Ces petits rien qui montrent que chacun s'épanouit dans le couple que nous avons voulu ensemble D/S pour un temps.
Maîtresse N. prend le temps de vivre, le temps de regarder ses séries pendant que je range la cuisine ou la maison, le temps de lire le dimanche matin au lit (mais le petit déj y reste interdit quand même, pas sympa de dormir dans les miettes), le temps de s'occuper de ses affaires en me laissant le reste à gérer, le temps de me planter le soir à la maison avec les enfants pendant qu'elle sort. Et manifestement elle aime cette liberté retrouvée.
Moi je suis envouté chaque jour un peu plus alors que je me mue en homme de maison complétement amoureux de Madame. C'est le grand bien qu'apporte la D/S. Nous retrouver en complicité ! Mon temps de liberté a été considérablement réduit, mais je m'en fous : je suis heureux comme cela. Je range. Je cuisine. Je m'occupe des enfants. J'attends aussi avec impatience son retour. C'est fou ce que l'esprit se transmute vite. Le papier de chewing gum qui traînait par terre, avant je passais à côté sans le voir, maintenant je mets un point d'hooneur personnel à le faire immédiatement ramasser ou à défaut le faire moi-même. Comme pour le rangement de fond de la maison que j'ai attaqué avec enthousiasme ! Comme si c'était devenu naturel.
En fait il ne me reste plus que le temps de tenir le blog (et encore si j'ai accès à internet, lol). La part de la lecture,
de télévision, de net est très devenue
congrue. Je m'acquitte, jour et nuit, avec avidité des tâches qu'elle m'a demandées et qu'elle me demande sans cesse. Au grand étonnement des enfants, je range le soir pendant que le reste de mon
monde se détend. J'ai droit aux commentaires acides de ma fille qui trouve très bien que j'aide ainsi sa mamen (si au moins elle pouvait se l'appliquer elle-même en rangeant sa chambre... MDR).
Tellement de choses à faire que j'en n'arrive pas au bout : la liste de manquements s'enrichit. Elle est même fort longue cette semaine. Je ne suis pas complétement dressé. Maîtresse a vu cela lundi, après m'avoir envoyé me coucher dimanche soir, pas d'humeur à s'occuper de son soumis.
Maîtresse N. n'a pas demandé à avoir autant de plaisir depuis longtemps. Elle se qualifie même de "femelle en chaleur". Elle est tout le temps excitée (et mouillée). Elle adore me titiller de mon petit zizi bien coincé dans sa cage. Comme si la barrière que la coque de plastique rendait l'empêchement de l'objet follement attirant. Pour jouir, elle n'y va pas quatres chemins, la demande est directe, précise, exigente. Je broute, je masse, je titille, je tiens le rabbit. Et ma bite coincée aime cela. La grenouille qui voudrait devenir plus grosse qu'un boeuf, mais n'y arrive pas ! Et pourtant bave d'envie. Elle fait des choses hallucinantes et inédites, comme se faire sucer longtemps avent de se branler sur ma langue, sur ma barbe. Réduit à un objet de plaisir.
Sa façon de me parler a changé aussi imperceptiblement mais nettement. Impossible d'émettre une objection. Elle me renvoie systématiquement à l'indélicatesse de mon comportement passé. C'est un jeu, mais ausis autre chose quand le refoulé réapparait. C'est compliqué d'être disponible pour toutes les activités des enfants, préparer les repas, ranger la maison ? "Tu vois comme cela, mon chéri, ce que j'ai du assumer. Tu ne te posais jamais la question. Tu arrivais et mettais les pieds sous la table. Et bien maintenant, c'est mon tour. Moi j'ai décidé de vivre ma vie comme tu as vécu la tienne pendant des années."
Et puis il y a cette merveilleuse façon t'attirer toute mon attention, moi qui avait l'habitude de n'écouter que d'une oreille, pressé de m'échapper. Maintenant c'est un "Au pied" qu'elle m'adresse. Je m'agenouille à ses côtés, amouraché et tout ouie.
Bizarre me diriez-vous ? Je ne me suis jamais rêvé au pied d'une femme, mais j'adore ces moments de complicité à deux. Et je l'aime terriblement ! Où cela nous ménera, nous ne le savons pas. Nous prenons juste le temps de nous amuser à deux. Pù est-ce déjà autre chose qu'un amusement ? En tout cas, comme je dis toujours, la vie est trop courte pour ne pas s'en amuser.
dyonisos
