Jeudi 10 octobre 4 10 /10 /Oct 21:47

Le mercredi soir doit être notre soirée à nous, où nous allons au lit tôt pour prendre du bon temps de couple ensemble. C'est que nous sommes promis cet été après notre fol accouplement. Et puis la rentrée est arrivée avec toutes ses contraintes de mise en route, et nous avons un temps oublié cette promesse pour la ressortir ce week-end et choisir le mercredi.

Bien sûr notre nouveau rendez-vous d'intimité de couple commence sur une période D/S avec la cage pour moi de surcroit. J'ai donc oublié les fols accouplement, mais hier je suis resté excité dans ma prison à zizi, à la perspective de la soirée. Oh pas tout le temps ; j'ai eu quelques réunions délicates à gérer dont une où je me suis fait "enculer" par les parties opposées, bien plus que d'habitude.

Je me suis mis à imaginer tout ce qu'une Maîtresse pourrait faire à son soumis le soir en chambre. Et la liste est tellement longue, que je ne crois pas que tout soit possible en 52 mercredis par an.

Le soir venu, les enfants remarquablement endormis tôt, l'heure fatidique arrive. Là dans un vrai conte D/S, je recevrai l'ordre de me déshabiller, de passer mon collier et d'attendre ma Maîtresse le nez contre le mur dans un coin de la chambre. Mais dans la part D/S de notre vie réelle, il se passe rien à ce moment là.

Mais je suis totalement zen. Mon expérience de soumission même d'opérette m'a aprris à être patient et que le temps de Maîtresse n'est pas l'urgence du soumis. Je décide de ne rien dire ou quémander. A 10h30, je pars lire au lit sans remord. Et une demie-heure plus tard cela bouge au rez-de-chaussée, N. ne devrait pas tarder à arriver. 

" oh désolé mon chéri, j'ai oublié que c'est "notre" mercredi. "

Le tout dit sur un ton très énigmatique. La Femme de façn générale, et d'autant plus la Maîtresse Femme, adore parler en sphinxien, langue dont elle est sûre qus son homme ne maîtrise pas totalement. Là cela pourrait autant dire qu'elle a oublié ou qu'elle l'a fait exprès pour nous taquiner ou qu'elle l'a réellement oublié et qu'elle cache son oubli sous une intention qu'elle n'a pas eu. Je préfère ne pas relever. De toute façon, c'est un combat perdu d'avance...

N. prend néanmoins un livre, très obstensiblement. Là c'est un message muet : au boulot dyonisos ! J'y vais des mes doigts ("humm c'est bon") mais uniquement pour la détendre ("oh tu sais je suis trop fatiguée pour partir"). Le massage a un effet détendant. Le rideau de fer s'entrouve.

- Tu ne me  colles pas plus ? ... ah oui la cage...

Effectivement la cage. J'en profite pour me faire indiscret sur ses sentiments actuels n'avoir encagé son mari.

- Non, crois moi, je n'y pense pas la journée.

Alors que moi je n'oublie pas la cage de la journée. Habituel déséquilibre de l'homme encagé et de la femme encageuse. J'insiste et je reçois une nouveau message.

- J'adore te refermer la cage le matin, mais là je ne l'ai pas fait souvent...

Je sens comme un reproche. Il est vrai que certaines fois, ce n'est pas possible avec un enfant levé trop tôt ou une épouse trop tard. Mais Maîtresse N. oublie qu'elle m'avait reproché l'an dernier de sortir de la cage systématiquement pour me laver le matin. Depuis je suis au régime plus sec, pas plus de 2/3 sortie pour lavage par semaine.

- J'aime aussi sentir ton corps me quitter quand tu te lèves le matin à cause de la cage ...

Là, comme dirait notre ami yaya, à la sagesse paysanne légendaire, j'en suis tombé sur mon cul. Il y a tant d'aveux dans cette phrase. Aveu qu'elle sait oh combien mes nuits sont agitées. Aveu aussi qu'elle aime me l'avoir imposé et constater ces effets. Un aveu complètement nouveau... Tout cela me rend subitement la cage beaucoup plus étroite. J'ose une autre question.

- Et je ne vais pas être libéré de sitôt ?

- Et non tu as parfaitement compris mes intentions. Mes envies sont en baisse en ce moment, il est normal que tu partages ce manque.

- Les vacances ?

- En cage !

- Je dois néanmoins prendre l'avion la semaine prochaine...

- oui, il n'est pas question que tu voyages en cage, trop risqué avec les fouilles corporelles. Alors tu seras libre 2 jours...

Je sens que sa dernière réponse l'embête. Elle a dit cela presque à regret. 

- ... c'est vrai que tu pourrais en profiter pour te masturber tout seul.

Aie ! Il faut que je lui trouve une solution de Maîtresse pour me gérer, le pendu qui doit fabriquer sa propre corde.

- Et si je la remettais à la descente d'avion ?

Maîtresse ne me répond pas. Sa chatte est complétement humide sans que je sache si c'est l'effet de mes doigts, la perspective de continuer à me contraindre ou l'effet conjugué des deux.

- Continue. Non ce que tu me faisais juste avant... oui ça !

Mes doigts rentrent et sortent dans un mouvement de bascule dans sa vulve. Je sens sa respiration s'emballer pendant que je suis très étroit en cage. Son corps commence la danse de la jouissance. J'ai du mal à maintenir les doigts en place. Elle râle et finalement rate SON orgasme. Elle m'en veut. Je me défend en disant qu'il est difficile de maintenir un certain mouvement quand elle bouge trop.

- Occupe-toi alors de mon bouton ! Là je ne bouge pas !

Elle a dit la dernière partie avec une certaine froideur. Je n'ai pas intérêt àmfoirer. Je m'exécute et caresse après caresse, l'orgasme désiré par Madame monte et explose finalement. Je n'en peux plus dans la cage. J'aurais envie de plaisir moi-aussi, pourquoi pas avec le cul qui palpite d'envie à ce moment ? Mais l'homme soumis redevient un petit garçon timide, et n'ose demander. Alors je me tais en me maudissant un peu.

Maîtresse bascule sur mon corps et se détend finalement la main en bonne prise sur les couilles dépassant sous la cage.

- Tu sais, mon chéri, que j'adore tes couilles de taureau !

Mais elle ne me les massacrera pas car déjà N. s'endort sur mon épaule, pendant que peu à peu je regagne une peu d'espace dans ma studette à zizi.

dyonisos

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Mardi 8 octobre 2 08 /10 /Oct 22:48


mariagechaste.jpg

Je suis tombé par hasard ce week-end sur cette photo commentée. Bon le commentaire était en anglais, mais quelques clics plus tard le voilà en français, pour mes lecteurs qui ne comprennent rien au charabia étranger. J'avoue que la photo me plait beaucoup, plus que les teasers sur www.milovana.com.

J'en ai essayé un au hasard. Oui je sais je suis en cage, mais j'aime vivre dangereusement... En fait pas tout à fait au hasard, car j'ai regardé les notes des internautes branleurs compulsifs et j'ai retenu celui qui avait la meilleure note de la page (4.8/5). Et me voilà parti pour une suite d'image avec des commentaires salaces mais in english. Un métronome bat la mesure en fond et je comprends qu'il faudrait que je me branle la zigounette sur le rythme imposé. Bon là pas possible, alors je me suis concentré sur les photos des jolies jeunes filles, ignorant les risques que je prenais. Et bien ! nada ! Une feuille plate dans le plat pays cher à ce cher Jacques... Ben, c'est dire que je prefère une image qui raconte une histoire et l'imagination qui va avec, pas un étal de boucherie où il faut choisir le morceau du jour que l'on va arroser de son fumet.

Bref tout cela pour dire que je n'aime pas la photo boucherie, mais j'aime les histoires que peut inspirer une photo. Et celle-ci en fait partie... Je me demande si une telle situation peut exister dans ce bas monde. Rien n'est exclu, mais je ne crois pas que la cage surgisse ainsi le lendemain d'un beau mariage...

Cela me rappelle une fiction que j'aime machiavéliquement bien, sur un jeune homme qui rencontre à 20 ans une fille à l'université, qui le met sous clé puis l'épouse quelques années plus tard en lui faisant miroiter sa libération. Mais les décennies passent (bien pour la femme qui s'envoie elle en l'air) et l'histoire se termine sur le garçon devenu bien vieux, mais qui est resté toutes ces années puceau et le regrette finalement. La triste morale d'un conte édifiant...

Bon je vais être sympa avec ce jeune homme. Disons que la fille le dépucèle à 20 ans et qu'elle lui demande d'attendre le double à chaque fois entre 2 rendez-vous sur l'oreiller. Bon la première année il est assez verni sur le papier et il en bénéficie 9 fois. Puis une annuelle les deux années suivantes. Il se marie à 25 ans et une permission pour sa nuit de noce. Après il attend son prochain coup à 31 ans pour faire d'un coup les 5 enfants du couple (il est fort le mec ! des quintuplés d'âges différents dès la naissance). Allez un petit calin à 41 ans et le dernier à 64 ans. Le suivant à 109 ans, je crois qu'il a peu de chance d'en profiter... Vous ne me croyez pas, alors faite le calcul et vous verrez.

C'est le genre d'histoire stupide que l'on trouve sur le web, à côté de celui qui dort tous les soir le nez contre l'anus de sa Dame qui pète (si je vous assure, et il y an 10 chapîtres). L'humain est plein d'imagination quand il s'agit du pire.

C'est là qu'il me faut relire les pensées du Confucius des toilettes, le petit livre rose qui accompagne le travail solitaire et détend par le fou rire le sphincter.

Le mariage a ses bons côtés.
Il enseigne la fidélité,
la patience, la tolérance,
la retenue et bien
d'autres qualités dont 
vous n'auriez absolument
pas besoin si vous étiez
resté célibataire. 

Le sexe est le prix que 
les femmes paient pour se
marier. Le mariage est
le prix que les hommes paient
pour avoir du sexe. 

Oui mais si le mari retrouve dans son mariage la chasteté de son célibat et n'a plus de sexe ? Il n'a pas prévu cela le Confucius des toilettes, car c'est bien de parler des femmes qui ne savent pas lire les cartes routières, mais les autres ? Celles qui savent bien enfermer le zizi de leur mari ? Elles n'existaient pas à son époque ?

Bref me voilà, perdu dans mes pensées quand je quitte le trône... Vite cherchons une autre explication, car moi je n'ai pas signé pour passer ma vie dans une cage à lionceau.

Je tombe donc dans mes recherches sur une nouvelle piste.

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Oublié donc que le foutre est un "je t'aime" en gelée, sa rétention contrite serait donc la preuve ultime de l'Amour qu'un mari porte à sa femme. The test of TRUE LOVE. Oublié aussi les folles chevauchées sur le lit, et bienvenu à l'ascétisme du zizi ! Il suffirait qu'une femme écrive 50 nuances d'encagement et hop tous les maris seraient sages en cage.

Découverte troublante qui m'amène sur les questions existentielles :

LA CAGE, EST-CE OFFRIR QUELQUE CHOSE QUE L'ON N'A PLUS A QUELQU'UN QUI N'EN VEUT PLUS ?

avec en corrolaire

L'HOMME ENCAGE TOURNE-T-IL DANS LE CERCLE ETROIT DE SES PLAISIRS,
COMME UN JEUNE CHAT NE JOUANT PLUS AVEC SA QUEUE ?

Mais bon la réponse sera pour demain, car pour l'instant, le pragmatisme du mari encagé, est combien de fois il va être réveillé dans la nuit à suivre ?

Bonne nuit, les petits.

dyonisos

Par dyonisos - Publié dans : Nous
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Samedi 5 octobre 6 05 /10 /Oct 06:55

Me revoici de nouveau en cage pour l'automne. Cela va et vient chez nous, surtout à la morte saison. Il n'y a pas que la végétation qui doit faner, il y a aussi les phallus des maris.

Il s'agit encore de la cage plastique, le passage à la cage métal ouvrant tant de réflexions sur la physiologie de mon service trois-pièces perso. A ce propos, nous avons décidé de changer les réglages, un peu plus étroit, pour rendre plus compatible ma physiologie avec ce qui existe sur le marché. C'est nécessaire pour essayer de sortir de l'impasse actuelle. Pour le moment cela a l'air supportable...

Après la remise sous clé ratée, il a fallu que je parte à la recherche de la cage. J'ai senti un certain agacement chez la partie Maîtresse N. pour avoir perdu un de ces accessoires préférés. Le recherche a du attendre dimanche dernier, pour des raisons de la vraie vie, et il m'a fallu plusieurs heures de fouille assidue avant avant d'avoir un flash et me rappeler où je l'avais mise la dernière fois à la dernière minute "hors de portée de la vue des enfants": sur une étagère inaccesible dans un couloir en fait, inivisible du bas. Lieu incongru et inhabituel, sûr que je ne risquais pas de la retrouver sur le moment. En fait plus exactement j'ai retrouvé au final deux cages, l'actuel CB6000 small et l'ancienne CB6000, toutes les deux montées, à deux endroits différents. Ce qui finalement me pousse à une conclusion différente que la semaine précédent : il n'y a qu'une seule boite noire à cage et si celle que j'ai trouvé était vide de pièdes, c'est qu'elles étaient déjà sur les cages. 

Bref à l'heure de la sieste dominicale, je suis revenu fièrement montrant la cage fichée sur un doigt vers ma Maîtresse. Dans un conte D/S édifiant, la Maîtressse du soumis l'aurait mis à cette seconde sous clé avant de passer son agacement sur les fesses de sa chose. Mais notre vie n'est pas un conte et ce n'est que le matin suivant que cadenas a été refermé par Maîtresse N.

Cela sanctionne aussi un mois de septembre sexuellement très calme, surtout par rapport à la folie des corps du mois d'août, et permet à Madame de laisser mariner le mari pour la suite, pendant que mon attention se tourne grandement vers la satisfaction de ma Maîtresse.

Ce n'est pas le seul changement qui s'opére. Avec ce petit accessoire, la vision du mari encagé gagne en acuité et voit enfin ces lave-vaisselle à vider, ces lessives à étendre ou ces objets à ranger...gestes qui deviennent avec la cage si naturels.

Sinon pour le reste, ma vie ne change pas vraiment. Je reste un papa et un mari, mais encagé. La cage ne tue pas toute autorité avec les enfants ou toute argumentation avec sa Dame. Elle disparait du couple la journée, pour ne réapparaitre qu'au coucher et au lever. N. sait que je suis en cage, qu'elle a refermé et qu'elle en garde la clé et cela lui suffit.

Mes nuits sont hâchées, peut-être plus que d'habitude et pour l'instant hors de la grenouillère, réservée aux jours froids. Les réveils vont au rythme des érections nocturnes, en ce moment chaque heure à partir de 3h30, - la cage ne serait pas la cage sans cet ascétisme nocturne - avant de finalement d'être heureux de se lever sans aucune difficulté à 6h30 pour mettre fin à cette période délicate J'ai remarqué que le moi encagé est beaucoup plus matinal.

La journée est dominée par un sentiment fort de fierté. Fierté d'être encagé par Madame. Fierté de lui appartenir aussi un peu plus. Fierté de sentir son emprise discréte tout le long de la journée au travail dans mon entrejambe. Des fois quand je suis seul au taf, je vais toucher la réalité de la cage à travers le jean, pour être sûr de ne pas rêver. En fait il se trouve aussi que j'aime beaucoup ce symbole du mari encagé à la maison. Cela me semble dans l'ordre des choses.

Reste cependant qu'il existe quelques activités que la cage rend délicates. L'une est certainement mes moments d'écriture. J'ai repris l'écriture du Domaine mais par la fin en fixant l'épilogue (oui je sais que cela n'avance pas beaucoup ceux qui attendent la suite, mais il se trouve que c'est mon envie du moment). J'image les situations, lers perversités et les dialogues crus, et tout cela m'excite indéniablement. Mon sexe ne reste pas insensible à l'esprit et s'excite à en baver. Avant la cage, je finiissais pas toujours trouver un moment pour souffler avec plaisir l'incendie trop longtemps couvé. Avec la cage, je suis devenu impuissant à trouver un apaisement. C'est un peu le jeu, vous allez dire.

Cela m'a amené à un moment chaud cette semaine. Je m'étais levé tôt et avait écrit quelques paragraphes, puis à l'heure du réveil de la famille, il est temps d'accélérer, Tout est si rythmé, dans nos matins de parents. Maîtresse N. m'ouvre au détour d'un couloir pour que je lave sous la cage. Avant la douche, je fais un détour sur les toilettes, l'esprit encore dans les limbes du Domaine. Je pense à des idées nouvelles qui excitent nettement le bas qui coule de nouveau. Par réflexe ma main joue de la flute, sauf que je m'aperçois soudain que cela m'est interdit. Cela a été si frustrant de tout arrêter, mais si j'y suis arrivé !

Je pense que vu la situation actuelle, la cage est partie pour un petit moment. Ce week-end j'aurai sans doute le temps de mettre à la touche finale à un petit logiciel dans la suite du Tribunal de la Reine, que nous n'utilisons plus depuis quelques années. C'est un logiciel de teasing. de mâle encagé ou de façon plus générale mis en chasteté, destiné à économiser du temps de Maîtresse. Je pensais faire appel à des volontaires pour le tester, mais je crois bien que finalement, je serai mon propre cobaye, à l'insu de mon plein grè. Mais bon j'y reviendrai à de ces jours sur le blog.

dyonisos

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Par dyonisos - Publié dans : Nous
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Mardi 1 octobre 2 01 /10 /Oct 07:40

 

2009 - 2013

In memoriam SP

 

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Par dyonisos - Publié dans : Amis
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Présentation

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Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.

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