Lundi 8 octobre 1 08 /10 /Oct 13:02

CHAPITRE 25 - Filosofien i boudoir

Le boudoir d’Elke était une petite pièce capitonnée que les persiennes encore fermées éclairaient d’une douce lumière filtrante. en face de l’entrée, le mur  accueillait une profonde banquette de velours mauve dont les montants remontaient haut en une voluptueuse courbe de chaque côté. Elle faisait face à une cheminée dont Claire sentait encore les cendres tièdes. La pièce comportait aussi un fauteuil au haut dossier, un secrétaire au rabat ouvert et dans un coin un intriguant prie-Dieu en noyer foncé qui semblait fort ancien. Le dernier mur cachait un placard avec ses lourdes portes de chêne jusqu’au plafond. Des tentures murales et un tapis persan finissaient de donner de la chaleur à la pièce. Claire s’y sentait bien. Elle nota cependant avec un pincement aux lèvres, la présence incongrue au pied du sofa d’un gode-ceinture violet hâtivement abandonné, aux formes  galbées et douce, très féminines, loin du modèle que venait d’utiliser Elke sur le cul de Zépharin. Soudain mal à l’aise, Claire en détourna vite le regard pour s’intéresser aux tableaux et photos encadrées esthétiquement accrochés au mur. Tous célébraient érotiquement la Femme, non à la façon fantasmée des hommes, mais à la manière plus douce des femmes. Ce boudoir était définitivement très féminin.

Le bruit étouffé d’une chasse d’eau se fit entendre et Elke la rejoint dans le boudoir. Elle avait passé un peignoir blanc.

- Alors Claire, comment trouves-tu mon boudoir ?

- Sympa ! J’aime…

Claire fut interrompu par la sonnerie du téléphone portable de la danoise dans la poche du peignoir. Elke regarda le nom de l’appelant et répondit.

- Gutentag, Gunther… Merci de me rappeler…Comment vas-tu ?...  Non je n’ai toujours rien reçu... Tu as vérifié de ton côté…

Elke se baissa tout en continuant à discuter avec son interlocuteur pour ramasser le gode ceinture au pied du sofa.

- Non… je n’ai pas regardé mes mails ce matin… ah tu m’as envoyé hier soir le numéro du colis… attends je descends voir….

La danoise le combiné à son oreille murmura à Claire qu’elle était désolée et qu’elle devait la laisser un instant.

- Pas de problème ! Prends ton temps…

Elke quitta la pièce le gode-ceinture à la main et sortit de la chambre.  Claire bailla. La nuit avait été trop courte et la fatigue revenait avec l’excitation qui redescendait. Elle s’assit sur le canapé qui lui tendait les bras et ferma ses paupières quelques instants. Pas un bruit : l’absence d’Elke s’éternisait. Claire finit par se relever  A la place, elle continua de laisser aller la curiosité féminine, naturelle chez elle. Elle ouvrit au hasard l’un des tiroirs du secrétaire. Des stylos, des enveloppes et du papier. Rien d’extraordinaire. Mais le second tiroir était entièrement occupé par un livre de cuir finement relié avec en lettres dorées « Slavinden Register » sur la couverture. Claire était intriguée. Bien que sa maman lui ait toujours dit que la curiosité était un vilain défaut, elle prit le risque de le sortir après s’être instinctivement assurée à l’oreille que l’eau coulait toujours dans la salle de bain. Fébrile, elle le posa sur le bureau et l’ouvrit précautionneusement. En fait il ne s’agissait pas d’un livre à proprement parler, mais une plutôt d’une reliure de feuilles parcheminées écrites d’une main élégante et régulière. Un système de fixation permettait de rajouter à convenance des feuilles.

Ce n’était pas écrit en français mais dans une langue du nord de l’Europe vu les Ø barrés. Sans du doute du danois, pensa Claire. Elle essaya de lire malgré-tout mais dut reconnaitre rapidement que si elle croyait reconnaitre parfois certains mots, elle n’arrivait pas à saisir le sens de ce qui était écrit. Mais globalement cela lui faisait penser à une sorte de contrat. Elle découvrit d’ailleurs sans surprise au bout de trois pages une signature et une date. Slavinden ? Esclave ? Alors ce serait des contrats de soumission exigées par Elke de ses soumis et soumises ? Cette pensée lui fit froid dans le dos. Elle tremblait. Elle passa vite en revue les « contrats » et trouva bientôt le nom et la signature de Sophie en date de 1994 et celle de Sophie datée 1997. Claire compta alors les « contrats » dans le livre : il y en avait sept mais seuls six étaient datés et signés, le septième lui était encore en blanc. Cette danoise était une insatiable Maîtresse !

- Je vois que tu t’es permise sans mon autorisation d’ouvrir mon registre d’esclaves !

Claire sursauta. Elke était revenue. Elle ne l’avait pas entendu arriver absorbée dans sa découverte.

- Je…

Claire ne termina pas sa phrase, baissant les yeux à la place et rougissant terriblement en gamine prise en faute.

- Ce n’est pas convenable de fouiller dans mes affaires. C’est même insolent !

- Je… Je suis désolé, Elke. Je n’aurais pas dû…

- Mais tu l’as stupidement fait ! Petite fille trop curieuse… Il faudra que nous corrigions rapidement ça. Bon maintenant que tu as vu presque tout autant te le dire : le dernier contrat c’est celui que je réserve.

- Quel contrat ? Pour moi ? Mais… mais je ne suis soumise ! Je ne le veux pas l’être !

- Pas encore, Claire, pas encore. Mais bientôt tu me supplieras pour être ma soumise…

- Ça jamais de la vie !

- Mais si, crois-moi sur paroles. Cela n’a pas été réellement une surprise pour toi de trouver ces contrats. Tu savais déjà que j’étais la Maîtresse de Noémie et de Sophie. On te l’a dit hier à ma demande. Tu aurais pu partir, t’enfuir à toutes jambes avec ton Pierre. Mais tu ne l’as pas fait… T’es-tu demandé pourquoi ?

- Non.. répondit une Claire boudeuse.

- Parce qu’au fond de toi-même, l’idée ne t’est pas aussi repoussante que cela. Regarde depuis que tu es là, comme les choses ont  profondément changées pour toi. Tu croyais parfaitement te connaitre, savoir ce qui était bon ou pas pour toi.  Tu n’avais jamais envisagé tromper ton Pierre. Et pourtant regarde comme tu as adoré, sans remord,  te faire défoncer la rondelle comme une putain en chaleur par un parfait inconnu. Tu ne voyais qu’en l’amour physique avec ton homme.  Et te voilà te pâmer devant une femme que tu t’es prises à désirer follement jusqu’à te désespérer de ne pas découvrir enfin le goût de ma chatte. Et tout cela en quelques jours, non tout juste une journée.  Adieu tes certitudes passées, adieu tes interdits que tu croyais inébranlables. Ici tu te découvres autre et tu te laisses complétement aller en bonne salope que tu te retrouves aimer être à ton grand étonnement. Alors comment peux-tu être si sûre de ne pas aimer être soumise ? Ainsi va la Nature depuis toujours, l’homme – et la femme – ne sont jamais satisfaits et veulent toujours quelque chose de plus.

Claire se taisait boudeuse alors Elke continua.

- Et si tu crois que la vie de Maîtresse de ton mari suffira à combler le vide en toi. Tu viens juste d’obtenir la reddition de ton homme à ton autorité, que déjà tu imagines les vices que tu vas lui infliger. Pourquoi d’ailleurs ne les lui infliges-tu pas immédiatement, ici plutôt que de courir après l’affection d’une autre femme ? Parce que ton cadeau déjà ouvert, tu te précipites sur un autre ? Tu seras une Maîtresse jamais satisfaite ma chérie. Tu te dis que tu auras toute la liberté de s’amuser avec lui dès que vous serez seuls. Mais libre, tu ne le seras pas souvent. Vous avez des enfants et vos boulots. Si tu imagines un seul instant que tu le feras vivre en permanence nu à la maison, que tu l’attacheras toutes les nuits ou que tu le feras ramper en vermisseau  pour passer d’une pièce à l’autre, tu es dans l’erreur. A chaque fois, un petit grain de sable viendra perturber ton beau mécanisme, ne serait-ce qu’un enfant malade ou la simple fatigue due aux embouteillages pour rentrer le soir. La vie de femme dominante à plein temps, que tu imagines, n’existera finalement pas.  Il faudrait pour cela de pas avoir de famille et être libérée de toute contrainte pécuniaire pour ne pas avoir besoin de travailler. Ce que j’ai moi et qui me laisse tant de temps pour m’amuser par exemple des désirs d’un jeune puceau. Et fatalement tu deviendras peu à peu déçue de ne pas pouvoir  être toi-même. Tu  chercheras à remplir ton vide en devenant plus dure et plus sadique envers ton mari.. Mais là aussi cela te laissera comme un goût amer. Tu auras beau t’échiner à lui tanner le cul à coups de fouet, à lui briser les couilles. Tout cela ne t’apaisera qu’un temps car la nature a fait que l’homme ne se contente jamais de ce qu’il a et aspire toujours avoir plus. Et cet élan est exacerbé quand il s’agit de domination et soumission.

Toujours aucune réaction de Claire

- Ce que je te propose moi, c’est le seul espace de liberté où tu retrouveras les sentiments primitifs perdus des premières fois avec ton chihuahua. Parce que tu auras l’esprit libre et déchargé de tout choix. Parce que tu ne sauras pas ce que tu endureras avant de le vivre. C’est le cadeau que je t’offre. Je te martyriserai, je te livrerai à des vrais hommes et tu deviendras complètement droguée de la souffrance et de l’humiliation que je te donnerai. Ton désir de mon corps se sublimera en une vénération et, tous tes sens exacerbés, tu ne désireras plus autre chose que venir docilement de goinfrer dans l’entrejambe de l’odeur de ta Maîtresse, avant de subir les assauts de son gode. Tu te verras même quémander sans cesse la caresse du fouet de ta Maîtresse, pour goûter de cette douleur si troublante dont tu ne sauras plus de passer. Tout cela sera ta vie si rêvée. Mais je te préviens tu ne seras pas unique, mais une soumise parmi d’autres dans mon harem. Tu me détesteras quand je te jetterai pour une autre et que je te renverrai dans ta pâle vie avec ton mari soumis. Ses fesses cuiront de ta déception d’avoir été rejetée. Et tu attendras avec impatience la prochaine fois que je t’appellerai à mes pieds. Heureusement d’ailleurs car resterais-tu en permanence sous mon joug, que je te détruirais immanquablement ! Là ton autre vie en famille te protègera.

- Oui mais non…

- Mais tu y as déjà pensé ma chérie. Tu t’es souvent imaginée à la place de ton chihuahua. Et cela t’excitait le bouton. Moi c’est ce que je t’offre, pas en rêves, en vrai ! Au fond de toi-même, ne te mens pas, tu savais en venant ici que tu mettais dans la gueule du loup. Que tout cela aurait fatalement un prix et ce prix je viens de le fixer. Ce n’est pas ton corps que je veux, mais ton âme. Et tu as déjà compris que ton chihuahua fusse-t-il le mari le plus soumis et obéissant du monde, cela finira fatalement à ne pas te suffire. Tu es de cette graine de femmes qui une fois ouverte la boite à pandore se laisse aller à tous leurs penchants si longtemps refoulé. Regardes comme tu offres déjà ton corps si naturellement à la volonté des autres. Je veux ton âme. Et je l’aurai. Crois-moi, je ne me suis jamais trompée dans mes choix féminins et aucune ne m’a résisté. Toi tu as l’âme d’une grande soumise, et c’est un honneur que je te fais. Je l’ai sentie dès nos premières discussions par internet. Ton côté dominant, c’est pour la façade, ton mari et les hommes en général. C’est ton côté soumis moi qui m’intéresse chez toi. Je te veux à mes pieds et tu n’as pas encore compris que c’est ce que tu désirais toi aussi, finalement. Mais tout finira par arriver. Ce domaine permet l’éclosion de tous les désirs... Tu n’es pas bête. Pourtant quand tu as senti la toile du domaine se refermer se refermer peu à peu sur toi, tu n’as pas cherché à te révolter. Sache que seules les femmes qui m’excitent de soumettre viennent se faire attraper au domaine. Je choisis toujours des femmes aux sentiments dominants envers les hommes, car cela correspond à ma nature et leur chasse n’en plus qu’excitante. Elles savent exactement aux outrages auxquels elles s’exposent en se rendant à ma volonté, parce qu’elles le font déjà subir à leurs soumis à la maison. Leurs redditions n’en est que plus savoureuse…Et toi tu es de cette graine-là qui aime prendre du plaisir à être bafouée.

- Non, non, tu te trompes, je ne suis pas comme cela…

- Disons plutôt que tu n’as pas encore pris totalement conscience de ta nature réelle. Mais tu y viens peu à peu comme les autres y sont venues en leur temps. Elles aussi niaient en avoir besoin. Et pourtant tu verrais, elles accourent maintenant au moindre de mes claquements de doigts. Je leur laisse leur pâle soumis à la maison en amuse-gueule pour leurs longues soirées d’hiver où elles dépérissent de l’absence de leur Maîtresse. Mais trêve d’arguments, si la graine est déjà en terre et que bientôt j’en récupérai les fruits, les mots restent limités. Mieux vaut en avoir un aperçu ici, immédiatement, de ce que j’avance.

Elke défit alors la ceinture de son peignoir laissant les pans s’ouvrir. Elle invita Claire alors par une pression des mains sur les épaules, à s’agenouiller devant-elle. Le corps de Claire se crispa avant de mollement laisser le mouvement se faire. Une fois la mise à genoux effectuée, Elke lui prit la tête pour la positionner à quelques centimètres de son sexe. Claire le voyait devant ses yeux pour la première fois. Une chatte profonde aux élégantes muqueuses contrastées et luisantes, avec en arrière-plan une odeur légèrement aillée. 

La Maîtresse danoise  ne perdit pas son temps et reprit sa leçon.

-  Tu sens Claire les effluves qui se dégagent ? Tu sens comment elles te troublent, à quel point tu désires y gouter, jusqu’où elles te font chavirer ? Alors imagines toi que tu sois ma soumise, Cela deviendrait ton graal, celui pour lequel tu accepteras toutes les compromissions pour avoir  l’honneur d’y poser tes lèvres un instant. Tu te retrouveras à le désirer, à le vénérer. Il te rendra folle. Voudrais-tu le goûter ?

Claire essaya d’y tendre la langue. Mais Elke la maintient hors de portée de ces deux mains sur la tête.

- Tss, Tss. Erreur, le contact ne t’est pas encore autorisé. Tu n’en as pas encore payé le prix. Et tu sais que celui-ci sera bien plus élevé que ce tu t’imagines actuellement capable de payer.  Je te torturai, je t’emmènerai au-delà des tes limites. Tu souffriras tant et tu finiras complètement déboussolée. Mais au bout du tunnel, il y aura le saint calice de ta Maîtresse, et après avoir bien souffert, après avoir été bien humiliée, tu le retrouveras finalement en récompense de tes efforts, agenouillée entre ces jambes. Imagines la joie et la délivrance ! Le veux-tu,  le peux-tu ?

Elle força Claire à la regarder les yeux dans les yeux. D’un côté un regard dur manifestement excité. De l’autre un regard un peu perdu. Claire en profita pour repositionner ses genoux.

- ça on verra une fois que tu te seras rendue. Mais je trouve que tu commences à remuer du croupion. Tu ressens enfin l’incongruité de la situation. Toi à genoux et moi debout. Tes genoux commencent à te démanger. Pas vrai ? Pourtant tout ce que tu désires est là entre mes cuisses. Je sais, Petite coquine, que tu voudrais  y glisser ta langue et ton nez. Et pourtant tu n’arrives pas à dépasser l’inconfort de ta position. Manque d’entraînement ou manque de motivation ? Faut-il que je te dresse ou que je t’autorise à venir gouter mon miel une fois ? Je t’avoue de ne pas avoir encore décidée comment je t’attraperai… C’est toute l’excitation de la chasse. Pour celle que tu connais, cela a été à chaque fois différent. Noémie était jeune, en manque d’amour et si innocente. Je lui ai pris tous ses pucelages sans aucune difficulté. Elle était si naïve que c’était si facile pour moi. Alors pour corser, je l’ai façonnée à détester les hommes, à ne voir que l’amour entre femmes, avant, une fois mûre à point, la livrer à un libertin de mes connaissances à Paris.  T’a-t-elle dit qui le prenait pas le cul tous les jours à son retour de l’université ou qu’elle devait garder sa bite dans sa bouche toute la soirée ? Souvent il la réveillait en pleine nuit pour la fouetter avant de l’enculer à nouveau. Noémie détestait cela pourtant elle subissait tout parce que je le voulais.  Et Sophie. Ah Sophie ! Elle est très France convenable et déteste faire l’amour à une femme. Et pourtant je l’ai dressée à le faire plus que convenablement à coups de cravache. Et, crois-moi,  sa mine dégoûtée quand je lui ordonne de venir me brouter, m’excite au plus haut point ! Toi c’est différent : tu désires les femmes et adore te faire enfiler par des grosses queues.  Je crois qu’avec toi, il faudra, quand tu seras sous ma coupe, te punir par là ou tu auras pêché. Je me vois bien t’imposer des séances d’abattage. Des hommes gros, des hommes vieux, des tordus. Rien dont tu pourras tirer de l’excitation de salope, et qui te ramènera à la situation d’être une chose qui obéit. Ma chose.

- Tu es complètement folle !

- Non je suis simplement réaliste. Je t’ai démasquée. Tu es une salope soumise dans l’âme. Et tu ne l’as pas  encore totalement compris. Mais bientôt si et tu viendras me supplier de la vivre…

Claire se releva doucement sans en être empêchée, les yeux montrant un peu de déception et de frustration. La danoise referma ostensiblement la ceinture de son peignoir.

 - Oui ce n’est pas encore décanté mais c’est cela ton avenir. Allez prends ton contrat. Lis quels seront tes futurs devoirs et obligations de femelle soumise. Lis quel sera ton sort. Sache qu’aucune des conditions écrites n’est négociable. Et qu’aussi j’ai mis de l’attention à l’écrire spécialement pour toi. Et quand tu seras prête, tu viendras à moi. Pour le reste, je m’en fous. Tu peux complètement  mettre ton mari  à ta botte, l’émasculer même. La seule chose que je n’accepterai pas c’est que tu oublies à qui ton âme appartient. Je te le rappellerai durement de temps en temps.  Mais le reste du temps tu pourras faire ce que tu veux. L’avantage d’avoir un harem de soumises comme moi, est que cela prend peu de temps à chacune. C’est un peu comme être polygame. Chacune doit m’honorer à tour de rôle et à toutes, je demande une fidélité et une obéissance absolue.

Elke lui mit le contrat dans les mains. Claire pensive gardait le silence.

- Le contrat est en danois mais j’ai un dictionnaire quelque part… Voilà… Ah oui, j’oubliais de te dire une chose, Claire. Quand tu viendras te rendre à moi, la première chose que je te prendrai c’est ta dignité. Je te ramènerai sous le fouet  à ta juste place car je n’ai vraiment pas aimé ta curiosité insolente de petite fille mal élevée ! Avant de te livrer à un groupe de mâle en rut qui te violeront. Mais arrêtons de parler de cela. Là il faut que l’on s’organise pour la cérémonie de marquage de ton chihuahua.

Claire préféra se taire. Cela commença par le choix dans le placard de la robe qu’elle porterait pour la soirée. Les tenues qu’Elke lui sortit tenaient plus de la robe de cérémonie que du fétichisme SM. Point de noir, point de chaînes, juste des matières blanches ou crème avec des longues jupes évasées et une mise en valeur de la poitrine féminine. Très marital en fait. Claire avait l’esprit encore anesthésié par le discours la danoise. Elle se laissait habillée comme une poupée comme si finalement elle ne se sentait pas concernée. C’est Elke qui décida de tout et Claire se retrouva dans une superbe robe de soie blanche, exhibant sans concession ses seins et tombant sur les mollets. Ce n’était pas le type de robe qu’elle aurait naturellement mis, mais elle devait reconnaître qu’elle ferait « bander » n’importe quel mâle dedans, à commencer par le sien. 

- Je te prête mon boudoir pour venir t’habiller quand cela sera l’heure. Voilà les bas qui vont avec et bien sûr elle doit se porter sans culotte. Ne l’oublie pas !

La Maîtresse du Domaine compléta la préparation en lui expliquant rapidement les grandes lignes du déroulement de la cérémonie. Claire écouta à peine. Son soumis serait mis au « frais » au cachot après le déjeuner. Elle ne le retrouverait qu’après le banquet prévu au dîner. Le marquage qui aurait lieu à minuit se ferait dans un endroit spécial du domaine vers lequel ils partiraient en procession avec son chihuahua au  milieu.

- Bon voilà, tu sais le principal. Réfléchis bien à ce que je t’ai dit, ma petite Claire. Mais là je te demanderais de me laisser. La séance avec Zépharin et notre discussion, m’ont bien émoustillée et là j’ai besoin de me défouler. A tout à l’heure au déjeuner.

Claire quitta le boudoir sans discussion. Elle traversait la chambre alors qu’Elke appelait depuis son téléphone.

- Allo George ?... Je veux ta queue dans dix minutes chez moi… Non, je m’en contrefous que tu sois en réunion à la mairie… Viens immédiatement et ne soit pas en retard comme la dernière fois où tu tâteras de mon fouet… Dépêche-toi, il ne te reste que neuf minutes !

Claire sortit de la chambre et referma doucement la porte derrière elle.

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Par dyonisos - Publié dans : Fiction
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