Putain qu'est-ce que j'en chie à tondre sous le soleil avec une tenue d'hiver ! Mon caleçon intégral ou ma grenouillère est intolérable et ressemble plus à un hamman turc. Je trouve aussi le temps long. C'est bien parce que c'est ma journée de soumission que je persiste à tondre dans cette chaleur.
Au début Maîtresse est venue superviser. Puis plus de Maîtresse N. Lors d'une pause, je trouve l'explication : Maîtresse N. est endormie aux anges sur le canapé. Quand la chatte dors, les souris mâles font la fête : j'attaque la bière tôt. J'ai trop soif. Tant pis pour la couche que je n'ai pu changer... Et il n'y a qu'à la troisième canette que je me suis fait répérer de loin, une fois Maîtresse N. réveillée.
- Et je ne t'ai pas autorisé à prendre un coca...
- S'il vous plait Maîtresse, il fait trop chaud et j'ai trop soif...
Maîtresse laisse faire : et hop encore une bière pour le dyonisos ! Deux heures à tondre en grenouillère sous le soleil... qu'est-ce que c'est dur de travailler en ayant si chaud ! La voisine ne serait pas dans son jardin, que j'aurais tondu en grenouillère. Mais là je peux pas !
En plus c'est décourageant : le trèfle est dru et au bout de 2 heures je n'ai fait que les 2/3 de la pelouse. J'abandonne temporairement et reviens vers ma Maîtresse en lui annonçant que le trèfle n'est pas sec et qu'il faut mieux attendre la fin de la journée. Je suis dans une étuve. J'y gagne le fait d'arrêter la tonte et d'enlever une couche de ma tenue d'hiver. J'y perds le fait que Maîtresse N. adore me voir en canari et que pour l'instant il n'est pas question de l'enlever cette grenouillère...
Je suis envoyé à la place préparer le repas de Madame. Anticipé trés simple pour laisser le temps à sa domination de son mari : choux fleur et poisson micro-ondable, 2 min 30.
C'est un moment de flottement, je n'ai pas grand chose à faire. J'en profite pour reprendre une bière pendant que N. se douche enfin. A son retour, je suis mis nu avec un tablier. C'est son fantasme du jour. Et cela ne me déplait pas, d'autant que j'ai enfin moins chaud. Je bande même ostensiblement sous le rabat du tablier.
Le repas est prêt. Je le sers à genoux. Maîtresse N. a préconçu l'idée de jouir de la vue de mes fesses pendant son déjeuner soulignées par le tablier. Mon repas à moi, cela sera pour "plus tard".
J'aime bien le concept. Mais j'ai perdu Maîtresse N. qui regarde sa série favorite qu'elle n'a pas pu finir, vu qu'elle a dormi le matin. Je deviens, collé à mon mur, un peu sarcastique. Evidemment Maîtresse N. ne l'accepte pas et me promet force de représailles. Parle toujours...
Finalement au bout d'un long moment de solitude collée au mur, l'ordre tombe de me mettre à 4 pattes. Enfin de l'action ! Maîtresse N. me fait lécher les morceaux de poisson qu'elle a laissé tomber au sol. Puis je crains après que cela soit mort, qu'il ne se passe plus rien. Je reste cependant à 4 pattes, le museau collé au canapé, dans l'attente... jusqu'à ce que...
Jusqu'à ce que Maîtresse N. ait décidé de se venger, brutalement. Mon cul, mes épaules reçoivent des violentes attaques destinées à me faire plier. Paddles de tout genre sans aucun doute mais pas que cela ! Cela fait si mal...
- J'arrête quand tu auras demandé pitié...
Je reste silencieux.
2 coups vicieux sur mes épaules ont vite fait de me faire rendre raison. J'abdique et je demande immédiatement pitié piteusement. Là je suis clairement maté de mon insolence. Mais bon c'est un peu de ma faute : je n'avais pas à agresser Maîtresse ainsi. Je reste toujours un petit mari espiègle...
dyonisos