L'aube a point. Je suis en attente depuis quelques minutes dans le salon, tremblant et anticipant de plus en plus.

Maîtresse N. m'a réservé son plus fort concentré intime, servi chaud, que je dois apprécier à sa valeur infinie sur le champ. C'est odorant, amer et prend complètement l'esprit. Maîtresse vient de prendre totalement le contrôle ! Et l'accentue encore quand son ordre suivant tombe : "Mains sur la nuque, immédiatement et qu'elles y restent !"

Maîtresse N. est contre tout cérémonial, rituel ou autre. Les actions qu'elle doit faire se font sans aucune fioriture et là elle a décidé que je serais battu à froid, là à genoux dans un coin du salon, à l'aube. Je trouve cela terriblement humiliant. Mais je n'ai pas longtemps à y penser car la douleur (de ce que je saurai être aprés la nouvelle cravache) s'abat vite sur mes fesses et mes épaules, sans aucun répit. Les coups suivent les coups impitoyablement, me ne me laissant pas reprendre mon souffle.

C'est violent, brutal et sans concession. Maîtresse N. sait me faire rendre raison en quelques minutes. J'en sors exténué, le souffle court, le corps tremblant et l'esprit marqué.

Aprés les remerciements d'usage, Maîtresse N. me met immédiatement à l'hommage entre ses cuisses.

- Et je veux un bel orgasme de ta langue ou je continue avec la cravache... Plus fort, je ne sens rien ! Tu vas regoûter de ma cravache...

C'est vrai qu'il m'est difficile de m'atteler au petit déjeuner à brouter un champ à la forte odeur d'excitation inassouvie. Maîtresse N. trés dominante me plaque de plus la tête contre son intimité tout en continuant à me menacer. Finalement le petit miracle se produit et son plaisir monte, monte jusqu'à exploser suffisamment pour que j'échappe au retour de la cravache.

- Ce n'était pas l'orgasme du siècle, tout juste suffisant, mais bon on va s'en contenter pour la première fois de la journée.

Elle me définit ensuite les règles :

- Tu m'obéis immédiatement, fais ce qui t'es demandé et une fois terminé, tu viens attendre à genoux à mes pieds l'ordre suivant.

Les tâches se succèdent : préparer le petit déjeuner de Maîtresse - étendre le linge - préparer une autre lessive - vider le lave-vaisselle -  le remplir à nouveau, m'occasionnant à chaque fois un aller retour pour prendre ma prochaine instruction, avant de finalement recevoir un nouvel ordre.

- Tu vas prendre ta douche maintenant et tu te rases la douille et tout autour de la douille. Je te veux lisse comme un bébé.

dyonisos