Jeudi 31 octobre
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Le jeu a pris fin lundi midi quand après 3 jours et demi de contrainte j'ai été finalement libéré de la grenouillère, nons sans avoir du subir un nouveau moment de grande solitude au lever,
très , à l'identique de samedi matin. Maîtresse a un peu
rechigné à me laisser de nouveau libre (sauf la cage que je garde pour ma cinquième semaine), mais bon elle a finalement accepté d'arrêter.
Bon à l'heure du bilan que dire ?
Je constate que je sors d'abord de ce long week-end complétement exténué, physiquement et moralement. L'état de contrainte permanente est prenant même si à me lire cela peut paraitre si
simple.
J'ai subi ou fait (la nuance est faible en BDSM) des choses que je n'aurai jamais imaginé de subir ou faire. Effectivement j'en trouve une certaine fierté et j'y ai pris plus ou moins de plaisir
noir. Certains aspects ont même plus que flirté avec le dégueulasse et ça je l'assume tout en restant un homme mesuré par ailleurs. N., une fois le costume de Maîtresse enlevé, avait pleinement
conscience des chemins dangereux que nous prenions. Mais comme souvent nous les avons pris pour voir, comme d'autres fois.
Le week-end aurait du être différent, plus enjoué, plus ludique. Mais il se trouve qu'il a été ce qu'il a été au gré des circonstances défavorable. Comme toujours pour jouer à ces jeux, il faut
avoir du temps et être en forme. Là il nous manquait la moitié.
Le sentiment de soumission dans cet état de contrainte est terriblement fort, invasif et décérébrant. Cela confirme que la longueur et la langueur sont des puissants catalyseurs qui envoie
l'esprit loin dans les limbes. Le temps défile sans que nous y prenions compte refugiés sur une autre planète. Bien sûr cela s'oppose à la vie réelle. Je devais faire plein de choses ce week-end
pour la famille, pour la maison et au final le panier est vide. De tels temps doivent être l'exception et non la règle.
N. a été et est toujours une formidable complice de jeu, dopée par l'amour que nous nous portons et notre acceptation de laisser s'exprimer nos subconscients. Oui, nous se sommes définitivement
pas un couple raisonnable. Des fois nous rigolons ensemble en nous disant que nous choquerions un psy ! Je l'aime et elle m'aime et nous aimons nos temps ensemble.
J'avais besoin de ce lundi pour décompresser et revenir doucement sur terre en faisant disparaitre nos méfaits du week-end. Je me suis rappelé du questionnaire pour homme soumis que nous avions
imaginé avec Yanode pour le mythique crossover de 2010. C'était un autre temps, mais j'ai refait le questionnaire juste pour voir avant de me comparer à la "carte" d'il y a trois ans. Que les
choses ont finalement pas mal évoluée. Il n'est pas parfait mais pour ceux qui veulent s'y teste, je l'ai mis avec le projet
n°0 à droite.
La dernière chose qui finalement ne me plait pas trop est le forme du récit écrit au fil du week-end. J'ai longuement hésité entre publier ou faire une ellipse de tout cela. Mais bon il ne faut
pas regretter dans la vie.
dyonisos