Bonjour à tous.

Voilà l'heure de refaire le bilan du sondage 2013, en attendant de faire cellui du sondage de 2014 dès que les réponses seront suffisantes. Pour 2013, nous en sommes en 134 votants (ce qui un chiffre notable).

Bien sûr ce n'est que mon analyse. Je peux avoir mal compris et je me ferai un plaisir d'échanger avec ceux qui le veulent.

En tout cas, le nombre important de réponses ne change pas la forme de la vague du fond telle que vue en avril 2013.

1) Participation

Une très bonne participation pour ce sondage. 134 votants.

Merci à Jeepy et ses amis du forum cage et chasteté qui sont venus gonfler les effectifs de répondants.

Mais en détail la participation est plus nuancée au fil des questions. Elle diminue rapidement après la première serie de question pour s'établir autour de petite centaine de répondants. A cela 2 raisons, je crois :
- le sondage très long qui a découragé certains à aller jusqu'au bout
- un biais qui apparait dans le sondage qui supposait quelque part la situation d'un soumis en couple avec Maîtresse (ma situation) et excluait de fait les autres pratiquants de la cage comme ceux qui pratiquent l'auto-enfermement (27 votants) et pour certaines questions ceux qui ont une Maîtresse à distance. Désolé pour ceux qui ont pu se sentir exclus.

2) Limites du sondage

En plus du biais qui sous entendait une relation d'un soumis encagé avec Maîtresse, il y a une autre limite au sondage. Les questions sont indépendantes les unes des autres et il n'est pas possible de croiser précisement les réponses entre elle. Cela diffère par exemple avec les enquêtes sur la sexualité que l'on peut lire ici et là.

[Enquête sur les hommes - fréquence des rapports sexuels]
Mon chéri, tu vas fausser les résultats

3) Profil des sondés

En conséquence de la participation qui s'est étiolée au fil des questions, seule la première série de question permet de se faire une idée globale des profils des sondés que je résume ici en 2 pourcentages clés : 20% qui pratiquent l'auto-encagement et 16% d'encagés à l'année. Le reste se situent entre ces 2 extrêmes. Difficile d'en dire plus...

Par contre le profil du noyau dur de la cenntaine de personnes qui ont répondu à toutes les questions est, grâce à la dernière série de questions, plus net.

Il s'agit très majoritairement d'encagés en couple ou en relation suivie avec leur Maîtresse.

Leurs âges ne m'a pas étonné. La pratique de la cage de chasteté concerne majoritairement des hommes matures, globalement entre 35 ans et 65 ans et beaucoup moins les plus jeunes. C'est le genre de pratiques/jeu qui arrive sur le tard dans une relation. 

Ce qui est plus étonnant à mes yeux c'est l'expérience de l'encagement. Plus d'un sondé sur 2 pratique la cage depuis plus de 3 ans.

Bon voilà pour les présentations, il est temps de passer à vos réponses.

VOUS et LA CAGE

Cette première série de questions est celle qui a reçu le plus de réponses.

La première question donne une idée globale de la durée du port de la cage.
- un quart y reste habituellement quelques jours
- une petite moitié entre quelques jours et jusqu'à un mois 
- 13% pour plus d'un mois et 1 sur 7 ne la quitte jamais (quand même !).

La question suivante démontre qu'un encagé dans une cage de chasteté y reste... chaste. CQFD. 
1 encagé sur 2 a déjà expérimenté une chasteté d'un mois ou plus. 

Le processus de la mise en cage et de la sortie de la cage est intéressant à analyser.

Il y a d'abord ceux qui pratiquent l'auto enfermement (20%). Pour les autres (supposés avec Maîtresse) ce que l'on découvre est une mise en cage plus consensuelle que l'on pourrait imaginer dans 4 cas sur 10. Cela nuance l'image de la Maîtresse toute puissance et montre qu'au moins pour ceux là cela reste plutot un jeu. 

Par contre la sortie est très directive. Si on enlève les 18% de l'auto encagement, cela laisse que, dans 8 cas sur 10, c'est la Maîtresse seule qui décide de la libération de son soumis.

LA GARDIENNE DES CLES

Partie que je trouve très intéressante dans le sondage. L'encagé et la gardienne de la cage à l'oiseau.

1er enseignement. On imagine une terrible Maîtresse qui garde la clé de la cage loin des yeux et inaccessible. Et bien non ! Dans 3 cas sur 4 la clé n'est pas bien loin et même dans 1 cas sur 2 à portée de main. Tout cela démontre que la mise en cage est avant tout un engagement moral que lie l'encagé à sa gardienne.

Une relative accessibilité à la clé qui n'incite pas à créer systématiquement une clé de secours, même si dans 1 cas sur 3 elle s'avère finalement utile.

Le moment clé du lavage du machin est intéressant à détailler. Chaque encagé n'est pas mis à la même enseigne. Si un quart en sort tout les jours pour se laver, un autre (gros) quart n'a pas le droit d'en sortir du tout. Entre les deux la fréquence est variable.

Mais ce moment de libération temporaire reste très surveillé et la Maîtresse n'est jamais loin dans 6 cas sur 10 . Par contre, Maîtresse n'officie que très rarement elle même.

Les moments de décagement et de rencagement restent aussi très surveillés. 

Au final 1 encagé sur 5 fait tout, tout seul, sans être surveillé. A-t-il une Maîtresse qui lui fait confiance ou est-il son seul Maître de l'encagement ?

Tu sais prendre la douche est beaucoup plus long et compliqué avec la cage

          Humm, c'est drole. Je jugerais que t'y passes beaucoup moins de temps dedans maintenant

                 Tu dois bien savoir pourquoi...

CAGE et PETITS TOURMENTS

Ah la cage sans ses contraintes cela ne serait pas la même chose, même si au final une petite majorité s'accomode fort bien de la contrainte de la cage.

Maintenant si on regarde en détail ce que cause la cage à l'encagé...

-> Il a d'abord du mal à s'y adapter. Le port de la cage est plus difficile dans les premiers temps.

-> Il connait la solitude de l'encagé au coeur de la nuit. Maudites érections nocturnes. De nombreux réveils et très peu de répit.

-> Et malgré l'utilisation dans 3 cas sur 4 de crême protectrice, le pénis souffre en silence dans sa cage. J'ai le zizi qui me chatouille, qui me gratouille, qui me tirouille, qui me brûlouille... Aie, Aie, Aie !

-> à de rare exceptions près (cages très spéciales ?), l'encagé est obligé de s'assoir pour faire pipi (95% font pipi assis).

Au final cela donne des moments plus ou moins agréables dans la journée. Chacun est évidemment différent. Mais globalement la majorité apprécie le plus le coeur de la journée et beaucoup moins les moments du lever et du coucher.

LE SEXE EN CAGE

Que voilà un champ interessant à investiguer...

Ce que l'on peut d'abord dire est que la mise en cage du Monsieur par la Madame, ne laisse pas indifférent aucun des partenaires. Madame dans un cas sur deux est plus demandeuse. Jamais moins. Et pour Monsieur la situation est plus nuancée entre ceux, les plus nombreux, qui éprouvent un besoin plus fort de se soulager et ceux au contraire atteignent la sérénité du zizi dans la cage.

Des encagés nuancés que l'on retrouve aussi dans le ressenti de la première éjaculation après leur libération.

Pourquoi cette tête ? Tu as bien dis que la pénétration te manquait ?

Ceux qui croient que la mise en cage signifie aucune sexualité, se trompent lourdement. Les pratiques en cage sont vastes et la plupart très populaires. Je les ai classé en deux groupes : la sexualité de Madame et le sexualité de Monsieur dans sa cage.

Pour la sexualité orienté sur le plaisir de Madame (forcément), il y a pas photo, les compagnons encagés donnent tous de leurs doigts et de leur langue. Ma Maîtresse dit d'ailleurs qu'il n'y a pas meilleur suceur que soumis encagé. Mais les couples qui se mettent à la pratique de l'encagement sont loin d'être des oies blanches. 1 encagé sur 2 broute l'anus de Madame, 35% lui donnent du plaisir avec un gode ceinture au dessus de la cage. Par contre seule 1 Maîtresses sur 2 se masturbent ostensiblement devant leur compagnon encagé (ah la timidité féminine, même chez les Dominantes ?). Dernièr point le cuckolding, objet de tant de fantasmes, reste rarissime...

Bien tant que j'aurais cette clé...

... regardons quoi d'autre nous pouvons enlever de ta liste des "choses que tu ne feras oh grand jamais".

Et Monsieur que subit-il dans sa cage ?

D'abord il est systématiquement excité dans sa cage de chasteté pour qu'il en éprouve les limites. Chasteté toute relative d'ailleurs puisque 1 encagé sur 2 qui ont répondu, a déjà éjaculé dans sa petite cage (souvent après un milking en règle pratiqué chez 40% ?). Après on s'occupe des trous disponibles de Monsieur. Il se fait prendre le cul, il apprend à sucer des godes avant, pour une minorité une fois que tout a été bien appris et répété, le pratiquer en réel avec un autre homme.
- 18% ont déjà sucé la queue d'un autre Mâle
- 16% ont déjà été enculés en cage par un Mâle Apha !
du moins dans ceux qui ont répondu.

Ouah, Maîtresse... votre gode fait l'impression d'une vraie bite !!

QUI EST AU COURANT ?

En fait 2 questions qui détaillent qui sait et qui a vu.

Donc d'abord : qui sait ?

La forme de la question (questions à choix multiples) ne permet pas de quantifier quel pourcentage d'encagés ont été dévoilés. C'est un manque évident. Reste qu'au vu des réponses cela fait quand même pas mal de monde. Le petit secret de l'encagé est sans doute une légende à revoir ! 

Pour ma part, je suis quand même étonné par le nombre d'encagés dont au moins un ou une collègue au boulot sait qu'il porte une cage. Cela ne me parait pas du tout évident comme coming-out ou découverte !

Puis après : qui a vu ?

Là aussi la forme de la question n'est pas au final terrible. 4 encagés sur 10 ont montré la photo de leur zizi encagé sur internet ce qui ne m'étonne pas. Mais ces personnes averties ou non qui ont vu ce zizi en cage, c'était sur internet ou en réel ? Sans doute beaucoup sur internet si on compare avec la réponse de la question précédente. Donc au final cette question ne permet pas de se faire une idée claire...

La dernière question porte sur les lieux de port de la cage. Non les situations où la cage a été réellement portée, mais plutôt les situations où chaque encagé accepterait de porter la cage... ce qui fait une grande différence. C'est plus une question au final sur les limites que chaque encagé se fixe.

Evidemment en réel tout les chiffres seraient certainement moins importants. Je crois que dès que l'on parle de port plus ou moins permanent il y a a beaucoup de situations où la cage doit être portée. Donc tout ce qui est travail et vie sociale au fil des jours me parait logique. Après les items proposés avaient pour objectif de voir jusqu'où chacun acceptait de porter la cage. Et là pas de surprise plus le sentiment de mal aise ou le risque d'être découvert augmente, plus l'adhésion baisse.

Moi en réel je l'avoue je suis allé jusqu'à la piscine et je n'ai pas imaginé de la porter devant mon médecin. C'est ma limite mais quand vous saurez que mon médecin pratique le contrôle de la prostate par l'anus... (grand moment de solitude). Bon je raccourcis un peu car Madame n'envisage pas une seconde d'aller à une soirée fetish, je n'ai pas de soeur et je ne vais jamais dans un club de gym. Et pas d'amant chez nous.

 Juin 2014 - dyonisos

Au moment où votre serviteur commence la chronique du Royaume de la semaine 6, il se dit que le temps au Royaume de Mai s'écoule différemment que sur le reste de la terre. De longues périodes qui passent très vite et des courts moments qui semblent durer une éternité.

Depuis la Révolution, le bas peuple du Royaume a été mis au régime sec dans le fer à castrer qu'il garde en permanence (une nouveauté en soi offerte par le nouveau modèle). Déjà plus de 40 jours de fer dont un mois de sécheresse imposée par la Reine, qui aime son peuple à l'écoute de son Royal désir. Les nuits enferrées du peuple sont devenues plus calmes se résumant souvent à un réveil très matinal dans le Château, qui change les habitudes du peuple, couché plus tôt et levé plus tôt. Les nuits sont invariablement passées dans le tenue nocturne "nationale", celle de la grenouille qui se prend pour un canari jaune, avec couche de sécurité (en version estivale amincie) bien entendu, peu utilisée dorénavant. Sauf une fois, où le pipi matinal du peuple a fuit dans la grenouillère à sa grande honte et au grand amusement Royal.

La Reine est très satisfaite de cet état.

- Comprend, peuple qui m'adore, que j'aime te voir dans cet habit, que je m'y suis habituée et qu'ainsi je prends soin de ta santé en t'empêchant de prendre froid la nuit.

Devant tant de bienveillance, le peuple ne peut que s'incliner et passer rituellement tous les soirs sa tenue de canari jaune. Certains matins, la Reine interdit même au peuple de la retirer par malice, et il doit vaquer aux activités du Château, la grenouillère dissimulée au mieux sous haut et pantalon, l'épaisseur de la couche entre ses jambes lui rappelant son statut de caste inférieure au Royaume. Crainte atténué de la réaction des pages, la Reine ayant par le passé, subtilement dévoilé l'existence de la tenue jaune aux pages ("pour éviter que leur papa prenne froid la nuit") qui n'en ont pas voulu en savoir plus 

C'est dans cet état de vulnérabilité, que la Reine apparait un matin à son lever devant le peuple en train d'apprécier son café en solitaire, ses tâches matinales effectuées dans le Château. Elle porte un vieux peignoir, tout sauf royal, est pieds nus et tient dans sa main... la canne de rotin, achetée à l'échoppe centrale de la Guilde des Dresseuses d'hommes !

Le peuple a tout de suite un frisson d'appréhension. Il est vrai que sa conduite n'est pas irréprochable ces derniers temps. Certaines règles sont arrangées à sa sauce dans une version plus acceptable. S'il fait scrupuleusement toutes les tâches d'entretien du Château, le peuple prend quelques libertés avec la règle 4 sur la restriction d'alcool, ce qui lui a valu un renforcement la semaine passée par une interdiction ajoutée au peuple de réaliser lui-même des achats de bières dans les échoppes, avec la règle 6 (nouvellement exposée) qui s'occupe des habitudes tabagiques. Il y a aussi quelques libertés prises avec la règle 1 sur l'heure du dodo du peuple. Bref beaucoup de choses à se reprocher pour le peuple... Est-ce l'heure de payer les abus ?

La Reine a pris le temps avant d'échanger avec son peuple dans le cadre d'Etats Généraux informels. Ce qu'il aimait, ce qu'il détestait, comment l'aider à rester dans la ligne Royale imposée, alors que les efforts royaux commencent à porter leur fruit avec un amaigrissement en ordre de marche de son peuple jugé initialement trop gras. Ce qu'il en ressort est que le peuple a besoin d'être guidé d'une main ferme dans le Royaume (où l'urgence est toujours là) ou il gamberge et s'effiloche avec le temps. La Reine aime son peuple et tient à ce qu'il reste concentré et dans cet état de gentillesse et de dévotion à sa Majesté qu'elle ressent chez lui en ce moment.

La Reine a donc réfléchi à sa Royale direction et a questionné longtemps le peuple sur ses besoins de peuple soumis. C'est quelque chose de très nouveau au Royaume, habituellement plutôt royaume constitutionnel que de droit gynarchique. Les décisions à prendre pour la conduite des affaires du Royaume ne sont pas neutres pour l'avenir de la contrée et la Reine se doit d'être sage pour deux. Même si le peuple est prêt à l'accueillir, il est une décision grave d'établir un régime autoritaire domestique. Il y a là beaucoup d'amour du peuple, d'envies profondes et d'équilibre à trouver... Mais finalement la Reine a pris sa décision d'essayer un régime plus répréhensif envers son peuple pour le bonheur actuel du Château. C'est une petite révolution en soi au Royaume.

En fait pas tout à fait : punitions et récompenses s'intégreront manifestement aux principes du Royaume. La Reine a commencé à s'atteler aux récompenses. Un étrange barème est apparu dans les tables de loi sur les éléments de meilleurs conforts que pourraient obtenir le peuple. En particulier une bouteille de très bon whisky que la Reine a acheté devant les yeux frustrés du peuple et qu'il a interdiction de toucher. Il manque pour l'instant la façon dont le peuple gagne les points nécessaires. Le peuple est curieux et inquiet de voir ce que cela va donner...

Le peuple est surpris donc ce matin là par l'apparition d'une Reine malicieusement amusée par la situation mais qui comprend vite que sa Reine a réellement l'intention de le châtier sur l'instant avant le réveil des pages du Château. Il est conduit dans une pièce isolée à l'opposé des chastes oreilles qui dorment encore, détroussé de la grenouillère et couche et couché d'une main autoritaire contre l'échelle qui permet d'accèder à l'étage. Aussitôt un baîllon mis, la Reine frappe son peuple de la force de sa désapprobation de son comportement récent. La canne qui vise le haut des cuisses, les fesses et le bas du dos, fait mal et le peuple comprend qu'il va passer un mauvais quart d'heure.

Il est sermonné en même temps qu'il est frappé, sans répit et sans douceur, d'une longue série de coups non retenus qui rentrent dans la chair et l'esprit populaire, comme autant de réprimandes. Le peuple souffre, le peuple grimace. Encore plus quand la Reine décide de conduire sa Royale cannée de la façon qu'elle adore, une main en prise serrée sur les petites choses sous la cage et l'autre qui bat en cadence le derrière. Le sermon s'accentue en même temps que les coups. Le peuple commence à comprendre...

Après un dernier vif trio de coups portés avec force sur la cuisse droite, le peuple est finalement délaissé et se voit intimer l'ordre de se réhabiller, la chair brûlante de ces minutes intenses.

Il est des actes d'autorité Royale qui laissent le peuple si baba...

Bats ton peuple tous les matins, si tu ne sais pas pourquoi, lui le sait.

dyonisos