Il y a des jours où on ferait mieux de rester couché... Comme celui-là où je me suis réveillé au petit matin, seul dans le lit, et je suis bêtement venu voir auprés de ma Dame si tout allait bien...

- oui tout va bien, mais j'ai été réveillé et impossible de me rendormir.

Je baille ferme et annonce que je vais me recoucher immédiatement avant de perdre moi aussi mon sommeil...

- Non !

Comment cela non ? 

- Non, tu ne vas pas de recoucher, Maîtresse N. te l'interdit. Et tu es trop haut là : mets-toi à genoux au pied de ta Maîtresse.

Je savais que la journée allait être consacrée à Maîtresse N., mais là de si bon matin  .

Je me vois évidemment reprocher ma branlette et mon éjaculation non autorisées, il y a une dizaine de jours pendant notre séjour chez mes beaux-parents. Mon engagement formel et moral à ne plus le faire, tient plus que jamais, mais parfois l'homme est faillible. Là j'avais été excité pas sa bouche, par ses doigts, longuement au coucher et au lit, avant que finalement Maîtresse N. me laisse la bite tendue et une envie de partir au ventre aïgue. Alors je n'ai pas été sage, j'ai continué tout seul sous les draps le plus doucement possible pour ne pas rêveiller le dragon endormi, qui l'a été finalement et m'a ordonné : "Tu arrêtes cela tout de suite ! ". J'ai obéis à contre-coeur, mais le démon m'a repris sous la douche le lendemain, où j'ai hésité longuement, avant de cesser de lutter et de m'épandre. C'est dommage car jusqu'à présent, je tenais bien mon engagement moral...

Conséquences : je suis passé immédiatement et honteusement aux aveux...

Les jours suivants, mes douches ont été "sous surveillance" rapprochée. Et j'ai même été "trait" d'un doigt dans le cul et d'une main ferme pour s'assurer que mes envies solitaires restent basses.

Mais sitôt la jeunesse casée, Maîtresse N. s'est rappelée à mon souvenir, a regardé son agenda et m'a dit : " Tu poses ce jour-ci. C'EST UN ORDRE ! Je te veux à MA disposition. " Avant de parler de ces jeunes pousses d'orties, qui surgissent partout... Aie, aie, aie.

Pendant que je vous raconte tout-cela, Maîtresse N. a rempli le bon de discipline et rien qu'à le lire, je sais que cela ne va pas être un moment facile...

- Pourquoi le salon et pas la chambre d'amis, Maîtresse ?

- Je ne veux pas que les voisins soient intrigués par la lumière allumée et se rapprochent pour t'attendre crier !

Cela me fait un effet  et . 

Je suis renvoyé, veut me faire un café : "non, pas le droit !". Je n'ai juste droit qu'à ma dernière cigarette du condamné alors que la nuit s'éclaircit déjà.

L'heure arrive vite, trop vite et je tremble quand je me mets nu et passe mon collier de soumis. Il est chose différente de vouloir et de recevoir...

dyonisos