Lundi 26 janvier 1 26 /01 /Jan 08:09

 

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Au début du XXème siècle, la ceinture de chasteté pour homme (ou femme) est devenue objet de consommation courante, du moins comme accessoire médical (car rappelez-vous l'onanisme est toujours et encore une maladie à combattre).

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Bandage anti-onanisme - 1905 - vendu dans un catalogue d'accessoires chirugicaux et orthpoédiques en Allemagne

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Toujours en Allemagne mais de date inconnue - manifestement destiné à un enfant vu le bedon

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Dans un catalogue français de la même époque - date inconnue (notez les "moufles en métal formant rapes" pour les mains)

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La page sur les ceintures de chasteté de Ets Wendschuch de Dresde en 1910

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Onaniebandage - Allemagne - début XXème siècle

dyonisos

Par dyonisos - Publié dans : Centre de ressources BDSM
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Dimanche 25 janvier 7 25 /01 /Jan 06:02

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La conclusion de ce traité sur l'onanisme est très claire :

Tel est, dans ses grandes lignes, l'exposé du traitement de la masturbation. Nous n'ajouterons qu'un mot : en suivant les préceptes que nous venons d'établir on pourra toujours, si on le veut vraiment, chez un grand nombre prévenir, et chez le reste déraciner le plus fréquent de tous les abus génitaux.

Il est publié en 1897 chez les Editions de Frères Vigot, fondées en 1890 et toujours en activité, dont la spécialité initiale est la publication d'ouvrages pour étudiants et professionnels sur les sujets : Médecine, Santé, Vétérinaire, Sport.

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Ce texte tombé dans le domaine publique que l'on peut librement trouver maintenant sur gallica, est intéressant à plus d'un titre.

L'auteur, le Dr Pouillet, est un psychiatre ou psy quelque chose, installé à Noisy le Sec, qui symbolise la préhension par la psychiatrie en cette fin du XIXème siècle de la sexualité. Le live est titré PSYCHOPATHIE SEXUELLE, tome II et fait suite à un tome I qui s'intéresse à l'onanisme chez la femme. Le contenu du traité de plus de 300 pages gagne par rapport aux écrits initiaux de Tissot ou autre, un sérieux un peu plus médical, même si la masturbation est au final chargé des mêmes maux médicaux. Une bibliographie est rajoutée comme dans les articles médicaux modernes, ainsi que des descriptions cliniques et des études de cas. Il a tout d'un traité médical actuel, s'il ne parlait pas de tant d'horreurs et de faussetés médicales.

L'exemplaire conservé appartenait à l'asile clinique de la préfecture de Paris, fondé sous Napoléon III, et correspondant maintenant à l'hopital Ste Anne à Paris, spécialisé dans la psychiatrie. Psy quand tu nous tiens ! Et on voit que nous en sommes à la trosième édition, signe que cet écrit eut quelques retentissements.

Je passe sur les 265 premières pages, décrivant les formes et procédés, les causes fondamentales, les symptomes et signes cliniques et les facheuses conséquences, pour en arriver directement au Chapitre VI sur le traitement. Celui-ci se décompose en traitement préventif et traitement curatif, véritable petit musée des horreurs.

Traitement préventif

Au niveau de l'hygiène d'abord qui commence très bien avec des conseils de propreté des parties sexuelles, d'activité physique.

Il faut proscrire de l'habillement les manteaux anglais, ces capes espagnoles ou allemandes cachant les membres supérieurs, et n'autoriser que les pardessus à manches laissant voir a tous ce que font les mains.  Pour la nuit, on mettra aux enfants une longue chemise fermée inférieurement et contenant le corps comme le ferait un sac. [...] Pendant le sommeil d’une durée de 1 à 8 heures au plus - les bras seront hors des couvertures, et les mains s'habitueront à être mises sous la tête ou l'oreiller [...] Le lever suivra immédiatement le réveil. Cette règle ne supportera aucune exception en état de santé.

Ces conseils portent aussi sur le côté social. On choisira le personnel de maison et en particulier la gouvernante de très grande moralité, pour tenir les jeunes enfants hors du vice. On prévilègera surtout l'éducation à la maison et non dans ces collèges où la "corruption" de la pollution règne. Que du grand claissique en ce XIXème siècle.

Il faut aussi pour que l'esprit de l'enfant reste chaste, l'entourer de personnes de qualité aux gestes en aucune façon déplacés, lui interdire toute lecture tendancieuse (y compris les romans d'amour), les sorties aux théatres, concerts ou de façon générale dans le monde et ces tentations. Bref le conseil est de garder l'enfant sous cloche pour le maintenir pur le plus longtemps possible.

Ce bon Dr Pouillet note cependant que :

Si le sujet, devenu pubère, est doué d'un tempérament érotique contre lequel la lutte serait vaine, il n'est qu'une ressource : le rapport coïtal. Il est préférable, de voir le sujet user modérément et naturellement de ses organes, même aux risques d'une affection curable, que de le voir s'adonner à la masturbation.

En clair payez-lui une pute, plutôt que de le laisser se masturber. Bravo la morale ! (mais je vous rappelle que la masturbation est plus une maladie médicale à prévenir qu'un abus moral)

Le XIXème croit en la liaison entre certaine maladies (type la constipation) et le besoin de masturbation. Une hygiène de vie impécable doit chercher à prévenir cela, pour le bien de l'enfant. Et cette partie préventive se termine par une opération chirugicale. Le Dr Pouillet promeut la circonsition comme "le seul remède préservatif (sic) de la pollution génitale dans le jeune âge et l'adolescence". Comme un certain Dr Kellog, dont nous verrons les conséquences actuelles outre-atlantiques dans un prochain article.

Le gland étant dépourvu de prépuce; l'extrémité de la verge ne forme qu'une masse compacte moins sensible.

Traitement curatif

Au délà du sermon médical, à l'efficacité aléatoire, il est envisagé des procédés coercitifs ou punitifs en guise de traitement curatif.

La coercition s’adresse plus parliculiérement à l'enfance et à l'adolescence ; peut-étre est-elle pos'sible encore chez quelques jeunes pubères, mais en général elle est inapplicable aux sujets qui ont dépassé l'âge de la puberté, à moins qu'ils ne veuillent s’y soumettre d'eux-mêmes. Elle comprend deux ordres dc procédés qui ont pour but dc contraindre les uns par la force, les autres par la douleur, le manuéliste à ne plus se polluer. Le premier ordre comporte la surveillance de tous les instants, celle qui n’abandonne jamais l'enfant ni la nuit. ni le jour et réprime de la sorte, en s'aidant au besoin d'une correction, toute velléité, toute tentative de pollution.

Ce mode de faire serait excellent, s'il était pratique ; or il ne l'est guère parce que les parents ou leurs commis n'ont point que ce contrôle a exercer. Aussi, atin de suppléer à cette surveillance plus fatigante pour qui la pratique que pour qui la subit, a-t-on trouvé d’autres procédés tels que les entraves matérielles et les appareils mécaniques.

A des garçonnets on se contente d'appliquer soit des liens qui empêchent les membres supérieurs d'atteindre les organes génitaux, soit encore des gants en toile métallique qui s'opposent aux mouvements des doigts, soit, entln, une camisole lacée par derrière et dont les manches, cousues ensemble, emprisonnant les mains et les fixent sur le devant du thorax.

A des enfants, qui se jouent de ces obstacles et qui, faute d'attouchements manuels, se polluent grâce à des frottement des cuisses sur le pénis ou a des mouvements spéciaux du pelvis, on impose en outre des lacs pour immobiliser le tronc et l'on obtient l'écartement fémoral a l'aide de rouleaux d'étoffe, de morceaux de liège, ou d'un instrument en bois à double enfourchure que l'on attache à la partie interne des cuisses.

Bien souvent l'on a de la sorte d'excellents résultats, si l'on se soucie [...] de prolonger une année l'emploi de ces entraves.

Cela est complété au besoin d'un dispositif de chasteté (tel celui de Jalade Lafond) empêchant aussi toute tentative de pollution dans la journée.

Le second ordre de procédés de coercition comprend les moyens de rigueur empruntés à la chirurgie : ce sont la castration, l'infibulation, les scarifications, l'injection irritante, la sonde à demeure et la circonsition.

Attention là on va rentrer directement dans le musée des horreurs du XIXème siècle au nom de la médécine.

Je passe sur la castration. Ce Dr Pouillet reconnait lui-même qu'elle est moralement difficile à mettre en oeuvre par chirurgien de la fin du XIXème. (Ouf, car c'est quand même un procédé radical pour empêcher la masturbation... ).

L'infibulation consiste à passer une anneau en métal aux travers des parties libres du prépuce ramenées en avant du gland. De ce fait l'anneau empêche toute érection et donc toute pollution. Le Dr Pouillet note cepedant que ce n'est pas terrible pour l'hygiène du gland, et conseille, si l'on veut utiliser ce procédé, d'injecter régulièrement une solution nettoyante sous le prépuce, ou d'enlever temporairement l'anneau pour procéder au nettoyage de la zone. Il aurait été employé pour garder chastes certains esclaves de la Rome antique.

La scarification est terrible. Le Dr Pouillet se vante d'avoir réussi à "guérir" 2 pollueurs effrénés ainsi dans sa carrière.

Nous avons par deux fois réussi à déraciner l'habitude de la pollution a l'aide des scaritications superficielles faites sur la peau de la verge avec le bistouri. Par ce moyen on interrompt les attouchements qui exacerbent, assez pour que le manuéliste les évite, la douleur de la surface cutanée parsemée d'incisions ; et cela aussi longtemps que la cicatrisation se fait. C'est un mode correctionnel et répressif, parce que, s’il est temporaire, il est renouvelable, et que l'idée de scarifications nouvelles succédant aux anciennes durant un laps indéfini. frappe et terrifie l'imagination du patient. Ce n'est donc pas là un procédé sans valeur thérapeutique et il mérite pour le moins d'être essayé lorsque l'on songe à sa simplicité qui égale son innocuité.

Et le docteur conseille de les faire à vif pour mieux frapper l'esprit de la pauvre victime.

L'injection irritante, inoncent nom, est en fait l'injection dans le canal de l'urètre d'une solution de soude dilué visant à inflammer  (en clair brûler chimiquement) la paroi interne du canal urêtral, causant une douleur pendant la cicatrisation qui dure plusieurs semaines et empêche donc le branleur de se toucher. Cela devait être horrible, car avant même de penser à se manipuler, le pauvre garçon devait commencer par aller pisser. Et là le Docteur ajoute malicieusement qu'en cas de rechute, on peut renouveler l'opération "autant de fois qu'il faut".

La sonde à demeure fonctionne sur le même principe mais n'utilise pas le même moyen. L'objectif est de déclencher une infection douloureuse en posant une sonde urêtrale (en gomme élastique) jusqu'à la vessie, maintenue en place jusqu'à ce que l'infection débute. La douleur est alors censé empêcher toute manipulation frauduleuse du pénis. Et quand le pus cessait de couler, on remettait la sonde pour relancer l'infection. Complètement fada, je trouve !

Enfin la circonsition, est là utilisée pour punir et frapper l'esprit du pollueur. Fortement recommandée à vif et sans anesthésie. Tout en menaçant le fautif de passer à la castration totale en cas de récidive !

Finalement pour les adolescents pubères désespérés, il ne reste plus qu'un seul traitement ultime : remplacer la masturbation par des coïts normaux. En clair : lui payer une pute ! Finalement je me demande si je n'aurais pas préféré cela...

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Samedi 24 janvier 6 24 /01 /Jan 07:10

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2 pièces de la Collection de Robert Montagut, phamarcien et antiquaire, vendues à Drouot en 1992.

Pour moi, l'utilisation de ces objets est plus claire. Il s'agit des fameux écussons de Jalade-Lafond qui se montaient sur le corset. A moins que cela soit sur une simple ceinture comme les oeillets de fixation de la première l'indiquerait.

Origine française (avec marques du fabriquant) d'après le catalogue de la vente.

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dyonisos

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Jeudi 22 janvier 4 22 /01 /Jan 08:13

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C'est une époque de pudibonderie totale. Le sexe devient complètement tabou et plus encore la masturbation porté par le mouvement de fond du monde occidental à la suite du docteur Tissot qui écrivait (et il n'était pas le seul) :

La trop grande perte de semence produit la lassitude, la débilité, l'immobilité, des convulsions, la maigreur, le dessèchement, des douleurs dans les membranes du cerveau ; émousse le sens, et surtout la vue ; donne lieu à la consomption dorsale, à l'indolence et à diverses maladies qui ont de la liaison avec celles-là. 

Cela peut paraître ridicule mais les hommes et les femmes de la bonne société de cette époque croyaient à ces fadaises. Je pense que le peuple lui se masturbait sans vergogne.

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Nous en avons déjà parlé ici de pratiques restrictives de cette période Victorienne, avec ce  guide to the correction of young gentleman, que j'ai retrouvé il y a quelques années qui est très clair que la masturbation chez les petits garçons, c'est pas bien. Il y a été écrit ou plutot sensé l'être par une gouvernante au tout début du XXème siècle, mais revendique des positions de la fin du siècle d'avant.

Tout garçon doit porter une chemise de nuit. Il n'est pas autorisé à dormir nu ou en sous-vêtement. S'il est pris sur le fait, il doit être puni.

Si le garçon a été condamné à porter un dispositif de contrainte pour la nuit pour éviter l'auto-abus - je ne connais pas de pratique plus détestable - il doit obligatoirement le faire. S'il s'avère avoir "oublié", il sera puni de la manière qu'il l'oblige à passer le reste de la nuit sur le ventre.

S'il est pris en train de s'abuser, il sera puni deux fois  : une raclée immédiate avec la plus forte mise en oeuvre immédiate et une volée une volée exemplaire administrée le lendemain devant la maison rassemblée.

Le "self-abuse" vaut au délinquant pris en faute, la punition la plus sévère possible (de niveau 5) autant que pour les blasphèmes, les mutineries, les fugues, les mensonges pour éviter une punition et le vol. C'est dire que c'est du sérieux !

D'ailleurs la bonne société recherchait des gouvernantes à la "main dure" qui se louaient fort cher. C'est aussi le début de ce qu'on appellera par la suite "The English Vice", qui est resté longtemps ancré dans les bonnes écoles british

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Alors pourquoi je reviens sur ce sujet ? Parce que j'ai trouvé récemment la description de certaines méthodes d'époque pour punir les délinquants. Et oui je sais que Yanode va prier que nos Maîtresses ne tombent pas dessus...

Les voilà donc :

#1 Stocks Finger (carcan de doigts)

Un dispositif en bois, qui immobilise les doigts des deux mains dans une sorte de carcan. Puis les mains sont attachées dans le dos du délinquant, habituellement mis nu, qui est laissé à méditer sa faute plusieurs heures ainsi. Bien sûr impossibilité de se toucher ainsi !

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-> En vidéo

#2 Le tabouret

Punition sous la supervision de la gouvernante (bien sûr nous sommes sous la Reine Victoria : il y a forcément une gouvernante). Le délinquant totalement nu, s'agenouille sur un tabouret de bois avec ses mains sur sa tête. La gouvernante s'assoit en face à lui avec une règle de bois et une lanière de cuir. Si le zizi s'érige un tant soit peu, la règle est abattue sur la le membre indécent jusqu'à ce que celui-ci ravale sa fierté. Si les mains quittent la tête, ou que le délinquant commence à se tortiller un tant soit un peu, le garçon est immédiatement fouetté à la lanière de cuir. Cette punitionn ne durait pas forcément très longtemps, mais elle était humiliante au possible et physiquement dure pour tenir la position (comme votre Maîtresse vous met un temps au coin pour ceux qui ont essayé). Et je crois qu'elle devait troubler suffisamment les jeunes garçons pour qu'il n'évitent pas (au moins au début de la punition) les coups de règles sur les parties intimes... Très cruel tout cela !

#3 Embouteillage de zizi

Le zizi du délinquant est badigeonné de poivre, moutarde, ou de nos jours il le serait de tabasco. Le tout est enfermé dans un récipient de verre spécial dont le goulot repose contre le pubis de la victime. L'air est alors évacué de la bouteille à l'aide d'une pompe à vide (l'ancêtre en somme du dilatateur à zizi), ayant pour conséquence de dilater le zizi enfermé pour ajouter de la frustration et de l'humiliation. Le délinquant doit garder la position pour ne pas casser le vide dans la bouteille. Dans ce cas : la bouteille tombe et c'est le fouet en punition. Il faut donc avoir une grande maîtrise de soi, nu et intensément humilié, sous les yeux de sa gouvernante qui sévit à la moindre faute d'inattention. En fait c'est un peu l'épreuve des poteaux pour le masturbateur impénitent.

#4 Le sac à zizi

Le sac est généralement fait de cuir souple, badigeonné d'un produit très irritant (mourtarde, poivre,...) et qui enferme le sexe du délinquant comme une cage en s'attachant derrière les couilles. Le garçon puni est alors immobilisé sur son lit, ventre contre le matelas et laissé à souffrir et méditer, impuissant face aux brûlures infligées sur les chairs sensibles. "Après une heure, les cris dans la chambre d'à-côté se calmèrent et les bruits des mouvement du lit de fer avaient diminué graduellement. Après encore 40 minutes, quand je suis allé inspecter, j'ai trouvé que le sac était toujours en place et le garçon dormait d'un sommeil troublé, tenant toujours docilement dans sa main droite, la canne qui aurait fouetté son dos le lendemain, s'il s'était défait de son sac"

#5 La culotte de crin de cheval

Conçue pour être portée la nuit pour empêcher toute nouvelle masturbation et punir le cas échéant les infractions : la culotte de toile doublée de crin à l'intérieur est solidement nouée autour de la taille, l'aine et les cuisses, parfois même avec un cachet de cire pour éviter toute tricherie (sinon punition sévère). Le crin inflige une irritation intense des organes génitaux sensibles pendant la nuit. Toute une nuit ? Je n'ose imaginer...

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#6 La boite

En épais cuir de vache, le mécanisme se présente comme une sorte de boite en deux parties qui s'ouvre pour laisser passer le sexe et les testicules, avant de se verrouiller solidement autour des couilles, comme une cage. L'intérieur du dispositif est garni de poils durs de porc de 3 cm de long qui viennent piquer le zizi sans défense et les orphelines, tel un lointain ancêtre de la cage à pointes. Le dispositif était porté pour toute la nuit, et cerise sur le gâteau, la boite dénonçait tout signe d'émission nocturne qui était sévèrement punie. S'il y avait émission, c'est qu'il avait eu masturbation. Le cas d'émission nocturne spontanée ne semblait pas être considéré. Restriction utilisée comme punition après acte de masturbation ainsi que pour prévenir toute infraction future.

#7 L'immobilisation de bras

Très proche des contraintes actuelles en cuir qui immobilisent les bras dans le dos (armbinder). A porter sous surveillance pendant des heures.

#8 Le Harnais de Fouettage

Une poche de cuir épais qui enferme les organes génitaux et est soutenue par une ceinture à la taille. Une large lanière relie le bas de la poche de cuir à l'arrière de la ceinture en écartant les globes des fesses. Le penis est alors tiré vers l'arrière et immobilisé dans l'entrejambe.

Cela servait soit comme un accessoire de restriction nocturne, avec les mains du garçon contraint attachées de chaque côté de la ceinture, rendant toute masturbation impossible, soit comme une protection des parties génitales contre tout dommage accidentel pour les séances de fouet ou de canne sévères, permettant de fouetter la frêle peau de l'intérieur des cuisses sans risquer de blesser le zizi ou les couilles. La sangle dans le sillon fessier permettait aussi de bien exposer les fesses à rougir.

#9 Lavement suivi de la canne ou du fouet

Il s'agit là d'un lavement punitif donné en privé et devant être retenu (avec un bouchon si j'ai bien compris) pendant toute la séance de fouet ou de canne, qui suivait. La façon d'avoir le feu au ventre et aux fesses en même temps. Cela devait être terrible d'autant que les gouvernantes Victoriennes fanas de l'enema étaient très créatives (j'ai lu dans un texte un lavement à la bille de boeuf fraichement ramenée du boucher !).

#10 Les orties

Là c'était un procédure très ritualisée, mais en résumé, le matin on accompagnait le jeune homme ramasser les orties fraîches dans les bois, l'après-midi il préparait les différents bouquets d'orties à mains nues et le soir c'était l'application. Canne d'échauffement sur les fesses, longue mise au coin et direct au lit. Avec un joli matelas d'orties sous les fesses. Bras et jambes attachées aux montants du lit bien évidemment. Fallait pas qu'il s'échappe. Puis cruellement le garçon se voyait excité avant qu'on entoure de bandage d'orties sa fierté dressée et on terminait le tout en lui passant des mitaines remplies elle aussi d'orties. Tu seras punis par là où tu auras pêché mon enfant : le zizi et les mains baladeuses. La gouvernante qui décrit cette punition, conseille néanmoins de s'éloigner un temps à l'autre bout de la demeure pour ne pas attendre le gamin crier de douleur. Ben voyons...

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#11 Les Kellogs Corn Flakes

Non je ne rigole pas. L'inventif Dr Kellogs les a créé comme aliment anti-masturbation. 100% vrai. J'y reviendrai dans un prochain article.

Comment cela se passait ? Chaque bonne maison avait une pièce destinée à la punition, pas très loin de la chambre de la gouvernante, avec le mobilier adéquat (au moins un banc pour le fouet ou la canne) et les instruments spécialisés. La punition se passait en privé, mais toute la maisonnée était prévenue qu'une punition aurait lieu le soir (par exemple le garçon se voyait habiller en fille pour la journée ce que l'on appelle le petticoating...).

On employait un cahier de punition scrupuleusement tenu à jour pour savoir où le garçon en était sur le chemin du vice. Le principe était que chaque crime renouvelé voyait sa punition gagner en sévérité. Les victimes étaient toujours tenues de lire et signer chaque enregistrement à la fin de la punition.

Les châtiments corporels étais très formalisés et ritualisés avec pour principe sadique de laisser la victime anticiper avec appréhension la vraie punition à venir. Habituellement la sanction était annoncée     par un écrit - ou Request for Punishment - que le délinquant découvrait par exemple sur la commode de l'entrée, du style :

"Cher Tom,

Je requiers votre présence dans mon étude demain à six heures exactement. Vous rentrerez dans l'étude, prendrez dans mon armoire la canne que j'ai choisi pour votre punition sur laquelle sera attaché un ruban rouge. Vous poserez avec respect la canne sur le dessus du banc à fouetter. Vous vous déshabillerez totalement en prenant soin de plier correctement vos vêtements et de les ranger sur le dessus de la chaise contre le mur. Vous enlèverez le ruban de la canne et vous l'attacherez étroitement autour de votre penis. Vous placerez enfin vos mains sur votre tête et attendrez mon arrivée. Tâchez de ne pas aggraver votre punition en vous agitant pendant que vous attendrez ou en omettant de suivre ces instructions parfaitement, la punition que j'envisage de vous infliger étant déjà assez sévère. 

Votre gouvernante."

Là le garçon fautif devait baliser toute la journée en appréhendant le soir dans l'étude.

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Certains récits évoquent même l'existence de maison de redressement tenus par des bons docteurs pour "guérir" les masturbateurs impénitents, dans des "cliniques" spécialisées. Le patient y était "hospitalisé" une ou deux semaines, sous la supervision du docteur et de ses charmantes infirmières, la plupart du temps dans une chambre (ou cellule) équipée d'un lit et d'un étrange banc où le patient pouvait être immobilisé fesses et organes génitaux librement exposés. Les seules sorties étaient pour la toilette, la prière (nous sommes au XIXème) et les repas pris en commun. La seule tenue : une courte chemise de coton qui s'arrêtait à l'aîne. De toute façon, elle était enlevée pendant les "soins". Le traitement dans ce type de clinique était simple : "massage" régulier du fessier à l'aide de canne ou de paddle, masturbation imposée, traite de la prostate ou du clitoris et lavement deux fois par jour. Et surtout l'humiliation des repas pris au réfectoire, les culs fraichement striés, avec une tenue offensant la pudeur, devant des jeunes de tous âge (8 à 20 ans) et des membres des 2 sexes. Normalement pour des jeunes de l'époque Victorienne éduqué à craindre l'autre sexe, l'humiliation suprême. Après un tel séjour, les taux de rechute étaient très faibles, aucun et aucune ne souhaitaient y retourner.

Bon voilà un peu le résumé de ce que j'ai trouvé sur les punitions de cette période. Le fond est là, la canne aussi (la police fouettait les enfants dès 6 ans pour de nombreux petits crimes), mais le reste est-il aussi vrai ? Cela fait partie de nos fantasmes et indéniablement plus pour les amateurs des jeux D/S (une grande partie des lecteurs ici). 

Mais à bien chercher, ceux sont toujours les mêmes témoignages, voir les mêmes textes que l'on retrouve de ci et de là. J'ai un article qui expliquait que le fameux guide pour la correction des jeunes gentlemen est une imposture créé au début des années 1970 et que l'auteur citée n'a jamais existé. L'autre partie vient d'un soit-disant journal d'une gouvernante, Mme Appleyard, gouvernante dans une maison bourgeoise de Hanover Square (qui serait pour nous l'équivalent de la place des Vosges). Et la clinique citée serait celle du docteur Grimsdyke dans Wimpole Street. Enfin les punitions ont été rassemblées par une Maîtresse spécialisée en discipline victorienne mais qui vit/vivait en Australie.

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Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.

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