Le peuple se réveille sous le coup d'une érection présente et d'un refroidissement de fin de nuit. La chambre Royale est vide de sa Reine. Il est très tôt, la nuit commence juste à laisser la place à la clarté du matin. Le peuple inquiet de la Royale absence part à la recherche de la Reine dans le Château.
Le peuple trouve sa Majesté occupée à tenir sa correspondance sur la machine à scribes. Il salue avec enthousiasme sa Reine heureux de la retrouver. Elle lui répond d'une sèche malice :
- Tu tombes bien peuple ! Puisque tu es réveillé, je vais pouvoir m'occuper de ton cas...
Le peuple grimace immédiatement. Il a l'habitude d'une transition calme entre nuit et journée, et là la Reine lui en propose une qu'il devine violente. Il n'obtient rien de plus que de se réhumidifier le gosier sec de la nuit, avant de se retrouver à genoux aux pieds de sa Reine. Car sa Majesté levée depuis un temps a travaillé : un feuillet d'évaluation du comportement du peuple apparait, que la Reine remplit avec une impartialité que les vaines tentatives du peuple n'arrivent pas à infléchir. Il se trouve que la Reine veut qu'à terme la dizaine de règles qu'elle a édictées soient scrupuleusement respectées ("ou à quoi bon les énoncer si je m'assure pas que tu les suis ?"). L'écriture est rouge à escient pour rappeler la Maîtresse d'école qui corrige les fautes du mauvais élève.
Le peuple se voit principalement reprocher sa consommation de bière au-delà du quota autorisé ("heureusement que tu n'as pas consommé du whisky en plus !") et, chose nouvelle, est rendu personnellement responsable du "laisser-aller" des pages. La sanction tombe : une fouettée immédiatement exécutable ! "Allez ouste dans la chambre d'amis !"
La Reine innove. Le peuple détroussé de sa grenouillère et couche baissée en haut des cuisses, est maintenant menotté autour de l'échelle de meunier. Cela oblige le peuple à prendre une position peu confortable courbée sur l'échelle. La clé est mise hors de portée, ce que ne comprend pas immédiatement le peuple.
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Puis ce qui doit se passer, se passe sans attente. Le fouet frappe une fois, deux fois. Il s'enroule autour de la taille et vient éclater sur le devant. La Reine ne prend aucune précaution pour punir son peuple. Le peuple a immédiatement très mal et gémit de détresse dans son baîllon. La Reine n'a pas besoin de faire durer sa fouettée pour obtenir l'effet incisif qu'elle désire sur l'esprit populaire. En moins d'une dizaine de cinglées, elle force la contrition chez le peuple qui ne désire plus qu'une chose, que cette violence s'arrête ! Le peuple découvrira plus tard avec incrédulité que la pour la première fois de sa vie de peuple soumis, il a été battu jusqu'au premier sang.
La Reine termine sa leçon avec des claques sur les fesses, mais constate mécontente que cela fait beaucoup moins crier son peuple que le fouet. Elle change de tactique et plante ses ongles dans les tétons sans défense, fixant la douleur montante dans les yeux de son peuple. Puis satisfaite de son action, elle laisse le peuple réfléchir à son comportement et à la façon dont il va l'améliorer en une sorte de mise au coin mais debout. C'est pour cela que la clé est hors d'atteinte ! Une demie-heure de maturation de l'esprit du peuple dans une situation délicate qui tire sur les muscles et avec la douleur laissée par le fouet, la vessie elle, se soulageant honteusement dans la couche laissée accrochés autour de la cage (il faut bien qu'elle serve à quelque chose...). Une demie-heure finalement beaucoup plus pénible que le fouet - le peuple déteste de ne plus être libre de ses mouvements - qui montre à quel point la Reine est sérieuse dans sa volonté d'obtenir ce qu'elle veut de son peuple.
Finalement le peuple accueille avec joie le retour de sa Reine venue le libérer. La Reine lui a gentiment préparé un café (de pardon ?) mais elle exige que son peuple déjeune avec elle. S'en suit une discussion sur le fond et la forme. La Reine annonce d'abord que le peuple sera mis au travail entre ses jambes dès le petit-déjeuner fini. Puis elle décrit ce que lui a apporté ce qui vient de se passer : beaucoup d'humidité dans l'entrejambe et un défoulement délicieux. Elle réfléchit à voit haute à l'avenir de ses punitions du peuple en faute, "deux-trois par semaines si besoin, pas plus" et "non tu ne seras jamais averti à l'avance, je tiens à garder l'effet pédagogique de la surprise..."
Il est temps au peuple de faire son travail d'apaisement Royal, la tête sous la couverture (la Reine veut être au chaud), de la langue et des doigts. Non pour un Royal orgasme mais pour une détente de l'organisme, jusqu'à sa Majesté se rendorme, heureuse de se rendormir comme Montaigne.
Le peuple lui, commence ses corvées de la journée...
Il y a donc changement dans le Royaume ces temps-ci et le peuple ne peut que constater comment la Reine travaille sérieusement à établir son Royaume de droit gynarchique (comme annoncé). Il ne sait pas encore comment il va accueillir ce changement fondamental dans la contrée. Mais quand même, être fouetté au coeur de la nuit, sans répit ! Ce Royaume de mai est si atypique...
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Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.
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