Samedi 8 décembre 6 08 /12 /Déc 13:00

 

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blcagehotel.jpg - Va mettre ta cage !

Mercredi dernier au réveil dans le lit avec Madame. Retour en arrière. Cette sorte de demande qui ne laisse la place à aucune contestation. Un mélange toujours étonnant de complicité et d'autorité inné.

Pour les fidèles qui suivent nos aventures, nous en étions resté sur une interrogation : et alors la suite ? Ces dernières semaines, on a pas mal discuté, des fois sérieusement et d'autres en pur déconne. Ce qu'il en ressort ? Rien dé révolutionnaire... pour l'instant on s'accorde à continuer sur le même rythme qui nous réussi jusqu'à présent, celui d'un jeu épicé entre adultes consentants, vécu pour notre plaisir mutuel...

Mercredi dernier, il se trouve donc que je devais aller à la capitale, Et là il y a une tradition familiale qui s'est mise en plca ces dernières annés : pas de problème mon amour mais tu y vas en cage. On ne sait jamais...!

Et me voilà sous la douche à commencer à massacrer par centaines des poils qui se sont installés depuis plusieurs mois. Un vrai Verdun du poil, où chaque attaque du rasoir rose (celui de Madame finalement bien plus efficace pour ce genre de débrouissaillage), où donc chaque attaque fait tomber au champ d'honneur des dizaines de bon petits soldats dressés. Un long combat avant de finir à libérer la zone à force d'offensives successives contre ses malheureux poils (c'est fou que depuis que j'ai commencé à me raser ce que le poil a poussé partout tel la mauvaise herbe). Un doux sentiment humiliant aussi de devoir faire cela alors que la famille se réveille qui me revient à l'esprit. Puis un peu de crême, un dernier renaclement de l'oiseau ret clic-clac, il finit sage (?) dans sa cage ! Tout de suite la pression des machins contre l'anneau : le matin n'est jamais la bonne période pour un encagé.

Départ de la maison avec ma valise...

- Attends mon chéri, tu ne m'as pas fais de bisou !

Je lui lance un baiser d'amoureux, profond. Elle le partage langoureusement tout en portant sa main durement sur la cage dans l'entrejambe, en possession. Je sursaute : les enfants sont à un mètre dans mon dos !

Il y avait une épreuve dans la liste que j'étais sûr qu'elle aurait choisi pour mon départ : le voyage en train rosebudé. Alors au dernier moment, je le prend, passe aux toilettes et l'enfile. J'adore la sensation quand le trou obscur avale la chose.

Une demi-heure de voiture pour rejoindre la gare. Je suis bien et fier de porter ma cage pour elle (et pour moi aussi - lol). 

Arrivé à l'hotel : un encagé s'assoit pour pisser ! Le temps d'envoyer une photo par sms et de recevoir la réponse debltrone.jpg N. (Grotesque !) et hop au lit.

Puis vint la nuit, et l'éternelle épreuve du poteau dans la cage à partir de 4h du mat que l'on vit seul.. Une sorte d'épreuve mystique pour les encagés sans laquelle la cage - cet objet de lanscinante torture moderne - ne serait pas la cage. Et une petite peur le lendemain : l'immeuble du bureau où j'allais avait un vigile équipé d'un détecteur de métal corporel. Aie ! Heureusement, je l'ai vu à temps et que j'avais pour une fois la clé de secours dans une enveloppe scellée...

dyonisos


 

Dernier point : après 2 jours à avoir aglagla aux couilles et donc à douiller dans la cage, l'esprit humain s'est mis en route. Une vieille chaussette coupée et hop voici un nouvel habit tendande hiver 2012 pour les encagés ! Et il n'y a pas a dire, c'est efficace. Et si bene pendentes... c'est bien mieux pour l'encagé. 

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Par dyonisos - Publié dans : Nous
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Mardi 13 novembre 2 13 /11 /Nov 17:46

Une nouvelle qui m'a bien faire rire cette semaine...

Cela se passe chez nos amis Anglais...

A cause toujours de ce fameux porno SM dans le panier de la managère dont j'avais parlé ici en août. Avec prémonition car tout le monde en parle maintenant. De quoi : de fifty shades of grey. Et cela sent trop le coup marketing. Pensez trois tomes à suivre : Cinquante nuances de Grey, Cinquante nuances plus sombres et Cinquante nuances plus claires. Plutôt qu'un... cela doit être le harry potter de la ménagère ! D'ailleurs déjà 30 millions d'exemplaires vendus quand même...

L'histoire : celle d'une pauv' jeune fille qui rencontre un milliardaire (ah pretty woman est de retour). Pas de pot il est adepte du BDSM. Il a tout cet homme : une bite qui ne débande jamais après éjaculation, un donjon avec fouet et cravache qui ne font jamais mal et un superbe contrat de soumission en 60 pages (non j'ai bien écrit soixante). 

Mais qu'est-ce que cela fait bien fantasmé à bas prix dans les chaumières... et donc là voilà une brave femme anglaise, appelons là Debbie, Elle s'ennuie ferme dans son couple. Le gentlemen de mari n'a aucune imagination en terme de sexe ("penses à l'angleterre et ferme les yeux" était sans doute sa devise...).

Donc elle lit le fameux bouquin, voit la variété des pratiques et elle demande quoi... ben de faire la même chose ! Comme la soumise à l'homme du bouquin...

Alors elle achète les sextoys du bouquin, des tenues sexy et demande à se retrouver dans la même position que la soumise (soft) du bouquin...

Et lui qu'est-ce-qu'il répond : No, thank you, my dear. Not interested.

Le con !

Alors comme cela finit ? Elle demande le divorce en citant le bouquin et ses efforts au titre qu'il est ennuyeux dans le sexre. Et elle l'obtient !

MDR

Portez-vous bien...

dyonisos

Par dyonisos - Publié dans : Air du temps SM
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Mercredi 24 octobre 3 24 /10 /Oct 22:00

CHAPITRE 26 - Tre kvinder

« Ouf ! ». 

Claire était fatiguée et vidée. Toute seule, sans soumis, sans jeune puceau à dépuceler et sans danoise diabolique. Elle avait besoin tant besoin de répit tant il lui semblait avoir vécu des expériences si prenantes en peu de temps. Trop ! C’était trop ! Elle finissait l’esprit vide et ankylosé, incapable d’aligner deux pensées de suite. Il fallait qu’elle réfléchisse à tout qu’elle avait entendu ou subi, mais là pas le courage. La séquence avec Elke dans le boudoir lui avait laissé comme un arrière-goût amer. Oui elle devinait que son autre moi avait désiré cette intimité avec la tentante Elke. Elle l’avait eu un peu, mais Claire n’arrivait pas à déterminer si elle devait en être contente ou pas. Elke empruntait toujours des chemins si extrêmes. Son face à face avec la chatte lui avait apporté un trouble bizarre. Etait-ce de l’envie ? Etait-ce de la déception ? Lui en voulait-elle de la noirceur qu’elle avait montrée ? Que les gens étaient compliqués finalement… même son Pierre. Et en plus la journée était loin d’être finie. Là pour l’instant, elle voulait ne rien entreprendre, juste se détendre, sans aucun excitation sexuelle supplémentaire. Elle avait le contrat en main, mais elle n’avait aucune envie de s’interroger : elle verrait bien plus tard. Oui, plus tard ! Elle avait maintenant envie d’un bon bain chaud pour se calmerr et reprendre des forces avant la suite de la journée. Mais pas baignoire dans leur logement … Ah oui le sauna !

Claire descendit vers l’étang, atteignant le sauna via la passerelle flottante, mais le carré réservé aux serviettes était vide ! Et merde ! La remontée vers leur chambre lui faisait peine. Elle se demanda si une douche pourrait faire l’affaire, mais se convainquit que décidemment non.  Elle avait froid. Et elle voulait avoir tellement chaud. Alors Claire se décida avec peine d’aller rechercher une serviette dans leur logement. Elle se mit en marche…

Le chemin lui paraissait défiler si lentement, sans fin, qu’elle le découpait en petits objectifs. Rejoindre cet arbre. Aller jusqu’à ce caillou. Surtout ne pas s’arrêter et continuer à traîner ses savates. Les jambes lourdes. L’esprit embrumé. Bigre que ce chemin semblait long. Et elle n’avait jamais remarqué qu’il montait autant. Pourquoi Elke ne leur avait pas attribué un autre logement plus proche ?

Comme par magie, un chien sortit des fourrées, un labrador au beau pelage.  Claire en fût étonnée car à sa connaissance il n’y avait pas de chiens au domaine. « A part les soumis, mais eux sont d’une autre espèce, bien moins dressée ». Elle sourit à sa pensée.  Le labrador se planta devant elle en remuant sa queue, sans être menaçant. Il attendait quelque chose… Une caresse peut-être ? Elle tendit la main et commença à lui caresser la tête. L’animal appréciait. Elle continua en le gratouillant sous le museau. Le chien manifestement y prenait un plaisir basique. Quand elle s’arrêtait, il lui donnait des petits coups de tête pour venir quémander une nouvelle caresse. Cette apparition surprenante avait  pour effet  d’apaiser son cœur serré. Claire se laissait aller à prodiguer les caresses…

- oh, tu es simple dans tes envies ! On sait ce que tu veux, toi !

Elle continuait ses caresses qui maintenant se prolongeaient sur le dos et les flancs. Le labrador appréciait mais moins bien que quand elle s’occupait de son cou. Elle se sentait maintenant plus détendue grâce au chien. Soudain, le chien se dégagea et se mit à humer l’air. Claire étonnée ne comprenait pas ce qui le faisait agir ainsi. Le labrador était maintenant figé, à l’affut de quelque chose. Et d’un coup il détala et s’enfonça dans le bois à droite du chemin.

- Attends !

Claire le suivit pour voir, toute curieuse, ce qu’il avait senti. Bientôt elle le perdit de vue. Elle avança quelques pas encore sous les arbres, mais rien à faire : elle ne le distinguait nulle part. Elle se sentit idiote de se trouver là marchant avec difficulté sur la tapis de feuilles mortes – encore une conséquence de sa maudite curiosité insatiable - et décida qu’il est temps de revenir sur le chemin… Des bruits précipités… Des aboiements au loin qui se rapprochaient … Claire se figea inquiète. A temps pour voir débouler un chevreuil poursuivi des aboiements du labrador. Il était passé à moins de trois mètres de sa position. Le temps d’un battement de cœur, Le temps d’avoir primitivement peur de cette bête surgissant du néant. Et bientôt il disparut aussi rapidement qu’il était apparu, laissant le cœur de Claire en chamade. Il était plus que temps de revenir sur le chemin si rassurant…

Claire y revenait aussi vite qu’elle pouvait, inquiète,  les oreilles aux aguets…  De nouveaux bruits… Elle s’arrêta brusquement … Non des voix…. Venant du chemin !

- Mais qu’est-ce que tu as, petite conne, aujourd’hui ? Tu  es grognonne depuis ce matin ! Pourtant ce n’est pas la période de tes ragnagnas… c’était la semaine dernière…

De là où Claire se tenait, elles ne pouvaient pas voir qui c’était. Elle s’avança un peu et elle vit alors Noémie qui trainait à suite sa soumise. Il était clair que Nikka y mettait de la mauvaise volonté car la laisse était tendue entre son cou et la main de la Maîtresse qui finit par s’arrêter au bout de quelques pas manifestement agacée. Claire s’arrêta aussi hors de leur vue.

- Merde, mais qu’est-ce que tu as aujourd’hui ? Dis-le ou je te punis sur le champ !

Nikka murmura très bas quelques mots que Claire n’arriva pas à saisir, mais qui firent visuellement réagir fortement Noémie.

- Ah la petite mademoiselle a la chatouille qui la gratouille et elle rêve que sa Maîtresse s’en occupe…

Claire entendit Noémie soupirer.

- Ah les petites chiennes en chaleur et leurs envies…  Après tout… pourquoi pas ! Si cela peut te faire te tenir calme un moment…

Suite sans doute inattendue pour Nikka qui releva alors son regard plein d’espoir. Claire se sentait gênée de surprendre leur intimité. Noémie sourit à sa soumise avant de faire tomber sa décision.

- C’est à quoi nous nous occuperons après t’avoir apprise comment il n’est pas bien d’agacer ainsi sa Maîtresse. Allez trouve-nous une branche bien flexible que je puisse me détendre avant de te baiser !

Après que sa Maîtresse lui ait détaché sa laisse, Claire vit Nikka commencer à chercher dans le sous-bois, vers sa position. Cela devenait  intéressant… Claire s’accroupit silencieusement derrière un buisson à une quinzaine de mètres de la soumise en quête Toujours cette même curiosité qui lui avait déjà tant coûtée. Nikka allait d’un arbre à l’autre pendant ce temps, perdue...

- … petite gourde… j’oublie parfois que tu une fille de la ville… va couper une tige du noisetier là-bas…tu ne sais pas reconnaitre un noisetier… bon l’arbre à ta droite… non pas celui-là… l’autre à côté petite idiote… 

Claire regarda Nikka s’approcher de l’arbuste désigné et s’échiner pour en détacher une des fines branches. Après beaucoup d’efforts, elle réussit à en couper une et s’apprêtait à retourner vers sa Maîtresse la tige à la main.

- Non ! Avec les dents, en petite chienne bien soumise. Pourquoi dois-je toujours te le rappeler ?

Il semblait à Claire que Nikka avait légèrement rougie face à la remarque, mais elle se remit à terre immédiatement et saisit la branche avec sa bouche dans un dégout visible. Elle trottina vers sa Maîtresse.

- Bonne fifille. Assise maintenant, Nikka !

La soumise posa ses genoux à terre en gardant les mains au sol. Claire remarqua que la position des cuisses légèrement écartées laissait apercevoir indécemment les lèvres d’un abricot superbe et si appétissant. « Merde qu’est-ce qui t’arrive, Claire ? Tu ne vas maintenant mouiller pour chaque femme que tu vois ? » Et pourtant si, lui répondait son corps gagné par l’étrange tension qui précédait l’excitation entre les jambes. Pendant ce temps, Noémie faisait siffler dans l’air la baguette de noisetier pour en tester la souplesse. Visiblement satisfaite, elle ordonna à sa soumise de se mettre en place sur un rocher affleurant à quelque distance. Claire ne pouvait pas nier qu’elle commençait à mouiller maintenant à la perspective d’assister à la punition. Elle fut surprise de la position que prit Nikka sur la pierre : sur le dos, ses mains ayant saisi ses genoux pour écarter dans une position indécente ses cuisses. Elle la voyait de profil ; aussi elle fut frustrée de ne pas mieux voir ce que renfermait l’entrejambe. Elle imaginait un sexe juvénile aux formes douces et glabres. Mais la position prise n’était pas très pratique, pensa-t-elle, pour fouetter un soumis avant de se raviser et sans doute de rougir jusqu’aux oreilles de sa naïveté. C’était une soumise femelle et non mâle ! Noémie n’allait quand même pas la fouetter là… c’était si fragile… comment pouvait-on supporter des coups à cet endroit ? Et pourtant pas de doute c’est bien ce qui allait se passer ! Sous ses yeux ! Fascinant…

- Alors, Nikka, combien de coups mérites-tu pour ta mauvaise humeur ?

Classique question piège, se-dit Claire.

- S.. six, Madame ?

Et voilà, elle va se faire avoir. Il ne fallait surtout pas donner une réponse chiffrée. Erreur de jeunesse, sans doute… ou’l’apport d’un beau dressage.

- Tu en auras donc le double plus deux de plus chaque fois que je te surprendrai à refermer tes cuisses…

Comme je l’avais dit… Claire regardait Noémie se régler par rapport à sa cible, quelques allers et retours de test, épargnant encore la fille, tout en commençant à faire monter l’appréhension de la suite à venir. Claire ne pourrait pas voir les réactions sur les fragiles muqueuses cachées de là où elle se trouvait par la faute de la cuisse relevée.  Elle en fût déçue. Comment pouvait-on infliger cela à une femme que l’on aime ? Noémie n’a pas imaginé cette perversion toute seule, il doit y avoir Elke derrière. Alors toutes les femmes soumises à Elke, y pass… Claire préféra ne pas terminer sa pensée qui commençait à lui déplaire un peu… La punition avait commencé : la tige de noisetier arrivait  cette fois au contact des fragiles chairs. En connaisseuse, Claire constata que Noémie maîtrisait la force des coups pour ne pas trop abîmer les muqueuses. Sans doute pour ne pas mettre en péril aussi la suite. Parfaitement bien dosé même car Claire voyait quand même  Nikka essayer de garder la maîtrise de son corps en serrant les dents pour se présenter face au coup suivant. Noémie les donnait lentement, le temps de laisser redouter chacun. C’est ce qu’elle aurait fait aussi si elle avait été à la place de la fouetteuse. Nikka était sans nul doute plus courageuse que son chihuahua car elle tint jusqu’au sixième coup avant de ne plus arriver à garder les cuisses ouvertes. Claire de demanda si ce dernier coup qui semblait plus violent, n’avait pas été donné à dessin pour obtenir cette réaction… Mais le résultat fut là. Nikka venait de gagner deux coups supplémentaires.  A partir de là, la fouettée devint plus difficile pour la soumise, ne parvenant pas toujours à garder les cuisses ouvertes et accumulant en conséquence les coups de pénalités. Nikka arrivait de moins en moins à se contrôler.  La punition se termina enfin. Claire avait compté treize coups au final. Dommage qu’elle n’ait pas son chihuahua sous la main, elle se serait elle-aussi bien « détendue » avec lui.  La punie remercia, avec la difficulté de la soumise qui venait d’être efficacement punie, sa Maîtresse.

- Mer…ci… Ma..dame...

- C’était plaisant… et cela m’a suffisamment détendu pour que je m’amuse avec toi, maintenant. Allez mets-toi en position le temps que je m’équipe.

- Vous… vous n’allez pas utiliser les doigts, Madame ?

- Et pourquoi pas ma langue tant que tu y es. J’ai dit que j’allais te baiser, pas te donner du plaisir… Il manquerait plus que cela…

Claire vit alors Noémie sortir du sac qu’elle portait, un gode-ceinture violet quasiment le même modèle qu’elle avait découvert ce matin dans le boudoir. Elle ne doutait pas une seule seconde qu’il devait s’y trouver là dans le sac en permanence pour parer à toutes éventualités. Humm cela serait amusant d’imposer cela aussi à son chihuahua. « Tu n’es pas sage ? Allez hop sous une porte-cochère que je t’apprenne un peu le respect par le fondement ». A penser à cette charmante scène, elle en mouilla davantage. Mais elle l’oublia vite pour se concentrer sur l’action à venir. Elle n’avait jamais vu de visu des femmes faire l’amour entre elles. Et c’était le moment de satisfaire sa curiosité à ce sujet. Comment faisaient-elles ? Etait-ce si différent ? Nikka avait nonchalamment étendu ses jambes et bras en offrande sur le rocher. Claire reconnaissait qu’elle était à croquer ainsi. Mais elle fut sans doute aussi déçue que Nikka quand Noémie décida que sa soumise n’avait pas été assez sage pour mériter cela et qu’elle la positionna pour une classique prise en levrette. Même avec les limitations de son soumis mâle, elle arrivait toujours à trouver une position plus excitante ! Quand il fut confirmé que Nikka serait prise ainsi, Claire décida boudeuse qu’elle n’en verrait pas plus et se décida à partir.

Et là la catastrophe ! Pour se relever, Claire posa son pied sur une veille branche qui se cassa en un bruit de craquement d’enfer. Noémie tourna immédiatement la tête sur le côté, tout en gardant le gode enfilé dans sa soumise. Et ce qu’elle vit était une Claire prise sur le fait, rouge de honte, à moitié effondrée sur le tapis de feuilles mortes. Et pourtant elle ne lui fit aucun reproche.

- Eh… Claire. Cela va ? Tu ne t’es pas fait mal ?

Claire très mal à l’aise répondit que non, tout en se relevant prestement, pressée de s’enfuir. Encore une conséquence de sa maudite curiosité ! Le corps de Nikka, qui venait de saisir l’incongruité de la situation, se tortilla pour s’échapper elle-aussi à sa manière à la vue de l’intruse, mais, dès qu’elle le remarqua, une claque sur les fesses de sa Maîtresse mit immédiatement fin à ce début de révolte.

- Toi pas bouger ! Attends Claire, reste, s’il te plait ! J’ai besoin de toi… pour dresser Nikka… Elle a du mal à se laisser baiser partout et devant tout public.  Soit disant qu’elle ne s’aime pas quand elle crie sous la jouissance. Son dressage a besoin d’être amélioré sur ce point.

Claire avait commencé à s’éloigner.

- Non, Claire, reste, s’il te plait !

Claire qui avait été prise sur le fait  se dit qu’après-tout elle le devait bien à Noémie puisqu’elle les avait espionnées à leur insu. Encore un reste qu’elle maudissait de la morale judéo-chrétienne que sa mère lui avait inculquée. Alors elle s’arrêta et s’approcha à son âme défendante du couple de lesbiennes. Noémie lui demanda de se placer sur le rocher au-dessus de la tête de Nikka, pour bien lui « foutre la honte qu’elle commencera à gazouiller sous son plaisir montant ». 

Une fois Claire confortablement installé sur le rocher, Noémie reprit ses coups de boutoir dans la chatte donnés au gode. Chaque assaut se transmettait dans une vibration à l’ensemble du corps. Nikka baissait la tête en serrant les dents pour étouffer ces déjà gémissements. Cela rappelait bizarrement à Claire un autre assaut donné, la veille, par la puissante queue de Lucas. Elle aussi avait d’abord baissé pavillon. La femme subissant la loi du mâle ou plutôt de sa Maîtresse ici. Etait-ce de ces pratiques qu’Elke faisait subir à ses soumises ? Qu’importe, tout cela commençait à l’amuser... Elle voulait à son tour contempler la déchéance d’une autre les yeux dans les yeux. Elle lui saisit les cheveux pour la forcer à la regarder. Mais Nikka garda les yeux fermés. Cela agaça Maîtresse Claire qui de mécontentement la souffleta sèchement. Nikka ouvrit les yeux plus par surprise que par obéissance, mais elle lut immédiatement dans le regard exigent de Claire qu’elle n’avait pas intérêt à oser les refermer. Elle en oublia en même temps de se retenir, et bientôt ses cris déferlèrent dans la forêt, surprenant au loin un groupe d’oiseaux qui s’envola en urgence. Noémie savait décidemment bien y faire pour faire geindre sa soumise.  Le plaisir montait chez la soumise indéniablement. Et Claire admira la machiavelité de Maîtresse Noémie qui interdit à sa soumise de partir en orgasme. Evidemment c’était une cause perdue. Le doux visage de Nikka se tordait déjà sous les vagues de plaisir. Claire en fut presque jalouse. Etait-ce si différent de faire l’amour entre femmes ? Elle enviait cette fille qui prenait son pied avec une autre femme, là devant ses yeux et en était intérieurement troublée. La fin semblait si proche maintenant. Bien sûr Nikka n’éviterait pas l’orgasme interdit. Cette jeune femme en jouissance faisait envie à Claire. Elle aussi voulait inexorablement partager sa jouissance, comme Elke l’avait fait hier. Claire se déplaça pour pouvoir lui saisir les lèvres alors que la vague de l’orgasme déferlait. Mais une chose inouïe se passa : Nikka refusa le baisé et tourna la tête pour vivre seule – en égoïste – sa jouissance !

Les trois femmes reprenaient leur souffle. Claire était fâchée par la dérobade finale de la soumise. Elle lui en voulait même, Alors quand Noémie releva que Nikka s’était laissée aller à un orgasme pourtant interdit, Claire pris immédiatement la parole :

- Tu n’as qu’à la prendre par le cul maintenant ta jouvencelle, pour voir si elle continue à gazouiller !

- Excellente idée, Claire. Elle déteste cela !

Nikka lui jeta un regard de reproche: Claire avait tapé juste. Déjà le gode encore luisant de mouille se présentait impérieux contre la rondelle crispée.

- Non s’il vous plait Madame, il n’y a pas de gel…

Claire répondit à la place de sa Maîtresse.

- Eh alors de quoi te plains-tu ? Mon soumis se fait bien fourrer à sec, et pas plus tard que hier ! Toi, petite gouine, tu as tellement déjà mouillé dessus, que le gode devrait rentrer contre une lettre à la poste dans le conduit. Arrête tes jérémiades et laisse-toi prendre comme une chienne soumise par ta Maîtresse !

Noémie, ravie de la réplique, lui lança un large sourire complice auquel Claire répondit. Nikka, quant à elle, lui lançait des regards noirs, qui loin de faire peur à Maîtresse Claire, relancèrent son excitation dans le bas ventre. Déjà Maîtresse Noémie poussait pour le perforer le cul. Avec grandes difficultés, car l’orifice ne voulait pas s’ouvrir. Et même des volées de claques sur les fesses n’eurent pas raison de la résistance du trou de la soumise. Noémie lutta un temps, mais fut finalement se résoudre à abandonner…

- Quand je te dis qu’elle est mal dressée ! Elle ne perd rien à attendre… d’ailleurs je te laisse le choix de la punition…

L’idée plut immédiatement à Claire. Deux images lui revinrent à ce moment en tête. Celle de Lucas en train de lui perforer violemment son cul et celle de Nikka vomissant au lieu de sucer son Pierre. Alors elle annonça la sentence…

- Je crois qu’il ne faut pas rester sur un échec… Sans doute, Noémie, étais-tu trop fatiguée après l’assaut du devant. Donc je te propose de réessayer au déjeuner, avec du gel cette fois, rassure-toi petite Nikka. Mais je crois que la porte est tellement serrée qu’il faudra employer les grands moyens pour la défoncer. Un beau bélier d’homme, puissant et sans appel, qui lui devrait savoir anéantir les défenses de cette petite effrontée ! Bien sûr il faudra sans doute bien l’attacher avant cette petite pimbêche…

Noémie rigola à l’évocation de cette punition. Nikka non. Elle avait même la tête boudeuse. Claire la fixait intensément dans les yeux. La soumise finit par les baisser : la petite lesbienne effrontée était bien matée cette fois !

bldolmen 

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Par dyonisos - Publié dans : Fiction
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Samedi 13 octobre 6 13 /10 /Oct 09:20

Les 10 choses que j'ai apprises depuis que je suis devenu le soumis de ma femme...

Encore un veil article que j'ai ressorti du grenier du blog. J'en ai encore quelques uns qui traînent là esseulés. Faire un peu de ménage dans ma seconde maison est une très bonne chose. Je l'ai relu. Déjà je ne sais pas compter, il n'y en a que neuf ! D'autre part, je trouve que fait un peu testament de soumis. Mais je ne suis pas mort !

Bon d'accord à part les aventures du Domaine, il ne se passe plus grand chose ici. Le blog est à l'image de notre vie, et là oui depuis de nombreux mois c'est le grand calme côté SM. Le manque de temps sans doute. Mais aussi le temps de la réflexion.

Car nous réfléchissons à ce que - finalement - nous voulons pour l'avenir. Pas celui de notre famille, mais celui intime entre nous  à l'image des personnes du Domaine. Nous avons aimé et nous aimons ces jeux épicés entre nous. Comme certainement beaucoup de couples BDSM avant nous, nous avons exploré notre nouveau terrain de jeu, celui que nous avons fait naitre de notre pacte entre nous, il y a cinq ans. Et qu'est-ce que nous nous sommes amusés à enfiler une à une les perles de notre nouveau domaine. Un temps de grandes découvertes, sur nous et sur notre plaisir. Un temps de complicité aussi.

Je suis retombé il y a quelques temps sur nos "check-lists' que nous avions remplies au tout début comme beaucoup. Les notres étaient croisées, une pour Monsieur et une pour Madame. Nous en avions tirés le dénominateur commun avant de nous lancer... Je me souviens encore de l'éclat de rire gêné de N. quand elle m'a découvert la toute première fois, nu avec un seul collier autour du cul, à l'attendre à son retour de travail. C'était le temps où elle me servait un whisky pendant qu'elle me torturait doucement pour m'aider à mieux "supporter". Que de chemin parcour depuis. Que ce temps semble si loin maintenant quand elle manie le fouet avec une précision cinglante.

Non la lecture de nos listes est riche d'enseignement. Nous étions à 70-80% dans la vérité. Certaines pratiques dont nous attendions beaucoup sans les avoir testés, nous ont au final déçues. Et d'autres - sans doute plus avançées - que nous n'envisagions au grand jamais de faire ont été une révélation étonnante. Nous avons donc progressé avec avidité dans notre nouveau monde, nous équipant - sans doute trop - trop de choses finalement pas si utiles qui traînent dans un placard : erreur de jeunesse -, trouvant aussi les temps de tranquiliité pour nous amuser sans contrainte. Une magnifique ballade dans le BDSM !

J'y ai découvert une femme exigeante et précise dans ses gestes, naturellement douée pour certaines pratiques, et qui les réalise sans aucune honte, en mouillant intensément. Moi de mon côté qui voyait d'abord tout cela en libertin comme une prolongation des jeux dans le couple - sans doute plus épicés -, j'ai découvert que j'aimais tout simplement être humilié et souffrir, bien plus que je l'aurais cru initiallement. Et des moments de fusion totale me restent en mémoire. La première ballade nu dans le jardin à quatre pattes, tenu en laisse à ses pieds, la séance de fouet de mes 40 ans, ou ma première libération de cage. Que des moments exquis de complicité intime, savourés ensemble.

Même le sexe vanille a changé en miroir pendant ces cinq années. Beaucoup plus centré sur le plaisir de l'autre. Du plaisir dans un sens offert par l'un à l'autre, avant de se retrouver en communion autour d'un petit trou. Moins de pénétration à la papa-maman aussi, que nous avons fini par trouver si terne par rapport à l'immensité des options offertes pour prendre du plaisir.

Maintenant ils nous semblent que nous avons effleuré chacun des bords de notre monde BDSM, du moins dans la règle que nous nous étions fixés il y a cinq ans : celle de s'amuser uniquement. Et nous nous interrogeons sur ce que nous allons faire de tout cela...

Nous ne sommes par vraiment un couple D/S mais plus un couple qui tire du plaisir de la D/S. C'est une nuance importante, mais qui n'est pas là par hasard. C'est la limite que nous nous étions fixée dans notre pacte. L'étape suivante serait celle où nous cessons de faire comme-ci pour le faire vraiment. C'est un col difficile à franchir, un peu tabou. Le voulons-nous ? Le souhaîtons-nous ? Est-ce une bonne idée pour notre couple ? C'est en tout cas pas une décision neutre...

J'en accepte sans doute plus l'idée que N. Mais je me pose pas mal de questions. Est-ce une bonne idée d'introduire la vie réelle dans notre sexualité ? Es-ce que je le souhaite réellement ou c'est le "toujours plus" des jeux BDSM qui parle ? Je contaste aussi que N. s'est de plus engagée dans des activités en dehors de la maison, et je suis déjà en quelques sortes un mari ou un papa coincé à la maison, s'occupant des tâches ménagères et des enfants. Cela me dérange pas trop parce que je suis finalement assez casanier. Mais c'est comme si j'avais tout les invénient d'être soumis à la maison, sans en avoir les avantages. Je serais prêt à essayer pour voir, mais pas quelque chose de définitif, juste des périodes de soumission entrecoupées de périodes normales, pour l'équilibre.

Pour N. de son côté, comme toute femme, ses pensées restent partiellement un mystère. Avec cependant quelques zones dévoilées. N. a mis quelques années à quitter le "je le fais, parce que tu le veux" et à reconnaître devant moi - et donc à assumer - le plaisir extrême qu'elle prenait à me tourmenter. Elle se pose aussi la question si elle veut aller plus loin maintenant. Pour elle ? Pour moi ? "Tout cela prend du temps, l'aurons-nous ?". Il y aussi la vision qu'elle a de son mari. "Ne finirai-je pas à te mépriser ?", "Je ne me suis pas marrié avec toi, pour te transformer en larvette !".

Bref, beaucoup de questions pour chacun et pour nous. Et nous avons surtout décidé de prendre notre temps...

Bref désolé de cette longue introduction. Voici les dix, non neuf choses que j'ai apprises. Quoique j'ai en tête l'idée d'une dixième, mais celle-là je la garde pour nous... Et au fait, il n'y a aucun ordre.

dyonisos


n°1. J'ai un petit zizi ridicule de garçonnet

J'avoue que je ne m'étais jamais posé la question avant. Bien sûr je savais que je n'avait pas été bien doté par la nature, mais cela n'était pas allé plus loin. Maintenant c'est clair et Maîtresse N. me le rappelle sans cesse pour m'humilier. 

n°2. Je n'aurais jamais plus le dernier mot

Là c'est peine perdue. Quand vous donnez le pouvoir à votre femme, même par jeu, elle le prend entièrement et définitivement. D'ailleurs le second effet kiskool, est que je finis parfois par m'autocensurer à l'avance.

n°3. Je suis devenu un suceur attentif de minou

Et d'après N. il n'y a pas meilleur suceur que suceur encagé !

n°4. La femme est encore plus un mystère pour moi

Comprendre la femme dans les méandres de son esprit dominant est devenu impossible. Le soumis doit accepter qu'il n'accèdera qu'à la surface des pensées.

n°5. J'ai appris à dissimuler les accesoires de jeu dans la maison

Ah qu'il était bon le temps 100% vanille. Il demandait rien, tandis que le BDSM nécessite plein d'accessoires sans doute très plaisants mais qu'il faut cacher dans la maison.

n°6. Que le meilleur plaisir n'est pas d'éjaculer

Les anciens disaient soignent les préliminaires mon garçon. La soumission peut se voir comme un long préliminaire qui n'offre aucune garantie d'aboutir.

n°7. J'ai découvert un petit trou si sensible

Délicieusement sensible quand il s'agit d'avaler un rosebud et méchamment sensible quand Maîtresse N. a décidé de me violer au gode ceinture ou au plug gonflable, heureusement pas si fréquent que cela. 

n°8. Une cage de chasteté peut devenir une seconde maison

Le genre de contrainte que l'on s'est tous demandé un jour comme il est possible de la garder 24/24 et 7/7, et pourtant fatalement on le fait. Si bien que maintenant je me sans nu quand j'en ressors...

n°9. Votre femme si douce peut devenir une Maîtresse exigente

Vous ignoriez qu'elle recelait tant de talents cachés. Et pourtant le résultat est là : la voilà fouetteuse cinglante, tourmentrice de votre service trois pièces ou taquineuse d'espoir de libération, Bien sûr elle vous dira d'abord qu'elle le fait pour vous faire plaisir. Mais bien vite vous constaterez qu'elle en tire un intense plaisir dans l'entrejambe...

Par dyonisos - Publié dans : Nous
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Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.

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