Nous

Mercredi 18 décembre 3 18 /12 /Déc 22:43

- Allez recule… encore… glisse tes pieds sous la chaise. Encore. Voilà parfait…

J’entends le bruit caractéristique d’une paire de gant que l’on passe, suivi de l’ouverture d'un flacon à gel, avant que son doigt se pose sur ma rondelle. Je sue sous ma cagoule de cuir et bave d’autant plus. Voilà que le doigt force l'entrée tellement je suis serré. Je me fais disputer par Maîtresse d’être aussi étroit. Elle vient vérifier de sa main libre l’état de mon sexe, recroquevillé. 

- Alors cela ne fait pas bander ? Tu le devrais pourtant…

Le doigt continue sa poussée, oblique et vient se poser en pression dans la partie inférieure de l’ampoule du rectum.

- J’y suis ?

Je ne peux répondre. Maîtresse vise la prostate mais je n’ai pas plus d’idée si N. a mis un doigt dessus, que pour un jeune amoureux sur le point G. Mais N. a décidé que oui. Elle masse virilement maintenant cette zone qui me tire des grimaces. Il ne se passe aucune réaction dans le devant. D’ailleurs doit-il seulement en avoir ? L’éternelle quête du milking… le Saint Graal de la dominante.

Il n’arrivera pas mais Maîtresse se déchaînera un long moment dans mon cul en le travaillant au cœur de ses exigeants doigts, écartant l’orifice, se déployant à l’intérieur, roulant en permanence, un seul, plusieurs. Au gré de son désir et de son excitation que je ressens très importante. Je serre les dents autour de la boule dans ma gorge, mais rien n’y fait Maîtresse me tire des cris étouffées quand elle veut et le temps qu’elle veut. Elle joue de mon silence forcé et parle pour deux. Elle me dit son désir de m’enculer de son gode et confirme sa volonté physiquement de ses doigts. J’ai mal et je fais non de ma tête. Je ne le supporterais pas dans l’état de porte close où je suis. Elle insiste. Je plaide ma cause autant que je peux de gémissements et de déni de la tête. Maîtresse accentue son action derrière. Je crie autant que ma contrainte me le laisse ! Non je ne veux pas être enculé ! Pas aujourd’hui ! Pas maintenant !

Finalement les doigts sont enlevés. J’attends avec angoisse mon sort. N. me laisse mariner un moment avant de prendre la parole.

- Qu’est-ce-que tu es serré mon amour… je crois que tu as raison un gode n’arriverait pas à rentrer aujourd’hui… 

Ouf ! 

- Allez, je vais te donner un peu de plaisir. Va te laver la bite dans la douche et… à 4 pattes !

dyonisos
blchien3.jpg
Par dyonisos - Publié dans : Nous
Ecrire un commentaire - Voir les 7 commentaires
Lundi 16 décembre 1 16 /12 /Déc 06:44

Maîtresse N. s'est assise dans le fauteuil noir, en guise de trône improvisé. Je suis au pied du dit fauteuil.

- Fais le beau !

Je me relève sur mes genoux. Pas assez haut à son gout. Elle m'ordonne de me relever complètement. J'obéis et pose mes mains sur la nuque en position disciplinaire pour en faire quelque chose. La queue de toutou dans le cul balance doucement et est irrésistiblement attirée par la gravité. Je ne vois que son visage souriant à travers la muselière. Là elle prend le contrôle de SON pénis dans SA cage par SA volonté.

N. me masse langoureusement les petites choses qui dépassent de la cage. A ce rythme, l'asticot se réveille dans sa coquille et se gonfle dans les limites de son petit appartement. En fait surtout en largeur, parce qu'en longueur il reste de la place. Je ne le vois pas mais je le sens. Encore un écornement de ma fierté. Quand la chose parait bien mûre et coule déjà par le bout de la cage, Maîtresse décide qu'il est temps d'avancer.

- Elle est où la clé de ta cage ? Je ne sais plus.

Là je crois qu'elle se moque de moi. Puisque la clé est depuis le début attaché à SON trousseau de clé. Mais comme elle a déjà mise une fois la clé à la poubelle et perdu une seconde clé, je commence à m'inquiéter. Ouf, le trousseau est sur l'étagère à proximité et je vois nettement la petite clé de la cage. Je geins pour lui signaler. N. ne comprends pas. J'essaye de repousser le bâillon à la force de la langue pour être plus intelligible comme d'habitude. Mais impossible : la cagoule empêche son retrait même partiel. Me voilà pour la première fois complètement réduit au silence. Ne reste plus que mes yeux que je fais rouler pour désigner l'étagère.

- Je ne te comprends pas. Qu'est-ce que tu dis ?

Yeux désespérés. Je veux sortir de ma cage ! Roulements répétitifs encore et encore, jusqu'à me faire comprendre. La clé tourne.  La coque est enlevée libérant THE érection de l'année. Encore un peu de temps pour démonter les anneaux à la base et me voilà totalement libre. Enfin libre, la bite avide à en finir.

- Humm, belle érection. Dommage qu'elle pue car je me la serais bien prise, direct.

Grognement de déception. Mais à quoi s'attendre de différent après trois jours de marinade dans le plastique ?

A la place, Maîtresse a commencé un massage incroyablement bon des deux boules dans leur sac. C'est sublime. Je gémis du plaisir qui m'a tant manqué depuis 69 jours. Je m'abandonne à la caresse. Maintenant N. joue avec la hampe du phallus d'abord doucement. Je suis de plus en plus aux anges. Ses doigts entourent complètement ma petite fierté dressée et montent et descendent lentement.  La boule du mâle en rut se forme dans le creux de mon ventre. Je suis si bien. Cette première séquence se termine par quelques mouvements d'asticotage rapides avant que Maîtresse lâche subitement le tout.

Mais une seconde TROP TARD ! La boule remonte l'urètre et se propulse à l'extérieur, finissant, je l'apprendrai plus tard entre les seins de N. J'y éprouve mortifié encore moins de plaisir que si j'étais allé pisser. L'opposé de l'extase. Techniquement je viens de subir  un orgasme ruiné, mais je le comprends involontaire à la réaction surprise de ma Maîtresse du jour.

- Même c'est quoi cela ? 

Avant que N. éclate en fou-rire m'entraînant aussi dans mon bâillon. Un peu calmée, elle se moque de ma fierté blchien8.jpg  qui dégonfle rapidement. "Même pas un vrai homme" "Que veux-tu que je fasse avec cela ? " Elle essaye traitreusement de faire renaître de ses paluches le phénix de ses cendres. Aucune chance à mon âge. Et elle constate ironiquement : " C'est bien ce que je disais... Tout rikiki le zizi". Bizarrement si ces humiliations me font un drôle d'effet, je suis content au fond de moi-même que la pression dans le bas ventre ait baissée.

Il est alors temps à ma Maîtresse de nouveau calme et sans doute un peu contrariée par cet imprévu de reprendre sa domination.

- Ce n'était vraiment pas beaucoup. Je suis sûre que tu as encore plein de jus qui n'attend que d'être sorti après 69 jours. Allez en position ! Donne-moi ton cul !

Je mets quelques instant à intégrer ce que ma Maîtresse vient de dire, avant de comprendre dans la peur : elle a l’intention maintenant de me traire par le cul !

Aïe !

dyonisos

Par dyonisos - Publié dans : Nous
Ecrire un commentaire - Voir les 2 commentaires
Dimanche 15 décembre 7 15 /12 /Déc 07:03

Des instruments viennent de tomber bruyamment sur le sol à mes pieds. Je sursaute et j'émets même une plainte préventive étouffée dans le bâillon inondé de salive. Que le bruit peut ajouter à l'appréhension. Dans ma tête défilent à toute allure les images de la fin de Braveheart, celle de son exécution. Que disent les Anglais ? Ah oui : Hanged, drawn and quartered. Une sorte de raffinement dans le supplice. Traîné en place publique, quasi pendu, émasculé, éviscéré vivant, puis la tête coupée et finalement les corps en quatre morceaux. Ce héros écossais a dû passer une très mauvaise après-midi et je crains moi aussi d'en passer une presque aussi mauvaise.

Je sens la présence de Maîtresse sur mon côté gauche. Elle attend je ne sais quoi ou plutôt si : elle laisse monter en moins l'appréhension de la suite. Et à ce jeu-là elle gagne vues les images noires qui me trônent dans la tête à ce moment-là !

Attente encore puis une piqure vivace, sèche, concentrée qui vient attaquer le bas du dos et mon flan droit. Je hurle tant que je peux dans ma contrainte de bouche. Je ne connais qu'un seul instrument capable de créer cette sensation si intense et concentrée: le fouet, servi là par ma Maîtresse à froid sans aucun échauffement. D'ailleurs sans me laisser le temps de reprendre mon souffle, il frappe encore deux fois rapidement. Je braille un long désespoir de chien battu. Je n'arrive plus à tenir ma place et cherche à m'échapper hors de portée du serpent de cuir, poursuivi par l'allonge des coups donnés par ma Maîtresse.

Un répit. Je cherche mon souffle. Je ne vois qu'un bout de sol, mais je sens son regard exigeant posé sur moi.

- Ah, ah. Tu l'avais oublié celui-là ?

Je recours à tout mon courage pour me remettre sous le fouet et y arrive. Un temps d'attente encore et la lanière de cuir retombe plusieurs fois sur mon épaule, sur mes fesses. Peut-être moins violente que les fois d'avant ou peut-être aussi que je m'y habitue un peu.

Fin de l'engagement et reprise sur une série de tannage de la peau du cul à coups de paddle, méthodique, qui joue une symphonie de mes cris étouffés. Le reste est plus flou perdu dans mes geignements de chien battu avec entrain. Beaucoup sur mes fesses dans mon souvenir. Les morsures de paddle à pointes (grande première). Des coups volontairement perdus sur les orphelines. Un massage flagellant de mes épaules au martinet que maintenant N. manie de façon crainte. Je crie, je gueule, je geins. Tout m'est inconfortable. 

Et puis finalement tout s'arrête comme cela a commencé. Au bout d'une éternité dans ma perception. Au bout de quelques minutes me dira plus tard N. Etonnant cette capacité de sentir le temps de soumission se dilater.

Ma peau est chaude partout. Je me calme peu à peu. Mon cœur redescend. J'ai survécu !

Plus tard, une fois tout cela fini, je me regarde nu dans le miroir. Un ou deux traits dus au fouet, quelques rougeurs de ci et là, mais rien de bien impactant. Me serais-je trompé sur la violence de la raclée subie ? Ai-je tout imaginé ? Ai-je tout trop craint ? Je veux en avoir le cœur net. Je regarde les photos prises par N. Rien sur ce moment ! D'ailleurs très peu de chose sur la séance de façon générale. Je cherche une vidéo... néant. Alors c'est sur le téléphone  de ma Dame. Que nenni, me répond ma douce.

J'en reste donc à mes doutes sans savoir de plus s'il s'agit du feu de l'action qui a tout empêché ou si c'est une taquinerie de ma Maîtresse pour m'enlever toute fierté d'après coup devant les photos...

Dois-je en être fier d'ailleurs ou la perception bizarre de cet après-midi a tout déformé jusqu'à la notion du supportable ?

dyonisos

Par dyonisos - Publié dans : Nous
Ecrire un commentaire - Voir les 6 commentaires

Présentation

blhumor.jpg

 

 

Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.

    Nous & le pacte BDSM


Retour à la page d'accueil

Trafic

 1  visiteur(s) en ligne  

 
Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés