La majorité des soumis qui portent fréquemment une cage comme je le fais, dit que la cage comprime les couilles le matin avant de retrouver un certain confort en fin d'après-midi. 

J'ai voulu savoir pourquoi ?

Commençons par un peu de mécanique. 

Pour une raison, que si j'ai bien lu les scientifiques ne savent pas trop pourquoi, la fabrication du sperme dans les testicules nécessite une témpérature plus basse que les 37°C moyen du corps. C'est la raison pour laquelle la nature les a mis au frais dans un sac (le scrotum) qui pend à l'extérieur du corps sous le pénis ! Et en plus dans grande bonté, elle a prévu un système de climatisation pour les maintenir en permanence vers 35°C.

 Si on regarde en détail comment c'est possible, il faut d'abord savoir que le testicule est comme suspendu dans le sac à bourses, par un muscle appelé le cremaster. Celui-ci à la possibilité de se rétracter assez fortement. La peau du sac en elle même a aussi son muscle (le tunica dartos) qui permet d'augmenter ou de réduire la taille du sac, et donc d'augmenter ou de réduire les échanges thermiques. Pour compléter le tout, il y a aussi plein de glandes pour faire suer la peau quand il fait vraiment trop chaud, ce qui permet aussi d'évacuer pas mal de chaleur.

Le principe est simple. 

La température ambiante augmente, donc la température ds testicules. Les muscles se détendent, faisant "tomber" les couilles et cela permet d'augmenter l'échange thermique et de les éloigner de la chaleur du corps et donc de réduire la température au niveau des testicules.

Au contraire, il fait frisquet. Les muscles se constractent et cela fait un sac tout rikiki qui diminue les pertes et mets les testicules bien au chaud contre le corps voire même rentrés dans le corps.

Bon pour les 15% des lectrices de ce blog et qui n'aurait jamais remarqué ce comportement, je vous met une photo pour mieux vous faire comprendre.

Bon là c'est la base, mais alors pourquoi les couilles veulent rentrer dans leur niche le matin ?

C'est là que rentre en compte le rythme naturel du corps humain. En fait c'est un rythme qui naturellement ferait 25h ! mais qui se recale tous les jours sur la lumière du jour, si j'ai tout compris. Et dans avec ce rythme, la température du corps évolue entre la nuit et la journée, atteignant un minimum vers 6h de mat, et un maximum en fin d'après midi.

Je n'ai trouvé aucune étude sur la liaison entre température du corps et position des couilles, mais quand je vois la courbe, cela me dit que c'est sans doute l'explication. Le matin quand je me lève, le corps est plus froid et donc les couilles remontent diront naturellemnt avant que la température remonte vers la fin de matinée, et que le tout redescendent.

En tout cas la courbe de température a l'air de recouper pas mal, la courbe d'incomfort des couilles coincées entre les anneaux de la cage.

Eureka !

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J'ai découvert récemment une nouvelle pratique SM qui devrait beaucoup plaire à mon jumeau (quoi que) et encore plus à sa Maîtresse (la très inventive Maîtresse Flo), le figging.

Le figging c'est l'art de tailler une racine de gingembre en une espèce de gode grossier et de l'introduire dans le trou du cul du soumis sans lubrifiant. Le principe est que le jus naturel du légume va être de plus en plus irritant jusqu'à devenir une douleur lancinante (une comparaison pour le soumis, comme une cage sur une peau abimée).

Si j'ai bien tout compris la pratique vient de l'Epoque Victorienne en Angleterre (la plus hypocrite) où le figging était utilisé par les marchands de chevaux. C'était une forme de tromperie du vendeur sur l'age et l'état du cheval, Il l'utilisait sur leurs veilles bêtes pour que l'irritation causée leur fasse redresser la queue et la tête, et qu'ils bougent nerveusement, signe d'un jeune cheval en bonne santé.

L'histoire dit que les maris victoriens ont adopté cette technique pour la discipline domestique de leur femme. En leur introduisant un tel gode, ils les empêchaient de crisper les fesses pendant la fessée conjugale.

Bien sûr tout cela a été repris dans les pratiques BDSM du XXème siècle, mais je ne la connaissais pas...

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