris l'initiative de lui demander. Elle était en train de discuter au milieu d'un groupe de voisines. Et je lui ai très humblement chuchotté à l'oreille mon besoin de la clé pour aller me soulager. J'avais l'impression d'être un petit garçon qui devait demander l'autorisation à sa maman. Très humiliant ! J'ai fais mon affaire, remis la cage et lui ai rendu la clé.

Un peu plus tard même besoin et donc je lance la même opération. N. m'a alors sidéré en répondant à ma demande par un très sonore " Encore ! " qui a fait cesser les conversations du groupe de femmes autour. C'est fou comme N. est douée pour m'humilier en quelques mots devant un public non averti. De mois en mois, elle s'impose comme Maîtresse et me faire comprendre peu à peu qu'en tant que soumis je dois apprendre à dépendre d'elle. Elle a attendu quelques instants, que les conversations reprennent et m'a donné ce que j'étais venu chercher. J'en tremble encore mais je dois avouer que j'adore ces moments de pure complicité SM.

Plus tard, N. est partie coucher les enfants et je suis resté à la fête avec la clé en cas de besoin. Quand je suis rentré à la maison vers 23h, j'étais très fatigué et j'avais envie surtout de passer une bonne nuit. Après un accord de N. dans son demi-sommeil, j'ai enlevé l'ensemble et suis allé me coucher.

Je n'ai d'ailleurs pas mieux dormi que si j'avais gardé la cage. Vers 5h, N. et moi nous étions réveillés tous les 2. N. alors glissé sa main vers mon entrecuisse. "Que fais-tu ?" lui ai-je demandé. Elle m'a répondu : "Je vérifie l'état de Ma propriété". J'ai compris le message et ce matin en me levant je me suis dépêché de me remettre sous cage  devant N. qui a repris possession de la clé qu'elle a attachée à son poignet.

La morale de cette soirée est, qu'alors au départ ce n'était que des jeux, N. prend de plus en plus plaisir dans sa position de dominante et l'exprime de plus en plus clairement. Il est loin le temps où la cage de chasteté n'était que ma fantaisie.

dyonisos



PS : pour cette fête j'ai eu le droit de boire du vin. N. ne s'y est pas opposée malgré l'interdiction de 5 semaines. J'ai d'ailleurs était beaucoup plus raisonnable que les années précédentes. Je commence peu à peu à comprendre. N. n'aime pas les choses trop définitives. Le message qu'elle m'a fait passé est que, trouvant ma consommation d'alcool trop excessive, je devais apprendre à me restreindre et me contrôler. Je pense l'avoir reçu maintenant 5 sur 5. Et je sais qu'elle veut un de ces prochains jours s'attaquer à ma consommation de cigarettes. Mais en n'aucun cas, elle veut me transformer en larvette. Elle veut que l'homme qu'elle a choisi d'épouser reste un Mâle fort sur l'épaule duquel elle peut se reposer. Elle se contente de corriger aux limites les défauts qu'elle ne supporte plus de son mari. C'est ainsi que le SM sort peu à peu du strict cadre des relations intimes et rentre dans la vie courante.

J'aime du plus profond de mon être cette femme et je me félicite qu'elle est accepté de vivre sa vie avec moi. Elle m'épate de plus en plus dans sa capacité à tirer partie de mes penchants SM pour renforcer notre couple.

N. je t'aime, mon amour !

Par dyonisos - Publié dans : Saison 3
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Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.

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