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Jeudi 26 septembre 4 26 /09 /Sep 07:36

" Quand la Maîtresse Chatte n'est pas là,

                           la souris est interdite de danser. "

                                                                                       Maîtresse N.

  blpoteau2.jpg

 

Maîtresse N. s'est absentée quelques jours. Une occasion trop belle de s'amuser avec son soumis et de respecter une tradition conjugale. Loin des yeux de Maîtresse = pas touche ! L'ordre de ré-encagement est donc malicieusement tombé mardi soir. Sauf que...

Sauf que... La CB est depuis des années dans une boite noire à ceinture qui doit maintenant se trouver dans une boite fermée à clé que j'ai bricolée cet été à l'encontre de la curiosité d'un certain petit garçon à la maison. J'ai trouvé les 2 boites, l'une dans l'autre. Mais à l'intérieur de la plus petite : nada ! Pas de cage à zizi ! Et là je me rappelle qu'il y avait en fait 2 boites à ceinture du même type. Et que je n'ai pas réussi à trouver où la seconde avait pu bien être cachée à l'abri des regards indiscrets.

Donc pas de boite, pas de cage et un zizi resté finalement libre...

dyonisos

Par dyonisos - Publié dans : Nous
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Dimanche 22 septembre 7 22 /09 /Sep 19:03

"Le passé est l'intervalle qui sépare la perception du souvenir."  - Louis Lavelle

Mon enquête à la recherche du moi passé commence par une question simple : il était depuis combien de temps en cage à ce moment là ? C'est vrai que je curieux comme une Domie...

Me voilà donc à rechercher dans les couches archéologiques du blog, au niveau de mai 2011.  Et là je trouve un article daté du 30 avril... qui relate la Reprise en main de son soumis pas une Maîtresse. En trois temps et un clic. Elle chope d'abord mon moi passé dehors pour jouir de sa queue, puis de ses doigts. Bien sûr en lui interdisant de jouir lui aussi, c'est une prise de pouvoir pas une aumone. Puis petit tour d'humiliation la tête dans la box pour lui rappeler son statut. Enfin débroussaillage des poils à la crême dépiltoire (j'ai mal pour lui) et clic-clac en cage. En deux heures, le sort de mon moi passé est réglè.

bldesherbage.jpg

C'est une prise en main efficace de mon moi passé, nette et sans bavure. Je me demande néanmoins si mon moi passé n'était quand même pas un peu complice de son mauvais sort... Je ne suis quand même pas dupe. N'empêche qu'il semble avoir été surpris sur le coup !

blvache-traite.JPGC'est donc le début officiel de la séquence de soumission. Et la fin elle est où ? J'en trouve une trace dans un court article du 21 mai où il est question d'une traite surprise après 16 jours de surprise avant de retourner en cage. Jusqu'à quand ? Je ne sais... Mon moi passé reste discret là dessus... le cachottier !

Bon cela fixe les bornes mais cela n'explique pas le pourquoi du comment mon moi passé est si soumis. Qu'est-ce qu'il a subi pour en arriver là ? Intéressons nous aux récits de la chronique avec sa Maîtresse qu'il m'a laissé avant la soirée du restaurant, datée du 5 mai. Mais je n'ai pas confiance dans la date, il m'a souvent trompé par le passé en distordant le temps à son profit...

Je trouve d'abord une série de 2 articles (ici et ) nommés Weekend, envies, bouderies et orties. Quel titre bizarre ? Et pourquoi bouderies, il n'était pas content de son sort, ce moi passé ? Alors je lis ce qu'il m'a laissé... D'abord Maîtresse après avoir mis mon moi passé le zizi en cage, a eu envie de mettre tout le soumis en cage. Avant de mettre le tout dans la cave comme ce qui est promis un jour prochain au chihuahua ? Pas possible, il n'y a pas de cave à la maison !

N'empêche que quand je relis, il parle de devoir passer la nuit dans la cage du toutou en version courte qu'il a du sortir du garage.  Et Maîtresse semble étonnament sérieuse. Je comprends que mon moi passé ait "balisé" et négocié son adoucissement de peine. Je pense aussi que je baliserais encore maintenant si Maîtresse me l'imposait vraiment...

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Le dimanche commence pour mon moi passé par un hommage appuyé de la langue entre les cuisses de Madame, la laissant manifestement un peu sur sa faim. Peut être que mon moi passé n'était pas assez concentré ? Il reste que ma Maîtresse croit et que je la suis sur cette idée, qu'un homme encagé n'en est que meilleur suceur. Le cunni change de statut. De préliminaires pour homme pressé d'enfoncer sa queue, il devient relation sexuelle à part entière sans autre but que la jouissance de Madame à son seul profit.

Après une petite séance d'excitation conjugale en cage par les couilles et les tétons, je lis que mon moi passé est envoyé aux courses dominicales en ce premier mai : pain, muguet et orties fraiches. Ah enfin de l'action. L'heure est même fixée 17h30. Tu parles, Charles ! La plus vieille astuce de Maîtresse. Faire espèrer et finalement ne pas faire. Quel idiot ce moi passé ! Il n'a qu'à rester à bouder dans son coin, cela lui apprendra...

Mais pourquoi garde-t-il son pantalon dans le lit ? Il a peur d'être violé au gode ? Attention la Maîtresse arrive... et elle n'est pas contente. Le voilà à découvert, pour une séance d'excitation vaine en cage. Très habile... Quand elle le sent mûr à point, elle lui fait miroiter vainement une libération pour lui faire sortir le rabbit à la place. Ah le concept de la queue de remplacement orgasmique...

- Maintenant à toi. Donne moi ton cul !

J'imagine la tête déconfite de mon moi passé qui va se prendre le rabbit dans la rondelle. Machiavélique cette Maîtresse N. qui joue d'ailleurs du désarroi de son soumis. Le voilà tout d'un coup bien pudique ce moi passé. Il n'a pas osé publier la photo... Bon je vais le faire. Il n'est pas mignon empalé ainsi ?

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En tout cas, le résultat fut publié. Le moi passé a manifestement pris son pied, le petit coquin comme il l'a honnêtement, écrit alors. Je passe néanmoins sur la vidéo où elle lui fouette les fesses au martinet pendant que le rabiit continue son travail de sape. Un fil d'ivoirien du nord dans un tunnel.

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Tout comme il a narré son passage aux orties d'après. Choses promises, choses dues. Parole de Maîtresse.
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Le lundi c'est les couilles de mon moi passé, passées au barbecue. Ai confiance disais le serpent Kaa. N'empêche que là je me souviens encore très bien comment cela chauffait dur pendant la cuisson du gateau à la broche... Comme disait l'autre le passé c'est l'écart entre la perception et le souvenir (même cuisant).
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Mais mon moi passé vous a honteusement caché que sa Maîtresse avait du le motiver un peu pour qu'il participe à l'expérience. J'ai retrouvé une vieille vidéo du moment d'avant, inédite sur le blog, que j'ai montée ce week-end rien que pour vous (car moi pas besoin, j'ai déjà la vidéo brute, MDR).

A priori le mardi relâche. Le mercredi donc cela devait être la sortie au restaurant et là je comprends le pourquoi du comment de l'état soumis de mon moi passé.

Et jeudi pour terminer le tout, figging ! Si je lis le témoignage de mon moi passé, il dit avoir été pris en faute pour avoir laissé sa Maîtresse se débrouiller toute seule. Il dit aussi de ne pas se souvenir s'il a été puni pour sa faute. Encore une fois, il passe sous un voile pudique que sa Maîtresse était vraiment agacée.

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Bref je constate que la semaine a été chaude pour mon moi passé...

dyonisos

Par dyonisos - Publié dans : Nous
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Samedi 21 septembre 6 21 /09 /Sep 09:30

Il y a un jeu très marrant qui égaie la solitude du teneur de blog, et nous l'avons tous pratiqué. C'est de s'intéresser aux méandres des chemins qui amènent le lecteur sur son blog, en particulier les mots clés qu'ils ont tapés. 

Donc l'autre soir, nous nous amusions à ce jeu avec N. Bon la plupart du temps, c'est des recherches purement porno SM, souvent avec les fautes d'orthographe à la clé. Mais de temps en temps, certaines recherches sont étonnantes comme cet énigmatique Gevrey Chambertin qui a amené un lecteur sur le blog.

Pour moi Gevrey Chambertin est un magnigique village de Bourgnogne, où j'ai passé il y a, à peu près vingt ans, un séjour vinico-pas-clair avec des amis. Mais ça je ne pense pas l'avoir mis sur le blog.

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Allez nous cliquons par curiosité... Nous voilà revenu il y a un peu de 2 ans dans notre vie et sur le blog.

Hier soir, j'ai invité N dans le meilleur restaurant de la région. Elle en rêvait depuis des années et, amoureux indigne, je n'avais jamais pris le temps de l'organiser. C'est fait !

Avant de sortir, ma Maîtresse s'est faite belle.  Elle était très joyeuse. C'était SA soirée à elle. Elle a sorti le magnifique bracelet d'or que je lui ai offert pour son premier anniversaire ensemble, s'est maquillée avec grâce et a même mis son parfum favori (ce qu'elle évite habituellement pour moi par amour car je n'aime pas vraiment cette odeur). Tout en se préparant devant la glace de la salle de bain, elle a approuvé mon initiative d'avoir ressorti la box et m'a avoué qu'elle aurait grand plaisir à notre retour de me faire terminer mon repas par la note épicée de son nectar.

Puis elle a joué au ken avec son homme, lui a mis une magnifique chemise et lui a même fait ressortir son élégante veste de velours noir. Bien sûr j'ai gardé ma cage mais elle a eu l'envie de faire porter à son mâle le string en dentelle qu'elle lui a offert. C'était la première fois que je le mettais avec la coque plastique et cela crée une tension inhabituelle sur le paquet qui s'est retrouvé plaqué sur la peau avec deux testicules ridicules dépassant de la culotte. Cela l'a fait rire, et sans doute déjà émoustillée.

Nous voilà partis.

J'étais venu dans ce restaurant, il y a quelques années, pour des raisons professionnelle. Mais les lieux ont été agrandis depuis, et je n'ai pas reconnu grand chose. C'est le genre de restaurant avec une décoration très soignée, un personnel pléthorique et une ambiance très intime. Ils nous installent sur la terrasse dans des espèces de siège oeuf profonds qui ont le désagrément de m'obliger à serrer les cuisses pour y rentrer, et donc de presser mes pauvres orphelines emprisonnées. Le cocktail maison est d'une fraicheur bienvenue en cette belle soirée et les petits amuses bouche servis avec offrent déjà un contraste très intéressant de goûts et de saveurs. Derrière le chef que nous avons reconnus discute avec un ami et, sans être plus que cela étonnant, est très loin de l'image d'arpenteur éclairé des douceurs culinaires de la région et des petits producteurs qu'il se donne dans les médias. Là il parle uniquement avec son ami d'argent, et de la façon d'en retirer un maximum de son restaurant avant de prendre tôt sa retraite.

La ballet des serveurs, Maître d'Hôtel, somellier commence, et il est comme d'habitude très difficile à N. de se décider entre la multitude de ses envies. Elle finit par y arriver. Je commande un gouteux Gevrey Chambertin pour accompagner le repas. Le repas commence, avec la sarabande des plats tous plus étonnants les uns que les autres, sauf l'entrée de ma très vénérée Maîtresse, qui est en deçà de ses attentes. Elle le dit au Maître d'Hotel, sans doute homo, qui en tire la tête de ses mauvais jours et a de toutes façons toujours une explication d'avance sur les goûts différents de chacun.

Les plats arrivent très contrastés en goût et en saveur. Le somnelier remplit régulièrement nos verres. Nous sommes bien. J'ai au cas où, le rosebud dans la poche pour jouer à une envie, mais j'ai oublié d'en parler à N. avant et le ballet du personnel me décourage d'aller plus loin dans mon envie. Cela sera pour une autre fois.

Nous faisons une première pause dans le fumoir extérieur entouré de très belles vitres sérigraphiées avec des motifs animaux. La seule faute de goût est la présence de poutre de pin banales. On dirait la charpente de notre garage ! Inhabituellement, N. m'accompagne d'une cigarette. Elle m'a dit après sur le chemin du retour, qu'elle avait eu à ce moment la perception aiguisée de la présence du string sous mon pantalon, et cette vision masquée l'avait mis dans un grand état d'excitation dans son entrejambe.

Nous revenons. Les desserts arrivent... J'hérite d'une très graphique dame en rouge aux saveurs d'orange, de chocolat, de caramel et d'orange avec un zest de whisky iodé dont la vue me ravit, avant de l'allécher les papilles. C'est divin mais j'aurais préféré un chocolat plus amer. Comme tout le long du repas, nous parlons de tout et de rien profitant de ce moment en amoureux sans nos trop attachants chérubins. 

L'après repas se déroule dans le fumoir, avec un whisky de 18 ans obtenu de haute lutte après être allé au secours du jeune serveur manifestement inexpérimenté. N. savoure de son côté un thè dont les effluves me parviennent et se mélange à la saveur apaisante du vieux whisky. Rien de D/S dans tout cela, tout dans le bonheur de partager amoureusement un moment hors du temps. Au détour de la conversation, elle glisse sans avoir l'air d'y toucher que je ne dois pas oublier de lui rappeler de sortir le chien au retour à la maison. Nous n'avons pas de chien et le toutou chez nous c'est moi. Je comprend que trop bien et immédiatement mon sexe vient s'étendre au maximum dans sa cage dorée.

Nous quittons et rentrons calmement profitant de la nuit vers le maison. N. conduit comme à chaque fois. Je lui reparle du rosebud et du fait que je ne lui avais par parlé vu l'ambiance et qu'elle n'aurait certainement pas osé me le mettre. N. s'en tire d'une de ces magnifiques pirouette féminine au double sens caché.

- Tu as raison, je ne t'aurais certainement pas accompagné aux toilettes pour te le mettre...

Quel idiot j'ai été !

Nous arrivons dans la maison calme. Elle ne m'a pas laissé aller aux toilettes en partant du restaurant, mais dans la partie D/S de notre couple, il y a un ordre de préséance que je respecte. Je me mets au pied de la box prêt à récupérer son nectar divin. J'entend bientôt le bruit du liquide qui coule le long de la cuvette métallique avant d'être concentré dans le tube transparent à mon attention. Du coin de l'oeil, je vois la colonne d'une jaune profond profond progresser vers son adorateur. Et le - SON - nectar explose dans ma bouche, puissant, épicé, concentré et prend l'ascendant sur les saveurs du vieux whisky. La Maîtresse est de retour et elle marque son territoire.

L'heure de la sortie du chien est arrivée. Il a son collier fétiche où une plaque porte sa propriété à sa Maîtresse. Et sa longue queue fichée dans sa rosette balance au grè de ses mouvements. Je suis debout pour aider à fixer la laisse avant que d'une main ferme sur la nuque, ma Maîtresse m'incite à prendre la position proche du sol qui sie aux toutous comme moi. J'adore. La laisse se tend et m'ordonne de la suivre sur la terrasse. D'un geste, ma Maîtresse m'indique le bouquet de menthe qu'elle veut que je marque de mon urine. Il est contre un mur et je dois lèver la patte arrière pour m'exécuter. Je suis un jeune chiot encore trop mal éduqué. Au moment où j'ouvre la vanne, l'effort expulse le plug de la queue. J'essaye de le retenir en me contractant au dernier moment, mais il est trop tard : le point de non retour est franchi, je le sens hésité un instant et il tombe finalement sur les planches avec un bruit mat. Maitresse ne semble pas être contente. Moi je me libère longuement sans éviter de me salir avec les filets chauds que je sens le long de ma cuisse. Le chiot n'est vraiment pas doué. Quand j'ai fini, elle sort de sa rêverie et me tire vers l'intérieur. Elle m'envoie l'attendre en chambre.

Je suis comme elle m'a dressé à le faire, en attente, agenouillé le nez contre le mur blanc. Au loin, je l'entend se préparer pour la nuit. Maîtresse arrive, me frole. Je ne bouge pas, à l'écoute de l'ordre qui arrivera bien à un moment. Mais ce qui arrive, ceux sont des coups de fouets sonores et cinglants sur mes fesses. Les premiers me surprennent et m'obligent à prendre sur moi pour garder la position. Puis elle me fait sentir au plus profond de mon être chacun des suivants. Jusqu'à un dix qui sort de sa bouche silencieuse.

Je me remet, toujours dans l'attente. Mais elle a décidé qu'il y aurait une suite, comme si dorénavant le fouet ne pouvait exister sans la canne. Les cinglées reprennent, une à une, douloureuse. Jusqu'à douze !

Je la regarde avec étonnement, et elle me sort :

- tu sais bien que l'on dit toujours dix à la douzaine ! Allez, c'est l'heure de l'hommage au corps de ta Maîtresse.

Elle se couche sur le lit dans la position découverte l'autre week-end qui me met à genoux au pied du lit pour rendre grâce à son temple. Ses jambes montent sur mes épaules pour dégager l'antre et de sa main elle invite ma tête à venir communier. Elle est bien sûr complétement mouillée et fondante. De ma langue, de mes doigts, très amoureux, je lui rend tout ce qu'elle m'offre dans ma vie. Cela lui plait intensément mais la fatigue lui refuse l'orgasme appelé. Et même le rabbit n'y arrive pas. Il est temps de se coucher.

Je l'aime.

dyonisos

Voilà trahis pas une bouteille de vin, eusse-t-elle été divine. Des brides de mémoire me reviennent. Je me rappelle très bien le repas et le lieu, beaucoup moins que j'y suis allé en soumis de Madame. Et puis la fin de soirée de retour à la maison m'est complètement sortie de la tête.

C'est là où je me dis que le blog est aussi un carnet intime, qui garde pour l'avenir des instantanés des moments de complicité entre nous. Je regarde mon moi passé comme un étranger, mais j'aime cette image qu'il me renvoie. Sur le papier, cela a l'air d'une D/S parfaite entre une Maîtresse et son soumis.

D'abord une Maîtresse joueuse qui s'amuse à gentiment humilier son soumis qu'elle garde évidemment sous clé, comme toute Maîtresse qui se respecte. Allez pour le string de dentelle, que j'ai sans doute pas du oublier de la soirée. Là je me souviens maintenant des sièges écrase-couille sur la terrasse de l'apéritif. Donc effectivement j'étais en cage. Et en plus un soumis très soumis qui en veut encore plus et a pris un rosebud dans sa poche.

Puis voilà une Maîtresse attentionnée qui demande malicieusement à son soumis de lui rappeler de sortir le chien au retour de la maison, alors qu'il n'y pas de chien dans sa maison, et qui s'assure d'ailleurs que son chien en ait bien besoin, en lui interdisant tout libération précoce plus humaine et en finissant de le "remplir" de son propre nectar servi chaud. La sortie du toutou est un grand moment de domination. Je lis qu'elle l'a en plus affublé de la queue de toutou, qui lui cause problème. Là je peux imaginer ce que mon moi passé avait en tête à ce moment là. Etre promené en chien nu au bout de la laisse alors que sa propriétaire reste habillée, est un des moments le plus excitant que je connaisse mais aussi le plus emprunt de soumission. Là pas de chichi. C'est clair. Il y a la Maîtresse qui ordonne et le toutou soumis qui obéit au pied. Je sais aussi combien il est difficile "d'ouvrir les vannes" sous les yeux d'autrui. Là pas de fierté mal placée, un mâle qui pisse à quatre pattes en chien n'est pas excitant, il est juste ridicule. Et le frisson de l'humiliation parcourt tout le corps dans la fraîcheur de la nuit.

Le reste de la soirée est surprenant. Mon moi passé semble débousollé, à attendre au coin le nez contre le mur dans la chambre et à être surpris pas une fouettée sèche et gratuite qu'il n'a pas vu venir pour le "bon plaisir" de sa Maîtresse.

"Bats ton mari tous les soirs... Si tu ne sais pas pourquoi lui le sait !" aurait pu être le sous titre de cette séquence.  En tout cas cela semble attendrir la chair de mon moi passé, qui vient rendre hommage à sa Maîtresse avec une immense dévotion.

Cela est effectivement une soirée de D/S parfaite. Mon moi passé est profondément pris dans un espace de soumission profonde. Comme en est-il arrivé là ? J'ai envie de m'en rappeller plus...

A suivre donc

dyonisos

Par dyonisos - Publié dans : Nous
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Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.

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