Lundi 27 juin 1 27 /06 /Juin 05:00

La première journée a été longue, heureusement que le stage est intéressant. Le groupe est vraiment sympa. Mais pour une raison d'organisation, nous nous trouvons dispersé dans divers hôtels. En fait nous ne dinerons jamais ensemble. 

En fait dans un groupe comme cela je me trouve différent avec une cage, comme si soudain j'avais un handicap caché. La cage ne fait pas vraiment mal, mais elle agace en permanence, pince parfois ce qui oblige à des changements de positions discrets. Aux pauses quand je suis debout cela donne toujours la sensation d'être un peu nu. Avec l'habitude j'ai appris à gérer et la cage et les culottes roses ou mauves, qui vont avec. Mais tout cela met dans un état spécial, celui d'être différent des autres et ramène toutes mes pensées vers ma propriétaire. Le paradoxe avec la cage n'est pas un déni de la sexualité, mais au contraire une exagération de celle-ci qui parce qu'elle est contrainte, devient hyper-présente. Bizarrement les érections se font aussi plus rares en cage, sauf la nuit, comme si ma bite savait qu'elle était en cage et prenait garde à ne pas trop se gonfler. Il y a une nette différence entre la liberté et la cage : les mêmes pensées ne produisent pas les mêmes effets dans l'entrejambe. Je trouve aussi que cela une incidence sur la vessie qui tient beaucoup moins, ou est-ce juste une illusion avec une prévoyance qui l'emporte alors que je suis condamné au même régime que les dames. Je ne sais.

La journée finit, c'était la fête de la musique et la ville était noire de monde. Il faisait lourd et j'étais manifestement trop habillé. Je ne connaissais pas le quartier et je me traînais seul en cherchant où aller manger. Aucun bistrot, aucun restaurant, juste des restaurants bobo complétement blindés. De toute façon, je voulais juste un sandwich et qu'est-ce que je serais allé faire à m'attabler seul comme un représentant de commerce ? Avec le monde, avec la recherche vaine, les jambes se faisaient lourdes et le jean trop épais ne faisait que faire suer mon engin dans sa cage et le tirait à hue et à dia. Cela devenait pénible.

J'ai réussi à trouver de quoi manger et à rentrer à l'hôtel. J'ai eu les enfants mais pas N. encore en réunion. Il est encore tôt et un orchestre antillais est installé sous ma fenêtre. Horrible. Je me décide pour un cinéma auquel je ne vais quasiment jamais sauf quand je suis en déplacement. Un très bon film (very bad trip 2) et j'oublie un temps la cage. Retour dans la chambre, prise d'une douche et il est temps d'aller se coucher.

Le lendemain matin, réveil à 6h, une ENORME érection dans la cage. Si les couilles non pas oubliées la cage (Bene pendentes depuis que je la porte), mon normalement petit pénis a lui oublié qu'il était en prison. Cela tire, cela fait mal, cela réveille. Pisser n'y fait rien, l'eau froide non plus. Vraiment inhabituel. Vaincu je me lève, pour descendre fumer pour calmer le sentiment de non confort. Peu à peu sans jamais se rétracter complètement le phallus dégonfle mais c'est maintenant les couilles qui se rétractent les coquines.

Retour dans la chambre, j'envoie un mail à ma Maîtresse pour lui prouver/rappeler que je suis bien sage dans ma cage. Puis prend mon petit déjeuner au restaurant. A mon retour, j'ai le plaisir de tomber sur l'ami yanode et de discuter à distance avec lui un petit moment. J'essaye d'appeler Madame en vain. Il est temps d'aller en stage.

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Journée de stage d'autant plus longue que les intervenants sont barbants. Cage toujours agaçante et handicapante. Et toujours le même problème de vessie ne contenant plus rien apparemment. En plus comme il fait chaud dans la salle et je n'arrête pas de boire. Résultat peut être 9/10 passages aux toilettes en une journée pour ne faire rien de plus qu'un petit pipi. C'est hallucinant ! 

Avant de reprendre après le repas je réussi à joindre N. Nous parlons des enfants, des difficultés que je ne sois pas là dans son organisation et elle me glisse juste avant de raccrocher qu'elle a reçu mon mail et qu'elle est très contente que je sois en cage pour elle. Cela me redonne du baume au coeur. Je l'aime. Puis elle m'ordonne d'effectuer un "recyclage intime" chaque jour à mon réveil. Oups !

La journée se termine et je suis de nouveau libre. J'ai rendez-vous en banlieue dans la nouvelle maison de mon meilleur ami d'enfance.

Plan galère, je me trompe de gare de RER. Cela ne devait être qu'à cinq minutes. Je ne trouve jamais le supermarché indiqué et j'erre avec pour seul indication la carte des abris bus. Je marche longtemps sans réussir à les joindre, cela sonne toujours occupé. J'ai le temps de voir les sempiternels meulières au mieux bidonvilles au pire de la banlieue parisienne. Jamais je n'y vivrai moi qui adore les grands espaces. La cage me tire de partout mais je continue d'avancer. L'ami finit par me rappeler, il me récupère et m'emmène dans un petit coin de paradis. Un fond de jardin d'une belle propriété où il a construit. De grands arbres, pas de vis à vis. Cela me réconcilie presque avec la banlieue parisienne.

Leurs enfants me sautent dans les bras et j'évite soigneusement qu'ils rentrent en contact avec la coque dure entre mes jambes. C'est une première pour moi. Il y a les amis en présence de qui je porte la cage mais c'est des amis de la période adulte, il y a aussi l'ami qui sait que je suis encagé par ma femme, et m'envie sans doute. Mais là c'est l'unique ami que j'ai gardé de l'enfance. J'ai un peu honte. Je pense que s'il savait, il ne comprendrait pas, vraiment pas. Ni d'ailleurs sa charmante femme. La grande qui a l'âge de ma grande est tout excitée, elle crie mon prénom sans cesse. Je suis vraiment pas à l'aise et je ne sais si cela se voit. Ils finissent par coucher les gamins et nous dînons tard. J'accueille la présence chaleureuse de la lourde table de bois massif comme un paravent qui cache mon infirmité. Il est tard, il est temps de rentrer. Mon ami me raccompagne à la gare RER.

Galère. Incendie dans une gare entre moi et Paris. Circulation très perturbée. J'attend sune heure avant de chopper un RER qui avance vraiment très lentement. Arrivée à Paris, je prends le dernier métro pour rentrer à l'hôtel. Je suis crevé et m'endors comme une souche.

dyonisos

Par dyonisos - Publié dans : Nous
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Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.

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