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Mardi 28 juin 2 28 /06 /Juin 05:00

Réveil catastrophique à 5h du mat. Je bande et j'ai mal. Je suis HS. Je me lève pour pisser. Cela tire trop. Je n'arrive pas à bouger retombe dans le sommeil un moment avant d'être de nouveau réveillé par la douleur dans le bas du ventre. Je sue, je ne sais ce qui m'arrive. Les minutes défilent lentement. J'en rate 2/3 trois avant de me réveiller. A 5h30, j'ai un éclair de clairvoyance, je comprend enfin ce qu'il m'arrive : la cage ! Je me lève, essaye de pisser, un peu d'eau froide. Rien n'y fait. Je suis si crevé. Alors je panique totalement, me précipite dans la valise, récupère la clé de secours scellée dans son enveloppe. Je me bats un moment à faire sortir la clé de son carcan. Jamais tâche m'a paru aussi compliquée. J'attaque le scotch à coups de ciseaux avant après une longue lutte, réussir à récupérer la clé. Enfin. Je me libère immédiatement et arrive à respirer enfin. Avant d'avoir honte, d'avoir cedé ainsi. Que vais-je pouvoir dire à ma Maîtresse ? D'ailleurs vais-je lui dire ? Dilemme. Est-ce finalement un jeu poussé ou de la soumission ? Je ne sais...

J'essaye de me rendormir. En vain. Je ne cesse de penser à la faute possible que je viens de connaître et à la réaction de N. Je me lève et part fumer au petit matin. Retour à la chambre, je me rappelle de la demande de ma Maîtresse : ibis2small.jpgle recyclage intime. Je prépare mon propre calvaire et je regarde hébété ce à quoi je vais me forcer. Il est si facile d'être soumis avec sa Maîtresse mais là elle n'est pas là et tout dépend de ma volonté d'obéir. Attend-t-elle d'ailleurs à ce j'obéisse ? Je ne sais... Je m'exécute, c'est dur, amer, une épreuve au matin. Mais j'arrive à tout finir et cela me rassène un peu. J'en suis presque fier.

La discussion rassurante avec yanode. Il se moque gentiment de moi et pourtant l'ami crois que j'ai paniqué. Une discussion des plus enrichissantes s'ensuit. Merci l'ami. J'arrive au stage je suis convaincu que je dois avouer à N. Je profite des pauses pour préparer un long SMS, qui est finalement envoyé à midi. La réponse arrive quasi immédiatement quand je suis à table :

Coquin que tu es. Verrai punition à ton retour.

J'avoue que j'ai été plus que surpris de la rapidité de sa réponse. Etais-ce du lard ou du cochon ? Ca je ne le saurais qu'à mon retour.

Fini le stage. J'avais annoncé à N. que je comptais passer chez D., dans le 11ème, pour acheter un nouveau blrosebud0rosebud. J'adore l'ancien en forme de fleur qui m'a été offert lors d'un Noël par ma Maîtresse. Elle l'a choisi personellement et j'en suis très fier. Mais à l'usage nous nous sommes aperçus - en fait surtout moi lol - que la beauté ne va pas avec le confort, et ce qui met fin à son port, plus que la prise du rectum sont les pétales qui rentrent dans durement dans les bords du sillon fessier au bout de 2/3h. L'autre chose importante que l'on apprend vite est le choix du lubrifiant. Exit les gels à base d'eau qui sont très confortables pour une prise de cul rapide, mais ne permettent pas de tenir plusieurs heures. Les gays utilisent de la graisse pour leur plan et ils ont tout à fait raison. J'ai essayé de la vaseline qui tient bien mais qui a une action laxative vraiment trop désagréable et mon choix personnel va plutôt pour de la crème pour mains qui a l'avantage d'être absorbée que très lentement. En tout cas, je dois vous avouer que j'adore cette impression d'aspiration dans le rectum au moment de l'introduction. Un vrai plaisir de soumis. Je l'utilise aussi en vanille, cela rajoute un je ne sais quoi dans l'intensité de la relation. Bref nous voulions un nouveau rosebud plus simple et il était déjà choisi avant.  blnewrosebud.jpg Un modèle très basique avec surtout une partie dépassante la plus lisse possible pour ne par heurter.

L'arrivée au magasin est très facile, sauf que je croise une mère de famille avec ses 2 enfants avant de m'engouffrer. Je ne peux éviter de réfréner un sentiment un peu honteux. Mais j'entre. A l'intérieur, c'est les soldes. Il y a cependant peu de monde. Je reconnais les tenanciers du lieu, elle à la caisse et lui qui remplit les rayons. Les voyant on n'imagine pas une seule seconde qu'ils sont pratiquants. Mais allez savoir. C'est un peu la caverne d'ali-baba pour un pratiquant, bien que je trouve que finalement le choix soit moins original que sur certains sites spécialisés, en particulier les allemands. Il y a aussi une nouvelle vendeuse, que je n'avais jamais vu, une tigresse très fétichiste et très jeune. De mon expérience, les clients types sont soit des jeunes couples de 30/35 ans avec bizarrement l'homme toujours barbu. Soit des couples dans la cinquantaine très Monsieur et Madame tout le monde. Des authentiques soumis et Maîtresse, ou Maître et soumis, je n'en ai jamais vu. Mais bon je n'y suis pas tout le temps. Ces couples en fait sont toujours devant les rayons de vêtements fétichistes. Il n'y a jamais personne dans les rayons d'accessoires SM. Je crois que la plupart des gens commandent sur le web.

Je fais un tour rapide. Le choix est vaste. De belles cravaches qui me font envie. Le fouet de mes 40 ans. Et je m'arrête un moment pour regarder les godes ceintures. Le modèle que nous avons avec les plugs qui vont avec. Et de nouveaux modèles avec des godes à couilles, dont seul le premier doit être réellement supportable. Par contre le plus gros doit être une terreur. Une fausse bite monstrueuse. 6 cm par 22 cm. J'aime bien la symbolique du gode ceinture, mais en fait j'y passe rarement. Maîtresse N. trouve cela vraiment peu pratique et prefère plus me prendre au gode avec sa main. Tant pis.

Je craque cependant pour une nouvelle tapette de cuir "cloutée" espérant qu'elle sie à ma Maîtresse (qui finalement d'ailleurs n'a pas aimé). Et je me dirige vers la caisse. Je me suis toujours demandé si dans ce cas on voyait que ma Maîtresse m'avait encagé. Sans doute, mais cela n'a pas d'importance. Les 2 jeunes barbus de tout à l'heure sont à la caisse. Leurs copines ou femmes ont disparu. Ils sont servis par la tenancière. Et la jeune tigresse revient à côté, regarde leur achat et dit :

- finalement Madame ne prend pas les bottes ?

- non elle a hésité, répond le barbu chauvinant.

- C'est cela quand les femmes n'ont pas assez de caractère pour décider de ce qu'elle veulent ou pas, lui répond du tac au tac la jeune tigresse. Je jubile. Je vois l'homme commencer à rougir et balbutier une réponse comme il peut.

- là, vous... vous marquer un point.

Pauvre gars tu as voulu faire le mec sûr de lui et tu suis la tendance. Mais le SM ce n'est pas cela et là tu viens de te faire allumer grave.

La tigresse se tourne vers moi. Je peux vous aider ? Oui je voudrais acheter un rosebud. Montre-moi. Et je lui montre le modèle. Elle est charmante avec moi sans doute parce qu'elle a deviné quelle relation je menais. Je paye et je sors.

A l'extérieur, il y a des toilettes automatiques sur la place. J'y rentre, baisse mon froc et ma culotte rose aujourd'hui et me carre l'engin. J'avais prévu de la crême. En fait je me demande soudain, pourquoi je fais cela ? N. ne m'a rien dit ni demandé. Mais je finis toujours par me persuader que c'est ce qu'elle voudrait que je fasse en cet endroit. Elle était présente à ce moment là, dans mon esprit. Je m'aperçois que peu à peu la soumission, même d'opérette, créé une sorte d'automatisme, une sorte de carcan de l'esprit qui poussent à faire des choses pour sa Maîtresse alors qu'elle n'est pas là et qu'elle n'a rien dit. 

Je me balade dans les rues de Paris avec la sensation d'un cul bien pris et surtout le confort est très amélioré dans le sillon. Cage devant et rosebud derrière vous font forcément sentir différent et c'est si loin des sensations habituelles. En fait je crois que j'aime me sentir fragile et différent dans cet état. Arrêt pour manger et cinéma le soir. J'enlève le rosebud 5 heures après... Net progrès et je veux même le remettre pour m'endormir, mais je tombe avant. Trop de fatigue accumulée par les réveils très tôt. D'ailleurs le lendemain cela recommencera à 5h30...

dyonisos

Par dyonisos - Publié dans : Nous
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Lundi 27 juin 1 27 /06 /Juin 05:00

La première journée a été longue, heureusement que le stage est intéressant. Le groupe est vraiment sympa. Mais pour une raison d'organisation, nous nous trouvons dispersé dans divers hôtels. En fait nous ne dinerons jamais ensemble. 

En fait dans un groupe comme cela je me trouve différent avec une cage, comme si soudain j'avais un handicap caché. La cage ne fait pas vraiment mal, mais elle agace en permanence, pince parfois ce qui oblige à des changements de positions discrets. Aux pauses quand je suis debout cela donne toujours la sensation d'être un peu nu. Avec l'habitude j'ai appris à gérer et la cage et les culottes roses ou mauves, qui vont avec. Mais tout cela met dans un état spécial, celui d'être différent des autres et ramène toutes mes pensées vers ma propriétaire. Le paradoxe avec la cage n'est pas un déni de la sexualité, mais au contraire une exagération de celle-ci qui parce qu'elle est contrainte, devient hyper-présente. Bizarrement les érections se font aussi plus rares en cage, sauf la nuit, comme si ma bite savait qu'elle était en cage et prenait garde à ne pas trop se gonfler. Il y a une nette différence entre la liberté et la cage : les mêmes pensées ne produisent pas les mêmes effets dans l'entrejambe. Je trouve aussi que cela une incidence sur la vessie qui tient beaucoup moins, ou est-ce juste une illusion avec une prévoyance qui l'emporte alors que je suis condamné au même régime que les dames. Je ne sais.

La journée finit, c'était la fête de la musique et la ville était noire de monde. Il faisait lourd et j'étais manifestement trop habillé. Je ne connaissais pas le quartier et je me traînais seul en cherchant où aller manger. Aucun bistrot, aucun restaurant, juste des restaurants bobo complétement blindés. De toute façon, je voulais juste un sandwich et qu'est-ce que je serais allé faire à m'attabler seul comme un représentant de commerce ? Avec le monde, avec la recherche vaine, les jambes se faisaient lourdes et le jean trop épais ne faisait que faire suer mon engin dans sa cage et le tirait à hue et à dia. Cela devenait pénible.

J'ai réussi à trouver de quoi manger et à rentrer à l'hôtel. J'ai eu les enfants mais pas N. encore en réunion. Il est encore tôt et un orchestre antillais est installé sous ma fenêtre. Horrible. Je me décide pour un cinéma auquel je ne vais quasiment jamais sauf quand je suis en déplacement. Un très bon film (very bad trip 2) et j'oublie un temps la cage. Retour dans la chambre, prise d'une douche et il est temps d'aller se coucher.

Le lendemain matin, réveil à 6h, une ENORME érection dans la cage. Si les couilles non pas oubliées la cage (Bene pendentes depuis que je la porte), mon normalement petit pénis a lui oublié qu'il était en prison. Cela tire, cela fait mal, cela réveille. Pisser n'y fait rien, l'eau froide non plus. Vraiment inhabituel. Vaincu je me lève, pour descendre fumer pour calmer le sentiment de non confort. Peu à peu sans jamais se rétracter complètement le phallus dégonfle mais c'est maintenant les couilles qui se rétractent les coquines.

Retour dans la chambre, j'envoie un mail à ma Maîtresse pour lui prouver/rappeler que je suis bien sage dans ma cage. Puis prend mon petit déjeuner au restaurant. A mon retour, j'ai le plaisir de tomber sur l'ami yanode et de discuter à distance avec lui un petit moment. J'essaye d'appeler Madame en vain. Il est temps d'aller en stage.

blmail.jpg

Journée de stage d'autant plus longue que les intervenants sont barbants. Cage toujours agaçante et handicapante. Et toujours le même problème de vessie ne contenant plus rien apparemment. En plus comme il fait chaud dans la salle et je n'arrête pas de boire. Résultat peut être 9/10 passages aux toilettes en une journée pour ne faire rien de plus qu'un petit pipi. C'est hallucinant ! 

Avant de reprendre après le repas je réussi à joindre N. Nous parlons des enfants, des difficultés que je ne sois pas là dans son organisation et elle me glisse juste avant de raccrocher qu'elle a reçu mon mail et qu'elle est très contente que je sois en cage pour elle. Cela me redonne du baume au coeur. Je l'aime. Puis elle m'ordonne d'effectuer un "recyclage intime" chaque jour à mon réveil. Oups !

La journée se termine et je suis de nouveau libre. J'ai rendez-vous en banlieue dans la nouvelle maison de mon meilleur ami d'enfance.

Plan galère, je me trompe de gare de RER. Cela ne devait être qu'à cinq minutes. Je ne trouve jamais le supermarché indiqué et j'erre avec pour seul indication la carte des abris bus. Je marche longtemps sans réussir à les joindre, cela sonne toujours occupé. J'ai le temps de voir les sempiternels meulières au mieux bidonvilles au pire de la banlieue parisienne. Jamais je n'y vivrai moi qui adore les grands espaces. La cage me tire de partout mais je continue d'avancer. L'ami finit par me rappeler, il me récupère et m'emmène dans un petit coin de paradis. Un fond de jardin d'une belle propriété où il a construit. De grands arbres, pas de vis à vis. Cela me réconcilie presque avec la banlieue parisienne.

Leurs enfants me sautent dans les bras et j'évite soigneusement qu'ils rentrent en contact avec la coque dure entre mes jambes. C'est une première pour moi. Il y a les amis en présence de qui je porte la cage mais c'est des amis de la période adulte, il y a aussi l'ami qui sait que je suis encagé par ma femme, et m'envie sans doute. Mais là c'est l'unique ami que j'ai gardé de l'enfance. J'ai un peu honte. Je pense que s'il savait, il ne comprendrait pas, vraiment pas. Ni d'ailleurs sa charmante femme. La grande qui a l'âge de ma grande est tout excitée, elle crie mon prénom sans cesse. Je suis vraiment pas à l'aise et je ne sais si cela se voit. Ils finissent par coucher les gamins et nous dînons tard. J'accueille la présence chaleureuse de la lourde table de bois massif comme un paravent qui cache mon infirmité. Il est tard, il est temps de rentrer. Mon ami me raccompagne à la gare RER.

Galère. Incendie dans une gare entre moi et Paris. Circulation très perturbée. J'attend sune heure avant de chopper un RER qui avance vraiment très lentement. Arrivée à Paris, je prends le dernier métro pour rentrer à l'hôtel. Je suis crevé et m'endors comme une souche.

dyonisos

Par dyonisos - Publié dans : Nous
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Samedi 25 juin 6 25 /06 /Juin 19:14

Cela devait être la fin de la saison SM et je l'avais même écrit, il y a quelque temps avant de mettre le blog en sommeil. Oui et non, car j'avais oublié un petit détail : j'étais en stage à Paris cette semaine pour 4 jours. Un stage prévu de longue date. 

Mais il en avait une qui ne l'avait oublié, ma très Vénérée Maîtresse de femme, d'autant qu'elle m'a transformé ces deux dernières années en papa à la maison, pour mener sa vie extérieure très remplie à la fois professionnelle et communale. Et là n'étant pas à la maison pendant quatre jours, cela devenait vraiment compliqué pour elle. Et quelque part, elle m'en voulait de ne pas être là.

Donc mon sort a été vite réglé : ce serait la cage pour moi qu'au moins cela ne soit pas une partie de plaisir. Et sans doute des lignes à copier le soir dans ma chambre d'hôtel.

ça c'était il y a 15 jours. Dans l'attente, cette période à venir excitait le côté obscur de mon âme, celui qui aime subir, avant de se transformer peu à peu alors que la date approchait en une crainte réelle des choses pénibles à venir. Toujours le même paradoxe du soumis, et que j'en sois un d'opérette ne change rien.

D'autant que pendant ce temps, mes longues discussions avec yanode autour de ses dernières aventures le week-end dernier avait fini de m'émoustiller et de me convaincre que moi aussi, je voulais de nouveau être sous le joug de ma Maîtresse même à distance.

Lundi dernier arrive. Maîtresse N. est absente une grande partie de la soirée pour une de ses réunions communales qui durent longtemps, très longtemps. Je ne la croise même pas prenant son relais à la maison pour s'occuper des enfants. Et là bizarrement être son soumis, ne m'emballait vraiment plus. Après le coucher des enfants, je commence à préparer mon sac, met le rosebud et quelques godes au cas où et commence à nettoyer la cage à fond dans la salle de bain. C'est à ce moment que N. rentre. Elle passe faire un bisou aux enfants pas encore endormi avant de me chercher dans la maison et me trouver dans la salle de bain.

- Que fais-tu ?

Je ne répond rien, mais elle voit manifestement que je nettoie ma cage. Elle me fait ce que je crois être une esquisse de sourire, puis elle tourne les talons et part manger en regardant la télévision. La soirée se déroule complétement vieux couple, elle est crevée et ne dit rien, et je ne trouve pas l'occasion de parler de mon sort.

Couché tôt pour moi pendant que N. continue de travailler sur son ordinateur tard dans la nuit, tellement elle a de choses en retard. Je pense discuter un peu à son coucher, mais les bras de Morphée me prennent bien avant qu'elle arrive dans la chambre.

5h00 le réveil sonne. Je me lève discrètement et part me doucher. Une fois sec la question se pose : CAGE OR NOT CAGE ? Elle ne m'a plus rien dit depuis une dizaine de jours. Que veut-elle ? Moi je ne veux pas vraiment la mettre, je ne suis pas dans l'ambiance. Finalement je me décide au dernier moment et m'enferme volontairement. Peut être plus par cette habitude qui veut que loin de ses yeux, je sois en cage. Comme cela il n'y a pas de crainte à avoir, ni de question à se poser... Je prend une photo pour preuve.

deparetparis.jpg

Je prend le train à 6h30 et commence à écrire le chapitre 11 du Domaine qui vient d'être publié, ayant du temps devant moi.

dyonisos

Par dyonisos - Publié dans : Nous
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Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.

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